vendredi 29 janvier 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 478


20 JANVIER 2016...

Cette page concerne l'année 478 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

BASILICUS ÉPHÉMÈRE EMPEREUR BYZANTIN.

La Pannonie (en latin Pannonia) est une ancienne région de l'Europe
UN TURBULENT GOTH
Centrale, limitée au Nord par le Danube et située à l'emplacement de l'actuelle Hongrie, et partiellement de la Croatie, de la Serbie, de la Bosnie-Herzégovine, de la Slovénie, de l'Autriche et de la Slovaquie...
Les habitants originaux sont les Pannoniens peuple Indo-Européen apparenté aux Illyriens et aux Vénètes, qui sont envahis par les Celtes et les Boïens au IVe siècle av. J.-C.
Après la mort du roi des Huns Attila, en 453, la Pannonie est occupée successivement par les Ostrogoths, les Gépides puis les Lombards au début des années 500. Ils s’agglomèrent avec les débris de divers peuples (Sarmates, Hérules, Ruges, Suèves, etc.). Leur roi Waccho (vers 510-540) entretient de bons rapports avec l'Empire d'Orient, qui a repris la Dalmatie et bataille pour la reconquête de l’Italie.

En 568, les Lombards et leurs alliés quittent la Pannonie pour l’Italie.
Ils sont aussitôt remplacés par les Avars, qui occupent le bassin du Danube, et s’emparent de Sirmium en 582.
La romanisation de la Pannonie est déjà effacée, et leur présence coupe durablement la route commerciale entre la mer Adriatique et mer Baltique.

Leur royaume est plus solide et plus durable que celui des Huns, il menace l’Empire d’Orient, puis se heurte à l’expansion vers l’est des Francs au milieu du VIIe siècle. Ils sont soumis par Charlemagne en 811.

La Thrace (en grec ancien Θρᾴκη (Thrákê), en grec moderne Θράκη (Thráki), en bulgare Тракия (Trakija), en turc Trakya) est une région de la péninsule balkanique partagée entre :
La Bulgarie (Thrace du Nord),
La Grèce (Thrace Occidentale ou Thrace Égéenne)
La Turquie (Thrace Orientale).
Elle doit son nom aux Thraces, peuple Indo-Européen qui occupe la région dans l'Antiquité. Selon la mythologie Grecque, le dieu Dionysos et le héros Orphée en sont originaires.

Flavius Basiliscus († 477), est brièvement empereur romain d’Orient de 475 à 476 quand l’empereur Zénon est forcé de quitter Constantinople par une révolte. Sa date de naissance est inconnue...
Basiliscus est le frère de Vérine, épouse de l’empereur Léon Ier qui meurt en 474. Ses relations avec l’empereur lui permettent de poursuivre une carrière militaire, qui, après des premiers succès mineurs, se termine en 468, après qu’il a mené l’invasion Byzantine contre l’Afrique Vandale (une des plus grosses opérations militaires de l’Antiquité tardive) au désastre.

Basiliscus réussit à prendre le pouvoir en 475, en exploitant l’impopularité de Zénon, le successeur « barbare » de Léon, et un complot organisé par Vérine qui a pour conséquence la fuite de Zénon hors de Constantinople. Cependant, durant son court règne, Basiliscus s’aliène l’Église et le peuple de Constantinople en promouvant la position christologique monophysite en opposition à la l’orthodoxie Chalcédonienne largement acceptée.
De plus, sa politique d'affermissement de son pouvoir au moyen de rôles-clés offert à des hommes loyaux dresse contre lui les personnages importants de la cour, y compris sa sœur Vérine.

Ainsi, quand Zénon tente de reprendre son empire, il ne rencontre pratiquement aucune opposition en entrant triomphalement dans Constantinople capturant et tuant Basiliscus et sa famille.
Le combat entre Basiliscus et Zénon a empêché l’Empire d’Orient d'intervenir pour prêter main forte contre la chute de l’Empire Romain d’Occident qui a lieu début septembre 476.

Quand le chef des Hérules, Odoacre, dépose l’empereur d’Occident Romulus Augustule et renvoie les regalia impériales à Constantinople, Zénon vient juste de recouvrer son trône et ne peut qu'accepter le fait accompli... « Odoacre dux d’Italie ».
Probablement originaire des Balkans, Basiliscus est le frère de Vérine, la femme de Léon Ier. Certains pensent que Basiliscus est l’oncle d’Odoacre. Ce lien est basé sur l’interprétation d’un fragment du patriarche Jean d’Antioche (209.1), qui stipule qu'Odoacre et Armatus, le neveu de Basiliscus, sont frères.

On sait que Basiliscus a une femme, Zenonis, et au moins un fils, Marcus.
LES ATTRIBUTS DE L’IMPÉRATRICE  VERINE
La carrière militaire de Basiliscus débute sous Léon Ier L’empereur, son beau-frère, lui confère la dignité de dux, ou commandant en chef, en Thrace. Dans cette province, Basiliscus mène une campagne militaire victorieuse contre les Bulgares en 463.
Il succède à Rusticus en tant que magister militum per Thracias (464), et connaît quelques succès contre les Goths et les Huns (466 ou 467).
La considération de Léon pour Basiliscus augmente et l’intersession de Vérine en faveur de son frère aide la carrière militaire et politique de Basiliscus par l’obtention du consulat en 465 et probablement aussi du rang de patrice. Son ascension va cependant connaître un coup d’arrêt brutal.

En 468, Léon choisit Basiliscus comme chef de la fameuse expédition contre Carthage, capitale du royaume Vandale. Cette invasion est l’une des plus grandes entreprises militaires enregistrée dans les annales de l’histoire. C’est une opération amphibie qui comporte le déplacement de plus de 10 000 navires et 100 000 soldats.
Le but de l’opération : La punition du roi Vandale Genséric pour le sac de Rome de 455 durant lequel l’ancienne capitale de l’Empire Romain d’Occident a été ravagée par les 15 jours qu’il a duré et l’impératrice, Licinia Eudoxia, veuve de Valentinien III, et ses filles ont été emmenées comme otages.

La Sardaigne et la Libye sont déjà conquises par Marcellinus et Héraclius quand Basiliscus jette l’ancre près du Promontorium Mercurii, maintenant le Cap Bon, en face de la Sicile, à une soixantaine de kilomètres de Carthage. Genséric demande à Basiliscus 5 jours pour produire les conditions d’une paix... Pendant les négociations, Genséric rassemble ses navires et attaque soudainement le flotte Romaine.
Les Vandales ont rempli bon nombre de vaisseaux avec du matériel combustible et, durant la nuit, ces brûlots sont lancés contre la flotte Romaine qui ne se méfie pas. Les commandants Romains tentent de sauver quelques navires de la destruction, mais leurs manœuvres sont empêchées par l’attaque d’autres navires Vandales.

Au cœur de la bataille, Basiliscus prend la fuite. La moitié de la flotte Romaine est brûlée, coulée ou capturée, et l’autre moitié s’enfuit avec Basiliscus.
Toute l’expédition est un échec.
Héraclius fait retraite à travers le désert vers Tripolitania, tenant la position pendant 2 ans avant d’être rappelé, Marcellinus se retire en Sicile où il est rejoint par Basiliscus le général est cependant assassiné, peut-être à l’instigation de Ricimer, par un de ses propres capitaines, et le roi des Vandales exprime sa surprise et sa satisfaction que les Romains eux-mêmes suppriment du monde ses pires ennemis...

Après son retour à Constantinople, Basiliscus se cache dans l’église Sainte-Sophie pour échapper à la colère du peuple et la vengeance de l’empereur. Par la médiation de Vérine, Basiliscus obtient le pardon impérial et est simplement puni de bannissement à Heraclea Sintica en Thrace...

En 471 et 472, Basiliscus aide Léon à se débarrasser de l’influence Germanique à sa cour, fomentant avec lui le meurtre du magister militum Alain, Aspar. La mort de celui-ci est suivie d’une révolte en Thrace menée par l’Ostrogoth Theodoric Strabo.
Basiliscus est envoyé pour mater la révolte, ce qu’il réussit à faire avec l’aide de son neveu Armatus.
En 474, il est élevé au rang de caput senatus (« premier parmi les sénateurs »)

À la mort de Léon, Zénon, qui est un « barbare » de descendance Isaurienne, mais aussi le beau-frère de Léon, s’élève au rang d’empereur après le court règne de son fils Léon II (474).
Les origines « barbares » de l’empereur lui amènent l’antipathie du peuple de Constantinople.
De plus, le parti Germanique au sein de l’armée mené par Théodoric Strabo n’aime pas les officiers Isauriens envoyés par Léon Ier pour réduire sa dépendance vis-à-vis des Ostrogoths.
Finalement, Zénon réussit à s’aliéner le soutien du général Illus, suborné par Basiliscus...

Au centre de la conspiration trône Vérine, qui fomente une révolte populaire contre l’empereur. Le soulèvement, soutenu par Théodoric Strabo, Illus et Armatus, est un succès et Vérine convainc l’empereur de quitter la ville.
Zénon fuit vers ses terres natales, emmenant avec lui quelques Isauriens vivant à Constantinople ainsi que le trésor impérial...

Basiliscus est alors acclamé auguste le 9 janvier 475 au palais de l’Hebdomon par les officiers palatins et le Sénat. La foule de Constantinople consacre sa revanche sur Zénon en tuant presque tous les Isauriens encore dans la ville.
Au début, tout semble bien aller pour le nouvel empereur, qui tente même d’initier une nouvelle dynastie en conférant le titre d’Augusta à sa femme Aelia Zenonis et en nommant son fils Marcus césar, puis plus tard auguste. Cependant, à cause de sa mauvaise gestion en tant qu’empereur, Basiliscus perd rapidement la plupart de ses soutiens.

Le problème le plus urgent qui se pose au nouvel empereur est la pénurie de ressources du Trésor impérial... Basiliscus est donc obligé de lever de lourds impôts et de revenir à la pratique de la vente de postes au plus offrant, cause manifeste d’un mécontentement diffus dans la population.
Il extorque aussi de l’argent à l’Église avec l’aide du préfet Epinicus, le favori de Vérine.
Au début de son règne, Constantinople souffre d’un incendie très important, qui détruit maisons, églises et qui réduit en cendres l’immense bibliothèque construite par l’empereur Julien. Le feu est vu comme un mauvais présage pour la suite du règne de Basiliscus
Basiliscus s’appuie sur les personnages les plus importants de la cour dans son accession au pouvoir. Cependant, il perd rapidement leur soutien.
En premier lieu, Basiliscus s’aliène le soutien de sa propre sœur, Vérine, en faisant exécuter le magister officiorum Patricius... Celui-ci est l’amant de Vérine et l’impératrice a prévu de l’élever au rang impérial et de l’épouser.
La révolte contre Zénon n’a été organisée que pour faire de Patricius l’empereur.

Basiliscus trahit sa sœur, et, après la fuite de Zénon, fait en sorte que les ministres et le Sénat le choisissent lui comme souverain Byzantin et non Patricius, puis il ordonne la mort de Patricius, officier, qui guidé par sa maîtresse peut-être un candidat naturel dans le renversement du nouvel empereur... Vérine intrigue ensuite contre Basiliscus à cause de cette exécution...

Les Rhodopes massif montagneux des Balkans, entre le sud de la Bulgarie et le nord-est de la Grèce, forment un ensemble montagneux avec le massif du Rila. Son plus haut sommet, le Goljam Perelik (2 191 m), est le septième sommet de Bulgarie par son altitude.

Depuis conférant à Harmatius le Poste de Général des Troupes de sa Maison, et à son fils, la Dignité de Cesar, mais peu de temps après, se défiant du père, à cause de se de son ingratitude envers Basiliscus, qui l'a élevé aux plus éminentes Dignités de l’État, il le fait massacrer dans le Palais.
Le fils d'Harmatius, est dépouillé le la dignité de César, il est fait lecteur d'une Église près de Constantinople, Il est par la suite ordonné Évêque de Cyzic, Capitale de l'Hellespont.

Le fils d’Anthemius, qui a régné dans l'Occident, voulant faire valoir, les droits de sa femme Léontia, fille aînée du défunt empereur Léon, attaque tout-à-coup le Palais Impérial à Constantinople, à la tête de quelques mécontents disposés à tout entreprendre. Les Gardes de l'empereur, accourant pour leur faire face, sont dispersés ou taillés en pièces, et Zénon lui-même est enfermé dans son Palais avec un petit nombre de ses Officiers...
Si Marcien avait poussé son, avance sans perdre de temps il aurait forcé les portes du Palais, ce qui lui aurait été facile, l’empereur serait infailliblement tombé entre ses mains.
Mais l'attaque ayant été renvoyée au lendemain, Zénon en profite, pour gagner quelques-uns des gens de Marcien. Celui-ci, n’osant plus se fier aux autres, se réfugie dans l’Église des Apôtres, d’où il est enlevé par ordre de l'empereur... Comme Zénon n’a pas payé aux Ostrogoths leur pension annuelle, Théodoric, leur Roi, n’eut pas plutôt appris la révolte de Marcien, qu’il entre en armes en Macédoine. S’étant avancé de-là jusqu’en Épire, il se rend maître de Duras sur la Mer Adriatique. Un Goth, nommé Sidimont, lui ayant livré par trahison cette ville.

Théodoric Strabo, dont la haine pour l’Isaurien Zénon le pousse à soutenir la révolte de Basiliscus, quitte les côtés de l’empereur lorsque Basiliscus élève son neveu Armatus, dont la rumeur fait de lui l’amant de la femme de Basiliscus, au rang de magister militum, comme Strabo.
Enfin, le soutien d’Illus est probablement plus hésitant, étant donné les massacres d’Isauriens autorisés par Basiliscus.

À cette époque, la foi chrétienne est ébranlée par l’antagonisme entre monophysites et chalcédoniens.
Depuis le début de son règne, Basiliscus manifeste son soutien aux monophysites.
Zacharie le Scholastique (ou le Rhéteur) rapporte comment un groupe de moines monophysites Égyptiens, ayant appris la nouvelle de la mort de Léon, se rendent d’Alexandrie à Constantinople pour soumettre à Zénon une requête en faveur de Timothée, mais à leur arrivée dans la capitale, ils trouvent Basiliscus nouvellement élu empereur.
Le magister officiorum Theoctistus, l’ancien médecin de Basiliscus, est le frère d’un de ces moines, la délégation obtient ainsi une audience auprès de Basiliscus, et avec le soutien de Theoctistus et de l’impératrice, ils convainquent Basiliscus de rappeler d’exil les patriarches monophysites.

Basiliscus réinstalle donc Timothée Élure et Pierre le Foulon et sur l’insistance de ce dernier émet une circulaire (Enkyklikon) aux évêques (le 9 avril 475), les appelant à n’accepter comme valides que les trois premiers conciles œcuméniques et à rejeter le concile de Chalcédoine.
Peu de temps après son élévation, Basiliscus dépêche Illus et son frère Trocundus contre Zénon, qui, à présent maître des forteresses de ses terres d’Isaurie, a repris sa vie de chef de guerre.
Basiliscus, peine à remplir les promesses faites aux deux généraux : De plus, ils reçoivent des lettres d’un des importants ministres de la cour, les pressant de ramener Zénon, car la cité préfère à présent un empereur Isaurien restauré plutôt qu’un monophysite, dont l’impopularité augmente avec la rapacité fiscale de ses ministres.

Durant ses opérations en Isaurie, Zénon fait prisonnier le frère d’Illus, Longinus, et le fait garder dans une forteresse Isaurienne. Longinus pense pouvoir avoir une grande influence sur Zénon si ce dernier est restauré, et changeant de côté, marche avec Zénon sur Constantinople à l’été 476.
Quand Basiliscus reçoit la nouvelle de ce danger, il se hâte de rappeler ses édits ecclésiastiques et de se concilier le patriarche et le peuple, mais il est déjà trop tard.
Armatus, en tant que magister militum, est envoyé en Asie Mineure avec toutes les forces disponibles pour s’opposer à l’avancée de l’armée Isaurienne, mais,
prend des contacts secrets avec Zénon, qui lui promet le titre de magister militum à vie et de conférer le rang de césar à son fils, le conduisent à trahir son maître.

Armatus évite intentionnellement la route que prend Zénon et marche sur l’Isaurie par une autre voie. Cette trahison précipite la chute de Basiliscus. Le Sénat ouvre les portes de la ville à l’Isaurien, lui permettant de récupérer son trône.
Basiluscus fuit et cherche un refuge dans une église, mais il est trahi par Acacius. Il se rend alors de lui-même avec sa famille après avoir arraché la promesse solennelle que leur sang ne serait pas répandu... Basiliscus, sa femme Aelia Zenonis et son fils Marcus sont envoyés dans une forteresse en Cappadoce où Zénon les enferme dans une citerne asséchée et les laisse mourir.

Basiliscus a régné pendant 20 mois. Il est décrit par les sources historiques comme un général qui pourrait être efficace, s'il ne manquait de lucidité et facile à tromper.



Tome Onzieme, contenant l'Histoire Romaine depuis la ...https://books.google.fr/books?id=ocFdAAAAcAAJ
1750
L'Année suivante 478, durant laquelle Illus feul fut Conful, Théodoric, " le fils de ... Révolte L'Année suivante, Zénon étant Conful pour la troifiéme fois, Marcień, …

Précis de l'histoire du Bas-Empire: ou anecdotes de ...
https://books.google.fr/books?id=0CtDAAAAcAAJ
1806
Hunéric , fils et successeur de Genséric , usa le premier de cette barbare politique. Son frère Théo- doric fut mis à mort sous de faux prétextes, avec sa femme , ses enfans et tous ceux qui leur étaient attachés. Année 478. ... à Zénon , pendant la révolte de Basilisque, et paraissait sincèrement attaché au service de l'Empire.

Persée : Fl. Appalius illus trocundes
www.persee.fr/web/revues/.../syria_0039-7946_1963_num_40_3_8470
de P Lemerle - ‎1963 - ‎Autres articles
La première eut probablement lieu dès 477 (2). La seconde en 478, l'année même du consulat d' Illos, qui crut prudent de demander à Zenon .... dans la répression de la révolte de Marcien, et reçoit alors la charge retirée à Théodoric Strabo; ...

EN REMONTANT LE TEMPS... 479

19 JANVIER 2016...

Cette page concerne l'année 479 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UN JEU DES CHAISES MUSICALES MASSACRANT

DYNASTIE  WEI DU NORD
La dynastie liu Song (chinois simplifié : 刘宋朝 ; chinois traditionnel : 劉宋朝 ; pinyin : liúsòng cháo également appelée dynastie Song antérieure 前宋朝, qiánsòng cháo ou encore dynastie Song du Sud (南宋朝, nánsòng cháo), règne en Chine du sud de 420 à 479 lors de la période des Dynasties du Nord et du Sud. Elle est précédée par la dynastie des premiers Jin avant l’éclatement de la Chine et suivie par la dynastie Qi du Sud (南齊朝, 南齐朝, nánqí cháo).
Cette dynastie ne doit pas être confondue avec son homonyme (voir Dynastie Song) qui a régné de 1127 à 1279, après que la capitale ait été transférée de Kaifeng à Hangzhou.
La dynastie des Qi du Sud (Nan Qi) règne en Chine du sud de 479 à 502 lors de la période des Dynasties du Nord et du Sud. Elle est précédée par la dynastie des Song du Sud (420-479) et suivie par la dynastie Liang.

Empereur Gao de Qi du Sud (()齊高帝; 427-482), nom personnel Xiao Daocheng (蕭道成), le nom de courtoisie Shaobo (紹伯), surnom Doujiang (鬥將)) est l'empereur fondateur de cette dynastie du Sud Qi. Il a servi comme un général sous la dynastie précédente Liu Song l'empereur Ming et l'empereur Houfei.

En 477, Gao craignant que le jeune, et cruel empereur ne le tue, assassine l'empereur Houfei et prend le pouvoir, puis le trône en 479 pour commencer l'empire Qi du Sud.

Xiao Daocheng est né en 427. Ses ancêtres sont la lignée de la célèbre dynastie des Han Premier ministre de Xiao He... Il a d'abord étudié les classiques confucéens à l'université mis en place par l'Empereur Wen et dirigée par l'ermite Lei Cizong (ZH:雷次宗) mais vers l'âge de 15 ans il sert dans l'armée. Il a continué de servir en tant qu'officier militaire pendant les règnes des empereurs Wen et Xiaowu (le fils de l'Empereur Wen).

Pendant que le frère de l'empereur Xiaowu empereur Ming et le fils de l'empereur Xiaowu Liu Zixun se battent pour le trône en 466 après le bref règne et l'assassinat du fils de l'empereur Xiaowu empereur Qianfei... Xiao Daocheng est général, et par son allégeance avec l'empereur Ming.
Il a participé à la campagne contre l'armée nominalement commandée par le frère Liu Zifang (劉子房) le prince de Xunyang et gouverneur de Liu Zixun de Kuaiji, Commanderie le long de la rive sud de la baie de Hangzhou.
DATONG YUNGANG SHIKU
Il a ensuite défait l'armée du sud envoyée par Xue Andu (薛安都) gouverneur de la province Xu (徐州, moderne nord du Jiangsu et du nord de la province d'Anhui).
Pour ces contributions, l'empereur Ming le créé marquis de Xiyang et fait de lui le gouverneur par intérim de la province du Sud Xu (南 徐州, moderne centre-ouest du Jiangsu). Plus tard, il devient le gouverneur de la province du Sud Yan (南兗州, centrale et orientale moderne Jiangsu), et assure la défense de la ville importante de Huaiyin (淮陰, dans moderne Huai'an, Jiangsu). C'est à ce poste, qu il commence à engager un groupe de disciples talentueux.

En 471, l'empereur Ming - qui a déjà mené une campagne tuant la plupart de ses frères et quelques fonctionnaires de haut niveau dans la crainte qu'ils ne soient infidèles à son fils Liu Yu le prince héritier après sa mort...
L'empereur Ming envoie son général Wu Xi (吳 喜), et un ami de Xiao'S, avec un pot de vin scellé pour le livrer à Xiao. Lequel craignant, que le vin soit empoisonné s'enfuit

En 477, l'empereur Houfei, a maintenant 14 ans, il est de plus en plus impulsif et violent, il erre à l'extérieur du palais avec ses gardes et tue toutes les personnes ou les animaux qu'il rencontre.
Un jour, il entre dans la chambre de Xiao et le voit dormir nu... Intrigué par la grande taille du ventre de Xiao. Il le réveille et place une cible sur le ventre de Xiao, se préparant à tirer avec des flèches... Xiao plaide pour sa vie.
Devenu craintif après l'incident; il a d'abord discuté avec Yuan Chu des possibilités de déposer l'empereur, mais ne pouvant pas les amener à suivre son plan. Xiao agi de son propre chef, en s'associant avec les agents de l'empereur Houfei et obtient de l'un d'eux, Yang Yufu (楊玉夫), de tuer l'empereur Houfei tandis qu'il dort. Xiao force Yuan et Liu Bing à lui accorder efficacement des pouvoirs quasi-impériaux conduisant à des suppositions telles que Xiao sera le prochain empereur.

En 478, avec des forces incapables de capturer Yingcheng, les soldats de Shen Youzhi ont commencé à déserter. (Shen Youzhi (沈攸之) (mort en 478), le nom de courtoisie Zhongda (仲達), est un général pendant la dynastie Song Liu, qui, dans les derniers instants de la dynastie, a fait une ultime tentative échouée pour empêcher Xiao Daocheng de saisir le trône.)
Shen a aggravé la situation en imposant des peines sévères aux commandants des soldats déserteurs.
FIGURINE DE XIANBEI
Xiao est maintenant sans opposition, en particulier après avoir tué Huang Hui, qui a été impliqués dans des complots avec Liu Jingsu et Yuan Can, plus tard Huang a montré des signes d'insubordination.
Il a commencé à mettre ses fils à des postes importants. Il a également engagé le fonctionnaire noblement né Wang Jian comme assistant clé et, avec l'accord tacite de Chu, il a commencé à se rapprocher du trône, Il assassine les frères de l'empereur Houfei

En 479, un homme monté sur un cheval se trouve près de la demeure de l'ancien empereur Shun (maintenant Prince de Ruyin), les gardes que l'empereur Gao ont postés pour veiller sur l'ancien empereur paniquent, pensant que quelqu'un est sur le point de commencer une rébellion. Ils tuent l'ancien empereur... L'empereur Gao n'a pas puni ces gardes !
Il les récompense leur donnant en plus à effectué un massacre du clan impérial de Liu Song. Plus tard, il fait princes son fils Xiao Ze (désormais prince héritier), ainsi que ses autres fils, et le fils aîné de Xiao Ze Xiao Zhangmao.

L'empereur Gao a préparé les frontières nord en prévision d'une attaque majeure. Réalisant que Jiankang est relativement sans défense... il projette la construction d'un mur autour de Jiankang (il ne sera jamais exécuté).
Les forces Wei du Nord et du Qi Sud continueront à avoir des batailles frontalières mineures jusqu'au printemps 481, mais il n'y aura pas d'autres campagnes majeures de part et d'autre.
Au printemps 482, Empereur Gao décède. Le prince héritier Ze lui succède comme empereur Wu.

Jour renchen 壬辰, le 20e du 4e mois de la 3e année de l’ère Shengming 升明 (479) des Song (420-479). Devant la porte des quartiers privés du palais impérial de Jiankang 建康 (Nankin), sous le regard des soldats alignés derrière le général Wang Jingze 王敬則, un jeune garçon monte dans un chariot de planches très simple il n’a pas d’autre ornement, que ses roues peintes, bien différent des superbes chars qu’il a connus durant son très bref règne. Car cet enfant, c’est Liu Zhun 劉準, que l’Histoire connaît sous son nom posthume d’empereur Shun , le dernier souverain de son éphémère dynastie...
L'empereur Shun : « celui qui se conforme (aux arrêts du Ciel) »… Ce nom,
que lui donnera plus tard le conseil de la cour, est judicieusement choisi.
TRÉSOR CHINOIS DU MOYEN-ÂGE
Le matin même, en effet, lors de la grande audience, l’enfant, obéissant à la volonté céleste, a abdiqué en faveur du prince de Qi, le général Xiao Daocheng 蕭道成 (empereur Gao , 479-483), fondateur de la dynastie des Qi (479-502), plus brève encore que celle des Song. L'acte solennel d’abdication
a été lu devant tous par un officier du palais, et les ministres de Song (ou du
moins la plupart d’entre eux ) en ont eu le cœur serré...

Mais pourquoi est-on venu chercher une nouvelle fois l’enfant dans ses
appartements ?
Quand on lui annonce qu’on vient le chercher, une peur panique le saisit. Il s’enfuit jusqu’à la chapelle du palais impérial et se réfugié sous le parasol qui abrite la statue du Bouddha.
L’impératrice et les dames du palais, en larmes, ont eu toutes les peines du monde à lui faire abandonner cet abri dérisoire et à l’entraîner au dehors.
Là, le général Wang Jingze a produit son ordre de mission.
L’enfant a ravalé ses larmes et demandé d’une petite voix tremblante : « Est-ce qu’on va me tuer ? ».

Le général a répondu : « Vous allez seulement changer de palais. Votre famille a fait la même chose avec les Sima 司馬 (la famille régnante de Jin , la dynastie qui a précédé celle des Song) ».
Ceci n’a rien pour rassurer l’enfant, qui, après s’être remis à sangloter, est quand même parvenu à articuler :
« Je souhaite ne jamais renaître dans une famille royale ».
À ces mots, tous les témoins de la scène, femmes du palais et eunuques, ont pleuré de plus belle.


Quand le chariot a franchi une porte latérale du palais (il n’est plus question pour l’empereur déchu d’emprunter la grande porte) le garçon, tout surpris de n’entendre que les lourds pas du buffle, le grincement des roues du chariot et le crissement de la terre, lui qui est accoutumé au tintamarre des fifres et tambours qui l’escortent à chacune de ses sorties, demandé : « On ne fait pas de musique aujourd’hui ? »
Ces bien naïves paroles enfantines ont tiré à tous de nouvelles larmes.

Le lendemain, un messager venu de la résidence de l’Est, où l’empereur déchu a été emmené, apporte au palais le brevet solennel par lequel il « ordonne » au prince de Qi d’assumer la charge de l’empire et celui par lequel il lui remet le sceau de l’État.
Xiao Daocheng hésitant encore à accepter, le grand historiographe du palais s’avance et lit le rapport suivant :
« Six représentants de la dynastie antérieure. Les Han ont abdiqué en faveur de Wei après 196 ans de règne. Les Wei ont abdiqué en faveur de Jin après 46 ans de règne.
Les Jin ont abdiqué en faveur de Song après 156 ans de règne. Depuis l’avènement des Song, il s’est écoulé 60 ans. Tous ces chiffres se terminent ou commencent par 6. »

Devant ce bel exemple d’« arithmétique céleste (tianshu 天數) » à moins que l’on ne préfère y voir un bel exemple de manipulation, les ministres insistent pour que Xiao Daocheng accepte le trône. Enfin, un des plus hauts dignitaires, le vice-directeur du département des affaires d’État (shangshu you puye 尚書右僕射) Wang Jian 王儉déclare :
« Song a prononcé son abdication. Les autres ministres et moi-même sommes d’avis qu’il convient de fixer le jour où le nouveau souverain l’agréera et d’établir le détail de la cérémonie ».

Alors enfin, Xiao Daocheng cède. 2 jours plus tard, il est couronné empereur de Qi et, entre autres mesures, confère à Liu Zhun le titre de prince de Ruyin 汝陰.
Le petit prince emménage alors dans les anciens bâtiments officiels du district de Danyang 丹陽, au sud de la capitale, qui lui ont été assignés comme résidence.
Le nouvel empereur a aussi la générosité de lui laisser une garde armée pour assurer sa « protection ».

Liu Zhun meurt 50 jours plus tard. Il est inhumé sous le tumulus de Suiningling 遂寧陵 et reçoit son nom posthume. Il n’a pas encore 10 ans .
Si le Livre des Song [Songshu 宋書] ne donne aucune précision quant aux circonstances de sa mort, l’Histoire du Sud [Nanshi 南史] est plus diserte.
Elle nous apprend qu’un cavalier étant passé au galop devant le « palais » de Danyang, un des gardes, croyant à un coup des partisans de Song, a pris sur lui de tuer l’enfant... On a répandu le bruit que celui-ci était mort de maladie. Quant au garde, loin de le châtier pour son initiative malencontreuse, le nouvel empereur l’ennoblit... Le crime est signé.

Cet assassinat est en quelque sorte le dernier acte de ce vaste ensemble de pratiques et de rites que constitue l’abdication dans la Chine du haut Moyen Âge. On ne peut aller plus loin sans rappeler le principe.
Les sources utilisées pour faire le récit de ces événements sont le Songshu, le Nan-Qishu [ (...)
C’est lui, en particulier, qui instaure les noms d’ère (nianhao) dans leur acception classique,
Sur l’usurpation de Wang Mang, cf. Hans Bielenstein, « Wang Mang, the Restauration of the Han Dynas (...)
C’est l’usurpateur Wang Mang 王莽 (r. 9-23), dont on ne peut sous-estimer le rôle dans l’évolution des institutions de la Chine ancienne, qui, le premier, orchestre l’abdication d’un empereur à son profit. Il invoque pour cela de prestigieux précédents : L’abdication de Yao en faveur de Shun et celle de Shun en faveur de Yu .

À ces deux antiques souverains, que la tradition fait régner vers la fin du 3e millénaire et qui appartiennent plus à la légende qu’à l’histoire, on a depuis longtemps, et, comme le remarque judicieusement Henri Maspéro, sans doute parce qu’on en sait si peu sur eux que l’on peut leur prêter beaucoup, attribué toutes les vertus, et en particulier la vertu d’effacement (rang ) laquelle leur a inspiré ce mode idéal de passation du pouvoir par lequel un sage souverain reconnaît à son ministre une vertu supérieure à celle de sa propre postérité et écarte à son profit cette dernière de la succession... Le second bénéficiaire, il est vrai, démérite quelque peu en renouant avec le mode normal de la succession héréditaire.
Mais comme on le reconnaît malgré tout comme un grand sage, il peut fournir le modèle légitime d’un fondateur de dynastie.

Wang Mang, on le sait, échoue à fonder la sienne, mais son idée est reprise 2 siècles plus tard par Cao Cao 曹操 (155-220).
Celui-ci, il est vrai, ne vit pas assez longtemps pour recueillir le fruit de ses calculs, et c’est à son fils Cao Pi 曹丕 qu’il revient de recueillir l’abdication des Han et de fonder, en 221, la dynastie des Wei (221-265).
Cette mécanique s’étant montrée par deux fois efficace, le schéma en est repris 60 ans plus tard par Sima Zhao 司馬昭 et son fils Sima Yan 司馬炎 (empereur Wu ), fondateur en 265 de la dynastie des Jin (265-420).
Ce faisant, ils fondent une tradition. Si ce n’est qu’on ne verra plus l’abdication s’étendre sur deux générations, les usurpateurs postérieurs ne s’écartent guère d’un modèle désormais classique, et ne manquent pas d’invoquer pour parvenir à leurs fins les précédents établis par les Wei et les Jin (mais en se gardant bien de la moindre allusion au sulfureux Wang Mang !). Ce fut d’abord Liu Yu 劉裕 qui, en 420, recueillit l’abdication de l’empereur Gong de Jin et fonda les Song.

Ensuite, en 479, Xiao Daocheng, qui recueille, ainsi qu’on l’a vu, l’abdication de l’empereur Shun de Song et fonde la dynastie de Qi.

En 502, Xiao Yan 蕭衍 se fit céder le trône par He des Qi et fonde les Liang .

Enfin, pour la dernière fois au Sud, en 557, Chen Baxian 陳霸先 fonde les Chen après que Jing de Liang ait abdiqué en sa faveur.
Entre temps les pouvoirs du Nord, dans le cadre de la sinisation progressive de leurs institutions, ont adopté la méthode déjà bien rodée au Sud, et qui peut se parer des séductions de la civilisation.
C’est ainsi que les Qi du Nord (Bei Qi 北齊) recueillent l’abdication de la branche orientale de Wei (Dong Wei 東魏) en 550 et les Zhou du Nord (Bei Zhou 北周) celle de la branche occidentale en 557. La conquête de l’empire de Qi par celui de Zhou, en 577, est une opération purement militaire, où l’abdication n’a pas lieu d’être.

Mais à nouveau, en 581, un ministre de Zhou, Yang Jian 楊堅, fait abdiquer en sa faveur le dernier empereur de Zhou pour fonder sa propre dynastie, les Sui .
Enfin, le fondateur des Tang , Li Yuan 李淵, bien qu’il se soit emparé de l’Empire par les armes, juge préférable, en 618, de se faire céder le pouvoir par l’empereur Gong de Sui selon le rituel traditionnel : On ne peut renverser la dynastie qui a su réunifier l’Empire après 3 siècles de désunion sans y mettre un minimum de formes ! Mais c'est là la dernière abdication faite « dans les règles ».



Des faux qui ne trompent personne. Les textes d ... - Cairn
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1 oct. 2013 - des soldats alignés derrière le général Wang Jingze 王敬則, un jeune garçon monte dans un ..... Ensuite, en 479, Xiao Daocheng, qui recueillit,.

Emperor Gao of Southern Qi - Wikipedia, the fre
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He served as a general under the preceding dynasty Liu Song's Emperor Ming and ... If their records were accurate, Xiao Daocheng was Xiao He's 24-generation .... In 479, over a brief two months, he had Emperor Shun create him the Duke of ...
Termes manquants : année

EN REMONTANT LE TEMPS... 480

18 JANVIER 2016...

Cette page concerne l'année 480 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

DÉSTRUCTURATION DE L'EMPIRE ROMAIN D'OCCIDENT

Nepos ( Julius ) fils de Népotien, et d'une fille de Marcellin Patrice, ôte le pouvoir à Glycérius en 474, et se fait déclarer auguste à Ravenne. Oreste l'oblige à quitter l'Italie en 475. Il se retire dans une de ses maisons en Dalmatie, où il est assassiné en 480, par 2 de ses serviteurs subornés par Glycérius.
Flavius Julius Nepos (v. 430-480) est empereur Romain d'Occident du 24 juin 474 au 28 août 475. Fils de Nepotianus, il est le neveu par alliance de l’impératrice Aelia Verina, épouse de Léon Ier l’empereur d’Orient.

Flavius Julius Nepos a été César, pour l'Occident, de début février 474 au 24 juin 474, date à laquelle il a été élevé Auguste pour l'Occident.
Neveu du comte Marcellinus tué en Sicile en 468, Julius Nepos lui succède et gouverne la Dalmatie à Salone, lorsqu'en 474 l'empereur d'Orient Zénon le nomme César avec mission de renverser Glycérius, considéré comme illégitime par Zénon.

Népos débarque à Ravenne, poursuit et capture Glycérius au voisinage de Rome, le fait tonsurer et nommer évêque.
Jules Nepos n'est alors que César. Comme le font souvent les soldats menés au succès, son armée le proclame Auguste (empereur d'Occident) le lundi 24 juin 474. Ce sera le dernier empereur romain d’Occident reconnu par l’Empire Romain d'Orient.
Mais Nepos manque de soutiens en Occident, il est mal vu des Romains qui n'apprécient pas ce Grec à la solde de Zénon.
En Gaule, Euric, roi des Wisigoths, poursuit son expansion en commençant la conquête de l’Auvergne.
Nepos, dans sa recherche d'appuis, soutient le héros de la résistance Arverne, Ecdicius, beau-frère de Sidoine Apollinaire, et le nomme magister militum. Mais en 475, Nepos doit conclure un traité par lequel il reconnaît l'autorité d'Euric sur l’Espagne et sur la Gaule jusqu'au Rhône et à la Loire, lui cédant l'Auvergne en échange de la paix sur la Provence.

Nepos ordonne à son général Flavius Oreste de revenir de Gaule en Italie. Oreste en profite pour renverser Nepos le 28 août 475. Nepos ne peut attendre aucun secours de Constantinople, en proie aux révolutions de palais de 475 et 476.
En 477, après la destitution de Romulus Augustule, Nepos sollicite l'aide de Zénon pour récupérer son trône à Ravenne, mais Zénon, aux prises avec les Ostrogoths, ne peut rien pour lui.
RECRUTEMENT DES ERCENAIRES
Nepos meurt assassiné le 9 mai 480 près de Salone, probablement dans le palais de Dioclétien, à l'instigation de l'évêque Glycerius qui se venge ainsi de sa destitution.
Jules Népos a été le dernier césar de l'empire Romain à s'appeler Jules.

La mort de Valentinien III en 455 marque la fin de l'Empire Romain d'Occident. Les 20 années qui s'écoulent jusqu'à la déposition de Romulus Augustule ne sont qu'un épilogue sans grandeur.
Aux empereurs éphémères qui se succédèrent alors il manque non seulement les moyens d'une politique énergique, mais surtout peut- être cette consécration de la légitimité véritable qu'a détenue encore le descendant de Valentinien et de Théodose...
Dans le même temps que le gouvernement impérial sombre dans l'impuissance, les barbares installés sous la foi des traités en Gaule, en Espagne, en Afrique, sentent grandir leur impatience et leur force. On a cru possible un moment de mettre leurs bras au service de Rome et leurs chefs trouvent cette idée toute naturelle.
Les panégyristes eux-mêmes tournent à la gloire de l'empereur ce qui n'est que le signe de sa faiblesse : Au lieu d'exterminer les barbares, il leur sauve la vie.
Cet illusion cède, dans la seconde moitié du Ve siècle, devant l'attitude offensive des Vandales et des Wisigoths.
C'est aussi l'opinion de K. F. Stroheker, Der politische Zerfall des romischen Western, réimprimé dans Germanentum und Spâtantike, p. 88 sq.

Sur les 9 empereurs qui ont régné après Valentinien III, 2 seulement, Anthémius et Julius Népos ont l'investiture de la cour d'Orient. Le seul qui ait mené une politique énergique est Majorien.
E. Stein, Histoire, I, p. 375 écrit de lui : « Bien que ses efforts aient été vains, il mérite cependant que nous admirions en lui sans réserves la dernière figure ayant une réelle grandeur dans l'histoire de l'Occident Romain ».

Orose, Hist., raconte comment le roi des Wisigots Athaulf songe d'abord à remplacer la Romania par une Gothia, mais bientôt, frappé de l'indiscipline de ses compatriotes, il estime préférable de mettre leur force au service de l'Empire et de s'acquérir par là auprès de la postérité le titre de « Romanae restitutionis auctor ». Cf. P. Courcelle, Histoire littéraire, p. 91.

Cette idée de l'empereur sauveur est surtout affirmée en Orient et elle se rattache au thème de la monarchie universelle : l'empereur doit rassembler sous son autorité tous les hommes, et non pas détruire le monde barbare ; cf. G. Dagron, L'Empire au IVe siècle et les traditions politiques de l'hellénisme, p. 115.

Ces 2 peuples ont joué, chacun à sa manière, le rôle principal dans la chute de l'Empire d'Occident. Les raisons de leur succès sont faciles à découvrir. Elles sont surtout stratégiques. Les Vandales occupent l'Afrique et menacent donc l'approvisionnement de l'Italie, de plus, ils disposent d'une incontestable supériorité sur mer. Les Wisigoths, en Aquitaine, coupent la Gaule et l'Italie des régions Espagnoles restées sous l'obédience de l'Empire.
Cependant tous ces avantages ne sont rien sans la volonté politique de les exploiter.

Après l'invasion et l'établissement pacifique des Barbares, on passe donc à une nouvelle étape, celle de la constitution des royaumes Romano-Germaniques et, ce qui joue alors n'est plus, comme précédemment, l'effet de masse des nouveaux venus, mais l'action patiente et raisonnée d'hommes d'État comme Genséric ou Euric.
La guerre, désormais, n'a plus pour but d'obtenir des terres, mais d'agrandir un royaume et de s'affranchir de la tutelle impériale.

Dès 442, après une nouvelle avance des Vandales en direction de Carthage, Genséric obtient l'abolition du traité de fédération et il est reconnu comme prince souverain.
Il traite d'égal à égal avec le gouvernement de Ravenne.
3 ans plus tard, son fils Hunéric est fiancé avec Eudoxie, fille de Valentinien. D'autre part, tout en menant sa lutte contre l'Empire, Genséric s'attache à créer une royauté solide.

A la mort de Valentinien III, ces fiançailles sont un temps rompues. Pétrone Maxime en effet marie Eudoxie à son fils, le César Pallade. Ce n'est qu'après la prise de Rome par Genséric, en 455, qu'Eudoxie épouse Hunéric, l'affirmation de la puissance royale aboutit à une conspiration contre Genséric, cf. L. Schmidt, Histoire des Vandales.

Galla Placidia grâce à son mariage avec Athaulf joue certainement un grand rôle dans le rapprochement entre les Wisigoths et le monde Romain Plus tard, Avitus, le futur empereur, est l'éducateur du jeune Théodoric II, cf. Sidoine...
C'est d'ailleurs le seul cas où ils ont respecté les devoirs que leur impose leur condition de fédérés, cf. E. Sestan, Stato e Nazione, p. 111.

Les Wisigoths, eux, suivent une voie plus lente et plus discrète, mais non moins efficace. Leurs contacts avec le monde Romain ont été plus profonds.
En 451, ils ont même, à la requête d'Aétius, combattu contre Attila au Campus Mauriacus et leur roi y a laissé la vie mais leur soumission fléchit après 455... Aucun empereur ne se rend bien compte de la cohue produite par les Wisigoths lors du passage du Danube.
Les écrits de Jérôme, Ep. CXXIII, 15, produit le même effet par le procédé de l’énumération des noms de peuples Barbares.

Bien plus, à la mort de Pétrone Maxime, ils deviennent les arbitres de la situation en soutenant le candidat au trône de la noblesse Gauloise, Avitus.
En tout cas, il semble que ce soit Euric qui, en 475, ait, le premier, définitivement secoué le joug impérial.
Dans cette désagrégation de l'Empire, à côté de Genséric et d'Euric, il faut accorder une attention particulière à Odoacre.
Non pas seulement parce qu'il a fondé un nouveau royaume dans le berceau même de l'Empire.
Non pas encore parce qu'il a l'audace de détrôner un empereur mais pour le sens politique de son geste... En effet, à la différence de Genséric et d'Euric, Odoacre n'est pas un roi Germanique reconnu par l'empereur, mais un officier Romain qui accomplit un coup d'État en se faisant proclamer roi par ses troupes.
Si nous n'avions d'autres preuves de l'intelligence politique du personnage, cela seul suffirait à nous en convaincre.
S'inspirant de l'exemple des Vandales et des Wisigoths, Odoacre a fort bien compris que la tempête qui secoue l'Empire d'Occident est bien autre chose que des insurrections locales de barbares cherchant à recouvrer l'indépendance perdue sous l'autorité de leurs propres rois. Il s'agit en réalité d'une véritable révolution interne qui substitue à l'Empire unique la pluralité des reges (rois).

L'idée d'Empire, qui s'identifie avec celle de gouvernement universel, n'a, de fait, plus de sens : En moins d'un siècle tout l'Occident est tombé au pouvoir des reges...

Les Vandales et les Wisigoths ont mené l'attaque, Odoacre a donné le coup de grâce. Autour d'eux, Burgondes et Suèves recueillent le bénéfice de leurs actes.

Sans doute respectent-ils en Valentinien III le petit-fils de Théodose, l'ami des Goths.
D'une manière générale, il semble que les Barbares aient considéré leur allégeance à l'Empire comme un lien personnel avec la dynastie Théodosienne. Le fait est souligné à propos des Vandales par E. Stein. Il y a incertitude sur la date à laquelle le royaume Wisigoth est devenu indépendant.
L'empereur légitime n'est pas Augustule mais Jules Népos alors réfugié en Dalmatie.
Le caractère particulier de la royauté d'Odoacre dans le concert des États Romano-Germaniques est mis en valeur par E. Sestan, et aussi R. Cessi, Regnum Ils soulignent que la nomination d'Odoacre comme roi est une revendication d'autonomie des Barbares et n'est pas dictée par la volonté d'obtenir des terres.

Le nouvel ordre politique ne s'est pas accompli sans larmes ni sang.
En Afrique surtout la conquête Vandale s'est accompagnée d'une violente persécution des catholiques par l'envahisseur arien.
En Gaule, le Wisigoth Euric rencontre une opposition énergique de la part des Arvernes conduits par Ecdicius, fils de l'empereur Avitus et beau- frère de Sidoine Apollinaire.
Lui aussi déchaîne la persécution contre les catholiques de son royaume.
En revanche, la domination Burgonde est des plus pacifiques et, en Italie, tout le monde s'accommode du gouvernement d'Odoacre.

Somme toute, on peut dire que les résistances sont locales, sporadiques, et que les raisons religieuses y ont souvent plus de part que la politique. En tout cas, il est remarquable que l'idéal de l'Empire n'est plus assez vivant pour susciter de la part des populations Romaines le sursaut qui les aurait sauvées.
Les événements politiques et militaires qu'on vient de rappeler brièvement n'épuisent pas la réalité du moment.
Il faut aussi tenir compte de l'évolution des esprits qui s'accomplit alors chez les Romains.

Dès avant la date symbolique de 476 on voit des Romains se rallier aux Wisigoths ou aux Burgondes.
Faut-il les flétrir du nom de collaborateurs ?
Il est difficile de les juger en l'absence de leur propre témoignage.
Où commence la trahison ?
Un Léon de Narbonne, ministre d'Euric, ou un Syagrius, « le Solon des Burgondes », tous 2 amis de Sidoine
Ont-ils renié la romanité ? Servent-ils les barbares ou des royautés installées à l'origine, là où elles sont, par accord avec l'Empire ?
Ne sont-ils pas ce qu'on appellerait aujourd'hui des coopérants techniques ? Tous ces rois ne sont d'ailleurs pas des sauvages et la culture Romaine a pénétré jusqu'à eux.

La lettre de Rémi conservée dans le recueil des Epistulae Austrasicae, soutient que la date de 476 est plus significative que l'assassinat de Jules Népos en 480, ou que la victoire de Clovis sur Syagrius, en 486, qui met fin à la « survivance de la dernière parcelle de territoire Romain en Occident ». Courcelle, Histoire littéraire, p. 254, parle de « la tendance à diverses formes de collaboration ».

Même leur conception de la royauté s'est rapprochée du modèle impérial depuis leur entrée dans l'Empire. De leur côté, les populations Romaines que les traités ont conduites à vivre sous l'autorité de fait des barbares se sont peu à peu familiarisées avec leurs nouveaux souverains qui assument dans leurs domaines les pouvoirs de l'empereur. Pour toutes ces raisons, on est loin, vers 476, de l'imagerie traditionnelle qui assimile royauté et barbarie pour les opposer à l'empereur. Les rois installés dans l'Empire, ayant autorité sur les Romains aussi bien que sur leurs compatriotes, apparaissent de plus en plus comme les souverains d'une terre et, partant, les liens qui les rattachent à leur peuple d'origine tendent à se relâcher.
La prééminence du roi s'affirme à mesure qu'il exerce davantage son pouvoir sur un regnum et non plus sur une gens.
La royauté d'Odoacre, marque le terme ultime de ce processus.

GLYCERUS
Les royaumes « Barbares » occidentaux ont une structure mixte qui laisse plus ou moins subsister l'organisation Romaine dans le domaine civil, en lui superposant un groupe dominant armé soumis à ses propres lois. Il importe de voir quelle est, dans le domaine militaire, la part de l'héritage « Barbare » et celle des influences Romaines.
On distingue ici, d'abord les Germains Orientaux (Wisigoths, Vandales, Burgondes, Ostrogoths), dont les armées aux Ve-VIe siècles présentent beaucoup de traits communs, ensuite les Francs Mérovingiens et les autres Germains Occidentaux, avant d'examiner les apports militaires des nouveaux acteurs « Barbares » de la fin du VIe siècle : Lombards, et Avars avec leurs auxiliaires Slaves.


Discussion:Julius Nepos — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Julius_Nepos
L'identification du Jules César des légendes, recoupée avec celle d'Ariadne, ... à partir de 475, année de sa destitution, ou de 480, année de son assassinat.
Vous avez consulté cette page le 24/01/16.
Histoire des empereurs et des autres princes qui ont regné ...
https://books.google.fr/books?id=ngA-AQAAMAAJ
Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont - 1738 - ‎Rome
Odoacre alla cette année combattre le Comte OVide 4 x [qui après avoir tué l'année (précédente Jules Népos , s'étoit ap aremment rendu maître u ... 1 Consul en 4.63. ô( qui est si fort loué par Sidoine; [ou le xjcune Basile Consul en 480.] ...