jeudi 31 décembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 508


22 DÉCEMBRE 2015...


Cette page concerne l'année 508 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES TÖLECHS UNE DES PLUS ANCIENNE TRIBU CONNUE DU LAS BALKHAH.


Le lac Balkhach est le plus grand lac du Kazakhstan et le troisième d'Asie, après la mer Caspienne situé en Sibérie Orientale (Russie). Le lac s'étend dans la région historique du Jetyssou, (en kazakh : Жетісу), qui signifie en français les « Sept-Rivières » en raison de ces 7 principaux cours d'eau qui se jettent dans ce lac, il possède la particularité d’avoir de l’eau douce et de l’eau salée. En effet, à l’Ouest, vous pourrez vous baigner dans de l’eau douce, et à l’Est, dans de l’eau salée. C’est un détroit, situé au milieu qui crée ce phénomène. Il fait également parti des 10 lacs les plus étrange de la planète.

Le lac aux lotus, Thaïlande
La laguna Colorada, Bolivie
Le lac Hillier, Australie
Le lac de Gafsa, Tunisie
Le Lost Lake, États-Unis
Le lac vert, Autriche
Le lac Mono, États-Unis
Le lac de Luçon, Philippines
Le lac aux méduses, Palaos
Le lac Balkhash, Kazakhstan

Le toponyme Balkhach vient du mot balkas issu des langues tatar, kazakh et altaï qui signifie « contrée marécageuse, couverte de mottes » ou « mottes sur les marais ».
De nombreuses légendes sont arrivées jusqu’à nos jours à propos de l'étymologie et de l’histoire du lac Balkhach. Ceux qui ont peuplé sa bordure Ouest lui ont donné le nom de « Ak Teniz » la « Mer blanche ». Les habitants de l’Est l’ont appelé « Jumbak Köl », le « Lac aux énigmes ».

Une autre version s’appuie sur une histoire d’amour tragique d’une jeune fille dénommée Balkia qui s'est donné la mort en disant  « Que personne ne voit, ne sache mon cœur anxieux, mon âme chagrine ! ».  Après cela, les habitants ont commencé à appeler le lac Balkhach (le diminutif du prénom Balkia) en l’honneur de l’amour fidèle et pur de la jeune fille.
C’est pourquoi jusqu'à aujourd'hui le peuple habitant autour du lac l’appelle aussi le lac de l’amour.

Il est difficile de dire par qui et quand a été découvert le lac. Il est déjà connu parmi les Chinois comme « Puku-Buku »  dès l’année 103 avant notre ère jusqu’au VIIIe siècle. L’espace au sud du lac entre lui et les montagnes Tian-Chan est connu en tant que territoire des « Sept rivières », où les Turcs et les Mongols ont mélangé leur culture avec la population établie et sont demeuré par la suite en Asie Centrale. Les premières informations dignes de foi sur Balkhach ont été établies au XIIIe siècle par les Européens Jean de Plan Carpin et Guillaume de Rubrouck. 
Les géologues et géomorphologues constatent que le lac existe depuis plus de 35 000 ans. Aux alentours du XXe siècle, la nature de Balkhach avait encore conservée presque son aspect originel, avec sa flore et sa faune vierges.

Révolte des Tölech (lac Balkhach – proche du lac Baïkal) contre les Avars (508 et 521). Ces derniers ne se résignent pas. Ne pouvant réussir seuls à secouer le joug, ils cherchent à entraîner leurs voisins dans la rébellion. Soit qu'ils prennent langue avec une importante tribu installée sans doute depuis longtemps dans l'Altaï dans l’espoir d'obtenir son concours, celle-ci prévient les Jouan-Jouan des intentions des Tölech.
La révolte qui se prépare est écrasée dans l’œuf. Nous connaissons cette tribu par la transcription Chinoise de son nom T'ou-kiu, sous laquelle se cache le mot singulier türk, ou, plus probablement, le mot pluriel et archaïque türük (plutôt que türküt, également envisageable)... Signifiant fort ou les forts, et sans doute, à l'origine.
L'expression non pas d'une entité tribale ou ethnique, mais d'une organisation
politique, le nom turc qui fait son entrée dans l'histoire sera appliqué plus tard, d'abord par les musulmans, à tous les gens parlant la langue des T'ou-kiu, tant sera grande l’impression qu'ils laisseront.

Quant aux T'ou-kiu eux-mêmes, ils ne se nommeront pas autrement que Turcs, non sans préciser souvent qu'ils sont kök,bleus (Kök Türk), c'est à dire célestes ou divins.
Malgré certaines apparences, nous ne croyons pas qu’ils puissent être Indo-
Européens. La facilité avec
laquelle ils s’imposent aux divers peuples de la steppe, dès cette époque turcophones dans leur
immense majorité, plaide pour leur appartenance au monde Altaïque. En revanche, nous sommes convaincus qu’ils ont été profondément influencés par les Indo-Européens, qu’ils leur ont emprunté une partie de leur culture. Ashina, le nom du clan royal, le vrai nom dynastique, n’a pas d’étymologie Turque, malgré Boodberg qui veut le faire dériver de as, « traverser une montagne »,
FLEUVE ILI
de même que les noms des premiers souverains qui semblent plutôt Iraniens. Le mythe d’origine, à quelques détails près, est pris aux Wousouen, qui ne sont ni proto-Turcs ni proto-Mongols puisqu’ils sont décrits comme des hommes aux yeux clairs et à la barbe rousse.

Son scénario, celui d’un enfant abandonné dans l’eau, recueilli, puis adopté par un homme, une femme, un animal, est universel.
Les nationalistes turcs du XXe siècle, frappés par la ressemblance des sons
« étrusques » et « turc » (racine TRK), se sont servis de la parenté des deux mythes t’ou-kiu et étrusco-romain pour trouver certains de leurs aïeux dans le peuple d’où naît Rome.

Quant au loup ancêtre, il est le protecteur peut- être le totem, bien que le totémisme implique des structures qui n’apparaissent guère ici du souverain et de son peuple.
Une tête de loup en or décor les étendards et les
guidons, le loup étant censé marcher au-devant de l’armée, les gardes du corps sont appelés « loups ». Chaque année, le Kaghan envoie sacrifier à la caverne ancestrale, d’un bout à l’autre de l’empire, dans toutes les tribus, le fauve est valorisé, presque défié.

Pendant un demi-millénaire, il reste présent dans les mémoires, une référence essentielle, de telle sorte qu’il fait résurgence au temps de l’Empire Mongol. Choisi comme aïeul par les mythologues de Gengis Khan, il recouvre son ancienne gloire d'une gloire plus grande encore.

L’endroit où s'est réfugié la louve T’ou-kiue, une montagne au nord de « Turfan », qui nous ramènes à l’univers aryen, tout comme le mariage des enfants avec des « femmes du dehors », allusion à l’exogamie. Enfin, et cela est une preuve absolue des influences Indo-Européennes, la première inscription Turque, celle de Bugut, à la gloire de la dynastie, n’est pas écrite en turc, mais en sogdien.
Un autre fait mérite de retenir notre attention. Les T’ou-kiue ne sont pas que des nomades éleveurs, ils sont aussi des forgerons, ce qui n’a rien pour nous surprendre si l’on se rappelle le rôle de la métallurgie chez les peuples de la
steppe.
BOUDDHA GRAVES SUR LES FALAISES D'ILI
Leur spécialisation artisanale ne fait aucun doute, non seulement parce que les Chinois le disent, mais parce que, quelques décennies plus tard, les T’ou-kiue proposeront aux Byzantins de les approvisionner en fer.
Un grand mythe de l’Asie Centrale, celui dit de l’Erkene Kon (du nom de la vallée où, selon Rachid al-Din, les Mongols ont été enfermés), est née de la manière dont les T’ou-kiue ont trouvé une issue en faisant fondre une mine de fer obstruant le seul passage possible à travers la montagne où la louve a accouché d’eux.

L’historien de Khiva, Abu’l Ghazi Bahadur Khan, connaît encore l’histoire au XVIIe siècle. Or le thème du forgeron qui est très lié au chamanisme, comme le prouvent à l’époque contemporaine les Turcs Yakoutes de Sibérie en déclarant : « Forgerons et chamans sont du même nid », court tout au long de l’histoire Turco-Mongole.

On le retrouve dans la tradition invraisemblable qui veut faire de Gengis Khan un forgeron, tradition si bien établie qu’elle est rapportée à la fois par
les Franciscain Guillaume de Rubrouck, par l’Arménien Hayton et par le Marocain Ibn Battuta, ou encore dans le nom que porte Tamerlan, Timur Leng, le « Boiteux de Fer ».

L’Ili (en kazakh : Іле) est un fleuve endoréique de Chine et du Kazakhstan. Long de 1 439 km, il prend sa source dans les Tian Shan (Monts célestes) dans la province du Xinjiang, en Chine, et se jette dans le lac Balkhach, au Kazakhstan.
Au Kazakhstan, il traverse la province (oblys) d'Almaty sur 815 km, avant de se jeter par un vaste delta dans le lac Balkhach. La vallée de l'Ili, traversant le massif du Tian Shan, abritait jusqu'à récemment de larges peuplements de l'espèce Malus sieversii, pommier endémique de l'ouest du Tian Shan et depuis peu avéré l'ancêtre de la totalité des cultivars de pommiers...
Sa richesse génétique, étroitement associée à son extrême résistance aux maladies, en font une ressource vitale pour l'industrie mondiale de la pomme cultivée qui doit subir jusqu'à 55 pulvérisations de traitements phytosanitaires pour les variétés les plus fragiles.
La partie ouest du massif du Tian Shan a été proposée comme candidate au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2010, et Malus sieversii est listé comme vulnérable depuis 1998 par l'Union internationale pour la conservation de la nature.

« Il faut agir vite. » L'assèchement progressif de la mer d'Aral est dû entre autres à une utilisation excessive et incontrôlée de l'eau par plusieurs pays. C'est également le cas des eaux du bassin du fleuve Ili et du lac Balkhach, qui forme une vaste dépression géologique semi-désertique de 413 000 km², dont un cinquième environ est situé sur le territoire Chinois. Jusqu'à présent, aucun accord bilatéral sur l'eau n'a été signé avec la Chine.
« Il faut agir vite, raconte Mels Aleussizov, président de Tabigat. Et trouver le moyen de forcer les Chinois à économiser l'eau du fleuve Ili.
Nous risquons une catastrophe plus importante que celle de la mer d'Aral, qui entraînera une dégradation irréversible de l'environnement, de longues périodes de sécheresse, une faillite économique et une déstabilisation de toute « l'Asie Centrale. »

En amont, les Chinois veulent détourner 15 % de l'eau des fleuves Ili et Irtych pour les besoins de leur industrie pétrolière, de leur production de blé et de coton dans la province du Xinjiang.
Mais le fleuve Ili fournit 80 % de l'eau du lac Balkhach. Autre obstacle au flux normal de l'eau, la construction, à la fin des années 1960, du réservoir et de la centrale hydroélectrique de Kapshagaï au Nord-Est d'Almaty, de même que les eaux usées de cette ville et les déchets de l'agriculture et de l'industrie rejetés dans le fleuve.
Les fleuves Karatal, Aksu et Lepsy sont aussi touchés. L'Ayagoz, qui atteint le lac jusqu'au début des années 1960, va désormais mourir dans les sables de la steppe.
Le lac Alakol, qui est un appendice de la partie Est du lac Balkhach à 50 km de la frontière Chinoise, ressemble désormais à un marais avec des amas épars de sel.
D'après Mels Aleussizov, le lac Balkhach a baissé de 3 mètres en 20 ans. Le niveau critique est fixé à 341 m au-dessus du niveau de la mer. Dans les endroits peu profonds, le rivage a reculé de 100 kilomètres.
Un assèchement plus important augmente la salinité (l'eau est déjà salée à l'Est et douce à l'Ouest), et anéantirait la faune et la flore en modifiant le climat de l'Est du Kazakhstan sur une superficie de 2 fois la France. Un rapport alarmant de la Banque mondiale fait état d'une fragilité croissante du milieu naturel : Baisse du niveau du lac dû à l'irrigation irrationnelle, la répartition transfrontalière des eaux, la disparition des forêts, la fonte des glaciers etc.
Le delta du fleuve Ili, habitat naturel de dizaines d'espèces animales et végétales, sur la rive Sud-Ouest du lac, est déjà affligeant. Le fleuve, subdivisé en une infinité de canaux d'irrigation, arrive au lac épuisé. Les poissons ne peuvent plus remonter son cours pour frayer. Plusieurs conserveries sont fermé.
Seuls des brèmes et des « vobla » ­ gardons de la Caspienne sont encore trouvés « La population de carpes a diminué de 95 %, et le célèbre « marinka » d'Asie Centrale a disparu.
Les buses, les bécasses, les hérons et les rats musqués sont menacés à leur tour, affirme le naturaliste Sergeï Talouchak.

Kasimkhan Akhmetov l'ancien maire de Balkhach, souhaite que le gouvernement kazakh se montre plus agressif envers Pékin : « Si la Chine continue de construire des barrages et des réservoirs sur l'Ili, le lac Balkhach disparaîtra dans3 ou 4 ans.
Les grandes villes comme Almaty et Astana manqueront d'eau potable. Nous avons peu de pluies en Asie Centrale. Notre eau provient des lacs et des rivières.
Le lac est passé de 342 m à 339 m en 20 ans. Le niveau est remonté à un mètre au-dessous du niveau normal ces dernières années mais c'est dû à des chutes de neige et de pluie sans précédent et aussi au fait que l'agriculture kazakhe étant délabrée, moins d'eau est détournée. »
Les Chinois ont déjà construit un grand barrage sur le Kach, le principal affluent de l'Ili. Des négociations bilatérales sur le problème de l'eau ont commencé à Pékin en mai 1999 à l'initiative du Kazakhstan.
La Chine a collaboré à contrecœur. « Les choses se sont améliorées lorsque le président Nusultan Nazarbaïev a envoyé une missive à Jian Zemin [ancien président chinois, ndlr]», raconte Sultanguli Kissikbaïev, du ministère de l'Environnement d'Astana. Mais tout porte à croire que la Chine veut différer le problème...

Le lac Balkhach est situé au Sud-Est du pays, au nord de la ville d'Almaty, à une altitude de 341 m. Il mesure plus de 600 km de longueur et sa largeur est comprise entre 4,5 et 70 km. Avec une superficie d'approximativement 18 200 km², il contient environ 106 km3 d'eau. Cependant, sa taille varie constamment. La profondeur maximale ne dépasse pas 25 m et la profondeur moyenne est de seulement 5 m.

La région compte de nombreux endroits inexplorés. Depuis des temps immémoriaux, la beauté du lieu était une source d'inspiration pour les hommes. Au bord des rivières et près du lac ont été faites des découvertes archéologiques étonnantes. Parmi elles, les sépulcres de l’île Tasaral, connue pour sa tradition d’inhumation singulière et un monument de l’époque du bronze : la nécropole Begazy. Les bords du lac étant plats, il est pratiquement impossible de voir le panorama du lac depuis ses rives. Le seul point de vue reste la chaîne de montagnes adjacente de Bektau-Ata (qui culmine à plus de
1 000 mètres au-dessus du niveau de la mer). Par temps clair, le lac se dévoile sur plus de 100 kilomètres à l’horizon.



Le lac Balkhach en voie de disparition - Libération
www.liberation.fr/terre/.../le-lac-balkhach-en-voie-de-disparition_50412...
25 déc. 2004 - Lac Balkhach (Kazakhstan) envoyé spécial La couche de glace du lac Balkhach, au coeur du Kazakhstan, est épaisse. Valéryi, un Russe de ...
Oghuz Nâme destani
ebitik.azerblog.com/anbar/8335.pdf
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faire face à l'impatience qu'ont les turqcophones Tölech de recouvrer leur ... devinés par elle, celle-ci prévient les Jouan-Jouan des intentions des Tölech.

EN REMONTANT LE TEMPS... 509

21 DÉCEMBRE 2015...

Cette page concerne l'année 509 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES GRANDES CONTESTATIONS ENTRE WISIGOTHS ET LES FRANCS.

509. Levée du siège de Carcassonne par Clovis.
« Franci et Burgundi ab Ibba victi sunt. Francis preerat Theodoricus filius Chlodovei, qui lune temporis Carcassonam obsideat [Rerum Gallicarum et Francicarum scriptores. Nvidet. t. II ann. 509.) ».

Après la mort de Clovis..., Carcassonne reste occupé par les soldats de Théodoric... D'après le traité conclu entre Amalric (roi des Wisigoths) et le successeur de Théodoric le Grand, les Wisigoths entrent en possession de tout le pays qui s'étend de Carcassonne au Rhône, et obtiennent la restitution des trésors pris dans cette ville (cros-mavrevielle : Histoire du comté de Carcassonne.

509. Théodoric le Grand envoie le dux Ibba avec une puissante armée.
Orange est mise à sac par les Ostrogoths.
La population est déportée à Fiorenzuola d’Arda, près de Plaisance.
Jomandès assure que Clovis perd 30 000 hommes dans sa défaite contre Ibba...
Jornandès est Goth : Peut-être a-t-il un peu enflé le succès des Romains, qu'il préfère aux Francs; mais on ne peut douter que Clovis n'ait essuyé une grande perte.
Ce qui semble confirmer les récits de Jornandès et de Procope, c'est le silence que garde Grégoire-de-Tours sur son héros, après la bataille de Vouillé. pendant les années 508 et 509 : Il ne fait mention ni du siège d'Arles , ni de celui de Carcassonne, bien moins encore de la défaite de Clovis causé par Ibba.

Tout cela ne prouve pas l'habileté du conquérant des Gaules.
Sans la bataille de Tolbiac, ce prince doit, en effet, passer pour avoir été plus politique que guerrier... Il doit presque tous ses succès à cette politique et à la religion, qui lui gagne l'affection des catholiques, et surtout de leurs évêques, très puissants alors dans les Gaules.

On trouve dans Duchène ( tom. 1, pag. 836 ) une lettre de Clovis aux évêques du royaume des Wisigoths, par laquelle il leur accorde des privilèges de tous
NARBONNE
genres : Exemptions d'impôts - liberté de tous ceux des prisonniers qu'il a faits, qu'il leur plairait de désigner - don du droit d'accorder des lettres de protection, promettant d'y avoir égard.
Ces avantages sont la récompense de leur trahison envers Alaric : Cette trahison est patente, les évêques, en haine de l'arianisme, ont favorisé Clovis dans ses conquêtes, et la reconnaissance de ce prince, à leur égard, est la source de l'autorité qu'ils ont conservée si longtemps en France.

Les Wisigoths sont des gens impossibles.
Certaines des plus belles filles de Toulouse, qui a été leur capitale en Gaule, leur doivent encore leur blondeur éclatante, leurs yeux clairs insolents, leur port de tête hautain et leur épouvantable caractère. Quand on sait l’abâtardissement de nos populations, on imagine, à ses derniers éclats, l’impétuosité du sang Wisigoth.

Barbares d’élite, venus de Scandinavie après un séjour sur le Danube, une escale sanglante en Grèce et un sac de Rome promptement menés, ils apparaissent dans le midi de la France au début du Ve siècle... Ils font un tapage épouvantable

D’abord des hordes de cavaliers aux casques encornés, puis d’interminables convois de chariots bruissants d’une marmaille blonde et sauvage, les femmes comme des gorgones érotiques et dépoitraillées pendues aux mors des chevaux hennissants. Race de seigneurs, née pour commander. Ils n’alignent jamais plus de 10 000 guerriers, et, à leur apogée, 7 fois seulement ce chiffre pour leur nation entière, race autant que nation, tirant sa force de son intégrité, sa puissance de son homogénéité.

Et en plus, des provocateurs ! A croire qu’ils le font exprès, s’habillant ostensiblement de peaux de bêtes, graissant abominablement leurs cheveux et traînant partout avec eux, dans un cliquetis ostentatoire, leurs armes de géants.

Ils accumulent les différences agressives et proclament, dès leur établissement à Toulouse, l’interdiction des mariages entre Wisigoths et Gallo-Romains. Enfin, pour compléter le tableau et montrer qu’ils n’ont peur de rien. Ils se mettent à dos l’église traditionnelle établie, c’est à dire romaine, et se précipitent, tête baissée, dans le schisme arien...

Petit aperçu sur les mœurs, coutumes et lois des Wisigoths :
Les Wisigoths sont grands, forts, robustes, ils ont le teint blond, les cheveux blonds et longs. Ils ne manquaient ni d'esprit, ni de génie. Leur esprit ne demandait qu'à être cultivé pour être assez brillant : ils ressemblaient fort aux Danois et aux Suédois de nos jours. Ils sont excellents soldats, aventureux, téméraires, très-jaloux de leur liberté ils sont assez bons navigateurs.

Tous les Wisigoths sont soldats : C'est ainsi que sont tous les peuples conquérants, obligés de ne s'en rapporter qu'à eux-mêmes pour leur propre sûreté, au premier appel du prince ils se rendent en armes auprès de lui... La royauté chez les Wisigoths est élective :
C'est la nation assemblée qui fait l'élection des souverains :
Les officiers de la couronne, les généraux, ducs, comtes et les évêques ariens tiennent la première place dans ces assemblées, leurs suffrages entraînent ceux de la multitude.

L'élection est suivie du serment que prêtent entre les mains des nouveaux rois leurs sujets Wisigoths, Gaulois ou Romains.
Aussitôt que l'élection a été faite, des commissaires sont envoyés dans les provinces pour l'annoncer.
Les rois Wisigoths ont une autorité absolue sur leurs sujets, elle est pourtant tempérée par le désir que la couronne passe, après eux, à leurs enfants, et par le besoin qu'ils ont de leurs sujets Wisigoths, sur lesquels seuls ils comptent pour les défendre et les soutenir dans leurs conquêtes.

Leurs armées se composent des nobles ou hommes libres (car ces mots sont alors synonymes), chacun desquels amène avec lui ses serfs, armés selon l'usage du temps, mais d'une manière différente des maîtres... Faute de se rendre à l'appel fait par le prince, les Wisigoths sont sévèrement punis. Si le délinquant est un personnage important et ayant des charges, il est puni par la privation de ces charges, la confiscation de ses biens, ou l'exil, selon la gravité des circonstances... Quelquefois même les 3 peines ensemble sont appliquées au coupable.
Si l'absent est homme noble ou libre, mais sans charges ni dignités, on lui arrache tous les cheveux, il reçoit 300 coups de fouet, et paie une livre d'or, sous peine d'être fait esclave.
Dans certaines occasions, les ecclésiastiques eux-mêmes sont sujets à marcher aux armées.
Les armées sont commandées par le roi et par des généraux qui prennent les titres de ducs ou de comtes. Ils ont immédiatement sous leurs ordres des officiers supérieurs appelés gardinges.
Après les gardinges, venaient les tymphades , ensuite les milleniers, les quingenteniers, les centeniers et les dixeniers, commandant mille, cinq cents, cent ou dix hommes.

La solde consiste en provisions de bouche, que l'on distribue aux soldats.
Le vol, chez les soldats, est puni d'une amende quadruple de la valeur de l'objet volé, ou de 150 coups de fouet, si le délinquant n'a pas de quoi la payer. Les Wisigoths possèdent les deux tiers des terres du pays conquis, l'autre tiers est possédé par les Gaulois. Ils font cultiver leurs terres par des esclaves Gaulois, et par des Wisigoths réduits en esclavage pour des crimes...Toutes les terres, chez eux, sont possédées librement ( en francaleu ) : Les redevances féodales et les droits auxquels la vassalité astreint leur sont inconnus, mais ils ont pire que cela, l'esclavage... Les domaines du prince consistent en terres, qu'ils font cultiver par l'homme libre et le serf, qui peut hériter et posséder, avec l'agrément du prince. Les revenus du prince consistent en tributs levés sur toutes les propriétés.
Les rois Wisigoths peuvent, seuls, battre monnaie dans leurs états. On coupe la main droite aux faux-monnoyeurs , s'ils sont fiscalins ou esclaves, s'ils sont libres, ils sont punis par la confiscation de la moitié de leurs biens, et s'ils n'ont pas de bien, par l'esclavage.
LA SEPTIMANIE

Les contributions sont payées par tous les sujets libres ou propriétaires, les personnages élevés en dignité en sont exempts. (On voit que ceux qui ont fait les lois ont partout été égoïstes, et se sont exemptés des taxes publiques).

Les ducs et les comtes fixent et lèvent l'impôt dans les provinces, soit en argent, soit en nature, et faisaient parvenir les uns et les autres dans le trésor, ou dans les magasins du prince.
On saisit la propriété de celui qui ne paie pas l'impôt, mais on n'a aucun droit sur sa personne en raison de ce refus. Les habitants du royaume des Wisigoths sont divisés en libres ou esclaves.

Les esclaves sont divisés en fiscalins, serfs du roi ou du fisc, et en serfs ordinaires, appartenant aux propriétaires libres.
Les fiscalins font valoir les terres du prince, ils peuvent témoigner en justice, exercer certaines charges de palais, ils peuvent posséder des terres en propre et avoir des serfs, mais ces derniers, une fois acquis par eux, ils ne peuvent les vendre ou en disposer d'une manière quelconque que d'après la volonté ou la permission du prince : Ils ne peuvent leur donner la liberté, mais ils peuvent en disposer en faveur d'autres fiscalins, à tel titre que ce soit : Ils peuvent donner leurs biens aux églises ou aux pauvres. Lorsqu'ils n'ont d'autres biens que des terres ou des esclaves, ils peuvent en vendre une partie pour lui donner la même destination.

Les serfs ou esclaves des particuliers sont entièrement soumis à la loi romaine sur cette matière.
Sous les Wisigoths, le royaume est divisé en provinces, chaque province a pour gouverneur un général, sous le nom de duc, qui, outre le commandement militaire, a encore l'administration civile et la charge de haut-justicier, au civil et au criminel.

Les provinces sont divisées en comtés, qui contiennent une certaine étendue de pays autour d'une ville. Chaque comté a un gouverneur ou comte qui obéit au duc, gouverneur général de la province. Ces comtes ont sous eux des espèces de lieutenants appelés vicaires (d'où l'on a dérivé, depuis, le nom de viguier), et sous les vicaires sont encore d'autres officiers, inférieurs en puissance et en dignité.

UN WISIGOTH
Les fonctions des comtes, vicaires et autres officiers sont d'administrer sous les ordres des ducs, et de juger les différents, selon la loi de chaque peuple soumis à leur administration, c'est-à-dire, selon le code de Théodoric, revu par Alaric II, pour les Wisigoths, et selon les lois romaines pour les Romains et les Gaulois. Il faut donc que ces officiers connaissent les 2 lois. Aussi, lorsqu'il existe quelques différents entre un Gaulois ou Romain et un Wisigoth, le comte et son vicaire prennent, pour les éclairer, un jurisconsulte ou légiste Romain.
La loi Wisigothe punit sévèrement le juge convaincu d'avoir jugé par passion ou par séduction, et c'est à l'évêque diocésain que la sentence arbitraire ou injuste est renvoyée pour être réformée, dans le cas où elle a été déjà rendue, ou pour prévenir le mal lorsqu'il y a de fortes raisons de penser qu'il sera commis.

C'est le roi seul qui confirme ou réforme la sentence de l'évêque : Elle ne peut être exécutée avant sa confirmation.
Les officiers de justice sont gagés par le prince, et il leur est expressément défendu de rien prendre des parties.
Chacun peut plaider sa cause lui-même, même les femmes, les princes et les évêques à cause de leur dignité.
La femme doit être moins âgée que l'homme auquel elle s'unit : Il est permis à l'une ou l'autre des parties de faire rompre une union manquant de cette condition.

Lorsque les parties qui veulent s'unir se sont données mutuellement un anneau pour gage de leurs promesses, elles ne peuvent plus se dédire, et le mariage doit avoir lieu.
Le mari ou les parents du mari font la dot de la future : Elle n'apporte rien elle-même dans son ménage.
Les officiers du palais, grands dignitaires, ducs, comtes, hommes libres et propriétaires, possédant une fortune de 10 000 sous (68,000 fr.), ne peuvent donner à leur épouse, en dot, que le dixième de leur avoir, avec 20 esclaves , 10 de chaque sexe, et une somme de 1 000 sous d'or ( 7,000 fr. ) pour les meubles ou habits de noces, ceux qui ont moins, ne peuvent donner que le dixième, tout compris.
Un mari pouvait, après une année de mariage, augmenter à volonté la dot de sa femme.

Une fille qui se marie sans le consentement de ses parents n'a plus rien à prétendre de leur succession.
Une femme peut disposer de sa dot en mourant, si elle n'a pas d’enfants, mais la dot revient au mari si elle meurt sans tester.
Le roi Chindavinde , 27e roi Wisigoth, et réformateur du code d'Alaric, qui règne en Espagne en 642, établira que la femme pourra donner à son mari autant de bien qu'elle en possède.
Les veuves perdent la moitié de leur douaire, si elles se remarient avant l'expiration de l'année de deuil.
Les alliances des Romains avec les peuples Barbares, ou qu'ils appellent tels, ne sont prohibées que pour eux seuls, la défense ne s'étend pas aux Gaulois, qui peuvent librement contracter des alliances avec toutes les nations.

Le même roi Chindavinde détruit ce reste de Barbarie romaine, en permettant aux Romains, ses sujets, de s'allier avec d'autres nations : Ainsi, c'est à un roi Wisigoth, que les Romains appellent barbare, que l'on doit la sage réforme d'une telle prohibition, enfantée par l'orgueil le plus déraisonnable.

Les lois des Wisigoths défendent le mariage jusqu'au 6e degré de parenté : Le degré de cousin-germain est le 3e.
Le code d'Alaric permet le divorce, mais le réformateur dont nous avons parlé ci-dessus restreint cette tolérance au cas d'adultère prouvé, seulement.

L'adultère du mari est un cas de séparation pour la femme, et elle peut en épouser un autre, ainsi que, lorsqu'il la prostitue malgré elle, ou qu'il est convaincu de pédérastie.

La femme adultère, ainsi que son séducteur, deviennent les esclaves du mari offensé, qui peut exercer contre eux telle vengeance qu'il juge à propos.
Le conjoint adultère, s'il n'a pas d’enfants, perd ses biens, qui passent à l'outragé.

La femme qui commet un adultère avec un homme marié, devient l'esclave de la femme outragée, qui peut exercer contre elle la vengeance qu'elle veut.
Il est permis au père, au mari, et même aux parents, de tuer la femme qu'ils surprennent en adultère flagrant.

La loi des Wisigoths porte, que toute femme libre qui a commerce avec un esclave, ou l’épouse, sera fouettée conjointement avec lui, et que leurs enfants, s'il en existe de leur commerce, seront brûlés. La femme, pour éviter la mort, dans ce cas, est obligée de se jeter dans un asile, mais ses biens lui sont ôtés.

Le roi Chindavinde (encore lui) réforme cet article, et astreint les coupables à recevoir chacun 300 coups de fouet, en 3 reprises, et la femme devient ensuite la propriété du maître de l'esclave.
Les hommes qui épousent des femmes esclaves, fiscalines ou autres, sont sujets à la même peine.
Un homme libre qui est coupable de viol est fouetté publiquement, et enfermé si c'est un esclave, il est brûlé.

On paie des amendes pour injures : Si l'on n'a pas de quoi la payer, on est fouetté.

L'ordalie, ou épreuve par l'eau bouillante, est admise pour prouver l'innocence d'un accusé.

La peine du talion est usitée chez les Wisigoths : On peut s'en racheter par une amende proportionnée à la nature et à la gravité du délit...

Le code Wisigoth est presque le même que la loi Romaine, quant aux tutelles et curatelles.
Les pères et mères ne peuvent disposer de leurs biens qu'en faveur de leurs enfants, et ne peuvent avantager l'un d'eux que du tiers de leur fortune.

A défaut d’enfants, les Wisigoths peuvent disposer de leur biens à volonté.
L'usure est autorisée par la loi des Wisigoths, l'intérêt de l'argent peut-être poussé au huitième du capital, et au tiers, si le prêt est fait en denrées.

Les ecclésiastiques sont habiles à succéder et à tester, et lorsqu'ils n'ont pas fait de dispositions, et qu'ils ne laissent que des parents au-delà du septième degré, ce sont leurs églises, leurs abbayes ou leurs monastères qui héritent.
(1 500 ans plus tard certaines lois sont restées les mêmes d'autres ont été aménagées mais était-ce vraiment utile)
Nouveau siège sans succès d’Arles par les Francs qui sont déterminés à s’ouvrir la route de la mer. Arles est sauvée par les Ostrogoths de Théodoric le Grand qui  remet en état à ses frais les remparts et prend la cité sous sa protection...
WISIGOTH
Il engage Clodéric, fils de Sigebert, roi de Cologne ou des Francs Ripuairès, à tuer son père, puis fait assassiner le parricide par ses propres domestiques, et s’empare de ses États. !

Lettre au roi des Wisigoths, Alaric II ( Alaric II est marié à Theugigotha la fille de Théodoric le Grand )
«  Ne vous pressez pas de jouer aux dés vos sujets qu'une longue paix n'a pu qu'amollir. Les armes ont besoin d'un constant exercice pour mériter que l'on s'y fie.
Suspendez donc vos préparatifs contre le roi des Francs à qui j'envoie des ambassadeurs pour apaiser vos querelles. Vous m'êtes tous deux unis par le sang, la réconciliation est encore possible si vous n'irritez pas le mal par des préliminaires de guerres »

Lettre au roi des Burgondes, Gondebaud
« C'est à nous qu'il appartient de modérer par la raison la fougue des jeunes princes et leur montrer qu'ils nous blessent quand ils s'abandonnent audacieusement à de mauvais desseins.
Qu'ils sachent que nous détestons leurs discordes, et que nous ne souffrirons pas qu'ils s'entre détruisent. Que le frère que vous êtes se joigne donc à moi pour rétablir la concorde entre nos parents »

Lettre au roi des Francs, Clovis (Théodoric le Grand est marié à Aldoflède la sœur de Clovis )
« Dieu a voulu que les rois soient unis par les liens du sang pour procurer à leur peuple le repos qui est si désirable. Cela étant, je m'étonne que de si légère causes vous porte à engager un cruel conflit avec mon fils le roi Alaric II (le terme de fils est ici rhétorique) Il est déraisonnable d'en appeler sur le champ aux armes dés la première discussion. Jetez au loin ce glaive que vous ne sauriez tirer l'un contre l'autre qu'à ma honte. Sachez, au reste, que celui des deux qui méprisera mes conseils m'aura, moi et mes alliés, pour adversaires. »

Barrière-Flavy a placé le tracé des  frontières des « royaumes Francs et Wisigoths » (après la bataille de Vouillé en 507) dans notre région (17)... Ainsi les coteaux délimitant à l’ouest la plaine de Revel sont en pays Francs, les reliefs montagneux situés à l’Est sont Wisigoths...

Voilà ce qu’écrit Barrière Flavy :
« Dans notre travail sur les Wisigoths, nous avons eu l’occasion d’étudier les frontières Occidentales de la Septimanie, c’est-à-dire celles des possessions qui restent en Gaule aux Wisigoths après 507.
La région dite du Lauragais, sur les confins de la Haute-Garonne, de l’Ariège, de l’Aude et du Tarn, nous paraît avoir été, à cause de sa disposition topographique, la limite naturelle occidentale de ces barbares après 507… La ligne que nous avons tracée sur notre carte part du pied de la Montagne Noire, au nord de Revel, près de Sorèze (Tarn) ; elle descend vers le Sud en suivant l’étroite vallée où coule la Rigole qui alimente le canal du Midi. ».

Comme éléments objectifs, il a tenu compte des découvertes archéologiques de son temps et surtout du découpage des évêchés « administrés » par les Wisigoths.
Mais cette séduisante hypothèse est sujette à contestation... En 1945, le Dr Lemoine, travaillant sur la toponymie, établit la frontière de la manière suivante (Folklore Aude 37, 1945) : « sur la partie du nord, la frontière suit le cours du Lampy, sépare les cantons de Saissac et de Castelnaudary (futur diocèse de Saint Papoul), ceux d’Alzonne et de Fanjeaux, puis la limite est celle du partage des eaux entre les bassins de l’Aude (Méditerranéen) et de la Garonne (Océanique), en résumé, aux confins des diocèses de Toulouse (pays Franc) et de Narbonne et Carcassonne (pays Wisigoth). »

En 2002, l’étude de Jérôme Hernandez, s’appuie à la fois sur les écrits de Grégoire de Tours et sur l’étude du mobilier métallique .

WISIGOTHS
Il place cette frontière approximativement sur un arc de cercle passant à l’Est de Pennautier, de Villagly, de Minerve et continuant vers Nîmes !
Le Lauragais est considéré comme « limite »  de la Septimanie, et il estime qu’il est situé à sa « périphérie » .

  Il suggère même « une ébauche de limite qui se situerait entre le Lauragais et le Cabardès ». Autrement dit, il ne contredit pas Barrière-Flavy, même s’il donne à cette frontière un caractère moins hermétique que ne paraissait le faire notre savant magistrat 





Histoire de la ville de Toulouse: depuis la conquête des ...
https://books.google.fr/books?id=a-A7AAAAMAAJ
J. B. Auguste d'. Aldéguier - 1830 - ‎Toulouse (France)
... c'est le Lettre au roi des Francs, Clovis ( Théodoric le Grand est marié à Aldoflède la sœur de Clovis ) silence que garde Grégoire-de-Tours sur son héros , après la bataille de Vouglé . pendant les années 5o8 et 509 : il ne fait mention ni du siège d'Arles …

507 les Wisigoths - Clovis 1er
clovis1er.free.fr/507leswisigoths.htm
D'autant plus que Clovis signa la même année une alliance avec l'empereur ... les Wisigoths occupaient encore une partie de la Septimanie dont Carcassonne, Nîmes ... Au printemps 509 l'armée de Théodoric franchit les Alpes, déferla sur la ...

lundi 28 décembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS.... 510


20 DÉCEMBRE 2015

Cette page concerne l'année 510 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

CONFLITS ENTRE GUPTA ET HUNS BLANCS.

Quand les Hephthalites s'installent en Transoxiane, la dynastie Indienne des Gupta est au faîte de sa puissance. L'inscription de Junagadh, datée d'environ 457, mentionne une victoire remportée par le roi Skandagupta (vers 454-467) contre des tribus qui semblent avoir été hephthalites Huns Blancs. Leur pénétration en Inde est permise par le déclin des Guptas qui suit la mort de ce roi.
À la fin du Ve siècle, un de leurs chefs, Toramâna, envahit le Panjâb et s'y établit. Son fils Mihirakula — ou Mihiragula — lui succède vers 515. Durant son règne, les Huns Blancs font de nombreux raids dans la plaine gangétique où ils détruisent des monastères.

En 528, une confédération de râjas Hindous renverse Mihirakula qui se réfugie au Cachemire, où il s'empare du trône après quelques années et à partir d'où il attaque l'État voisin du Gandhara, où il pratique de terribles massacres. Un an plus tard, vers 540, il meurt et les Hephthalites s'effondrent sous les coups des Turcs...
Notre connaissance des Hephthalites provient majoritairement de la numismatique, de quelques inscriptions trouvées au Panjâb et en Inde Centrale et des écrits du voyageur Chinois Xuanzang qui visite l'Inde peu après la mort de Mihirakula. Le voyageur grec Cosmas Indikopleustès, qui visite le pays vers 530, fait la description d'un roi Hun Blanc, qu'il nomme Gollas, qui perçoit un tribut en opprimant son pays au moyen d'une grande armée composée d'une cavalerie et d'éléphants de guerre... Il est probable qu'il s'agisse de Mihiragula. D'après les monnaies frappées par Mihirakula, qui porte l'emblème de Nandin, on pense qu'il vénère Shiva, bien que la première partie du nom provienne peut-être de celui du dieu perse Mithra.
On a trouvé de nombreuses pièces frappées par son père, Toramâna, au Cachemire, territoire qui faisait partie de la zone d'influence des Hephthalites. Mihirakula a laissé en Inde la mémoire d'un souverain cruel qui a persécuté sévèrement le bouddhisme.

Les Grecs ont laissé une description des Hephthalites beaucoup plus flatteuse, basée probablement sur le fait qu'ils sont une menace contre l'ennemi Perse aux frontières de l'Empire Romain d'Orient, mais trop lointain pour l'Empire lui-même. Procope de Césarée affirme qu'ils sont bien plus civilisés que les Huns d'Attila.
Les Huns blancs n'ont que peu d'influence sur la société Perse, mais en Inde, ils sont à l'origine d'une modification du système des castes en changeant la hiérarchie des familles régnantes.
Certains Huns Blancs sont restés en Inde et se sont fondus dans la population, probablement à l'origine d'un ou plusieurs clans Râjput

C'est vraisemblablement après la bataille d'Eran que se produit la dislocation de l'empire Gupta (et non à la mort de Kumaragupta Ier).
L'Arya-Mañjusri-Mulakalpa, texte bouddhique, donne à entendre qu'à la suite de sa victoire sur Bhanugupta le Hun poursuit Narasimhagupta, jusqu'au
Magadha, puis le contraint à fuir au Bengale, mettant sur le trône de Bénarès un certain Prakataditya, fils présumé du roi vaincu. D'autre part, un Vainyagupta est attesté au Bengale Oriental par une charte de donation datée de 507

Une politique de tolérance religieuse marquée par la renaissance de l’hindouisme, l’époque Gupta voit la rédaction, la compilation ou le
remodelage des principaux « récits antiques » (ou purâna), recueils de textes mêlant cosmologie, mythologie et liturgie, dont beaucoup exaltent la gloire de Vishnu, vénéré comme divinité suprême.
Dès la fin du IVe siècle, le Vishnuisme se développe considérablement et la théorie des avatarâ, les descentes ou incarnations du dieu Vishnu, connaît une grande popularité.
Celui du sanglier (Varâha) qui sauve la déesse Terre des eaux menaçant de l’engloutir est l’objet d’un véritable culte. (cf monumental relief de la caverne n°5 d’Udayagiri).
Certains croient y reconnaître une allégorie commémorant les victoires militaires de Chandragupta II sur les ennemis de l’empire (Scythes ou Shaka occidentaux)
Hindouistes orthodoxes, quantité de documents en témoignent, en particulier des monnaies de Samudragupta et de Kumaragupta Ier commémorant la célébration de l'asvamedha (sacrifice impérial du cheval), les Gupta font, néanmoins, preuve de bienveillance à l'égard du bouddhisme.
L'idéologie brahmanique de la caste, bien qu'elle doive composer avec des survivances préaryennes aux échelons inférieurs de la hiérarchie, est la norme sociale dominante dans l'Inde du Nord et maintenant dans le Dekkan, mais doit encore s'imposer dans le Sud Dravidien (respect rigoureux des tabous rituels dans les hautes castes, et notamment la pratique du végétarisme, premier
témoignage historique relatif à l'évitement de la proximité polluante de l'intouchable)...

Veda : En sanskrit, « savoir ». les 4 Veda sont considérés par la tradition comme des textes sacrés et révélés. Composées en 1 500 et 500 av J.C. d’abord transmis oralement, ces recueils d’hymnes, de prières, de formules et d’instructions sur les sacrifices sont le socle de la religion la plus ancienne de l’Inde, le védisme. Nombre d’éléments du védisme subsistent dans l’hindouisme
d’aujourd’hui. On appelle parfois brahmanisme le noyau védique de l’hindouisme.

Avatar : littéralement « descente ». Un dieu peut déléguer une partie de lui-même qu’il fait descendre dans le monde des hommes sous forme de héros ou d’animal : C’est un avatar. On connaît ainsi 10 avatars de Vishnou, dont Rama et Krishna

Tou-loun est un grand conquérant et un législateur, sous son règne, l'empire des Jou-jouen s'etend depuis la Corée, jusqu'à l'Europe, il comprend même un moment le pays des Bachkirs, où sont les Huns Occidentaux. Nul doute que c'est à la présence de ces nouveaux venus qu'il faille attribuer l'invasion d'Attila, vers 430. C'est également à cette époque que les Kidarites et les Ephthalites (Huns Blancs) font leurs migrations, ainsi qu'on le dira plus loin. Les historiens Chinois nous ont conservé la liste de tous les khaqans des Jou-jouen jusqu'à la destruction de l'empire.
C'est sous O-na-hoeï et Ngan-lo-tchin que les Turks Tou-kioue s'emparent du pays des Jou-jouen et font un grand massacre des habitants (552 à 554).

Les Tou-kioue deviennent ainsi maîtres de tout le Nord de l'Asie, le centre de la Kashgarie. Après cette victoire sur les Jou-jouen, ils franchissent l'Yaxarte et, d'accord avec Chosroès Anouchirvân, roi de Perse, mettent fin également à l'empire des Huns Ephthalites dans la Transoxiane(557).

Les Jou-jouen s'enfuient sous la conduite de princes nommés War et Khouni, qui ont le titre de khaqan, c'est de là que vient la désignation de Warkhouni ou Warkhonites, sous lequel ils restent connus des Ouïgours, des Sabirs, des Turks. Mais quand ils pénètrent en Europe, ils prennent le nom d'Avars (Abares) qui a été, (paraît-il ce point d'histoire est obscur) celui d'une autre nation qui est laissé en Tartarie... Un souvenir de terreur et de domination. Nous retrouverons plus loin ces Avars, ceux que Simocatta (VII, 7) appelés de faux Avars, Pseudônymoi. 
Les Hounas correspondent aux Hûna ou Huns blancs de l'Inde. C'est sous ce nom que les textes sanskrits de l'Inde désignent une certaine tribu étrangère venue du Nord-Ouest et qui envahit la péninsule au Ve siècle de notre ère. On suppose que ce sont les mêmes que les Huns Blancs ou Ephthalites qui, chassés du Kansou et du Turkestan Oriental et ne pouvant franchir les sommets inaccessibles du Tibet, se jettent dans la Transoxiane et au delà dans le Kaboul
où ils règnent pendant plus d'un siècle, de 420 à 557 environ. Ces peuples se donnent évidemment le nom de Hun, Hounn, ainsi que le prouve la transcription sanskrite.
INTÉRIEUR D'UNE DES GROTTE D'AJANTA
Ils pénétrent dans le Pendjâb et le centre de la péninsule Indienne vers le milieu du Ve siècle. Ils n'étaient pas encore arrivés en l'an 400, car le nom de Hûna ne figure pas dans la liste des peuples étrangers que donne l'inscription d'Allahabad, tandis qu'on les trouve mentionnés dans quelques inscriptions postérieures.

L'histoire de l'occupation de l'Inde par les Hounas est difficile à écrire. Aucun document ne venant du dehors (les historiens musulmans n'ayant laissé que des notions très vagues et des noms propres altérés) (normal tout ce qui n'est pas eux ne les intéressent pas et ils font tout ce qu'ils peuvent pour l'éradiquer), c'est avec les inscriptions de l'Inde propre qu'on peut espérer distinguer les Hounas proprement dits des autres populations étrangères (Indo-Scythes, Petits Yue-tchi, Çakas, etc.), qui ont régné pendant les 7 premiers siècles et que les textes indigènes désignent sous le terme générique de Mleccha (barbares) et ensuite à établir la série chronologique des différents souverains Hounas eux-mêmes. 
Sur ce dernier point, on ne possède que quelques noms, à commencer par ceux de Toramâna et de Mihirakula qui sont certainement des noms étrangers à l'Inde et très probablement des chefs de Hounas. Ils sont cités dans la chronique des rois du Cachemire au nombre des 3 souverains (Hiranyakula est le troisième) Mlecchas qui ont régné dans le Nord-Ouest de l'Inde.

On a trouvé des monnaies et des inscriptions portant les noms de Toramâna et de Mihirakula. Une des monnaies de Toramâna porte la date 52 et l'inscription d'Eran est datée de l'an premier du règne qui coïncide avec la défaite de Narasinha des Gouptas en 495. La combinaison de ces dates donne à peu près l'an 445 pour l'entrée des Hounas dans le Pendjâb et l'an 1. L'époque de la grande puissance des Hounas est de 495 à 533. Toramâna, après avoir chassé les Gouptas, prend le titre suprême de maharajadhiraja (grand roi de tous les rois). Dans l'inscription de Kura il a le titre de maharaja shâhi Jaùvla (si tant est que ce soit le même, car il a pu y avoir plusieurs princes du même nom).

En 510, Toramâna est défait à son tour par Bhatarka, fondateur de la dynastie des Valabhi, qui rétablit en même temps Narasinha sur le trône.

GUERRIER HUNS
En 515, Mihirakula, fils de Toramâna, entreprend de refaire les conquêtes de son père et de reconstituer le royaume des Hounas, tire inscription découverte à Gwalior et datée de l'an 15 de son règne, prouve qu'il domine au centre de l'Inde vers 530. Quelques années après, en 533, il est battu complètement par Yaçodharman, grand vassal de Narasinha, fait prisonnier, puis relâché. Il se retire alors au Cachemire où il a un second règne assez long, car il peut faire une expédition jusque dans l'île de Ceylan. Il a été identifié avec le roi Gollas, chef des Huns Blancs de la Hounnie, dont parle Cosmas, et qui a en 539 une armée de mille éléphants.
Le voyageur Chinois Soun-youn cite, de son côté, un roi de Gandhara qui règne en 520 et possède 700 éléphants. Il est possible que ces deux mentions se réfèrent à Mihirakula.

Nous n'avons plus rien de certain sur la domination des Hounas après Mihirakula. D'après les légendes indigènes, les Çakas sont défaits dans la grande bataille de Kahrôr, près de Moultân, par Çalivâhana vers 544 et chassés de l'Inde, mais il n'y a aucune preuve historique de cette bataille qui a été confondue avec d'autres, et Çalivâhana lui-même est un héros à moitié légendaire.
En fait, les Hounas sont restés dans l'Inde, au moins jusqu'à la fin du VIe siècle et une partie du VIIe siècle et par conséquent bien après que leurs congénères du Turkestan aient été vaincus par Kosroès II. Ils se dispersent dans le Pendjâb où ils fondent de petites principautés à l'Est de la rivière Satledj.
Il y a encore aujourd'hui dans cette contrée des traces de la domination des Indo-Scythes et des Hounas.
Bien qu'ils ne soient mentionnés qu'au VIe siècle, les Huns Blancs, chassés par les Jou-jouen (avec lesquels Cunningham les a confondus à tort), apparaissent en Asie centrale et sur les frontières de l'Iran, dès l'an 420, sous le nom de Haïthal ou Ephthalites, et c'est sous ce nom qu'ils figurent pendant près d'un siècle dans les guerres contre les Perses et contre les Romains.
En chinois, leur nom était Hou-toun et aussi Ye-ta, ce dernier par abréviation de Ye-ta-i-li-to, nom de leur chef. (E. Drouin / L. Léger).

Le Nord-Ouest de l’Inde à l’époque de Gondopharès et de Vardane : Relais narratifs tardifs.
Le cas de l’Inde est tout à fait particulier et pour le moins surprenant, si l’on songe d’une part à la fascination qu’a exercée la péninsule Indienne sur l’imaginaire Gréco-Romain, et d’autre part à l’intensité des circuits commerciaux maritimes qui l’ont reliée à l’empire Romain.
En rédigeant sa géographie dans les premières décennies de notre ère, Strabon déplore le manque de connaissances que ses contemporains Grecs en ont et le peu de relations directes qu’entretiennent Indiens et Gréco-Romains.

Il n'a eu vent pour sa part que d’une unique ambassade, venue d’Inde porter une missive en parchemin à Auguste, que Nicolas de Damas raconte avoir vue à Antioche : Elle a été mandée par un souverain du Gandhara qui dit se nomme Porus et se vante de régner
sur 600 rois... D’après Strabon, l’épisode n’a pas eu de suite et ne se serait
pas reproduit. Nous n’avons pas d’autres sources sur ce Porus, et peut-être s’agit-il là d’un de ces canulars comme l’épisode du faux Néron en Orient, encore est-ce dans ce cas un canular « plausible » : On pense en effet à
présent que le mot Porus est non pas un nom propre mais un titre dynastique porté par les souverains des régions du Haut-Indus, qui a pu se transmettre longtemps après la période Macédonienne où il est attesté nommément, quant à
la structure politique en petits royaumes subordonnés les uns aux autres, que suppose la mention des 600 rois, c’est en tout cas la structure politique de l’Inde telle que l’a trouvée Alexandre, et c’est sur ce modèle
quelque peu instable que l’on peut interpréter les monnayages que nous retrouvons pour les époques postérieures.

En dehors de cette brève indication de Strabon, les dernières informations historiques enregistrées par les géographes et historiens Gréco-Romains à propos de l’Inde concernent la conquête Gréco-Bactrienne de territoires Indiens. Puis un grand silence se fait sur les territoires du Nord-Ouest de l’Inde.

L’image de l’Inde telle que nous la recevons de la tradition Grecque et Gréco-Romaine s’est donc figée, du point de vue historique, au cours du IIe siècle avant notre ère, en particulier celle de l’Inde du Nord-Ouest, seuls le littoral et les ports sont mieux connus à l’époque Gréco-Romaine grâce aux documents d’étapes des navires marchands. Nous ne saurions donc rien, vu de l’ouest, sur une éventuelle extension de la domination Parthe dans la région de l’Indus si le
Périple de la Mer Erythrée n’évoquait la présence de souverains Parthes dans la région du Bas-Indus, et aucun document ne vient attester qu’ils aient pris le contrôle d’autres territoires Indiens

Les sources nous informant sur cette période sont assez maigres pour reconstituer l'histoire politique et sociale, comme bien souvent pour l'Inde ancienne. On connaît des inscriptions de souverains ou de gouverneurs, dont la plus remarquable est celle du pilier d'Allāhābād datant du règne de Samudragupta, ainsi que celles de vassaux tels que les rois d'Eran au début du VIe siècle.
D'autres proviennent de notables ou de guildes, et nous donnent des informations sur la société et la vie religieuse, comme l'inscription de Mandasor du Ve siècle commémorant la construction d'un temple à Sūrya financée par une guilde de tisseurs de soie.
 LA GROTTE D'AJANTA
La succession des souverains et certains faits de leur règne sont connus par les nombreuses monnaies qu'ils ont fait frapper, ou encore des sceaux qui nous informent sur les charges qu'ils confiaient à leurs subordonnés. Quelques chroniques historiques plus tardives sont connues, mais elles sont peu utiles pour la période Gupta.
Des récits de voyageurs Chinois offrent une description du pays et parfois des anecdotes historiques, souvent intéressées par le bouddhisme car ces explorateurs sont des moines.

Faxian voyage en Inde sous le règne de Chandragupta II, Song Yun et Hui-sheng au début du VIe siècle, et surtout Xuanzang qui vient en Inde au VIIe siècle mais rapporte quelques faits datant des Gupta.
En fin de compte, les informations principales concernent la culture et l'art de la période Gupta, notamment les écrits religieux, littéraires et scientifiques majeurs qui ont été conservés jusqu'à nos jours, et parmi lesquels on compte des œuvres majeures de la civilisation Indienne (Purana, écrits de Kâlidâsa, Âryabhata, etc.). Il est cependant difficile de les dater précisément, même s'il est possible de situer grossièrement leur période de rédaction.
Plusieurs sites présentent des niveaux et des monuments de la période Guptas. Il s'agit surtout de centres religieux : Sārnāth, Mathura, Nâlandâ, Deogarh, Eran, et les sanctuaires rupestres dont le plus célèbre est Ajantâ. Ces sites étant également des centres artistiques importants, ils ont livré de nombreuses œuvres de cette période : Sculptures en pierre et en terre cuite, et des peintures à Ajantâ.

Les dernières décennies du Ve siècle voient manifestement une désagrégation du pouvoir des Gupta et l'apparition de royaumes indépendants aux périphéries de l'ancien empire ou près du centre. Vers 500, les Huns Blancs attaquent à nouveau le nord du sous-continent Indien par le nord-ouest, sous l'impulsion de leur chef Toramâna, qui s'empare du Rajasthan et de l'ouest de la vallée du Gange. Il est combattu par Bhânugupta. Son fils et successeur Mihirakula poursuit les offensives vers l'Inde Intérieure. Suivant les écrits de Xuanzang et une inscription de Mandasor, il est repoussé vers 528 par des rois Indiens, menés par un certain Baladitya qui est peut-être Narasimhagupta, et par Yashodharman du Mâlvâ. Dans la tradition Indienne, les invasions des Huns Blancs ont laissé une image terrible... Après la mort de Mihirakula vers 570, la puissance des Huns Blancs décline, mais l'État Gupta a alors sans doute disparu, après avoir été encore plus affaibli par ces guerres qui ont contribué à sa désorganisation et ont permis l'indépendance de plusieurs anciens vassaux.

BOUDDHA
Une dynastie portant le nom de Gupta subsiste dans le Magadha, mais il ne s'agit pas forcément de la même famille qu'auparavant, et elle finit par être battue par les rois de Kânnauj. Malgré la fin de l'empire Gupta et la fragmentation politique du nord du sous-continent Indien, l'art de cette période est florissant, et le pays semble prospère.
Des royaumes puissants ont émergé depuis longtemps dans le nord de l'Inde et supplanté les Gupta : La dynastie des Maitraka établie à Valabhi dans le Gujarat,
Le Mâlvâ (entre le Madhya Pradesh et le Rajasthan)
Les Gauda et Vanga dans le Bengale, etc.
Ceux qui deviennent les plus puissants sont dirigés par la dynastie des Pushyabhuti de Thaneshwar dans l'Haryana et par celle des Maukhâri qui dirige un royaume dans la moyenne vallée du Gange, autour de Kânnauj, ancienne capitale des Gupta. C'est à partir de l'union de ces deux entités que Harsha des Pushyabhuti, régnant depuis Kanauj, établit un empire éphémère entre 606-647, qui peut-être vu comme une tentative avortée de reconstitution de l'ancienne puissance des Gupta...
510 — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/510
Cette page concerne l'année 510 du calendrier julien. ... Le général ostrogoth Ibba entre en Espagne et expulse de Barcelone, la nouvelle capitale wisigothique ...
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https://books.google.fr/books?id=NFEnTP_9xXoC
Henri de Boulainvilliers - 1728
... le Comte Ibba son General défit les François en bataille, & leur tua 30000. hommes. En 510. Clovis travailla à se défaire de tous les Roitelets, ou Capitaines ... qu'il y avoit fondée, & où Sainte Génévieve avoit été enterrée la même année.