dimanche 30 octobre 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 208

9 OCTOBRE 2016...

Cette page concerne l'année 208 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

D'AUTRES VUES SUR LA BATAILLE DE LA FALAISE ROUGE.

La bataille de la Falaise Rouge, ou bataille de Chi Bi, (chinois traditionnel : 赤壁之戰, simplifié : 赤壁之战, pinyin : chìbì zhī zhàn) est une célèbre bataille de l’époque des Trois Royaumes de la Chine, qui s’est déroulée au cours de l’hiver 208.
Le site de la bataille se trouve à 36 kilomètres au nord-ouest de Puqi, sur la rive sud du Yangzi, en un lieu baptisé « passe de pierre », car, à cet endroit, le fleuve est bordé par une imposante falaise. C’est un lieu de mémoire pour les Chinois.
La roche porte toujours les deux caractères chinois (1,5 mètre de hauteur sur 1 mètre de large), bì « mur » et chì « rouge », que Zhou Yu, le stratège et Maréchal du royaume de Wu, y a fait peindre après la bataille, pour célébrer la victoire.

La bataille de la Falaise Rouge oppose les armées alliées des royaumes de Wu et de Shu, sous le commandement de Zhou Yu et de Zhuge Liang, à celle, bien supérieure en nombre, de Cao Cao, seigneur du Wei.

La bataille de la Falaise Rouge s'est déroulée en trois étapes :
Une première escarmouche à la Falaise Rouge.
Une retraite au champ de bataille de Wulin sur la rive nord-ouest du Yangtze, Un engagement décisif de la marine, suivi de la désastreuse retraite de Cao Cao le long de la route Huarong.

Les forces alliées de Sun et Liu naviguent de Xiakou ou Fankou jusqu'à la Falaise Rouge, où ils se heurtent à la force d'avant-garde de Cao Cao. Tourmentés par la maladie et un moral très bas, en raison de la série de marches forcées qu'ils ont entrepris sur la longue campagne du Sud, Cao Cao et ses hommes ne peuvent pas bénéficier d'un avantage dans la petite escarmouche qui s'ensuit.
Donc Cao Cao se retire dans le Wulin (au nord de la rivière Yangtze) et les alliés au sud.

CAO CAO
À la suite d'un stratagème de Pang Tong, officier de Zhou Yu usurpant l'identité d'un soldat de Cao Cao, ce dernier amarre ses vaisseaux de la proue à la poupe afin de réduire le mal de mer ressenti par ses troupes, qui proviennent pour la plupart du Nord et donc ne sont pas habitués à vivre à bord de navires... Observant cela, le commandant de division Huang Gai envoie à Cao Cao une lettre feignant la capitulation et prépare un escadron de navires d'attaque appelés « mengchong doujian » (蒙冲斗舰). Les navires sont convertis en navires incendiaires en les remplissant de bottes d'embrasement, de roseaux secs, de gras et d'huile.
Huang Gai approche avec l'escadron de capitulation du milieu de la rivière, les marins mettent feu aux navires incendiaires avant de prendre de petits bateaux.
Les navires en feu, porté par le vent du sud, filent à grande vitesse vers la flotte de Cao Cao et y mettent le feu. En peu de temps, la fumée et des flammes s'étendent sur le ciel, et un grand nombre d'hommes et de chevaux, sont soit brûlés vifs soit noyés. Voyant que le feu ardent des bateaux de Cao Cao fait rougir la falaise, on appelle Chi bi (« falaise rouge »), le lieu de la victoire.

Après le choc initial, Zhou Yu et les alliés mènent une légère force armée pour tirer parti de l'agression. Le nord de l'armée est désorganisé. Voyant que la situation est désespérée, Cao Cao lance un ordre général de retraite et détruit un certain nombre de ses navires restants avant de se retirer.
L'armée de Cao Cao tente alors une retraite sur la route de Huarong , comprenant un long périple dans les marais au nord du Lac Dongting. Mais les fortes pluies réduisent la voie en une épaisse tourbière, rendant la route si traîtresse que de nombreux soldats malades doivent porter des paquets d'herbe sur le dos et les utiliser pour remplir la route, afin de permettre aux cavaliers de traverser.
Beaucoup de ces soldats se noient dans la boue ou meurent d'épuisement. Pour faire encore plus souffrir l'armée de Cao Cao, les alliés, dirigés par Zhou Yu et Liu Bei, leur donnent la chasse sur les terres et l'eau jusqu'à ce qu'ils atteignent Nan (南郡).
Combinée avec la famine et la maladie, les forces restantes de Cao Cao sont décimées. Cao Cao se retire ensuite au nord dans la base de Ye, laissant Cao Ren et Xu Huang à la garde de Jiangling, Yue Jin en poste dans Xiangyang, et Man Chong à Dangyang.

CAO CAO DANS LES JEUX
La contre-attaque alliée aurait pu vaincre entièrement Cao Cao et ses forces. Toutefois, la traversée du fleuve Yangtze sème le chaos lorsque les armées alliées convergent sur la rive et combattent un nombre limité de bateaux.
Pour rétablir l'ordre, un détachement conduit par le général allié Gan Ning établit une tête de pont dans la ville de Yiling au nord, et seule la fervente arrière-garde de Cao Ren empêche une telle catastrophe.

Une combinaison d'erreurs stratégiques de la part de Cao Cao et l'efficacité des ruses de Pang Tong et Huang Gai ont abouti à la victoire des Alliés lors de la bataille de la Falaise Rouge.
Zhou Yu a fait observer que les généraux et les soldats de Cao Cao sont composés essentiellement de soldats de cavalerie et d'infanterie, et peu ont une expérience dans la guerre navale. Cao Cao a aussi peu de soutien parmi la population de la province de Jing, et n'a donc pas pu sécuriser sa base d'opérations avancées.
Malgré l'acuité stratégique habituelle de Cao Cao, qui a fait ses preuves lors des précédentes campagnes et batailles, dans ce cas, il a simplement supposé que la supériorité numérique aurait suffi à défaire la marine de Sun et Liu.
La première erreur tactique de Cao Cao a été la conversion massive de son armée d'infanterie et de cavalerie dans un corps de marine : Avec seulement quelques jours d'exercices avant la bataille, les troupes de Cao Cao ont été ravagées par la mer, la maladie et le manque d'expérience sur l'eau : De nombreux passagers ne sachant pas nager, de même que certains membres d'équipage, ce qui devient critique en cas de naufrage.
Les maladies tropicales, dont les habitants du Sud ont longtemps été à l'abri, ont également frappé les soldats du Nord avec les effets débilitants de la fièvre qui a sévi dans le camp de Cao Cao. Bien que nombreux, les hommes de Cao Cao sont déjà épuisés par l'environnement inhospitalier et la durée de la campagne du Sud.

Zhuge Liang a fait observer : « Même une puissante flèche à la fin de son vol ne peut pas pénétrer dans un tissu de soie ».
Le manque de préparation et des erreurs non caractéristiques affichées par Cao Cao au cours de cette campagne de mai ont été en partie à cause de la mort récente de son stratège et conseiller Guo Jia.
Cao Cao lui-même a commenté : « Si Guo Jia avait été avec nous, je n'aurais jamais eu de tels problèmes ».
Un autre conseiller, Jia Xu, a recommandé, après la cession de Liu Cong que les armées très sollicitées aient un peu de temps de repos et de reconstitution avant d'attaquer les armées de Sun Quan et Liu Bei, mais Cao Cao a ignoré ces conseils.
Les propres opinions de Cao Cao au sujet de son échec à la Falaise Rouge suggèrent que ses propres actions et son infortune sont responsables de la défaite, plutôt que les stratégies utilisées par son ennemi au cours de la bataille : « [...] C'est seulement à cause de la maladie que j'ai brûlé mes navires et battu en retraite. Il est hors de toute raison que Zhou Yu s'en octroie tout le crédit »

À la fin de 209, le poste que Cao Cao a créé à Jiangling tombe aux mains de Zhou Yu. Les frontières de la terre sous le contrôle de Cao Cao reculent d'environ 160 kilomètres, dans la zone autour de Xiangyang.
Liu Bei, d'autre part, gagne un territoire en prenant en charge les 4 commanderies au sud de la rivière Yangtze. Les troupes de Sun Quan subissent beaucoup plus de victimes que Liu Bei dans le prolongement du conflit contre Cao Ren, à la suite de la bataille de la Falaise Rouge, et la mort de Zhou Yu en 210 entraîne un affaiblissement drastique de la force de Sun Quan dans la province Jing. Liu Bei occupe également la province de Jing que Cao Cao a récemment perdu. Le contrôle de Jing assure à Liu Bei pratiquement un accès illimité au passage vers Shu et aux importants cours d'eau vers Wu, ainsi que la domination de la rive sud de la rivière Yangtze.

Jamais plus Cao Cao ne commandera une flotte aussi importante que celle qu'il a eu à Jiangling, il n'aura plus non plus d'autre occasion de détruire ses rivaux du sud.
La bataille de la Falaise Rouge et la capture de la province de Jing par Liu Bei confirme la séparation du sud de la Chine du nord au cœur de la vallée du fleuve Jaune, et annonce également un axe d'hostilité entre le Nord et le Sud qui résonnera pendant plusieurs siècles dans l'histoire de la Chine.

Le lieu précis du champ de bataille de la Falaise Rouge a longtemps été sujet à débats populaire et académique, mais n'a jamais été établi de manière définitive. Des débats érudits se sont poursuivis pendant au moins 1 350 ans, et un certain nombre d'arguments en faveur d'autres sites ont été mis en avant.
Il existe des motifs de rejet, pour au moins certaines de ces propositions, mais 4 autres sites sont toujours préconisés. Selon Zhang Xiugui, un grand nombre de débats actuels proviennent du fait que le cours et la longueur de la rivière Yangtze entre Wuli et Wuhan a changé depuis les dynasties Sui et Tang.
Le débat d'aujourd'hui est également compliqué par le fait que les noms de certains des principaux lieux ont changé au cours des siècles suivants...
Par exemple, bien que l'actuelle ville de Huarong est située dans le Hunan, au sud du Yangtze, dans le IIIe siècle, la ville du même nom est située à l'est de Jiangling, bien plus au nord du fleuve Yangtze. En outre, un autre site, Puqi (蒲圻), a été renommé « Chi bi » (赤壁市) en 1998 dans une tentative de lier cette région à l'historique champ de bataille.

Les documents historiques indiquent que les forces de Cao Cao se sont retirées au nord à travers le Yangtze après le premier engagement de la Falaise Rouge, plaçant explicitement le site du combat sur la rive sud du Yangtze. Pour cette raison, un certain nombre de sites sur la rive nord ont été écartés par les historiens et les géographes. Les documents historiques établissent également des limites à l'est et à l'ouest d'un tronçon du Yangtze qui englobe tous les sites possibles du champ de bataille.
Les forces alliées viennent en amont de Fankou ou Xiakou. Comme le Yangtze coule vers l'est en direction de l'océan (avec les méandres vers le nord-est et le sud-est), la Falaise Rouge doit être à l'ouest de Fankou, qui est plus loin en aval.
La frontière Occidentale est aussi évidente, puisque l'avancée de Cao Cao vers l'est vers Jiangling passe par Baqiu (l'actuelle ville de Yueyang dans la province de Hunan) sur la rive du Lac Dongting. La bataille doit donc avoir été en aval (nord), de ce lieu.

Un lieu « populaire » du site de la bataille est la colline Chi bi à Huangzhou, parfois appelé « les falaises rouges de Su Dongpo » ou les « Falaises Rouges littéraires » (文赤壁). Le soutien pour cette hypothèse découle en grande partie du fameux poème du XIe siècle Première Rhapsodie sur les Falaises Rouges, qui assimile la colline de Huangzhou à l'emplacement du champ de bataille.
Le nom de cette falaise en pinyin romanisé est « Chi bi », le même pinyin que pour les Falaises Rouges. Toutefois, les caractères chinois sont complètement différents (赤鼻) de même que leur signification (« Colline au Nez Rouge »). Ce site est aussi sur la rive nord du Yangtze, et est directement en face de Fankou plutôt qu'en amont.
En outre, si les forces alliées de Sun et Liu partent de Xiakou plutôt que de Fankou, comme la plus ancienne des sources historiques le suggèrent, alors la colline de Huangzhou serait en aval du point de départ, une possibilité qui ne peut être conciliée avec les sources historiques.

Puqi, désormais appelée Chi bi, est peut-être la présomption la plus sérieuse. À la différence des Falaises Rouges de Su Dongpo, le site est également référencé comme les « Falaises Rouges Militaires » (武赤壁). Il est situé directement en face de Wulin.
Cet argument est le premier à être proposé à l'époque de la dynastie Tang. Il existe également des caractères gravés dans la falaise qui suggèrent qu'il s'agit bien du lieu de la bataille. L'origine des gravures a été datée entre les dynasties Tang et Song, soit vieilles de 1 000 ans.

Certaines sources mentionnent la rive sud du Yangtze dans le comté de Jiayu (嘉鱼县) dans la préfecture de Xianning dans la province de Hubei comme lieu possible. Cela place le champ de bataille en aval de Puqi (Chibi), un point de vue qui est soutenu par des chercheurs sur l'histoire de la Chine comme Rafe de Crespigny, Wang Li et Zhu Dongrun, suivant le point de vue du document historique datant de la dynastie Qing, Shui Jing Zhu.

Un autre candidat est Wuhan, au confluent du fleuve Yangzi Jiang avec son affluent le Han. Il se trouve à l'est à la fois de Wulin (La ville de Chi bi est de l'autre côté du fleuve) et de Jiayu. Cette métropole a été constituée en regroupant 3 villes.
Il existe une croyance locale à Wuhan selon laquelle la bataille a été menée à la jonction des rivières, au sud-ouest de l'ancienne ville de Wuchang, qui fait maintenant partie de Wuhan. Zhang Xiugui affirme que le champ de bataille de Chi bi fait partie d'une série de collines de Wuchang qui ont été forées dans les années 1930, de sorte que leur pierre pourrait être utilisée comme matière première. Citant plusieurs études historiques et géographiques, Zhang Xiugui indique que les documents historiques les plus anciens placent le champ de bataille à Wuchang. Le livre du Ve siècle de Sheng Honzhi, Jingzhou ji, situe le champ de bataille à une distance de 160 li (environ 80 km) en aval de Wulin, mais depuis les méandres de Paizhou et Luxikou ont augmenté la longueur de la rivière Yangtze entre Wuli et Wuchang de 100 li (environ 50 km) durant les dynasties Sui et Tang. Des études plus récents ne considèrent plus Wuchang comme un site possible...

La tradition romanesque qui provient de l'Histoire des Trois Royaumes est différente de l'histoire officielle, dans de nombreux détails. Par exemple, l'armée de Cao Cao a été exagérée avec une force de plus de 800 000 hommes. Ceci peut être attribué à l'esprit des temps anciens, en particulier de la dynastie des Song du Sud. Le royaume Shu, en particulier, est considéré par la suite comme le « légitime » successeur de l'empire des Han, donc la version romancée attribue plus d'importance que les documents historiques pour justifier le rôle de Liu Bei, Zhuge Liang et d'autres héros de Shu. Ceci est généralement fait au détriment de l'importance des commandants de Wu et de conseillers tels que Zhou Yu et Lu Su. Alors que les récits historiques décrivent Lu Su comme un bon conseiller et Zhou Yu comme un éminent chef militaire et un homme « généreux, sensible et courageux », l'Histoire des Trois Royaumes dépeint Lu Su comme quelqu'un d'ordinaire et Zhou Yu comme un être cruel et cynique. Les deux sont décrits comme étant inférieurs à Zhuge Liang en tous points...
Le roman a ajouté aux versions historiques des éléments totalement fictifs et fantastiques qui ont ensuite été repris au cinéma, au théâtre et à l'opéra. Par exemple, dans Histoire des Trois Royaumes, Zhuge Liang faisant appel à la magie pour appeler les vents favorables pour l'attaque par le feu des navires, sa stratégie d'utiliser de la paille sur des bateaux pour envoyer des flèches enflammées, et Guan Yu capturant et libérant Cao Cao sur la route de Huarong. La fiction présente également Zhuge Liang comme un commandant militaire dans les forces alliées, ce qui n'est pas exact historiquement.

La ville actuelle de Chi bi dans la province de Hubei était autrefois appelée Puqi.

En 1983, une imposante statue du poète de la dynastie Song, Su Shi, a été érigée sur le site de Huangzhou, en hommage à ses écrits sur la bataille de la Falaise Rouge.

En 1998, le conseil des affaires de l'État de la République populaire de Chine a approuvé le ra nomination de la cité en hommage à la bataille de la Falaise Rouge. Les festivals culturels qui se tiennent dans la ville ont accru considérablement le tourisme.

Des jeux vidéo populaires basés sur l'époque des Trois Royaumes (tels que Dynasty Warriors, Romance of the Three Kingdoms, Destiny of an Emperor, et Kessen II) ont des scénarios faisant référence à la bataille.
D'autres jeux utilisent même la bataille de la Falaise Rouge comme scénario central.
Ces jeux sont très populaires en Asie, comme la version japonaise originale de Warriors of Fate et Dragon Throne : Battle of Red Cliffs.

En 2008, un film dirigé par John Woo et intitulé Les Trois Royaumes, destiné à montrer l'héritage de la bataille de la Falaise Rouge juste avant les jeux olympiques d'été de 2008 organisés en Chine.
ZHUGE LIANG
Le film a connu un énorme succès au box office Chinois. Ayant coûté 40 millions de dollars (31 millions d'euros), il a rapporté au 20 avril 2009 (après sa sortie à l'international) 119 millions de dollars (92 millions d'euros).
Le film en deux parties en Asie (la version occidentale n'est composée que d'un seul épisode condensant les deux) met à l'affiche, entre autres, Tony Leung et Takeshi Kaneshiro respectivement dans les rôles de Zhou Yu et Zhuge Liang.

Dans le jeu Fruit Ninja, pour débloquer la lame « Feu d'artifice », il faut avoir un score de 208 points (référence à l'année de la bataille).
Bataille de la Falaise rouge — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Falaise_rouge
Le site traditionnel de la bataille de la Falaise rouge, au sud de Wulin. Informations générales. Date, hiver 208. Lieu, Sur les bords du fleuve Yangtze, en Chine.
Contexte historique · ‎Déroulement de la bataille · ‎Analyse · ‎Conséquences
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La Chine jusqu'aux grandes invasions
miltiade.pagesperso-orange.fr/chineantiq.htm
La bataille de la Falaise Rouge ... La poterie rouge est très utilisée. ... La victoire est complète à la bataille de Muye, au nord du fleuve Jaune, et le dernier roi ...
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« Red Cliff » : un John Woo époustouflant - chinesemovies.com.fr
www.chinesemovies.com.fr/films_Wu_Yusen_John_Woo_Red_Cliff.htm
C'est ainsi qu'eut lieu la bataille de la Falaise rouge qui a donné son titre au film et en est le sujet principal : 《赤壁之战》Chìbì zhī zhàn. La bataille dite « de la ...
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EN REMONTANT LE TEMPS... 209

8 OCTOBRE 2016...

Cette page concerne l'année 209 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

CE QUE L'ON APPELLE LES INDES DE NOS JOURS

L’empire Satavahana (Telugu : శాతవాహన సామ్రాజ్యము, Maharashtri: सातवाहन) ou Andhra, est dirigée par une dynastie royale Indienne basée à Dharanikota et Amaravati dans l'Andhra Pradesh et Junnar (Pune) et Prathisthan (Paithan) dans le Maharashtra. Son territoire couvre une grande partie de l'Inde à partir de 220 av. J.-C. Bien qu'il y ait une certaine controverse sur le moment où la dynastie prend fin, on estime qu'elle a régné pendant environ 450 ans, jusque vers 220.

Les Satavahana, d'abord feudataires de l'Empire Maurya, se rendent indépendant après la mort d'Ashoka. La population de leur royaume est d’origine préaryenne, mais la dynastie emprunte la culture sanskrite du Nord. Elle est en compétition avec la dynastie Shunga, puis avec celle des Kanva qui les remplacent dans le Magadha.

Après une période de déclin, Gautamiputra Satakarni (106-131) réussit à rétablir la puissance de la dynastie des Andhra, qui était au plus mal.

En 124, Il bat le roi Scythe Nahapana et le satrape Usavadatta, détruisant la dynastie Scythe des Ksaharâta.

À partir du règne de Vijaya (203-209), l’empire Andhra se divise peu à peu en principautés indépendantes (203-227).
Après la chute de l'empire Maurya, l'histoire de la Andhras, tient un compte des événements politiques et culturels, qui commence avec la montée des Satavahanas comme une puissance politique.
Selon Matsya Purana il y a 29 dirigeants de cette dynastie... Régnant sur Andhradesa dont Deccan pour environ 400 ans à partir du IIe siècle avant JC jusqu'au-delà du IIe siècle de notre ère. Les Satavahanas ont également été appelé Salivahanas et Satakarnis.

Au IIIe siècle avant JC, Simukha, le fondateur de la dynastie Satavahana, unifie les différentes principautés Andhra en un seul royaume.
Dharanikota près de Amaravati dans le district de Guntur est la première capitale de Simukha, mais plus tard, il déplace sa capital a Pratishtana (Paithan dans le district de Aurangabad).

Satakarni II, le 6e souverain de la dynastie est un dirigeant capable qui a étendu son royaume à l'ouest par la conquête de Malwa. Selon des preuves écrite, il a étendu les frontières de son royaume loin dans le centre de l'Inde à travers les Vindhyas, peut-être jusqu'au Gange. Il a régné pendant une longue période de 56 ans. Celui-ci vaincra le dernier des souverains Kanva, Susarman, en 28 avant JC et occupera Magadha.
Le règne des Satavahana suppose une succession de chefs impériaux en remplacement des Nandas, Mauryas, Sungas et Kanvas.
Les rois, qui lui ont succédé, semblent avoir été conduit, par le Sakas, de Maharashtra à leur terre natale dans l'Andhra.

Un enregistrement Nasik le décrit comme le restaurateur de la gloire du Satavahanas. Son royaume comprend les territoires de asika, Assaka, mulaka, Saurashtra, Kukura, aparanta, Anupa, Vidarbha, Akara et Avanti, et les régions montagneuses de Vindhya, Achavata, Pariyatra, Sahya, Kanhagiri, Siritana, Malaya, Mahendra, Sata et chakora , et étendu aussi loin que la mer de chaque côté.
Bien que certaines des montagnes mentionnées dans l'inscription ne peut être identifié à l'heure actuelle, il est clair que le royaume de Gautamîputra couvre non seulement l'Inde péninsulaire, mais aussi les régions du sud du Gujarat, le Rajasthan, le Madhya Pradesh et Orissa. Il est décédé en 86, ses successeurs sont témoins du démembrement de leur empire.

Pulumâvi II a réuni le Gautamîputra et a régné pendant 28 ans. En dépit de sérieux efforts effectués par lui pour protéger les frontières de son vaste empire, les dernières années de son règne sont témoins du déclin de l'autorité Satavahana. l'adhésion de Yajnasri Satakarni au trône en 128 déclenche une crise. entrant en conflit avec le satapre Saka, Rudradamana, il subi une défaite, et perd toutes ses possessions Occidentales.

Cependant, il règne jusqu'en 157 avec un pouvoir affaibli. Des pièces maritimes
suggèrent un vaste commerce maritime au cours son règne. Avec lui, fini l'âge d'or de Satavahanas et à la fin du IIe siècle, la puissance de Satavahanas est passée. Certains soutiennent que Srikakulam dans le district de Krishna était leur capitale. Des écrits montrent que :
Dharanikota dans le district de Guntur,
Dharmapuri dans le district de Karimnagar
Paithan à Aurangabad district de l’État de Maharashtra ont été utilisés comme capitales à différentes périodes.

Le Deccan, au cours de cette période, est un empire de l'intérieur des terres et pratique le commerce maritime.
La région entre les rivières de Godavari et Krishna comprend de nombreux ports palpitant d'activité, une monnaie abondante facilite le commerce qui est entre dans une période de grande activité industrielle, commerciale et maritime.

Le bouddhisme prospère tout au long de la période et en même temps, les dirigeants se consacrent au rituel védique.
Ils ont construit plusieurs stupas bouddhistes, Chaityas et Viharas. Celle d'Amaravati est connue pour son architecture typique.
Les Satavahanas ne sont pas seulement les dirigeants capables, mais sont également amateurs d'alphabétisation et d'architecture.

Le 17e souverain de cette dynastie, Hala est lui-même un grand poète et son Gathasaptasati en prâkrit est célébré par tous. Gunâdhya, le ministre de Hala était l'auteur de « Brihatkadha ».
Le déclin et la chute de l'empire Satavahana laisse le pays Andhra dans un chaos politique. Les dirigeants locaux ainsi que les envahisseurs ont essayé de se tailler de petits royaumes et d'établir des dynasties. Au cours de la période allant de 180 à 624, Ikshvakus, Brihatphalayanas, Salankayanas, Vishnukundins, Vakatakas, Pallavas, Anandagotras, Kalingas et d'autres ont régné sur la région Andhra avec leurs petits royaumes.
Cette instabilité a continué de prévaloir jusqu'à ce qu'à la montée des Chalukyas Orientaux.

Important parmi eux sont les Ikshvakus. Après eux, une partie de la région nord Andhra de la rivière Krishna est gouverné par Jayavarma de Brihatphalayana gotra.
Salankayanas a régné sur une partie de la côte Est avec Vengi comme capitale. A côté sont les Vishnukundins qui occupent le territoire entre Krishna et Godavari. On croit que leur capitale est Indrapura, qui peut être identifiée avec le Indrapalagutta (district de Nalgonda moderne).

Le bouddhisme a continué, bien que sous une forme décadente au cours de cette période. Mahayanism donne une large place à l'installation du culte de Bouddha, et a l'érection de stupas. L'École de la pensée Madhyamika à Mahayana a été mise en avant par Nagarjuna. Le sanskrit vient occuper la place du prâkrit comme langue officielle. Les Vishnukundins étendent leur patronage à l'architecture et la sculpture. Les temples rupestres de Mogalrajapuram et Undavalli près de Vijayawada témoignent de leur goût artistique.

La période de l'histoire de l'Andhra, entre 624 et 1323, couvrant plus de 7 siècles, a apporté beaucoup de changements dans toutes les sphères de l'activité humaine, sociale, religieuse, linguistique et littéraire.

Pendant cette période, Desi, la langue Telugu indigène, a émergé comme un marqueur littéraire renversant la domination du prâkrit et du sanskrit. En conséquence, Andhradesa atteint une identité et une distinction qui lui est propre comme un constituant important de la culture mise en place.
Ce changement a été apporté par les forces historiques fortes, à savoir, l'Est et Chalukyas Occidental, le Rashtrakutas et le début du Chola.
Les Kakatiyas sont arrivés au pouvoir au cours de la 2e moitié de cette période et ont étendu leur domination sur toute la terre Telugu à l'exception d'un petit terrain dans le nord-est... Arts, artisanat, langue et littérature ont prospéré sous leur patronage bienveillant.

L'époque des Andhra marque la renaissance de l'hindouisme et le déclin du bouddhisme.
Les Andhra ont régné sur la partie centrale de l'Inde pendant des siècles.
Simuka fondateur de la dynastie (30 av JC, règne 23 ans) met fin au pouvoir des Sunga, détrône le dernier Kanva vers la fin de son règne.
Kristna son frère règne 18 ans,
Satakarni (règne 18 ans, capitale Pratishana), contemporain de Pushyamitra du Magadha et Kharavela roi du Kalinga.
Satakarni II règne 56 ans et consolide le pouvoir.

Entre 10 et 19 rois entre Satakarni II et Gautamiputra (règnent de 106 à 130 environ), la puissance des Satavahana est au plus bas.
Gautamiputra réussi à restaurer l'empire, Hindou, il meurt jeune. Puis son fils Vasishtiputra lui succède.
Shivaskanda (167-174),
Yajnaskri (174-203, 29 ans de règne) dernier grand roi de la dynastie.
Rois faibles et incapables :
Vijaya (203-209),
Chandashri (209-219)
Pulona (219-227), l'empire s'effrite et se divise en principautés indépendantes. Les Pallava devront reprendre l'empire.
En 1947, quelques heures avant la « partition », M. Jinnah est en position de nommer le nouveau pays qu'il va diriger.
Pourquoi pas India ou (H)industan ? Non, car ces noms lui apparaissent comme
ce qu'ils sont, étrangers et coloniaux, il préfère le pieux acronyme Pakistan.
Il pense que, pour les mêmes raisons, Nehru, Gandhi etc. feront de même et choisiront pour leur pays un nom national, comme Bharat, vieux nom sanskrit d'un clan transformé en nom de pays à la fin du XIXe siècle. Mais, surpris et furieux, Jinnah constate que le nom colonial India a été adopté par Nehru et ses amis : Il
pense à juste titre que cette annexion du nom annonce celle du passé « Indien » » auquel le Pakistan peut aussi prétendre légitimement... Alors que le Pakistan a tout pour devenir l'Inde (notamment le fleuve Indus), India, nom étranger, mais connu en Occident, est dès lors dévolu au pays de
Gandhi.
Voilà bien l'ironie et la chance au chevet d'une Inde dont le nom même semble acquis dans l'urgence et le hasard.
Cet épisode oublié montre combien l'histoire de l'Inde risque toujours de nous échapper : Alors que l'Inde d'aujourd'hui prétend à l'antiquité, à l'origine, voire à l'éternité, elle aurait pu être un autre pays. De nos jours, tout le monde ignore que le nom Inde aurait pu, voire aurait dû, être adopté par le Pakistan, et les Indiens sont persuadés de l'antiquité de leur Inde.
La confiscation du nom Inde par un des états issus de la partition s'avère lourde de conséquences : L'Inde annexe le passé Indien et le Pakistan est condamné à l'année 0, à un zéro historique...
Aujourd'hui, il n'y a même plus à apprendre aux Pakistanais qu'ils ne sont pas des Indiens, quant à l'Inde, elle l'est quasi naturellement. C'est ainsi que l'objet de l'histoire des Indes ou de l'Inde doit constamment et soigneusement être définie. Il y a à cela de multiples raisons. La première, insuffisamment soulignée, c'est donc que l'objet Inde n'existe que depuis peu. C'est peut-être quand les insurgés de 1857 proclament Bahadur Shah Zafar
« empereur de l'Inde » que l'Inde émerge timidement, encore que violemment. Bahadur Shah est le dernier empereur moghol, il est musulman, bon poète et de fait ne règne guère, en dehors des mots, que sur son palais de Delhi. Certes en Occident, on s'intéresse depuis plus longtemps à « l'Hindoustan » ainsi que les musulmans nomment les territoires d'outre Indus. Quant
aux Indes, le pluriel est d'ignorance, pas de majesté. Il signifie les territoires fabuleux où se rejoignaient l'Est et l'Ouest : Encore aujourd'hui en anglais, on parle des « West Indies » pour désigner les îles des Caraïbes, sans parler des
Indiens d'Amérique, des Amérindiens, à l'est il y eut, l'Insulinde, l'Indonésie, l'Indochine. Aux Indes Orientales ou Occidentales, les compagnies de
marchands Européens envoyaient leurs navires et tiraient de grands bénéfices
de leur commerce...

Les Indes font le tour du monde depuis les Amériques jusqu'à l'Afghanistan. En fait l'Inde est née du contact avec les Britanniques, de leur impact plutôt. Ce sont eux qu' « on le veuille ou non », qui ont enseigné l'indianité des
Indiens, de l'Inde et des Hindous. C'est cette leçon que Nehru et ses amis ont retenue pour que vive un nouvel état ancré dans une continuité inventée.
Récits des voyageurs, monnaies et inscriptions sont les sources majeures de nos connaissances sur l'histoire ancienne des Indes. Beaucoup de ces sources sont des productions étatiques ou se concentrent sur les états. Or jusqu'à la modernisation par les Britanniques puis la création d'états indépendants, l'histoire des Indes est aussi, parfois surtout, l'histoire de communautés non
étatiques.

À propos du XVe siècle, mais cela vaut jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, « un territoire comme celui de l'Inde est fait autant d'interstices entre États que d'États ».

Les diverses Histoires de l'Inde ont toujours tendance à surestimer l'importance des états.
Les récits des voyageurs. Les historiens grecs ont d'abord connu la partie Indienne de l'empire Perse : Des historiens comme Hécatée de Milet, Hérodote et le médecin Ctésias (le plus fantaisiste) voyagent dans l'empire Perse et recueillent des renseignements sur les satrapies Orientales « indiennes » de l'empire, sans s'y rendre.
Avant Alexandre, Skylax descend l'Indus avec ses navires, des savants et des historiens accompagnent Alexandre dans son entreprise de reconquête.

Après Alexandre, Mégasthénès est l'ambassadeur de Seleukos Nicator (un des diadoques) après 305. C'est à Pæ†aliputra, la capitale des Mauryas. Malheureusement, tous les témoignages directs sont perdus. On ne connaît cet Orient d'Alexandre que par l'Indikè et l'Anabasis d'Arrien, des œuvres rédigées au IIe siècle. Quelque 5 siècles après Alexandre, par un historien qui ne connaissait pas les lieux. Le risque est de généraliser leur vue nécessairement partielle, pas toujours bien au fait des réalités qu'ils abordent comme des étrangers capables de percevoir seulement la surface étrange des choses et, ouverts aux rumeurs fantaisistes.

Après les Grecs qui alimentent l'imaginaire Européen pour plus d'un millénaire, les pèlerins bouddhistes Chinois ont pénétré dans le cœur des pays Indiens, y ont séjourné et parfois, ce qui est essentiel, ont appris leur langue. Parmi eux se détachent Faxian qui arrive par le Gandhæra vers 400.

Chronologie de l'histoire de l'Inde - Visions d'Inde
visionsdinde.free.fr › Articles
23 oct. 2012 - Les dernières années de sa vie, il vécu comme ascète. ... Entre 10 et 19 rois entre Satakarni II et Gautamiputra (règne de 106 à 130 environ), ... Rois faibles et incapables, Vijaya (203-209), Chandashri (209-219) et Pulona ...

EN REMONTANT LE TEMPS... 210

7 OCTOBRE 2016...

Cette page concerne l'année 210 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol 

DEUX GÉNÉRAUX RIVAUX ACHARNES

Zhou Yu (175 - 210) 周瑜, également orthographié Tcheou Yu (système EFEO), a pour prénom social Gongjin (公瑾), stratège militaire Chinois de la fin de la dynastie Han et du début de la période des Trois Royaumes. Frère d’armes de Sun Ce, fondateur du royaume de Wu, et sert ensuite le frère de celui-ci, Sun Quan.
Considéré comme le principal artisan de la victoire de la Bataille de la Falaise rouge (208) qui oppose la coalition Shu/Wu à Cao Cao et qui oblige ce dernier à renoncer à unifier la Chine. Son personnage a été immortalisé dans le roman Histoire des Trois Royaumes et dans de nombreux opéras. On le connaît au Japon sous le nom de Shūyu Kōkin... Également connu pour être très beau
La principale référence historique de l’époque est le Sanguo Zhi, Chroniques des Trois Royaumes source de la biographie suivante :

Lors de la 1ère année de Chu Ping (190), Sun Jian part rejoindre les autres chefs de guerre dans l’alliance contre Dong Zhuo et déménage sa famille dans la préfecture de Shu. C’est ainsi que son fils, Sun Ce, y fait la connaissance de Zhou Yu. Les deux ayant presque le même âge se lient rapidement d’amitié.
L’oncle de Zhou Yu, Zhou Shang, est le Grand Administrateur de Dan Yang.

Quelques années plus tard, lors de la 1ère année de Xin Ping (194), un jour que Zhou Yu part lui rendre visite, il croise Sun Ce.
Ce dernier est en train de faire traverser le fleuve Yangze à une armée afin de se rendre à Li Yang et commencer la reconquête des terres de son père.
Sun Ce envoie une lettre à Zhou Yu qui en retour prête à Sun Ce une partie de ses propres troupes et décide de le rejoindre, au grand contentement de Sun Ce.
Le duo capture ensuite Heng Jiang et Dang Li, et attaquent Mo Ling où ils battent Ze Rong et Xue Li. Ils poussent ensuite jusqu’au sud vers Hu Shu, Jiang Cheng et marchent sur Qu'Ah, forçant Liu Yao à prendre la fuite.
L’armée de Sun Ce est à ce moment forte de plusieurs dizaines de milliers d'hommes et Sun Ce estime pouvoir pousser jusqu’à conquérir les préfectures de Wu et de Han Ji, soumettant du même coup les tribus de Shan Yue. Il demande alors à Zhou Yu de revenir défendre Dan Yang.

Peu après, Yuan Shu ordonne à son cousin, Yuan Yin, de remplacer Zhou Shang en tant que grand administrateur de Dan Yang, obligeant Zhou Yu et son oncle à s’en aller vers Shou Chun. Yuan Shu envisage de prendre Zhou Yu à son service, mais ce dernier refuse, probablement parce qu’il a envisagé la défaite future de celui-ci. Il brigue néanmoins le poste de magistrat de Juchao, ville située près du Yangze, qui lui a donné l’occasion de revenir à Jiang Dong pour rejoindre Sun Ce en cas de problème. Ignorant les véritables intentions de Zhou Yu, Yuan Shu lui accorde le poste.

La 3e année de Jian An (198), Sun Ce accueille Zhou Yu en personne et lui offre le titre de 建威中郎将, jian wei zhong lang jiang « général en chef qui établit la puissance » et lui offre 2 000 hommes de troupes et 50 chevaliers sous son commandement.
Zhou Yu, qui n’a alors que 24 ans, est communément appelé « Zhou Lang » (周郎 Zhou, le jeune gentilhomme). Son caractère charitable et loyal est reconnu dans la région de Lu Jiang. On lui demande de défendre la région de Niu Zhu, et en récompense on lui offre le poste de magistrat de Chun Gu.
Lorsque Sun Ce décide d’attaquer Jing Zhou, il offre à Zhou Yu le poste de grand administrateur de Jiang Xia et le titre de 中护军 zhong hu jun « Général qui protège le centre ».
Tous deux capturent ensuite la ville de Wan.

L’année suivante, Sun Ce et Zhou Yu épousent chacun l’une des deux filles de Qiao Gong.
Ils assaillent ensuite Xun Yang, battant ainsi Liu Xun, attaquant ensuite la préfecture de Jiang Xia et détournant ses armées afin d’impressionner Yu Zhang et Lu Ling.
Zhou Yu reçoit ensuite l’ordre de défendre Ba Qiu.

Lors de la 5e année de Jian An, Sun Ce meurt et son jeune frère Sun Quan prend sa succession. Zhou Yu se rend aux funérailles. De retour à la préfecture de Wu, Zhang Zhao et Zhou Yu se partagent la gestion des affaires d’État.

Lors de la 11e année de Jian An, Zhou Yu et Sun Yu attaquent Ma Tun et Bao Tun, font décapiter les chefs et font 10 000 prisonniers.
Le grand administrateur de Jiang Xia dépêche alors Deng Long avec une armée de quelques milliers de soldats pour attaquer Chai Sang.
Zhou Yu riposte et capture Deng Long vivant.

Lors du printemps de la 13e année de Jian An, Sun Quan attaque Jiang Xia et nomme Zhou Yu au rang de Maréchal.
Cette année-là, Cao Cao envahit Jing Zhou et Liu Zong doit lui faire soumission, ajoutant des dizaines de milliers d’hommes aux troupes de Cao Cao ainsi que les forces navales de Jing Zhou. Cao Cao envoie une lettre proposant à Sun Quan de se soumettre pacifiquement. Ceci inquiète Sun Quan qui rassemble ses généraux pour avoir leur opinion sur la politique à suivre. Nombre d’entre eux proposent de se soumettre à Cao Cao, en avançant les arguments suivants :
La réputation de Cao Cao est déjà bien établie et ses exploits militaires forcent le respect.
Étant donné que Cao Cao tient Jing Zhou en son contrôle, le royaume de Wu ne peut plus compter sur son avantage géographique (il faut traverser le fleuve Yang Ze pour les attaquer et Cao Cao détient la voie la plus aisée pour les atteindre)
Cao Cao vient également de faire l’acquisition de la flotte navale de Liu Biao, ajoutant environ 1 000 vaisseaux à sa flotte. Ceci lui permet de pouvoir lancer une invasion de grande envergure via Jiang Dong.
Enfin, l’armée de Cao Cao est beaucoup plus importante en taille que celle du royaume de Wu.

Zhou Yu émet pourtant un avis différent et expose les points faibles de l’expédition de Cao Cao vers le sud :
Cao Cao peut être considéré comme un traître à l’empereur car il maintient celui-ci en captivité en profitant de sa position de Premier Ministre.
Les régions que Cao Cao a conquises dans le nord ne sont pas encore stabilisées et il reste la menace de Ma Chao et Han Sui à Guan Xi.
Les armées de Cao Cao, bien qu’émérites, ignorent tout de l’art des combats navals, ce qui n’est pas le cas des habitants du sud.
Étant en l’hiver, il y a de fortes probabilités pour que l’armée de Cao Cao s’épuise par les longues marches dans le nord.
Enfin, l’armée de Cao Cao n’est pas habituée au climat du sud et risque de nombreuses maladies et épidémies.

Zhou Yu est donc convaincu que la situation est non seulement loin d’être en leur défaveur, et c'est sans doute la meilleure occasion de capturer Cao Cao.
ZHOU YU
Il demande donc 30 000 hommes à Sun Quan pour les stationner à Xia Kou et lui annonce être certain de pouvoir vaincre Cao Cao.
Liu Bei vient alors de se faire battre par Cao Cao et se rend à Dang Yang pour voir Lu Su (un conseiller de Zhou Yu). Chacun envisage des plans d’alliance pour battre Cao Cao et Liu Bei décide de poster ses troupes à Xia Kou et d’envoyer Zhuge Liang à Sun Quan comme émissaire.

Sun Quan dépêche Zhou Yu, Cheng Pu et d’autres généraux à la rencontre de Liu Bei afin de renforcer leurs positions contre Cao Cao. La rencontre entre l’alliance formée par Sun Quan et Liu Bei a lieu à la bataille de la Falaise Rouge. L’armée de Cao Cao affaiblie et malade bat en retraite très vite malgré sa grande supériorité numérique afin de rejoindre la côte nord du fleuve Yang Ze.

Cela peut permettre d'établir un camp, se reposer et récupérer en espérant pouvoir bientôt reprendre les hostilités. Jugeant l’armée de Cao Cao trop nombreuse, Huang Gai ne trouve pas possible de pouvoir lui résister bien longtemps, et fait observer que les navires de Cao Cao sont attachés ensemble. Il suggère à Zhou Yu d’incendier la flotte adverse... La ruse établie est la suivante : Zhou Yu fait copieusement bastonner Huang Gai en public, prétextant que celui-ci l’a défié en faisant l’apologie de la reddition, afin de donner le change aux espions de Cao Cao.
Peu après, une lettre est envoyée à Cao Cao, annonçant la reddition de Huang Gai et donnant une date à son arrivée.
Tombant dans le piège, les soldats de Cao Cao attendent l’arrivée de Huang Gai sur les bateaux. Huang Gai en arrivant, boute le feu à son propre navire, et les vents forts répandent bientôt l’incendie à travers toute la flotte de Cao Cao, d’autant plus facilement que les bateaux sont enchaînés entre eux.
Le feu se propage même aux camps sur la côte, infligeant de lourdes pertes à l’armée de Cao Cao.
Ce dernier est contraint de battre en retraite...
Liu Bei et Zhou Yu lancent leurs troupes à sa poursuite, mais ne parviennent pas à le capturer. Celui-ci doit néanmoins oublier ses espoirs d’unifier toute la Chine de son vivant et ne parviendra plus jamais à franchir le Yangze.

La 14e année de Jian An (209), Zhou Yu et Cheng Pu attaquent la préfecture de Nan, défendue par Cao Ren. Attaquants et défenseurs campent alors chacun d’un côté du fleuve. Avant l’attaque, Zhou Yu envoie Gan Ning et s’installe à Yi Ling.
Cao Ren décide alors de diviser ses forces et d’attaquer Gan Ning.
Zhou Yu reçoit un appel à l’aide, et, sur les conseils de Lu Meng, confiant à Ling Tong les arrières, part à la rescousse de Gan Ning.
Zhou Yu mène ensuite ses troupes en personne pour traverser le fleuve et attaquer Cao Ren. Lors de la bataille, il reçoit une flèche à la poitrine au côté droit, l’obligeant à battre en retraite. Cao Ren veut profiter de la blessure de Zhou Yu pour l’attaquer, malgré son état, Zhou Yu va faire un discours à ses troupes pour stimuler leur moral. C'est au tour de Cao Ren de battre en retraite.

Sun Quan nomme Zhou Yu 偏将军 pian jiang jun « général loyal » et grand administrateur de la préfecture de Nan. Il reçoit l’ordre de stationner ses troupes à Jiang Ling. Liu Bei part s’installer à Jing Zhou en tant que gouverneur, et lorsqu'il va rendre une visite à Sun Quan dans la ville de Jing Kou, Zhou Yu demande à Sun Quan de s’en défier.
Il désire séparer Liu Bei de Guan Yu et Zhang Fei, ses frères d’armes, et de l’installer dans la préfecture de Wu, où dans l’indolence, il ne représente plus un risque politique.
Zhou Yu espère ainsi rallier à lui Guan Yu et Zhang Fei et leurs talents.
Sun Quan désire exploiter tous les talents en raison de la menace imposée par Cao Cao et de ne pas faire de Liu Bei une exception. De plus, Sun Quan ne pense pas pouvoir contrôler Liu Bei aussi facilement et rejette la proposition de Zhou Yu.

À ce moment-là, Liu Zhang est le gouverneur de Yi Zhou et doit faire face à Zhang Lu.
Zhou Yu rend visite à Sun Quan à Jing Kou et lui expose son plan pour capturer les territoires de Cao Cao au nord. Son intention est de mener avec Sun Yu une armée pour capturer les territoires du Shu (les terres de Liu Bei), puis de s’allier avec Zhang Lu, d’installer Sun Yu au Shu, et de boucler les territoires avec celui de Ma Chao.
Zhou Yu a ainsi pu revenir à Jing Zhou et lancer avec Sun Quan l’attaque sur Cao Cao en direction de Xiang Yang. Sun Quan approuve le plan et Zhou Yu revient à Jiang Ling pour faire les préparations. Zhou Yu meurt de maladie en se rendant à Ba Qiu, en la 15e année de Jian (210), seulement âgé de 35 ans...

Outre son génie militaire, l’histoire retient de lui sa grande beauté, son charisme, son génie musical, ses relations d’amitié avec Sun Ce mais également l’amour que ses proches lui vouent.
Cheng Pu a dit de lui, toujours selon le Sanguo Zhi : « Être avec Zhou Gongjin, c’est comme de boire du vin froid non coupé d'eau (les chinois le buvaient chaud et coupé) : On est ivre avant de s’en rendre compte. »
Quant à Dame Wu, la mère de Sun Ce et de Sun Quan, elle a affirmé : « Gongjin est comme un fils pour moi » Un dicton de l’époque disait : « 曲有誤,周郎顧 » (s'il y a une erreur dans la chanson, Zhou s’en occupera), car on le disait être capable, même après avoir bu de nombreuses coupes de vin, de repérer n’importe quelle erreur de rythme ou fausse note.
Il est aussi parfois fait mention de ses talents de poète, mais aucun poème ne nous est parvenu à ce jour...

Le personnage de la tradition populaire : Un stratège génial mais jaloux au-delà des faits historiques, de nombreux portraits de Zhou Yu ont été dressés en Chine, à travers de nombreux opéras et romans. Il a d’ailleurs été célébré dans des poèmes de la dynastie Tang. C’est celui dressé dans le roman Histoire des Trois Royaumes, un des romans les plus lus en Chine écrit sous la dynastie Ming, qui est le plus retenu par les Chinois.

Par contre, on retient surtout de lui son intolérance et son orgueil démesuré face au génie de Zhuge Liang, le stratège du royaume Shu, pourtant son allié. Le roman populaire des « Trois Royaumes », désire en effet mettre en avant la légitimité du royaume du Shu et doit donc montrer la supériorité du talent de Zhuge Liang.
C’est pourquoi, bien que les sources historiques n’ont jamais retenu de relation particulière entre eux, les auteurs ont désiré néanmoins mettre Zhuge Liang en compétition avec Zhou Yu. Opposer Zhuge Liang à Zhou Yu, pourtant un stratège de tout premier ordre, et en montrant comment il peut le tourner en ridicule sans trop se fatiguer, ce qui sert à illustrer son talent divin...

Le personnage de Zhou Yu, éclipsé au profit de Zhuge Liang est donc bien souvent associé à la jalousie démesurée et à la frustration que peut ressentir ceux qui ne parviennent pas à surpasser leurs rivaux malgré tous leurs efforts. Bien que brillant, il ne peut se résoudre à demeurer inférieur à Zhuge Liang et cherche à comploter dans l’ombre pour l’abattre sans jamais pouvoir y parvenir.
Leur rivalité commence dès leur première rencontre : Face à la menace posée par Cao Cao, Zhuge Liang et Zhou Yu comprennent très vite qu’il faut s’allier pour y faire face.
Mais pour des raisons symboliques, chacun se refuse de demander le premier l’aide de l’autre. Aussi lors de leur première rencontre, Zhou Yu faisait mine d’avoir l’intention de vouloir se soumettre à Cao Cao, voulant amener Zhuge Liang à s’opposer à l’idée et faire les premières propositions. Pourtant c'est Zhuge Liang qui est le plus subtil : Il félicite Zhou Yu pour l’idée et lui révèle, l’air de rien, que Cao Cao se contenterai d’un tribut de deux femmes.
Zhou Yu lui demande lesquelles, Zhuge Liang lui répond qu’il s’agit des sœurs Qiao, réputées pour leur grande beauté... Il ajoute que Cao Zhi, le fils de Cao Cao, a composé à la demande de son père un poème faisant l’éloge de leur grande beauté et sa volonté de s’emparer d’elles pour son harem.

A l’écoute de la récitation du poème, Zhou Yu entre dans une colère noire : Non seulement l’une des sœurs Qiao est la femme de son frère décédé, mais l’autre est également sa propre femme ! Zhuge Liang fait l’innocent, ne prétendant rien savoir de cet état de fait.
Zhou Yu jure de contrarier les plans de Cao Cao étant ainsi le premier à demander l’aide de Zhuge Liang.
Mais avec le temps, voyant la subtilité des manœuvres de son nouvel allié, il finit par comprendre comment il a été floué et sa jalousie ne fait alors que s’accroître.

Bien que dans la réalité historique il semble que ce soit Zhou Yu l’artisan de la victoire de la bataille de Chi bi, dans le roman, son rôle est moins louable : Zhuge Liang crée les stratégies, mais en laisse à Zhou Yu toute la gloire afin d’attirer les foudres de Cao Cao à son encontre.

Zhou Yu donne à Zhuge Liang la tâche d’obtenir 100 000 flèches en moins de 10 jours dans l’espoir que celui-ci, en échouant, lui fournisse un prétexte pour l’écarter.
Mais Zhuge Liang se contente d’aller narguer les archers de Cao Cao et de récupérer les flèches que ceux-ci lui tirent.
Zhou Yu sent qu’il doit absolument se débarrasser du royaume de Shu si celui-ci doit posséder un tel stratège.

Après la bataille de la Falaise Rouge, le royaume de Shu et celui de Wu s'intéressent tous deux à la ville de Jingzhou. Zhou Yu est persuadé de pouvoir le conquérir facilement, mais est grièvement blessé par une flèche empoisonnée tirée par Cao Ren.
Entre-temps, Zhuge Liang fait une fausse lettre au nom de Cao Cao qui permet à Zhang Fei d’entrer dans la ville et de la prendre sans aucun effort. Zhou Yu est tellement furieux qu’il hurle à la mort et sa blessure s’ouvre.
La 2e fois, sentant que Liu Bei risque de devenir un voisin dangereux dans le futur, il veut l’attirer au royaume de Wu sous le prétexte d’un mariage avec la sœur de Sun Quan.
Zhuge Liang comprend la ruse et… avertit la population du mariage. Zhou Yu change un peu le plan en tentant de garder Liu Bei dans le royaume de Wu, en lui faisant construire un palace splendide.
Mais avant même que le plan ne soit mis à exécution, Liu Bei s’enfuit avec sa nouvelle femme. Zhou Yu tente d’envoyer des hommes pour l’assassiner, mais est battu à plate couture.
Zhou Yu, déjà en colère, devient véritablement fou de fureur en entendant les soldats de Liu Bei qui lui crient à l’unisson depuis les navires sur l’ordre de Zhuge Liang : « Le plan de la conquête de la Chine du Sieur Zhou Yu s’achève par la perte de Dame Sun et de ses troupes. »... Sa blessure se rouvre à nouveau et il perd connaissance.
Ces échecs répétés ont poussé Zhou Yu à bout. Il propose un plan : Attaquer et conquérir Xichuan pour le compte de Liu Bei, à la condition que celui-ci revienne de Jingzhou. Il ne s’agit en fait que d’un prétexte pour en fait faire mine d’attaquer Xichuan et en fait attaquer Jingzhou par surprise lorsque Liu Bei viendrait pour les accueillir. Mais en arrivant, Liu Bei n’apparaït pas et Zhao Yun annonce à Zhou Yu du haut des murs que Zhuge Liang a parfaitement comprit son petit manège.
ZUGHE LIANG
Zhou Yu veut donner le change en menant ses troupes vers Xichuan. Mais en chemin, il reçoit un courrier moqueur de Zhuge Liang, qui lui explique comme on le fait à un enfant, que mener une attaque contre Xichuan, alors que Cao Cao ne brûle que de se venger de la défaite de la bataille de Chi Bi et profite de la moindre occasion pour attaquer le royaume de Wu, est ridicule. Et du haut de la colline, il voit Zhuge Liang confortablement installé qui rit de sa déconfiture... Humilié, Zhou Yu entre pour une 3e et dernière fois dans une fureur noire et sa blessure se rouvre, le laissant mourant.


Zhou Yu — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Zhou_Yu
La mise en forme de cet article est à améliorer (septembre 2016). La mise en forme du texte ne ... Zhou Yu (175 - 210) 周瑜, également orthographié Tcheou Yu (système EFEO), avait pour prénom social Gongjin (公瑾). ... En la 3e année de Jian An (198), Sun Ce accueille Zhou Yu en personne et lui offre le titre de 建威中郎 ...

Les trois royaumes : La bataille de la falaise rouge - Chinoiseries
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6 janv. 2008 - Les trois royaumes : La bataille de la falaise rouge ... La famille Sun controlait depuis de nombreuses années la partie sud de la Chine et Sun ...

Le Vent Sombre | Wáng dè shèng yàn
www.leventsombre.org/films/drame-historique/lu-chuan/wáng-dè-shèng-yàn
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