Cette
page concerne l'année 969 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
BERCEAU DE LA RUSSIE
Mais
quelle mouche a pu piquer les dirigeants Européens, et le Président
Obama, pour aller provoquer Vladimir Poutine, autocrate brutal et
corrompu, certes, jusque dans le cœur historique, religieux et
politique d'où devait naître, il y a 1 000 ans, la future Grande
Russie : Kiev ?...
Proposer
à l'Ukraine un accord d'association, avec une promesse, certes à
long terme, d'une intégration dans l'UE, ne peut être vu que comme
une « aventure risquée » et dangereuse .
Que
nos dirigeants ignorent l'histoire, nous le savions déjà,
Qu'ils
soient irresponsables, nous devons nous faire violence pour
l'admettre, pourtant, leur inconscience, dans les années 1990, à
propos du démantèlement de l'ex-Yougoslavie, aurait dû nous
alerter...
La
Rus' de Kiev, ou Principauté de Kiev,( dite aussi Russie ou Roussie,
puis Ruthénie, dans les chroniques médiévales Françaises ), est
le premier état à s'être constitué, au milieu du IXe siècle
(862) de notre ère, dans la région occupée aujourd'hui par
l'Ukraine, la Biélorussie et la Russie Occidentale.
Elle
est fondée par une peuplade Scandinave, les Varègues, venus là, à
travers les fleuves des plaines Russes et Ukrainiennes. Le nom de
Rus' vient du scandinave « rodslagen » qui signifie
« gouvernail », et la principauté gardera ce nom, même
quand les Slaves viendront s'y installer, dés le début du Xe
siècle.
État
peu structuré, au départ, les princes Varègues vont cependant
développer des routes commerciales reliant les 3 mers Baltique,
Caspienne et Noire en empruntant le Dniepr et la Volga. Ils vont vite
devenir pour l'Empire Byzantin un important partenaire commercial (
bois, fourrures, ambre contre produits manufacturés, miel, parfums,
soieries ).
En
882, le Prince Oleg le Sage déplace sa capitale de Novgorod vers
Kiev. Cependant, cette alliance est souvent entrecoupée de guerres
entre les deux partenaires, selon qui est menacé par les peuples
venus des Steppes de l'Est, tels les Khazars .
Sainte
Olga ou Hélène (de Yelena, nom qu'elle prend à son baptême, est
la première chrétienne connue en Russie... Née à Pskov
(anciennement Pleskov) ou a proximité.
En 913, elle épouse le prince de Kiev, l'un de ces seigneurs venus sur le Dniepr, naviguant de la Baltique à la la Mer Noire et Byzance.
C'est son petit-fils, Saint Vladimir, qui, par son baptême, imposera à son peuple le christianisme en 988.
En 913, elle épouse le prince de Kiev, l'un de ces seigneurs venus sur le Dniepr, naviguant de la Baltique à la la Mer Noire et Byzance.
C'est son petit-fils, Saint Vladimir, qui, par son baptême, imposera à son peuple le christianisme en 988.
Son
époux ayant été assassiné par des membres de la tribu des
Drevlianes lors d'une collecte d'impôts, c'est en le vengeant
qu'elle inaugure sa régence (945) Baptisée par Saint Polyeucte de
Constantinople lors d'un voyage dans la capitale Byzantine, soit en
946, ou 957.
Une
fois majeur, Sviatoslav, resté païen, laisse sa mère continuer à
gouverner tandis qu'il se lance dans d'ambitieuses conquêtes,
principalement au détriment des Khazars et des Bulgares de la
Volga...
En
968 elle doit le rappeler à Kiev pour libérer la capitale assiégée
par les Petchenègues, lors du siège de Kiev (968)... Sviatoslav ne
repart en campagne qu'après le décès de sa mère, l'année
suivante.
Elle
meurt en 969, enterrée selon les rites chrétiens à l'église de la
Dîme. Elle est canonisée rapidement et son culte se répand tout
aussi rapidement, chez les Bulgares comme chez les Serbes, mais
aussi, déjà au XIIe siècle, en Bohème.
Sainte
Olga est connue pour être la première souveraine Slave chrétienne
comme l'a été Ludmila de Bohême dans son pays. Elle est la
grand-mère de Saint Vladimir de Kiev, premier grand-prince chrétien
et évangélisateur de la Russie.
En
947 Olga s'occupe de l'administration de la principauté et de la
collecte d'impôt ;
955 :
Au cours d'une visite d'Olga à Byzance, Constantin VII
Porphyrogénète demande à l'épouser. Celle-ci souligne qu'un
empereur doit épouser une souveraine chrétienne et demande alors le
baptême. Elle prend l'empereur pour parrain et reçoit alors son nom
chrétien d'Hélène en l'honneur de la mère de Constantin Ier.
Lorsque
l'empereur renouvelle sa demande, elle argue de sa parenté
(spirituelle) pour refuser le mariage. L'empereur accepte
gracieusement sa défaite et laisse repartir Olga avec des présents
et la bénédiction du patriarche.
Une
fois revenue, aux demandes de Constantin de respecter leur promesse
d'un échange d'esclaves, de cire et de fourrure et d'assistance
militaire, elle répond qu'il faut que l'empereur vienne lui-même à
Kiev et attende autant de temps qu'elle a dû attendre dans le port
de Constantinople.
955 :
Olga essaie de persuader son fils Sviatoslav de se convertir, mais
celui-ci refuse, par crainte de paraître ridicule devant sa droujina
964 :
campagnes de Sviatoslav.
Le
« De ceremoniis aulae byzantinae » de Constantin VII
Porphyrogénète mentionne la visite d'Olga comme un exemple de
l'accueil qui doit être fait pour les souverains étrangers. Les
historiens traitant de Byzance ont placé cette visite en 957.
Adalbert de Magdebourg, dans sa continuation de la chronique de
Réginon de Prüm, écrit : « Hélène, la reine de la
Rus' [rugorum], est baptisée à Constantinople sous l'empereur
Romain II » (959-963).
En
959, la reine demande au roi Otton Ier de lui envoyer des
missionnaires catholiques :
« Le
plus fameux apôtre des Slaves est saint Adalbert, premier archevêque
de Magdebourg, qui prêche aussi aux Russes... il choisit pour évêque
Libutius, moine de Saint-Alban de Mayence, qui, l'année suivante
960, est sacré par Adaldague, archevêque de Brème, pour être
évêque des Rugiens ou Russiens... car on leur donne l'un ou l'autre
nom. Le voyage de Libutius est retardé jusqu'à l'année suivante,
il meurt, sans être parti.
Le
15 février 961. On choisit à sa place Adalbert, moine de
Saint-Maximin de Trèves, car ce monastère ayant été rétabli sous
le roi Henri Ier l'Oiseleur, produit longtemps une école célèbre
pour les lettres et pour la piété, et il en sort en ce siècle
plusieurs grands évêques. Adalbert nommé par le conseil de
Guillaume, archevêque de Trèves, qui veut l'éloigner, (étant
peut-être jaloux de son mérite).
Le
roi Otton Ier lui donne libéralement tout ce qui est nécessaire
pour son voyage. Ordonné évêque des Rugiens il part pour exécuter
sa mission. Mais voyant qu'elle est sans résultats probants et qu'il
se fatigue inutilement, il revient dès l'an 962. Échappant de peu
au sort de certains de ses suivants, il s'aperçoit que son voyage
chez les Russes n'était pas sincèrement souhaité »...
Monumenta
Germaniae Historica. Scriptores 1, p624-625, 628
L'appel
à des missionnaires Germains n'est pas improbable, car le grand
schisme n'avait pas encore eu lieu et les Allemands lancent des
missions vers l'Est depuis 932, l'idée que Constantin VII aurait
lui-même conseillé à Olga de faire appel à des missionnaires
allemands, ne tient par contre pas assez compte de la rivalité des
deux sphères... Pour ce qui est de l'échec de la mission, cela
indique peut-être un choix d'Olga pour l'Église d'Orient contre
l'Église d'Occident comme l'a également fait Boris de Bulgarie,
mais, plus probablement, la mission étant lente à partir
(959-961/962), on peut imaginer que Sviatoslav, resté païen, a pris
en main le pouvoir et expulsé l'ambassade ecclésiastique...
- L'archevêque de Novgorod Antoine parle d'un plateau offert par Olga au patriarche au moment de son baptême et exposé en vénération pendant tout le Moyen Âge : « À Sainte-Sophie dans un petit sanctuaire, se trouve le large plateau liturgique en or d'Olga de Rus', lorsqu'elle reçoit un tribut dans son voyage à Constantinople. (…) Sur le plateau d'Olga se trouve une pierre précieuse sur laquelle est peinte le Christ (…). Le dessus du plateau est décoré avec des perles ».
Sous
le règne du Prince Vladimir le Grand, 980- 1015, le territoire
s'étend, puis en 998, celui-ci se convertit au christianisme
orthodoxe, qui devient religion d’État et l'un des facteurs de
l'unité Nationale Russe...
Lors
du schisme chrétien de 1054, la Rus' reste fidèle à l'orthodoxie,
tandis que les Slaves de l'Ouest ( Polonais, Tchèques, Slovaques )
passent sous l'obédience de Rome.
Au
XIIe siècle, la Principauté se désintègre, peu à peu, au fil de
guerres successorales, la population Slave s'étend vers le nord-est
où de nombreuses villes-principautés sont créées, parmi
lesquelles Moscou en 1147, ou la République de Novgorod qui va
prospérer...
Olga de Kiev —
Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Olga_de_Kiev
Olga de Kiev
(° 890 - † 969), ou sainte Olga, épouse du grand-duc Igor I de
Kiev (912 - 945), est régente de la principauté de Kiev et mère de
Sviatoslav I, ...
Princess Olga
of Kiev (Also Known as Saint Olga)
womenshistory.about.com/od/.../p/princess_olga.htmTraduire
cette page
Princess Olga
died, probably on July 11, 969. She is considered the first saint of
the Russian Orthodox Church. Her relics were lost in the 18th
century.
La Rus' de
Kiev . - Regain 2012
www.regain2012.com/2014/05/la-rus-de-kiev.html
5 mai 2014 -
Portrait de Olga de Kiev, ou Sainte Olga, ( 890-969 ) , épouse du
Grand Duc Igor Ier de Kiev, ( 912-945 ), Régente de la principauté
de Kiev, ...
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