15
SEPTEMBRE 1814
I)
Journée
de travaux de retranchement dans les bois des environs de Baccarat.
Il pleut finement. Ça ne sent soudain plus la guerre, les troupiers,
entre deux coups de pioche, cherchent des champignons. Moi, j’ai
découvert un délicieux petit coin : un étang encadré de
sapins, un véritable Henner. C’est là que je passe une partie de
la journée... Les nouvelles nous arrivent du Nord, magnifiques.
C’est aujourd’hui le télégramme de Joffre à Millerand,
confirmant la victoire.
Dans
tous les bois, entre Baccarat et Rambervillers, on trouve des
quantités de cadavres. Un homme de mon bataillon, retourné sur ses
pas pour chercher son portefeuille égaré, s’est trouvé soudain
en présence de 8 Allemands assis autour d’une table : Ils
sont là figés par la mort devant leur plat d’aluminium et leurs
bidons à moitié vides.
II)
Reims.
– Quatrième journée de canonnade autour de la ville, des
obus s'abattent, moins nombreux que la veille, sur les différents
quartiers. La Poste reprend son service, depuis quelques jours, les
trains venant de Paris, arrivent jusqu'à Reims.
III)
Les
Allemands ont résisté sur une ligne jalonnée, au nord de l'Aisne,
par la forêt de Laigle et par la position de Craonne. Nos troupes,
de ce côté, sont en contact étroit avec eux. Elles ont pris
également le contact au nord de Reims. Au centre, nous marchons de
l'avant vers la Meuse, l'ennemi occupant le front Varennes-
Consenvoye. A notre droite, il se retire sur Etain, Metz, Delme et
Château-Salins...
IV)
Les Serbes ont pris Orsova, à la frontière Roumaine et infligé un grave échec aux Austro-Hongrois, à la frontière Bosniaque.
Les Serbes ont pris Orsova, à la frontière Roumaine et infligé un grave échec aux Austro-Hongrois, à la frontière Bosniaque.
V)
Il
continue à pleuvoir... Heureusement, on s’est enfin décidé à
nous autoriser à laisser les hommes se reposer dans leurs
cantonnements. Ce repos leur est bien dû, d’abord parce qu’ils
ont bien trimé et, ensuite, parce qu’il est nécessaire qu’ils
puissent réparer et nettoyer leurs effets et leurs armes.
Dans
nos parages, se trouve cantonné le 339e qu’à l’accent de ses
soldats, on reconnaît pour être composé d’enfants d'Auvergne ,
en effet, c’est un régiment d’Aurillac. Les hommes étant
coiffés du béret, je me suis informé auprès d’eux du motif de
cette tenue anormale et ai appris que dès sa formation, ce régiment
avait été envoyé dans les Alpes, sur la frontière Italienne. On
lui a alors donné la coiffure des troupes Alpines. La neutralité de
l’Italie étant un fait assuré, ces troupes ont été ramenées
sur la frontière de l’Est.
VI)
Mon
petit mari
En
même temps que ta lettre datée du 9 je reçois une carte lettre du
4. Onze jours pour faire 120 kilomètres ! On irait plus vite à
pied ! Par le même courrier donc par la poste, présentation
d’une traite Houzelle de 59Fr50 que j’ai payée. Je t’ai avisé
du reste il y a 8 jours. L’arrangement que tu proposais était
accepté, et je demandais s’il fallait payer ou non, sans réponse
à ce sujet j’ai payé ce matin la première échéance car en
somme puisqu’il acceptait ton mode de paiement nous ne pouvions
plus nous dérober, mais ai-je bien fait ? et faudra-t-il payer
les autres ? et pour Migo, si l’on se présente, que
faudra-t-il faire ? Ainsi que je te le disais dans ma lettre de
dimanche dernier j’ai écris à Blanche le lendemain de ton départ
et je n’ai pas reçu de réponse. Peut-être n’a-t-elle pas reçu
ma lettre. Alors j’avais envoyé Georgette pour voir ce que cela
voulait dire. Mais les tramways d’Asnières ne marchent plus (ni
Pierrefitte Clignancourt non plus, cela depuis 3 jours). J’ai donc
écrit de nouveau hier, dès que j’aurai l’adresse de Adolphe, je
te la donnerai. Quant à mes parents ils n’ont jamais été à
Bordeaux. Maman est venue vendredi 5 septembre, on les a fait évacuer
d’Ezanville, elle venait voir si tu était parti et me conseillait
d’aller te rejoindre avec les enfants au plus tôt. Elle pleurait
comme une madeleine en disant que nous étions tous perdus ! Je
lui ai répondu que c’était parce que le Père Bon Dieu était
Allemand ! Ils sont restés quelques jours chez leurs
remplaçants et hier lundi ils ont repris le chemin de leur maison
avec tous leur mobilier en passant sur la route elle nous a dit au
revoir. Je n’ai pas vu papa mais il paraît qu’il décline tous
les jours et qu’il peut à peine se traîner. J’ai vu ta mère
vendredi dernier, je l’ai rencontrée en revenant du marché et lui
ai dit de venir le tantôt ce qu’elle a fait. Je lui ai donné des
légumes du jardin, choux, carottes, oignons, etc. plus du vin pour
sa semaine, elle est partie contente. Voilà mon petit homme les
nouvelles du pays, J’espère qu’à l’heure actuelle tu as enfin
de nos nouvelles, J’ai hâte que tu répondes à une de mes lettres
car tu dois bien t’ennuyer. Es-tu content de ton nouveau poste ?
Moi, je voudrais être je ne sais où avec cela les jours diminuent.
Voilà les longues soirées qui vont commencer. C’est encore plus
triste. Les feuilles tombent, cela sent l’hiver. Quand donc
reviendras-tu ?
Si
tu as le temps continue à m’écrire tous les jours. J‘ai reçu
hier à midi une carte adressée à Raymond. Il était bien content
et m’a dit qu’il t’écrirait prochainement ! Les nouvelles
hier dans les journaux étaient de plus en plus satisfaisantes. Je
crois que le Bon Dieu s’est fait naturaliser Français !
Au
revoir mon chéri je te quitte, la grande va aller porter ma prose à
la grande poste.
Tous
les enfants t’embrassent bien fort.
Des
millions d’ardents baisers de
Ta
Georgette...
VII)
Les
Allemands se reprennent après leur échec sur la Marne et le 15
septembre 1914, ils s’appuient sur leurs lignes de l’Aisne pour
contre-attaquer sur toute la longueur du front dit de la Marne. Ils
ne sont pas en capacité de reconquérir les territoires desquels ils
se sont retirés mais ils veulent prouver qu’il est hors de
question de quitter le sol Français. Ils s’inscrivent déjà dans
la perspective d’une guerre d’usure qui passe par la guerre de
position.
Ce même jour, le front Russo-Allemand de Prusse-Orientale se stabilise alors que l’armée Serbe d’Ujzice qui est soutenue par les troupes Monténegrines entre en Bosnie. De leur côté les Belges posent plusieurs revendications territoriales une fois la guerre achevée. Ils veulent annexer les cantons Germanophones d’Eupen Malmédy, le Luxembourg ainsi que 2 provinces Néerlandaises.
Ce même jour, le front Russo-Allemand de Prusse-Orientale se stabilise alors que l’armée Serbe d’Ujzice qui est soutenue par les troupes Monténegrines entre en Bosnie. De leur côté les Belges posent plusieurs revendications territoriales une fois la guerre achevée. Ils veulent annexer les cantons Germanophones d’Eupen Malmédy, le Luxembourg ainsi que 2 provinces Néerlandaises.
VIII)
Dans l’océan Pacifique, au large du Chili, le croiseur Allemand « Leipzig » coule le pétrolier Anglais « Elsinor » dont l’équipage est laissé aux îles Galapagos.
Dans l’océan Pacifique, au large du Chili, le croiseur Allemand « Leipzig » coule le pétrolier Anglais « Elsinor » dont l’équipage est laissé aux îles Galapagos.
IX)
Manfred
Von Richthofen : le pilote qui devient Baron rouge à Roucourt
Son
avion, écarlate, était redouté par les Anglais pendant la Grande
Guerre. Mais avant de devenir le célèbre Baron rouge, Manfred Von
Richthofen, l’aviateur aux 80 victoires, stationne dans le
Douaisis, à la Brayelle et à Roucourt. C’est d’ailleurs là
qu’au printemps 1917, il forge sa légende en peignant son avion de
cette couleur qui lui vaut d’être comparé au diable…
X)
Les
coupes pleines de sang…
Publié
le 14 septembre 2014 par Olivier Le Tigre
Nos
troupes sont épuisées mais elles ont enfin réussi à repousser
l’ennemi. Les Allemands qui avaient atteint la Marne, s’étaient
approchés de 30 kilomètres de la capitale, ont reculé de plus de
40 à 50 kilomètres et le front se stabilise maintenant sur l’Aisne,
de Verdun à Noyon.
Nous
avons exploité à fond l’erreur tactique de l’armée de Von
Kluck qui avait dédaigné Paris, obliquait par le sud-est et nous
présentait son flanc droit. Les 100 000 hommes envoyés brutalement
en renfort par Joffre (y compris 6 000 fantassins transportés
directement en taxis parisiens réquisitionnés) réunis notamment au
sein de l’armée de Maunoury et du corps expéditionnaire Anglais
du général French, ont mis en difficulté l’adversaire
l’obligeant à se replier.
La
photographie aérienne joue, entre 1914 et 1918, un rôle
considérable dans un conflit dominé par l’artillerie : pour que
celle-ci soit efficace, il faut connaître, avec la plus grande
précision possible, le dispositif ennemi...
Très peu d’officiers généraux avaient mesuré, au début de la guerre, l’utilité des avions d’observation. Or, la guerre de positions donne immédiatement un rôle prédominant à l’artillerie, qui ne cesse de se renforcer en puissance de feu. Dès lors, la cartographie des positions adverses devient une démarche essentielle pour assurer la précision du tir alors que, parallèlement, les canons eux-mêmes progressent en précision et en cadence de tir et, qu’en outre, les obus permettent des portées et des déflagrations supérieures...
Depuis les premières semaines de la guerre, les Allemands disposent de ballons d’observation qui leur confèrent un avantage tactique lors des engagements initiaux. En revanche, Français et Britanniques bénéficient des informations fournies par leurs premiers avions de reconnaissance. Ainsi, l’observation des mouvements Allemands permet à la BEF d’éviter la catastrophe lors de la bataille de Mons, (22 août 1914). Surtout, c’est le constat effectué par les avions Français, le 3 septembre, de la déviation du trajet des armées de von Klück vers Paris qui contribue, de façon décisive, à décider de la contre-attaque de la Marne. Cependant, à l’origine, les observations sont purement visuelles, c’est le 15 septembre 1914 que les Britanniques prennent la première photographie aérienne du conflit, au-dessus des lignes Allemandes.
La guerre de tranchées, la nécessité d’une reconnaissance aérienne à grande échelle, confiée à des unités spécialisées, dotées d’appareils de prise de vue spécifiques, s’impose rapidement, (1915). En effet, le commandement a pris conscience de la nécessité de disposer d’éléments fiables et évolutifs sur le dispositif ennemi, afin de dresser des cartes de tranchées précises, au 1/10 000e... La couverture photographique stéréoscopique permet de dresser des cartes du front d’une très grande précision, qui guident l’artillerie dans ses frappes. Les agrandissements permettent de repérer jusqu’au plus petit détail, de même que la vision stéréoscopique détecte le moindre relief. Parallèlement à l’amélioration des prises de vue, c’est l’émergence d’une nouvelle discipline, l’interprétation photographique, qui permet des progrès spectaculaires.
En 1918, l’armée française prend et tire des dizaines de milliers de photos aériennes chaque jour.
Très peu d’officiers généraux avaient mesuré, au début de la guerre, l’utilité des avions d’observation. Or, la guerre de positions donne immédiatement un rôle prédominant à l’artillerie, qui ne cesse de se renforcer en puissance de feu. Dès lors, la cartographie des positions adverses devient une démarche essentielle pour assurer la précision du tir alors que, parallèlement, les canons eux-mêmes progressent en précision et en cadence de tir et, qu’en outre, les obus permettent des portées et des déflagrations supérieures...
Depuis les premières semaines de la guerre, les Allemands disposent de ballons d’observation qui leur confèrent un avantage tactique lors des engagements initiaux. En revanche, Français et Britanniques bénéficient des informations fournies par leurs premiers avions de reconnaissance. Ainsi, l’observation des mouvements Allemands permet à la BEF d’éviter la catastrophe lors de la bataille de Mons, (22 août 1914). Surtout, c’est le constat effectué par les avions Français, le 3 septembre, de la déviation du trajet des armées de von Klück vers Paris qui contribue, de façon décisive, à décider de la contre-attaque de la Marne. Cependant, à l’origine, les observations sont purement visuelles, c’est le 15 septembre 1914 que les Britanniques prennent la première photographie aérienne du conflit, au-dessus des lignes Allemandes.
La guerre de tranchées, la nécessité d’une reconnaissance aérienne à grande échelle, confiée à des unités spécialisées, dotées d’appareils de prise de vue spécifiques, s’impose rapidement, (1915). En effet, le commandement a pris conscience de la nécessité de disposer d’éléments fiables et évolutifs sur le dispositif ennemi, afin de dresser des cartes de tranchées précises, au 1/10 000e... La couverture photographique stéréoscopique permet de dresser des cartes du front d’une très grande précision, qui guident l’artillerie dans ses frappes. Les agrandissements permettent de repérer jusqu’au plus petit détail, de même que la vision stéréoscopique détecte le moindre relief. Parallèlement à l’amélioration des prises de vue, c’est l’émergence d’une nouvelle discipline, l’interprétation photographique, qui permet des progrès spectaculaires.
En 1918, l’armée française prend et tire des dizaines de milliers de photos aériennes chaque jour.
Yves
LE MANER
Directeur de La Coupole,
Centre d'Histoire et de Mémoire du Nord–Pas-de-Calais
Directeur de La Coupole,
Centre d'Histoire et de Mémoire du Nord–Pas-de-Calais
XI)
Avec
un admirable sang-froid, le pays s'est gardé d'illuminer, de
pavoiser et même de manifester pour la victoire de la Marne. Sans
émotion il apprend aujourd'hui que la défaite des Allemands est
peut-être un peu moins complète qu'on ne l'avait cru d'abord et que
l'ennemi se reforme plus près qu'on n'avait pensé. Ce n'est pas
encore la libération du territoire, et il va sans doute falloir une
autre bataille victorieuse pour que l'envahisseur soit définitivement
chassé. N'importe. L'esprit public est admirable. On est résolu à
tout.
Il
est extrêmement peu vraisemblable que les Allemands soient désormais
en état de reprendre leur marche sur Paris. Toutefois il faut
croire que tout péril n'est pas écarté, car on continue à mettre
en défense le camp retranché. Rien n'avait été fait ou bien
peu de chose : j'apprends ici qu'on a, dans ces tous derniers jours,
envoyé des canons de l'île d'Aix et des fils de fer barbelés pour
les forts de la région parisienne. La négligence est certaine et a
failli nous coûter cher. Nous sommes passés à deux doigts d'une
catastrophe...
FAMILLE ROYALE BELGE. |
Il
est à remarquer que le roi Albert de Belgique devient une figure de
premier plan. J'écrivais il y a quelques jours que l'Europe
officielle est un désert d'hommes. Albert 1er se dresse au milieu
des médiocrités. Il a eu la décision magnanime et il a le mot
heureux. Il a l'autorité aussi. Clemenceau l'appelle « le
Roi », tout simplement.
Qui
sait si on ne songera pas bientôt à lui pour régner sur la France
? C'était le rêve de Léopold II... Et cette solution qui
déplairait certainement à la Cour de Saint James, à cause
d'Anvers, mais qui ne déplairait pas à l'empereur de Petrograd (car
il faut dire Petrograd !) arrangerait bien des choses et aurait des
chances de plaire à bien des gens. « Comme nous sommes peu en
République ! » s'écriait hier le vieux communard Vaillant,
qui s'y connaît et qui a le flair républicain.
Ce
soir, après une rapide enquête dans plusieurs milieux, je me rends
compte que mon intuition quant à la possibilité d'une intrigue pour
la candidature d'Albert 1er n'a rien de personnel. L'idée en est
venue en même temps à des centaines de personnes, elle est un
produit des événements. Les hommes les mieux renseignés sur ce qui
se dit à Bordeaux dans les cercles de la politique et du journalisme
m'affirment que partout on parle d'Albert 1er roi des Français, ou,
du moins, consul, ou proconsul, ou « conseil » de la
République Française. Il paraît en tout cas probable à beaucoup
de personnes, que, de son contact étroit avec les Alliés, le
gouvernement républicain sortira transformé non moins que par
l'effet des événements. Cela est déjà sensible au ministère
Anglais, d'où se sont retirés le vieux radical gladstonien John
Morley et le socialiste John Burns, 2 éléments surannés qui
représentent avec exactitude tout ce que la guerre a
brutalement chassé du champ des idées vivantes, éliminé de
l'action politique.
XII)
Le
15 septembre 1914, le Général Gouraud est nommé à la tête de la
10e Division d'Infanterie. Elle est composée des 31e, 46e, 76e et
89e Régiments d'Infanterie.
Depuis le 29 septembre, cette Division est en Argonne, dans le secteur de Vauquois Boureuilles, La Haute Chevauchée et Bolante...
Depuis le 29 septembre, cette Division est en Argonne, dans le secteur de Vauquois Boureuilles, La Haute Chevauchée et Bolante...
L'Argonne
!
Pour
les vétérans, quel long cortège de souffrances, de gloire aussi,
évoque ce seul nom ! Le pays est tourmenté, coupé de ravins
profonds, hérissé de forêts propices aux embuscades, pendant des
mois, il subit la pluie, le froid et, par-dessus tout, l'odieuse
boue, gluante et tenace qui enveloppe le soldat d'une froide gaine et
fait de chaque relève une ascension au calvaire. La division est
commandée par le général Gouraud.
Contre elle, les meilleures troupes du Kronprinz, servies par un matériel puissant et perfectionné, multiplient les assauts et s'acharnent à réaliser l'encerclement de Verdun. (Extraits de l'historique du 31e RI, voisin au front du 89e)
« Longue
d'environ 60 kilomètres, sur une largeur moyenne de 12, la grande
forêt d'Argonne se compose de magnifiques arbres séculaires, chênes
et hêtres surtout, sous la haute futaie desquels s'abritent un
taillis touffu de pousses plus jeunes, et, en certains endroits, un
fourré très épais et presque impénétrable... Le sol de cette
forêt est d'une humidité caractéristique, les sources y
jaillissent partout, jusqu'au sommet des crêtes, et le terrain d'une
argile épaisse retient prisonnières, sans aucune issue, les eaux
qui ruissellent de toutes parts, aussi le moindre trou se change-t-il
en puits de boue, la moindre dépression en marécage. La plus petite
piste, où le sol est tant soit peu frayé, devient vite une ornière
gluante.
15
Septembre 1914
unjouruneguerre.canalblog.com
› été 1914
15
Septembre 1914 Il continue à pleuvoir. ... 15 septembre 2014 ... le
capitaine Lucien Proutaux, écrit du premier au dernier jour de la
Grande Guerre (1914-18).
L'histoire
en rafale15 Septembre 1914Grande ...
lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/
Il
y a 7 heures - Le même jour une délégation belge remet au
président Wilson un rapport ... Champagne-Ardenne est présenté un
film relatif à la Grande Guerre er aux ... se reprennent après leur
échec sur la Marne et le 15 septembre 1914, ...
Il
y a 100 ans: La Grande Guerre
www.il-y-a-100-ans.fr/
1914
- 1918, La Grande Guerre commémorée chaque jour : actualité, lieux
de ... Mardi 15 septembre 1914 : les Allemands prennent racine dans
la région.
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