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SEPTEMBRE 12014...
Cette
page concerne l'année 974 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
ABBAYE D'AULNE |
Othon
III, voulant se hisser au niveau de Byzance, c'est sous l’impulsion
de Gerbert d’Aurillac qu’il a fait venir à la cour, et qu'il y
maintient une solide connaissance du Grec, s’entoure, avec son
frère Brunon, archevêque de Cologne, d’une élite d’hellénistes
brillantes :
Rathier
de Vérone, de Liège (890-974).
Sedulius
Scottus, chef d’une colonie Irlandaise à Liège.
Hroswitha
de Gandersheim, la savante abbesse, poétesse (935-975).
Gunzo
de Novare (v.965).
Tous
hellénistes, qui dirigent les plus grandes abbayes de Germanie, dont
celle de Gorze, peuplée de Grecs de Calabre fuyant les musulmans,
Siméon de Trèves, moine Grec qui vécut à Constantinople et
Jérusalem, Siméon l’Achéen, ou Siméon de Reichenau, ancien
militaire au service de Byzance, qui combattit les musulmans au côté
de Guillaume le Libérateur, en 972, à La Garde-Freinet (près de
Saint-Tropez), contribuant ainsi à libérer la Provence.
Encyclopédiste
biblique, théologique et ecclésiastique, Rathier de Liège
monastique de l'époque médiévale, est né d'une famille noble,
probablement en 890, et a été élevé dans le couvent de Lobach,
dans le diocèse de Liège, puis plus tard il devient l'un de ses
moines...
En
926, quand son ami Hilduin, également moine, se rend en Italie pour
rendre visite à son neveu, le roi Hugo, Rathier l'accompagne.
Hilduin a été le premier évêque de Vérone (931), et peu de temps
après archevêque de Milan, sur cette promotion, son ami Rathier a
été placé dans le siège vacant de Vérone.
Rathier
de Vérone (son nom latin est Ratherius Veronensis), né vers 890
dans la région de Liège et décédé en 974 à Namur (Belgique),
est un moine de l’abbaye de Lobbes, successivement évêque de
Vérone, en Italie, (trois fois !), évêque de Liège (de 953 à
955) et abbé de l’abbaye d'Aulne. Brillant écrivain latin et
polémiste de renom il a une vie mouvementée. Plusieurs de ses
écrits spirituels et pastoraux nous sont parvenus.
Né
de parents nobles de la région de Liège, Rathier est reçu comme
oblat à l’abbaye de Lobbes. Il s’y adonne avec ardeur à l’étude
des auteurs anciens et modernes. A Lobbes, la formation
intellectuelle est solide : Rathier reste toute sa vie attaché
au monastère de sa jeunesse. Il signe souvent : Ratherius,
monacus laubiensis. À la mort de l’évêque Étienne de Liège, en
920, Rathier prend le parti de soutenir le Lorrain Hilduin comme
successeur à l’évêché de Liège. Hilduin échoue et doit partir
en exil. Rathier l’accompagne chez Hugues de Provence. Lorsque ce
dernier devient roi d'Italie (en 926) il place Hilduin (un parent)
comme évêque de Milan et Rathier, évêque de Vérone (931).
Compromis dans des complots et luttes d’influence il perd son siège
en 934 et passe 2 ans en prison et ensuite en résidence surveillée
(à Côme). C’est alors qu’il compose la plus connue de ses
œuvres: « les Praeloquia »...
En
939, libéré il revient à Liège et passe 2 ans dans son abbaye de
Lobbes. Cependant, lorsque Hugues de Provence est défait (945),
Rathier retourne en Italie et récupère son diocèse de Vérone
(946).
En
948 il doit de nouveau fuir Vérone, chassé par son clergé qu’il
cherche à réformer. Il se rend alors en Allemagne. Son talent
d’écrivain et ses connaissances théologiques lui gagnent l’amitié
de Brunon (le fils d'Henri Ier l'Oiseleur), archevêque de Cologne.
Le
21 septembre 953, l’influence de Brunon contribue à l’élection
de Rathier comme évêque de Liège. Quelques jours plus tard il est
sacré dans la cathédrale de Cologne. Cela ne dure pas. L’opposition
des grandes familles voisines contraint Brunon à sacrifier son
protégé, et Rathier doit quitter Liège en 955. Il se retire dans
la petite abbaye d'Aulne, une fondation de Lobbes.
Mais
avec Otton III, l’empire Germanique reprend pied en Italie du Nord
et Rathier est replacé sur son siège de Vérone en 962 (3e
fois...). En dépit de ses efforts il ne parvient pas à se concilier
ni les évêques voisins, ni son clergé (toujours réfractaire aux
réformes…). Des émeutes ont lieu en 965. L’empereur Otton lui
retire son soutien et, une fois de plus, à l’âge de 75 ans,
Rathier prend le chemin de l’exil. Retour à Aulne, dont Éracle,
évêque de Liège lui donne les revenus, mais il a des vues sur
l'abbaye de Lobbes. Il parvient à en chasser l’abbé Folcuin, pour
en occuper le siège de 971 à 972.
Notger,
évêque de Liège, intervient en 972 et Rathier doit rentrer à
Aulne. Il meurt à Namur le 25 avril 974 et est inhumé dans la
collégiale Saint-Ursmer de Lobbes.
Rathier
ce brillant écrivain latin du Moyen Âge, a du style et affectionne
les expressions rares, les constructions de phrases compliquées, les
images obscures : un grand talent littéraire et une belle
originalité de langage. On ne peut dire cependant pas le considérer
comme un théologien original de pensée. Son grand succès, durant
son vivant, vient de la vigueur de son expression et l’éclat de
son style. Il ne laisse pas de trace durable après sa mort. On a de
lui :
15
sermons pastoraux datant de son troisième séjour à Vérone, où,
on y perçoit ses déboires avec son clergé. Un panégyrique de
Saint Donatien datant de 944-945.
Une
vie de Saint Ursmer
Des
instructions et écrits de circonstances (une cinquantaine de
lettres), datant de diverses époques. Rathier cherche à se
concilier des amis influents et à récupérer son évêché de
Vérone. Il se défend contre ses ennemis, analyse les maux de
l’Église (mépris des canons et pratiques scandaleuses) et
rappelle les règles morales à suivre.
Deux
traités plus conséquents:
- (1) Œuvre la mieux connue : Les Praeloquia (écrit alors qu’il est en prison à Pavie, 934-939) ce sont des exhortations à la conversion de cœur, sous forme de dialogues. Dans sa solitude, Rathier dialogue avec des chrétiens de statut et condition sociale différents, suggérant une voie spirituelle pour chacun d’eux : soldat, médecin, évêque, marchand, femme, vieillard, roi, etc... Oeuvre la mieux connue.
- (2) L'Excerptum ex dialogo confessionali (écrit à la fin de sa vie, alors qu’il est de retour à l’abbaye d’Aulne (957-960) : Un dialogue fictif avec son confesseur. Rathier est lucide et critique vis-à-vis de lui-même, un peu déçu et découragé également, il déplore sa faiblesse. Même si le ton de sincérité, l’autodéfense et la justification personnelle ne sont jamais loin.
On
lui connaît d’autres œuvres car citées par des auteurs
contemporains ou postérieurs, celles-ci semblent perdues.
Dans
ses écrits, Rathier s’identifie volontiers comme moine de Lobbes
(Monacus laubiensis) ou comme évêque de Vérone (Episcopus
veronensis) : Deux titres auxquels il tient.
Cette
forte personnalité brillante et ambitieuse, manque de souplesse. Ce
moine, un religieux engagé et prêtre zélé, expose des idées
généreuses et réformatrices. Il a une haute conception du devoir
des prêtres et des évêques, mais n’hésite pas à employer pour
arriver à ses fins les méthodes qu’il reproche à ses
adversaires. Si on le connaît mieux que beaucoup de ses
contemporains c’est parce qu’il n’hésite pas à parler de
lui-même dans ses écrits. Il reconnaît ses limites, mais tout en
s’accusant il prend soin de se justifier…
Rathier
ou Rathère est encore un de ces hommes que la Belgique peut à juste
titre placer avec honneur dans sa biographie nationale. Le nom de
Rathier, il est vrai, s'est fort peu mêlé aux avènements de notre
histoire, mais ses longs efforts pour réformer les mœurs dissolues
du clergé , sa science prodigieuse pour une époque d'ignorance,
telle qu'on a peine à s'en faire une idée aujourd'hui, les formes
vives et chaleureuses des admonitions qu'il ne cesse d'adresser aux
prêtres pour les ramener à la discipline des canons, la simplicité,
et l'on pourrait même dire la dureté de sa vie, en contraste
perpétuel avec la sensualité des autres prélats de son temps, et
par dessus tout l'indomptable énergie de sa volonté forment sans
doute d'assez beaux titres pour lui faire occuper une place
distinguée dans l'histoire si peu édifiante du Xe siècle.
Les
premières notions que nous avons de sa vie nous le montrent moine à
l'abbaye de Lobbes. C'est sans doute à l'école de cette communauté,
si renommée au Moyen-Âge, que Rathier a puisé les trésors de son
érudition et son amour pour la discipline, qui est, il est vrai, la
cause de toutes les souffrances de sa vie agitée , mais aussi du
glorieux renom qu'il s'est justement acquis...
Après
la mort d’Étienne, évêque de Liège, l'abbé de Lobbes, Hilduin
brigue la chaire de Saint Lambert, et Rathier appuie de son éloquence
les prétentions de son abbé, Hilduin ayant été condamné comme
simoniaque, il doit abandonner ses espérances, et, va chercher
fortune à la cour de son parent Hugues, roi de Provence et d'Italie,
Rathier l'accompagne (921).
Rome
et l'Italie présentent alors un spectacle désolant : Rome, vassale
peu soumise des empereurs, ne sachant trop si elle appartient aux
papes ou aux seigneurs , est souvent agitée par les ambitieux qui
ont l'adresse de réchauffer ses vieux souvenirs républicains... La
dignité pontificale se vend à prix d'or, quand elle n'est pas
achetée par du sang ou livrée par la prostitution.
En
Lombardie, une aristocratie indocile se déchire de ses propres mains
et épuise le peuple par la continuité de ses guerres intestines,
tandis qu'un roi étranger fomente ces désordres, pour puiser plus
aisément dans les trésors du sanctuaire, destinés à pourvoir à
l'entretien de ses maîtresses, de ses bâtards et de ses
créatures...
C'est
de ce prince si peu recommandable qu'Hilduin obtient d'abord le
siège de Vérone. Il le confie ensuite en faveur de Rathier, quand
Hugues appelle son parent à la succession de Lambert, archevêque de
Milan, l'un des assassins du roi Bérenger.
Mais
la faveur de Hugues est inconstante, et il paraît hésiter entre
plusieurs candidats pour la chaire de Vérone, soit qu'il soupçonne
déjà l'austère attachement de Rathier pour la discipline des
canons, soit plutôt qu'il veuille, par avarice, prolonger la vacance
de Ce siège... Cependant une maladie grave met en danger les jours
du nouvel évêque, et l'espérance de sa mort prochaine , tout
autant que le respect pour l'autorité apostolique, met un terme aux
indécisions du roi lequel consent à l'intronisation de Rathier.
Notre
prélat se rend alors à Rome auprès de Jean X, et en revient avec
l'approbation de ces deux promotions. Sa santé se rétablit peu à
peu et enfin il guérit. Hugues, dans l'irritation de son
désappointement, jure que, lui vivant, Rathier n'aura pas la
jouissance de son évêché. Il lui envoie une mince fraction des
revenus de son église, en lui enjoignant de borner là ses
prétentions, l'évêque résiste, et dès lors Hugues lui suscite de
toutes parts des obstacles et des persécutions...
Le
premier ennemi contre lequel Rathier se heurte, son propre clergé,
dont il nous retrace à peu près ainsi lui-même la conduite, dans
son premier discours Sur le mépris des canons...
VÉRONE LE DUOMO |
«
Comment le pasteur peut-il ramener l'ordre dans le bercail ?...
Convoquer un synode ? personne ne se soucie de la discipline...
Rappeler aux prêtres la défense de loger sous leur toit d'autres
femmes que leurs proches parentes ? nul n'a été docile à cette
défense.... Déposer le prêtre marié ou adultère ? toutes les
églises seraient devenues veuves... Repousser les bigames de la
cléricature ? le sanctuaire n'a été ouvert qu'aux enfants... Ne
point admettre les bâtards ? le chœur eût été désert et les
enfants eux-mêmes auraient manqué au sacerdoce... Exécuter les
canons contre les conspirateurs ? »
Vers
la troisième heure du jour, même en carême, la démarche
chancelante des ecclésiastiques trahit leur ivresse, chalands de
tavernes, joueurs de profession, ils nourrissent des chiens pour la
chasse, des faucons pour l'oisellerie, ils portent la cuirasse comme
les chevaliers rien enfin ne les distingue des laïcs que l'absence
de barbe, une imperceptible tonsure, et leur
irrévérence
dans le Saint Lieu.
On
lit dans une autre exhortation de l'évêque : Quant au ministère
qui vous est confié, nous voulons que vous soyez avertis que chacun
de vous, si faire se peut, doit avoir copie du symbole et de
l'oraison dominicale, selon les traditions des orthodoxes, qu'il doit
les comprendre, pour en donner l'intelligence au peuple » sinon, en
posséder au moins copie et y croire comprendre les prières et le
canon de la messe, ou au moins les savoir par cœur, pouvoir lire
l'épître et l'évangile, et plût à Dieu que de la lettre on sût
pénétrer jusqu'à l'esprit. Plusieurs ignorent complètement le
symbole qu'on attribue aux apôtres. »...
Si
Rathier avait pu joindre à l'ascendant de sa vertu et de sa science
la douceur et une prudente patience, il aurait peut-être mieux
réussi à extirper cette lèpre invétérée, mais la temporisation,
la douceur, la tolérance même ne sont pas compatibles avec l'âpre
austérité, l'ardeur tenace de Rathier, et il avait encore contre
lui sa qualité d'étranger.
Non
seulement son langage , mais sa conduite sont pour ses clercs un
reproche assidu. Il veut que le dimanche soit un jour de repos pour
les esclaves, l'ignorance doit rougir devant ses études
persévérantes, il repousse le luxe des vêtements, des chaussures,
des sièges, la mollesse des coussins, les délicatesses de la table
il défend qu'à l'heure de ses sobres repas sa table soit entourée
de spectateurs.
L'évêque
ne sait pas quelle est la saveur de la viande, tandis que son clergé
ignore en quoi consiste un repas maigre. Si quelqu'un veut lui baiser
le pied, il le repousse avec une brusque humilité.
Que
peut-on faire d'un pareil évêque ? Jamais il ne fait la cour à
l'empereur, très rarement à la duchesse, on ne le voit pas à
l'armée, et fort peu au palais, et, si la nécessité l'y
conduisait, au bout de 4 jours il s'en échappe pour aller se
renfermer au milieu de ses livres chéris.
Le
plus grand tort de Rathier est de réclamer avec opiniâtreté la
connaissance et la gestion des biens de son église, c'est attaquer
son clergé par l'endroit le plus sensible, aussi les prêtres ne
gardent-ils plus aucune mesure dans les assauts continuels qu'ils
livrent à leur évêque... Il n'avait pas eu l'art de se ménager
l'appui de la noblesse. Ne faisant nulle distinction entre le
seigneur et le roturier, et disant parfois que beaucoup de nobles ont
fait de vilaines actions, que beaucoup de vilains ont fait de nobles
actions, il ne hante point les maisons des grands, et ne montre nul
empressement à les attirer dans son palais, ne leur distribuant, ne
leur demandant point de largesses. Il ose punir l'ingratitude d'un
certain Siker en lui retirant le fief d'un château, dépendant de
l'église, il rompt entièrement avec un Lanzon qui s'est approprié
un bénéfice conféré à son fils par l'évêque, il se brouille
avec les Conrad et avec les Grimoald.
On
conçoit aisément que Rathier soit pris au dépourvu, quand
l'occasion permet à Hugues de satisfaire ses ressentiments. L'Italie
ayant enfin été délivrée de Hugues, le comte Milon , pour se
débarrasser de l'intrus, rappelle le véritable pasteur, mais
Rathier doit encore subir un nouvel outrage avant de rentrer dans sa
chaire. Circonvenu par les intrigues de Manassès, Bérenger, comte
de Bénévent, arrête Rathier à son passage et lui fait subir une
détention de 3 mois et demi, avant de lui rendre la liberté de
retourner à Vérone... Le jour du repos n'est pas encore venu pour
le pauvre évêque...
Milon,
débarrassé de Manassès, aurait bien voulu se défaire aussi de
Rathier, et, sous de faux dehors d'amitié, il cache mille manœuvres
qui ont pour but d'envenimer les vieilles inimitiés du sacerdoce et
les rancunes de la noblesse, il aigrit sous main le peuple contre son
pasteur et soulève contre lui ses propres esclaves. Il l'entoure
d'un espionnage continuel. Rathier n'ose plus ni convoquer un synode,
ni assister à un chapitre : l'inflexible réformateur des abus se
voit réduit à l'impuissance de rien statuer, de rien amender.
L'insubordination en vient au point qu'un jour où l'évêque
officie, l'archidiacre, se levant avec tout le clergé, laisse le
prélat tout seul.
Le
simple et austère Rathier, constant adversaire des pompes mondaines,
a dû, pour sa sûreté, convertir le palais épiscopal en
château-fort. Des soldats bivouaquent sur la place, pour la
protection de l'évêque, qui, alors, regrette même la prison de
Hugues. Ses fortifications, ses soldats lui sont inutiles. La ville
est envahie, la cathédrale pillée, la demeure du prélat détruite,
et Rathier doit fuir une seconde fois devant l'usurpation de
Manassès.
Il
se flatte que l'arrivée d'Othon III fasse prévaloir la bonne cause,
l'intrigue en décide autrement. Manassès vend ses prétentions au
comte Milon, qui devance Rathier auprès de l'empereur, et obtient de
lui pour son petit neveu l'investiture du siège de Vérone. C'est à
ce but que Milon a tendu par tant, de voies détournées
d'hypocrisies et de persécutions.
En
944 Rathier revient alors chercher un asile dans son pays. L'évêché
de Liège est vacant, Brunon-le-Grand, Frère de l'empereur Othon
III.
archevêque
de Cologne, et régent du Lothier, désolé du scandale que cause
aussi dans nos contrées la conduite du clergé, cherche un évêque
qu'on ne peut accuser d'aucun désordre, et qui soit inaccessible à
toutes les séductions, il n'en trouve point qui remplisse mieux son
attente que Rathier, et le nomme successeur de Farabert 953.
L'inexorable
Rathier recommence sa carrière de censure, il prêche contre la
corruption ecclésiastique par ses écrits, par ses paroles, par son
exemple. Il est sans ménagement pour les petits, sans pitié pour
les grands : ici comme en Italie, tous s'ameutent contre lui, et il
doit quitter Liège au bout de 2 ans.
VERONE |
Rathier
meurt à Namur en 974, et son corps est transporté à Lobbes.
Sa
vertueuse opiniâtreté est justifiée dans le concile qui se tient à
Reims en 991, tous les actes de son expulsion sont déclarés
contraires aux canons, et sa conduite entièrement approuvée...
L
de H.
Revue
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1835
- Belgian literature
ÉVÊQDE
DE LIÈGE ET DE VÉRONE. (921 — 974.) Rathier ou Rathère est
encore un de ces hommes que la Belgique peut à juste titre placer
avec honneur ...
Laïcs
dans l'Eglise: regards de Pierre Damien, Anselme de ...
books.google.fr/books?isbn=270101302X
Michel
Grandjean - 1994 - Laity
Yves
ne paraît pas avoir reçu l'influence de Rathier de Vérone (env.
890-974), dont le portrait qu'il donnait de l'évêque n'est pas non
plus sans analogie avec sa ...
abbaye
- Le temps des Ottoniens
www.encyclopedie-universelle.com/abbaye-ottoniens.html
...
abbé de Prüm et de Lobbes) et Rathier* de Vérone (Ratherius
Veronensis + 974, ... RATHIER : Théologien remarqué, qui avança
des idées en avance sur la ...
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