Cette
page concerne l'année 970 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
DERNIER
TIERS DU Xe SIÈCLE
: TOUT CE MET EN PLACE...
Le
Berry est intimement lié à l'histoire du règne des Carolingiens et
des Capétiens. Intégré au duché d'Aquitaine, il est démantelé
par Pépin Ier qui en confie un fief à l'administration de Remistan,
fils d'Eudes d'Aquitaine et oncle du duc d'Aquitaine Waïfre. Puis au
traité de Verdun, il fait partie du royaume de Charles le Chauve qui
doit devenir le royaume de Francie, partagé un temps entre les
duchés d'Aquitaine et les comtés d'Anjou et de Blois, par son
rattachement au domaine personnel du roi, ensuite par le don en
apanage fait aux enfants de celui-ci... En effet, dès 1100, la
vicomté de Bourges est achetée et réunie au domaine royal, le
rattachement complet s'achevant sous Philippe Auguste au début du
XIIIe siècle.
Émergence
des Robertiens géniteurs de la dynastie Capétienne du Haut Moyen
Âge
Tout commence lorsque le Carolingien « Charles le chauve » Empereur d'Occident investit « Robert le fort » comte d'Anjou et de Blois du haut commandement militaire des comtés d'Angers, de Tours, du Mans, de Chartres et d'Orléans, afin de défendre la « Neustrie » des incursions guerrières et pillardes Bretonnes et Normandes.
Tout commence lorsque le Carolingien « Charles le chauve » Empereur d'Occident investit « Robert le fort » comte d'Anjou et de Blois du haut commandement militaire des comtés d'Angers, de Tours, du Mans, de Chartres et d'Orléans, afin de défendre la « Neustrie » des incursions guerrières et pillardes Bretonnes et Normandes.
Lorsque
les Normands tuent Robert à la bataille de Brissarthe en 866, ce
dernier laisse deux très jeunes enfants : « Eudes »
et « Robert » qui sont tenus à l'écart de sa succession
qui revient au second époux de sa veuve, « Hugues l'Abbé ».
A la mort de leur beau père, les 2 enfants de Robert le fort recueillent enfin leur héritage. Tous deux acquièrent une grande renommée dans la guerre contre les Normands. Eudes s'illustre lors de la défense de Paris en 885 et 886 et reçoit de l'Empereur Carolingien Charles le gros la souveraineté de toute la « Francia Occidentalis » (en latin) ou « Francie Occidentale » sur laquelle il règne successivement avec son frère Robert de 888 à 923.
Eudes
devient roi de Francie et règne de 888 à 898. Puis après le règne
du Carolingien « Charles le simple » de 898 à 922, c'est
son frère Robert qui occupe le trône de Francie de 922 à 923 sous
le nom de Robert Ier. La puissance et le prestige de cette famille
dite des « Robertiens », déjà considérables, sont
renforcés par le mariage de la fille de Robert Ier avec « Raoul
de Bourgogne » qui devient roi de Francie à la mort de son
beau père de 923 à 936.
Le
fils de Robert Ier, « Hugues le grand » laisse bien
volontiers le trône à son beau frère Raoul, car ses titres de Duc
de Francie et de Comte de Paris suffissent à maintenir son influence
auprès des grands seigneurs lui permettant en cela, de préparer
l'avenir de ses deux fils : « Hugues » et
« Eudes ».
A
la mort du roi Raoul, en 936, Hugues le grand fait élire Roi « Louis
IV d'Outre Mer » fils de Charles le simple qui règne jusqu'en
954.
Puis
à la mort de Louis IV d'Outre Mer, Hugues le grand, toujours lui,
fait élire roi de France le fils du défunt roi « Lothaire »,
en échange de l'Aquitaine et de la Bourgogne. Lothaire II règne
jusqu'à sa mort en 986 où son fils « Louis V dit le
fainéant » lui succède pour un an...
Entre
temps, la mort de Hugues le grand remet ses deux fils sur le devant
de la scène. Eudes le cadet reçoit la Bourgogne, et Hugues, l'aîné,
hérite du duché de Francie.
Mort
dans un accident de cheval en 987, Louis V le fainéant n'a pas
d'héritier. Hugues duc de Francie qui porte toujours une cape sur
ses épaules est alors élu roi et monte sur le trône de Francie en
987.
Soutenu par « Adalbéron », Hugues Capet est sacré à Noyon le 3 juillet 987. Il institut la transmission héréditaire du trône en faisant sacrer son fils « Robert » en décembre de la même année sous le nom de « Robert II le Pieux.
Robert
II le Pieux lui succède à l'age de 24 ans. Il est né à Orléans
en 972 et a fait ses études à Reims sous le préceptorat de
« Gerbert d'Aurillac » lequel le futur pape. C'est à la
fois, un roi humble et charitable, et un guerrier courageux qui fait
face à la rébellion des Grands Seigneurs.
Il
annexe au domaine royal les comtés de Dreux, de Melun, de Sens et de
Bourgogne. Une affaire de répudiation et de remariage avec sa
cousine « Berthe de Bourgogne » va lui valoir
l'excommunication... Mais tout rentre dans l'ordre lorsqu'il renonce
à cette union. La politique et le courage de ce roi ont permis
d’asseoir la jeune dynastie Capétienne.
A
l’avènement d'Henri Ier Sa mère qui préfère son fils cadet
« Robert ». avec l'appui des Grands Seigneurs et en
particulier Eudes de Blois, cherche à détrôner son fils.
De
son côté, Henri Ier peut compter sur l'Empereur Germanique « Otton
II » et sur « Robert le Magnifique » duc de
Normandie qui en échange reçoit le Vexin. Pour obtenir la paix, Il
doit alors abandonner la Bourgogne à son frère cadet Robert, mais
reste en conflit avec Eudes de Blois.
Après
avoir soutenu son neveu Guillaume le Conquérant duc de Normandie
lors de la révolte des barons Normands, il se retourne contre lui et
envahit la Normandie. Il subit alors deux défaites celle de
« Mortemer » en 1054, et celle de « Varaville »
en 1058.
Origine et Naissance d'un nouvel ordre nobiliaire « La Chevalerie » :
Origine et Naissance d'un nouvel ordre nobiliaire « La Chevalerie » :
Lors
de cette période du « Haut Moyen Âge », progressivement
va naître dans la classe nobiliaire un nouvel ordre connu sous le
nom de « Chevalerie ». En fait, cette institution va
naître de la convergence puis de la fusion de deux traditions
distinctes. L'une a ses origines dans l'antiquité Gréco-Romaine,
l'autre dans les pratiques tribales des peuples de Germanie (ceux
communément et souvent péjorativement appelés barbares)...
Dans
les écrits anciens, les auteurs Grecs et surtout Athéniens, parlent
de l'existence d'un groupe d'hommes qui se font appelés « hippeis ».
(Hippeis peut être traduit sans différenciation par « cavalier »
ou « chevalier »). Ces hommes sont des guerriers dont la
richesse personnelle leur permet d'acquérir puis d'entretenir un
cheval de combat.
Dans
une armée Grecque principalement formée de guerriers à pieds (les
fameux « hoplites à grande lance, la sarisse dont 8 rangées
forment une phalange), ces hippeis forment ainsi un corps de
combattant distinct, « la cavalerie » dont l'efficacité
à été mainte fois démontrée lorsqu'il s'agit de déborder
rapidement l'infanterie ennemie sur ses flancs.
Chez
les Romains, dont on connaît l'extrême importance qu'ils attachent
eux aussi à l'infanterie (dont l'unité tactique s'appelle la
« manipule »), on trouve un corps d'armée constitué de
soldats qui combattent sur des chevaux appartenant à Rome, qui en
assure aussi l'entretien. Ils sont appelés « equites ».
Ces hommes contrairement aux autres soldats Romains, ont à leur
charge leur équipement individuel de guerre.
A
une époque, Rome interdit aux riches négociants, faisant pourtant
partie des notables, d'accéder au Sénat et à la classe nobiliaire,
les tenant ainsi écartés de l'élitisme dirigeant. Pour démontrer
leur importance et l'influence qui en découle, ces riches négociants
se regroupent et forment un ordre équestre qui prend lui aussi le
nom d'« equites » (cavaliers, chevaliers) mais qui n'a
plus rien à voir avec le rôle militaire d'origine...
Pour
entrer dans cet ordre, il faut au prétendant fournir cheval et
équipement et justifier d'une fortune de 400 000 sesterces à la fin
du IIe siècle avant J.C.
Bien
que l'action militaire ne soit pas la finalité de leur ordre,
ces equites ou chevaliers prennent part aux guerres de conquêtes
Romaines ou ils occupent des grades élevés. Leur influence
politique devient considérable et pèse significativement sur le
gouvernement de Rome.
Lorsque
César conquiert la Gaule, il impose au peuple Gaulois l'organisation
politique économique et sociale romaines dans laquelle l'ordre des
equites a une place importante. Bon nombre d'equites sont à la tête
de grandes propriétés terriennes Gallo-Romaines. Il ne fait aussi
nul doute que l'ordre Romain des « equites » s'ouvre à
la riche aristocratie Gauloise, accélérant ainsi le processus
d'assimilation de la noblesse indigène aux idéaux de l'occupant.
Origines Germaniques de ce que sera Chevalerie médiévale :
Si
chez les Grecs et les Romains monter à cheval pour faire la guerre
est rare et réservé à une élite, il n'en est pas de même chez
les peuples nomades d'origine Germanique.
Étant
de nature nomade, le nourrisson fille ou garçon, « Wisigoth »,
« Goth » « Ostrogoth », « Vandale »,
« Alaman », « Alain », « Burgonde »
ou encore « Franc » et « Hun » se retrouve
sur le dos d'un cheval avant même de savoir marcher. Et comme la
guerre est l'occupation principale de ces peuples qui doivent pour
vivre conquérir sans cesse de nouveaux territoires, le jeune enfant
mâle cavalier se retrouve tout aussi naturellement avec les armes à
la main. Combattre à cheval est donc la posture naturelle des
guerriers de ces peuples de Germanie.
Sevré
à l'âge de 3 ans, le jeune Germain est confié aux femmes de sa
famille jusqu'à l'âge de 7 ans. Passé cet âge, il est alors
confié jusqu'à son quatorzième anniversaire, pour son éducation
presque essentiellement guerrière, à un père adoptif. En général,
le frère aîné de sa mère. Cette période se nomme
« forsterfaeder » ou « fosterage ».
Ce
temps initiatique guerrier, dans son appellation, porte dans son
étymologie même les notions de rudesse et forçage éducatifs
auxquels est soumit le futur guerrier Germain. Au terme de cette
période le jeune Germain va faire ses preuves d'autonomie et de
vaillance en voyageant parmi les nombreuses ethnies Germaines...
Lorsque le poil lui est poussé au menton, il revient dans sa
tribu pour y subir le rite de la première coupe de barbe ou de
cheveux et pour y affronter en combat singulier son père adoptif
pour que tous puissent voire ses qualités de guerrier....
Chez
certain de ces peuples et en l'occurrence chez les
« Francs Saliens », il est de coutume chez
leurs chefs, de célébrer en plus, par une cérémonie spécifique,
la remise très solennelle des armes à un jeune homme en âge de
combattre...
Rôle fédérateur du christianisme des traditions Gréco-Romaines et Germaniques dont est issue la chevalerie médiévale :
L'arrivée du christianisme aux IV e et V e siècles en Gaule Gallo Romaine, enveloppe puis imprègne, de ses principes moraux... D'un coté, les traditions originelles Gréco-Romaines de ces riches Romains à cheval equites qui combattent dans les armées de Rome, et de l'autre coté, le rite initiatique guerrier de ces exceptionnels guerriers et chefs Germains dont la survie dépend de leurs conquêtes.
Emprunts ainsi de la sacralisation chrétienne, ces deux usages « d'hommes à cheval » se confondent chez les Francs Saliens (qui sont aussi nos ancêtres directs) en un cérémonials d'investiture au titre de « Caballarius »...
Évolution du cérémonial d'investiture d'un « Caballarius » vers l'adoubement du « chevalier médiéval » :
Cette cérémonie de reconnaissance de combattant à cheval s'est perpétuée pendant toute la dynastie Mérovingienne puis au début de celle des Carolingiens où le premier témoignage écrit en latin, décrit comment à Rastibonne en Bavière, en 792, Charlemagne, lors de cette cérémonie, ceint son fils Louis le Pieux, âgé de 14 ans, de l'épée guerrière...
Charles
le chauve reçoit pour ses 15 ans, ses armes, ceinturon et baudrier
ainsi que l'insigne de sa fonction. Puis ce même Charles reçoit de
ses émissaires d'Aquitaine, habits et couronne.
C'est
la plus ancienne cérémonie d' « adoubement » qui nous
est donnée de connaître avec certitude. A partir de ce moment le
mot latin Caballarius ne désigne plus un homme de guerre à cheval,
mais un noble guerrier qui fait partie de la suite d'un grand
personnage. Ce mot latin prend alors le sens de « Chevalier ».
Il
faut un siècle et demi d'interventionnisme religieux chrétien pour
que l’Église Romaine adjoigne progressivement à la remise
solennelle des armes et des équipements, une cérémonie religieuse
ou le serment de servir son roi sera accompagné de celui de servir
et d'obéir à Dieu et à son église... Ces serments fondent
un code d'honneur qui différencie la juste guerre du brigandage et
qui limite fortement les querelle intestines entre seigneurs
permettant entre autre à la fin du Xe siècle, de faire de « la
paix de Dieu » décrétée par la papauté, une réalité...
Enfin, au début du XIe siècle, prend forme la « Chevalerie médiévale » qui intègre dans ses valeurs sacramentelles les notions d'honneur, de courage, de droiture, de fidélité, de générosité, d'humilité et de sacrifice de soit.
Ainsi,
le Chevalier devient le protecteur de la veuve, de l'orphelin, du
miséreux et de la pucelle. Il défend le bien et combat le mal dans
l'obéissance à son roi, et dans le respect des dogmes chrétiens.
Par ses valeurs, la Chevalerie médiévale est alors une institution
si prestigieuse, qu'elle modifie profondément, en bien, le sens
moral d'une certaine noblesse de cette époque, qui faut bien
l'avouer, n'en était que peu pourvue...
La Chevalerie médiévale, où seuls comptent le corps et le cœur et non l'esprit, est si lumineuse à partir du XII e siècle, que même les rois veulent être fait Chevalier. Mais, par ce choix du corps et du cœur, délaissant l'esprit, la Chevalerie médiévale est aussi, dans sa grande majorité, une chevalerie illettrée...
Gite
des Barrats sens-beaujeu - Berry Province
www.berryprovince.com/dormir-et...un.../gite-des-barrats-sens-beaujeu
2
nuits, 970,00 €. Semaine (meublé) Moyenne saison. Vacances
scolaires + juin/septembre, 1750,00 €. Semaine (meublé) Haute
saison du samedi au samedi ...
Histoire
de France LE BERRY : Histoires des lieux et des ...
www.my-microsite.com/santjohan/Histoire-de-France/
...
le roi des Vandales Genséric conquière Carthage et sa province qui
est le plus important ...... [94] AIMON (970-1008) Moine à l'abbaye
de Saint Benoît sur Loire. .... une partie de la Touraine, le Perche
et le Berry occidental (l'Indre actuel).
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