mercredi 31 août 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 262

17 AOÛT 2016...

Cette page concerne l'année 262 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA QUATRIÈME MERVEILLE DU MONDE REDÉCOUVERTE.

ARTEMIS TELLE QUE NOUS LA CONNAISSONS
Le temple d'Artémis à Éphèse (en grec Ἀρτεμίσιον / Artemísion, en latin Artemisium) est dans l'Antiquité l'un des plus importants sanctuaires d'Artémis, déesse Grecque de la chasse et de la nature sauvage...

Ce temple est la 4e des 7 merveilles du monde. Sa construction débute en 560 av. J.-C. et se termine en 440 av. J.-C.
Ses architectes sont Théodore de Samos, Chersiphron et Metagenès.

Les ruines d’Éphèse se trouvent aujourd’hui près de la ville Turque de Selçuk, à 50 kilomètres au sud d’Izmir.
Ce temple est également considéré comme étant la première banque au monde car il était possible d’y déposer de l’argent et de le récupérer plus tard crédité d’un intérêt...

Le temple est incendié le 21 juillet 356 av. J.-C. par Érostrate, qui veut ainsi se rendre célèbre... Apprenant le mobile de l’incendiaire qui a détruit le temple qui fait l’envie de tous les Grecs, les magistrats de la cité le font torturer et tuer. Il est interdit que son nom soit prononcé sous peine de mort, arrêt respecté pendant 23 ans, jusqu’à l’arrivée d’Alexandre le Grand, qui finance la restauration du temple et confie le travail à l’architecte Dinocratès (restauration achevée plus de 2 siècles plus tard). D'après Cicéron dans son traité De divinatione, l'incendie a lieu le jour de la naissance d'Alexandre le Grand)
Mais quand les Éphésiens apprennent la date de naissance de leur bienfaiteur (la même année et, semble-t-il, la même nuit que celle de l’incendie fatal), le nom est révélé.

Privé de certaines de ses œuvres d’art les plus célèbres par Néron, pillé par une expédition de Goths venus de la mer Noire vers 262, endommagé par des tremblements de terre, le temple est définitivement fermé, comme les autres temples païens, par l’édit général de Théodose en 381, et transformé en carrière de pierres taillées.
Le temple est cité dans les Actes des Apôtres (XIX:23-40) notamment pour l’émeute qu’y déclenche la prédication de Paul de Tarse.
Des 7 merveilles du Monde, il ne reste malheureusement que les pyramides d’Égypte..
DIANE VUE PAR LES ANCIENS

Hérodote, le père de l'Histoire , né en 484 avant J.C. à Halicarnasse est impressionné par les pyramides d’Égypte et par Babylone. Puis viennent Philippe et Alexandre de Macédoine qui par leurs conquêtes permettent au monde Grec de connaître et faire des comparaisons avec les sites du bassin de la Méditerranée, le temple d'Artémis à Éphèse, le Zeus Olympien, le Mausolée d'Halicarnasse.
Il n'y a que 30 ans qui séparent la construction du phare d'Alexandrie de la destruction du colosse de Rhodes.

C'est Calimaque de Cyrène (350-240 avant J.C.) qui remplit d'importantes fonctions à la bibliothèque d'Alexandrie en Égypte, qui écrit : « une collection de merveilles dans les pays du monde entier ».

160 ans après, Antipater, poète Grec de Sidon, écrit un poème, chant d'admiration à l'égard des Chefs d'œuvre de l'Humanité. En dehors des 2 plus anciennes Merveilles, les Pyramides et Babylone, les autres font partie du bassin Méditerranéen et quoique « Mare Nostrum » des Romains, il n'y a pas de Merveilles Romaines.

Le colosse de Rhodes et le phare d'Alexandrie ont les pieds dans l'eau,le temple d'Artémis à Éphèse comme le Mausolée sont des ports.

Les dates de leur construction vont de -437 à -300 avant J.C., donc une période relativement courte.
On peut s'étonner que les hommes de la Renaissance n'y ont pas inclus quelque édifice célébrant l'habileté technique des Romains, mais sans doute les savants ont-ils pris conscience que l'idée même des 7 Merveilles est bien antérieure à l'avènement de l'Empire Romain et tiennent-ils à rester fidèles à ce principe.

Sur l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien, un temple est bâti vers 560 av. J.-C. par Théodore de Samos, Chersiphron et Métagénès et financé par le roi Crésus de Lydie.
Ses dimensions colossales (137,74 m de longueur et 71,74 m de largeur) ainsi que la richesse de sa décoration expliquent sa mention dans 16 des 24 listes des 7 merveilles du monde qui nous sont parvenues.
Un second temple est bâti au milieu du IVe siècle av. J.-C. sur le même plan... Théophraste a écrit dans Histoire des plantes que les portes à son époque sont faites en bois de cyprès, expliquant au passage la qualité de sa conservation.

Le temple est pillé par les Ostrogoths en 263, puis brûlé par les chrétiens en 401. Justinien achève de le démanteler en prélevant une partie de ses colonnes pour le palais impérial de Constantinople.
Ce temple est également considéré comme un des premiers établissements bancaires au monde : « Le sanctuaire dispose de ses propres finances et fait fonction de banque. Il est inviolable et le droit d'asile, accordé à ceux qui se placent sous sa protection aussi ».
Les ruines d'Éphèse se trouvent aujourd'hui dans la partie Sud-Ouest de la ville turque de Selçuk.

Le site sacré d'Éphèse est beaucoup plus âgé que l'Artemision. Pausanias le Périégète (Pausanias, dit le Périégète, est un géographe et voyageur de l'Antiquité. Né d'après les suppositions actuelles à Magnésie du Sipyle vers l'an 115, il meurt à Rome aux alentours de l'an 180 ) décrit, au IIe siècle av. J.-C., le sanctuaire d'Artémis comme très ancien. Il affirme avec certitude qu'il est bien antérieur à l'époque de l'immigration Ionique dans la région d'Éphèse, et plus ancien même que le sanctuaire de l'oracle d'Apollon à Didymes.
Il dit que les habitants pré-Ioniques de la ville sont Lélèges et Lydiens.
Cette version est confirmée en 1908 par des fouilles menées par D.G. Hogarth qui ont permis d'identifier 3 temples successifs construits sur le même emplacement que le temple d'Artémis à Éphèse.
De secondes fouilles en 1987-1988 ont également confirmé la version que donne Pausianas de l'histoire précédant la construction du temple d'Éphèse...

Callimaque, dans son Hymne à Artémis, attribue l'origine de la Temenos d'Éphèse (Terrain sacré fermé par une enceinte, sur lequel sont souvent édifiés des autels, des temples) aux Amazones, dont il imagine déjà un culte centré sur une icône :
« Les belliqueuses Amazones t'élevèrent, jadis une statue, sur le rivage d'Éphèse, au pied du tronc d'un hêtre, Hippô accomplit les rites et les Amazones, reine Oupis, autour de ton image dansèrent d'abord la danse armée, la danse des boucliers, puis développèrent en cercle leur ample chœur. [...] Autour de cette statue, plus tard, on construisit un vaste sanctuaire, la lumière du jour jamais n'en éclaira de plus digne des dieux ni de plus opulent […] »
— Callimaque , Hymnes III à Artémis v. 237-250

Le site d'Éphèse est occupé dès l'âge du bronze, et le premier temple construit sur l'emplacement même du temple d'Éphèse il a été dans la 2e moitié du VIIIe siècle av. J.-C.
Ce premier temple périptèral à Éphèse est le plus ancien exemple de temple périptèral sur la côte d'Asie Mineure, et peut-être le plus ancien temple de style Grec entouré de colonnades.
LE TEMPLE AUJOURD'HUI

Au VIIe siècle av. J.-C., une inondation détruit le temple et dépose plus d'un demi-mètre de sable sur le site...
Bammer note que, bien que le site soit inondable et ait été rehaussé de près de 2 mètres entre les VIIIe et VIe siècles av. J.-C., et de 2,4 m entre le VIe et IVe siècles av. J.-C., le site a été retenu, ce qui signifie selon lui « que le maintien de l'identité de l'emplacement réel joue un rôle important dans l'organisation sacrée » (Bammer 1990:144).
Selon Pline l'Ancien, le site a en revanche été sélectionné pour son caractère marécageux, comme précaution contre les tremblements de terre, et non en raison de l'ancienneté de la pratique cultuelle sur le site...

Le nouveau temple, construit en marbre, avec une double rangée de colonnes périptèrale laissant la place pour un large passage cérémonial autour de la cella, a été conçu et construit autour de 550 av. J.-C. par les architectes Crétois Chersiphron et de son fils Métagénès.
Une nouvelle statue cultuelle en ébène est sculptée par Endoios, la précédente ayant été probablement détruite dans l'inondation, et un naiskos pour l'abriter est érigé à l'Est de l'autel en plein air. Cette reconstruction a été financée par Crésus, le riche roi de Lydie.

Le temple a attiré de nombreux marchands, rois, et curieux, ainsi que de nombreux fidèles du culte d'Artémis dont beaucoup ont rendu hommage sous forme de bijoux et de diverses marchandises. On y a retrouvé ce qui pourraient être les plus anciennes pièces en électrum (alliage or-argent) ainsi que de nombreux autres objets de valeur.
Ce temple est également très respecté comme lieu de refuge, une tradition liée au mythe des Amazones, qui se sont réfugiées sur le site du temple face à Héraclès et Dionysos.

En 401, le temple est finalement détruit par une foule conduite par Saint Jean Chrysostome, et les pierres ont été utilisées dans la construction d'autres bâtiments. Certaines des colonnes de Sainte-Sophie appartiennent à l'origine au temple d'Artémis...

PLAN DU TEMPLE
Après 6 ans de patientes recherches, le site du temple a été redécouvert en 1869 par une expédition commanditée par le British Museum, conduite par John Turtle Wood et bien que plusieurs artefacts et sculptures soient retrouvés, il ne reste aujourd'hui qu'une seule colonne du temple proprement dit...

Un voyageur Britannique, Edward Falkener, séjourne en Asie Mineure en 1844-1845 et passe 2 semaines à Éphèse. Il y fait un relevé de toutes les ruines qu'il y voit, tentant de reconstituer un plan de la ville.
Il publie ses hypothèses en 1862, et a identifié (avec raison) les ruines dans la vallée entre le mont Pion et le mont Coressus comme celles de la porte de Magnésie. Il a alors subodoré (assez justement) que le temple doit se trouver dans l'alignement de la porte.

L'architecte et ingénieur Anglais John Turtle Wood a été chargé en 1858 par l'Empire Ottoman de la construction des gares du chemin de fer de Smyrne à Aydın.
Sur place, il se passionne pour la recherche du temple d'Artémis à Éphèse.
Il n'a aucune qualification spécifique, à part son enthousiasme.

En 1863, il a obtenu que l'ambassadeur Britannique à Constantinople négocie un firman l'autorisant à entreprendre des fouilles, mais aussi à exporter toutes les antiquités qu'il trouve.

En Turquie depuis 1858, Wood n'a pas lu le livre de Falkener, mais il a émis une hypothèse assez semblable : Réussir à identifier un monument pour conjecturer ensuite la position du temple. Il considère aussi, en tant qu'architecte, que Chersiphron a dû choisir un plateau peu élevé, comme celui se trouvant à l'Ouest de la ville pour y installer son bâtiment.
Au printemps 1863, il engage 5 ouvriers qui viennent d'être licenciés de son chantier de chemin de fer pour vérifier ses hypothèses.
Il continue cependant à résider à Smyrne plutôt que sur place. Aussi, il doit faire le trajet aller-retour tous les jours. 1h1/2 de marche entre son logement et la gare puis 3h1/2 de train pour couvrir les 24 kilomètres de Smyrne à Ayasoluk, creusant avec ses hommes pendant 5 à 6 heures, (les plus chaudes de la journée), avant d'entamer le voyage du retour... En juin, ses ouvriers refusent de poursuivre les fouilles pendant l'été. Le travail reprend en septembre. Occupant un logement à titre gratuit à Ayasoluk, Il explore les abords du Grand Gymnase, que Richard Chandler considère comme le temple. Il creuse aussi au niveau du port antique.

Il semble qu'il ait creusé un peu au hasard, mettant seulement quelques inscriptions au jour. Il a ainsi creusé à ses frais 75 trous assez profonds sur le plateau au Sud-Ouest d'Ayasoluk.

Au début de 1864, il se tourne vers le British Museum à qui il écrit pour demander 100 £ de financement.
Charles Newton, le conservateur du département des Antiquités Grecques et Romaines au British Museum, avait découvert le mausolée d'Halicarnasse dans des conditions un peu similaires alors qu'il était vice-consul de Grande-Bretagne à Lesbos.
Il ne vit donc pas d'un mauvais œil cette démarche. De plus, qu'un agent du British Museum découvre une seconde Merveille du Monde n'est pas pour déplaire à ses directeurs.

Wood obtient son financement. Comme le travail a repris sur la voie ferrée, il est retourné à Smyrne et ne peut se rendre sur le chantier tous les jours. Il a engagé un contremaître qui supervise une quarantaine d'ouvriers. Ils dégagent l'odéon sous plus de 10 mètres de terre.
De très nombreuses inscriptions sont mises au jour. Cependant, cela ne convient pas à Wood qui ne désire que le temple. Il passe ses soirées avec son épouse à reconstituer les puzzles des inscriptions, espérant y découvrir des indices.
Il commence à devenir célèbre et les voyageurs inscrivent son chantier de fouilles parmi les étapes de leur périple... Il est même victime d'une tentative d'assassinat.

De 1866 à 1868, grâce à une nouvelle avance du British Museum, Wood fait fouiller la zone du théâtre.

En 1868, ses découvertes sont embarquées sur le H.M.S Terrible. L'investissement du musée porte ses fruits. Cependant, les difficultés commencent à s'accumuler.

À cause de la malaria, endémique dans les marais autour du site, la santé de Wood se détériore. Il retourne en Angleterre à l'été 1867.
Il a des problèmes pour recruter depuis qu'un de ses ouvriers a été assassiné et tous les autres arrêtés le temps de l'enquête qui n'aboutit pas... Il est victime de nouvelles tentatives d'assassinat.
Les brigands s'en prennent à son chantier, il tombe dans un de ses trous, les paysans locaux protestent contre ces mêmes trous qui rendent leurs terres impropres à la culture et ils demandent une augmentation des compensations financières...
La demande la plus élevée est de 50 £ que Wood réussit à ramener à 3 £. Enfin, ses estampages d'inscriptions sont attaqués par des souris.

La campagne de 1867 sur le théâtre a cependant mis au jour une inscription concernant les statuettes d'or et d'argent données au temple par le riche Romain C. Vibius Salutaris.
Elle décrit les statuettes et leur itinéraire depuis la ville jusqu'au temple par la porte de Magnésie.
Utiliser cette porte pour retrouver le temple avait été l'idée de Falkener...

Toute la saison 1868 est consacrée au dégagement de la route. Après une quarantaine de mètres, il parvient à un embranchement.
Wood continue à dégager les 2 branches vers Magnésie et vers Ayasoluk. Là, au bout de 150 mètres, il découvre la stoa que Philostrate dit mesurer 600 pieds.

Fin mai, à cours d'argent, il suspend le chantier et retourne en Angleterre.
Le British Museum lui renouvelle sa confiance et son financement.
La campagne 1869 progresse de près d'un kilomètre en direction d'Ayasoluk. Des tombes sont mises au jour. Au pied de la colline d'Ayasoluk, une route large de 15 mètres et bordée de sarcophages de marbre blanc est dégagée. Les fouilles doivent s'interrompre car les paysans refusent que leurs champs d'orge, presque mûrs, soient touchés.

UNE DES RARES STATUES RETROUVÉE
Wood décide de s'attaquer à une oliveraie, mais son firman est arrivé à expiration. Un rapide aller-retour à Constantinople le renouvelle. Lorsque ses ouvriers creusent entre les oliviers, ils dégagent un épais mur de pierres très massives portant des inscriptions latines et grecques témoignant de sa construction par l'empereur Auguste en l'an 6.
Cependant, ils refusent de creuser plus avant sans être payés et les fonds de Wood sont épuisés.
Il obtient une rallonge du British Museum qui précise que ce sera la dernière si le temple n'est pas découvert.

Wood découvre finalement les restes du temple le 31 décembre 1869, 6 m sous la surface.
Il dégage d'abord le pavement en marbre, puis les fondations du temple archaïque. Il publie un premier compte-rendu de ses découvertes en 1877.
D G. Hogarth et A. E. Henderson ouvrent une nouvelle campagne de fouilles en 1905. Ils dégagent les restes de 3 temples antérieurs qu'ils nomment A, B et C, le temple de Crésus prenant la lettre D.
Le site est fouillé depuis 1965 par l'Institut d'archéologie de Vienne.

La principale source antique sur l'Artémision est Pline l'Ancien, dont le récit est confus et ne distingue pas vraiment les temples archaïque et hellénistique. Selon lui, le temple mesure 225 pieds sur 425 et compte 127 colonnes de 60 pieds de haut, 36 d'entre elles sont sculptées en relief (columnæ cælatæ), dont l'une par Scopas.
Malheureusement, on ignore la mesure du pied auquel Pline se réfère, le nombre impair de colonnes est également une source d'interrogation.
Vitruve décrit quant à lui un temple diptère, c'est-à-dire entouré d'une double rangée de colonnes, avec 8 colonnes sur chacun des petits côtés.
Enfin, Philon de Byzance indique que le temple se trouve sur un podium de 10 marches
LE TEMPLE D'ARTEMIS RECONSTITUE
Seuls quelques fragments de frise ont survécu de l'abondante décoration en relief qui ornait à la fois les tambours inférieurs de colonnes et le parapet. Le sujet du décor des colonnes semble avoir été une procession : Certains des personnages, représentés en marche, semblent porter un panier ou une autre offrande, les fragments montrent également du bétail et des chevaux. Le décor sculpté du parapet a probablement plusieurs sujets différents : Une procession de chars et de chevaux, un combat d'hommes en armes, des Amazones, des animaux, etc.
En l'état, les fragments permettent seulement de dire que les sculptures s'inscrivent dans le style du centre et du nord de l'Ionie : Forme de la tête, contours doux du visage, narines et lèvres charnues, léger sourire.

Plusieurs des colonnes sculptées du temple postérieur ont été retrouvées, elles sont actuellement conservées au British Museum.
Seule l'une d'entre elles est en bon état : Elle représente un jeune homme nu ailé qui, si ce n'est son épée, pourrait être un Éros.
Un autre jeune homme nu, portant un manteau sur le bras, est facilement reconnu comme Hermès grâce au caducée qu'il tient dans la main droite.
Les 2 jeunes gens sont entourés de femmes portant le péplos, un personnage masculin très mutilé est représenté assis et porte des sandales au dessin élaboré. Son sujet n'a pas été identifié avec certitude :
Une représentation d'Héraclès devant Éaque.
Un concours de Muses, qui sont collectivement incarnées par le jeune homme ailé.
Un épisode du mythe de Pandore.
LES 7 MERVEILLES DU MONDE
L'hypothèse la plus plausible est une représentation du mythe d'Alceste, qui se propose pour mourir à la place de son mari Admète. Le jeune homme ailé serait donc Thanatos, personnification de la mort, qu'Euripide met en scène dans le prologue de sa tragédie Alceste : Thanatos arrive armé d'une épée avec laquelle il coupe une mèche de cheveux d'Alceste, de même que l'officiant d'un sacrifice coupe une touffe de poils sur la tête de l'animal qu'il va immoler. Ici, Thanatos confie à Hermès, dans son rôle de psychopompe (conducteur des âmes), l'âme d'Alceste, l'une des femmes, debout et tenant une couronne nuptiale, serait Perséphone, la figure masculine assise serait Hadès sur son trône...



Les 7 Merveilles du monde - Le Temple d'Artémis
www.les-7-merveilles-du-monde.fr/Le_Temple_d'Artémis.htm
Le temple d'Artémis à Ephèse servait à la fois de place de marché et de lieu de culte de la déesse Artémis qui était la divinité de la fécondité, de la terre, de la ...

Temple d'Artémis à Éphèse — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_d'Artémis_à_Éphèse
Le temple d'Artémis à Éphèse (en grec Ἀρτεμίσιον / Artemísion, en latin Artemisium) est dans l'Antiquité l'un des plus importants sanctuaires d'Artémis, déesse ...
Histoire · ‎Les temples · ‎Dans la culture populaire · ‎Notes et références

Temple d'Artémis à Éphèse - Histoire du Monde
www.histoiredumonde.net › Antiquité
29 sept. 2007 - Le temple d'Artémis à Éphèse, appelé aussi Artémision, fut la quatrième des sept merveilles du monde. Sa construction débuta en 560 av.
Vous avez consulté cette page le 27/08/16.

mardi 30 août 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 263

16 AOÛT 2016...
Cette page concerne l'année 263 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA PENSÉE IMPÉNÉTRABLE DE LA CHINE

MUSICIEN
Fu Qian mort en septembre 263 guerrier Chinois du royaume de Shu lors de l'époque des Trois Royaumes en Chine antique, est également le fils du général Fu Tong...
Étant très prisé par Jiang Wei, il reçoit, conjointement avec Jiang Shu, la tâche d’entraîner les troupes pour une 5e invasion du royaume Wei de la part de Jiang Wei. D’ailleurs, celui-ci le consulte avant l’invasion et ses plans sont approuvés. Lors de l’assaut sur Changcheng, Fu Quian se bat vaillamment, tuant Li Peng et capturant Wang Zhen.
Toutefois, en raison de nombreux renforts provenant des Wei, l’assaut est un échec et Jiang Wei sonne la retraite.

En l’an 258, Fu Qian participe à la 6e campagne militaire contre les Wei de Jiang Wei à titre de commandant de l’Armée de Droite, mais l’attaque se révèle une fois de plus un échec.
Durant la 7e campagne il réussit à piéger Deng Ai grâce au plan de Jiang Wei, mais le leader ennemi parvient tout de même à s’enfuir. Il est également actif lors des 8e et 9e invasions des Wei.

En l’an 263, lorsque les armées Wei envahissent les territoires des Shu, Fu Qian est chargé de la défense de la Passe de Yangping avec son acolyte Jiang Shu. Pendant qu’il va combattre les armées de Zhong Hui sur les champs de batailles, Jiang Shu livre la passe à l’ennemi.
Fu Qian renonce à toute capitulation et continue à se battre désespérément jusqu’à l’anéantissement complet de ses troupes... Acculé, il se suicide en se tranchant la gorge.

Le royaume de Shu (, shǔ) ou Shu-Han (traditionnel : 蜀漢 ; simplifié : 蜀汉 ; shǔhàn) est un royaume situé à l’extrême Sud-Ouest de la Chine fondé par Liu Bei et Zhuge Liang en 221. Il est annexé par le royaume de Wei en l’an 265, marquant le début de la dynastie Jin et la fin de la période des Trois Royaumes de Chine.
Les deux autres royaumes composant la Chine à cette période sont le Royaume de Wei au nord et le Royaume de Wu au Sud-Est.

Pendant le déclin de la dynastie Han, Liu Bei, un parent éloigné de l'empereur, fédère des hommes de talent et, avec les conseils de Zhuge Liang, s'empare des provinces de Jing, Yi (actuelle province du Sichuan) et Hanzhong.

En 219,Lü Meng, un général au service du Wu, attaque et prend possession de la province de Jing pour le compte de l'empereur Sun Quan de Wu. Par la suite, le général de confiance de Liu Bei, Guan Yu, est exécuté par Sun Quan après la bataille du château de Fan.
Après que Cao Pi ait détrôné l'empereur Xiandi et proclamé la dynastie Wei, Liu Bei s'auto-proclame empereur de Chine, successeur de la dynastie Han et dirigeant réel de la Chine en 221.
Même si Liu Bei se dit fondateur de la dynastie Shu Han, il affirme seulement poursuivre l'héritage des précédents empereurs Han.

En 222, le premier conflit majeur de la période des Trois Royaumes de Chine commence. Liu Bei attaque avec 100 000 hommes le Royaume de Wu pour venger la mort de Guan Yu et Zhang Fei. Il est vaincu à la bataille de Yiling, en raison de graves erreurs tactiques. Son camp est incendié et ses troupes à l'origine en surnombre sont décimées... Il survit à ce désastre et s'enfuit vers Baidi, mais il y tombe malade et meurt l'année suivante.
Son fils Liu Shan lui succède. Il n'a que 16 ans, ce qui fait de lui le plus jeune des dirigeants des Trois Royaumes.
Avant de mourir, Liu Bei a eu le temps de choisir le chancelier de Shu Zhuge Liang et le général Li Yan comme régents pour aider Liu Shan à diriger le royaume de Shu.

Zhuge Liang est le dirigeant de facto du royaume au début du règne de Liu Shan et est responsable de la plupart des choix politiques de Shu pendant sa régence. Lorsque Liu Shan succède à son père, le Shu est la plus faible des 3 grandes puissances.
Après la défaite de 222, la partie de la province de Jing précédemment détenue par le Shu est maintenant sous le contrôle de Wu. Le royaume de Shu ne comprend que la partie Ouest de la province de Yi, tandis que Wei contrôle la partie nord de cette province et le Wu la partie Est.
Cela a grandement limité le Shu en termes de ressources et de main-d'œuvre. Pour redresser la situation, Zhuge Liang commence par placer à des postes clefs des hommes en qui il a toute confiance, tels que Fei Yi, Dong Yun, Guo Youzhi et Xiang Chong, afin d'assurer au Shu un gouvernement efficace et quasiment exempt de corruption.
Ensuite, il met tout en œuvre pour faire la paix avec le Wu, et réaffirme l'alliance entre Sun Quan et le Shu. Et lorsque Sun Quan rompt avec le Wei en 229 en se déclarant « Empereur de Wu », le Shu reconnaît immédiatement sa légitimité.

La population de Shu n'est pas assez importante pour permettre au royaume de rivaliser avec son ennemis, le Wei. Même si le Shu peut se défendre efficacement, il n'a pas la capacité à lancer contre son rival une campagne pouvant déboucher sur une victoire...
La première étape pour résoudre ce problème est de lancer en 225 une offensive contre le Nanman, une zone située dans l'actuelle province du Yunnan. Cela assure d'avoir une base de recrutement plus importante pour l'armée, ainsi que plus d'esclaves et le contrôle du commerce avec l'Inde.

Après cette expédition, Zhuge Liang applique sa politique visant à conquérir le Royaume de Wei, non seulement pour les terres fertiles du nord, mais aussi pour renverser le gouvernement et restaurer la légitimité de la dynastie Shu Han.
Il lance donc à partir de 228 plusieurs invasions vers le nord, qui échouent toutes. Finalement, il meurt de maladie en 234 au cours de la 5e tentative, après avoir désigné Jiang Wan pour lui succéder et Fei Yi pour succéder à Jiang Wan le moment venu.

Conformément aux désir du mourant, Jiang Wan devient le nouveau régent du Shu. C'est un administrateur compétent, qui a poursuivit la politique intérieure de son prédécesseur, assurant un gouvernement toujours efficace et une corruption toujours quasi inexistante.
Il est également connu pour sa capacité à prendre en compte les avis autres que le sien et son humilité.
Par contre, le nouveau régent n'a pas les compétences militaires de l'ancien. Rapidement, Jiang Wan a abandonné la politique d'agression permanente contre le Wei, et en 241 il a fait se replier la plupart des troupes stationnées à la grande ville-frontière de Hanzhong vers le comté de Fu. À partir de cette date, le Shu reste la plupart du temps sur la défensive et ne représente plus une menace pour le Wei. Lorsque la nouvelle de ces mouvements de troupes arrivent au Wu, la plupart des membres de la cour les interprètent comme un signe prouvant que le Shu veut abandonner l'alliance entre les 2 royaumes, pour signer un traité avec le Wei.
A contrario, Sun Quan, l'empereur du Wu, comprend parfaitement qu'il s'agit d'un signe de faiblesse de la part du Shu et non de la fin de l'alliance.

LES 7 SAGES
En 243, Jiang Wan tombe malade et transmet la plupart de ses pouvoirs à Fei Yi et Dong Yun, l'assistant de ce dernier.
Ainsi, lorsque Cao Shuang, le régent du Wei, attaque Hanzhong en 244, c'est Fei Yi qui dirige les troupes, Jiang Wan reste très influent jusqu'à sa mort en 245.

Peu après Jiang Wan, Dong Yun meurt à son tour, ce qui profite à Huang Hao,un eunuque qui fait partie des proches de Liu Shan et que Dong Yun maintenait à l'écart du pouvoir.
Huang Hao est considéré comme un manipulateur corrompu, ce qui n’empêche pas son pouvoir d'augmenter après la mort de Dong. Il commence à s'ingérer dans les affaires du royaume, au prix d'une détérioration de l'efficacité étatique, qui est la marque de fabrique du Shu depuis la régence de Zhuge Liang...

Après les morts de Jiang Wan et Dong Yun, Liu Shan a nommé Jiang Wei assistant de Fei Yi. Dans les faits, les deux hommes se préoccupent surtout des affaires militaires, pendant que l'empereur s'implique de moins en moins dans les affaires civiles, ce au profit de Huang Hao dont l'influence est de plus en plus importante. Dés qu'il arrive à son nouveau poste, Jiang Wei veut renouer avec la politique étrangère de Zhuge Liang et recommencer à attaquer le Wei.
BRIQUE DECOREE
Fei Yi approuve en partie cette stratégie, et autorise Jiang Wei a organiser des raids sur les frontières du Wei. Par contre, il ne lui accorde qu'un nombre limité de soldats pour ses attaques, car il juge que le Shu n'a pas les moyens pour un confrontation à grande échelle contre le Wei.

En 253, Fei Yi est assassiné par le général Guo Xun (郭循). Général du Wei, qui a été forcé de se rendre lors d'une bataille et a joué le jeu de l'allégeance au Shu, tout en restant fidèle au Wei.
Profitant d'une fête, Guo Xun révèle son vrais visage en tuant Fei Yi, espérant ainsi porter un coup mortel au Shu.
À partir de cette date, la réalité du pouvoir est entre les mains d'un triumvirat : L’eunuque Huang Hao et Zhuge Zhan, le fils de Zhuge Liang, contrôlent les affaires civiles, pendant que le général Jiang Wei devient l'autorité militaire suprême du royaume.

Depuis 247, Jiang Wei tente à son tour de conquérir le Wei lors d'une série d'expéditions, qui deviennent plus nombreuses et violentes après 253. Mais il est repoussé à chaque fois, comme Zhuge Liang en son temps...

En 263, Wei profite de la faiblesse de Shu et l'attaque à son tour. Grâce à la brillante stratégie des généraux de Wei, Zhong Hui et Deng Ai, le Hanzhong et la capitale Chengdu tombent rapidement entre leurs mains. Jiang Wei capitule face à Zhong Hui, qu'il essaei d'inciter à se rebeller contre Deng Ai, dans l'espoir de relancer Shu Han, en essayant de tirer profit des temps chaotiques et de ramener l'empereur Liu Shan au pouvoir.
Cependant son plan échoue et il est tué, ainsi que Hui Zhong et Deng Ai, par leurs soldats.
Tout de suite après, l'empereur Liu Shan est capturé et amené dans la capitale de Wei, Luoyang, où il reçoit le titre de duc d'Anle (安乐公 ; signifiant duc de confort) et prend sa retraite en paix.
De nombreux réfugiés tels que des nobles et des soldats s'enfuient vers l'Ouest jusque chez les Sassanides lorsque Shu Han tombe en 263.

Le Shu a beau être le plus faible des 3 royaumes, son économie n'est pas sous-développée pour autant. En effet, il n'est pas seulement une nation de guerre et pendant les années de paix, il effectue des travaux d'irrigation et de construction de routes afin d'améliorer l'économie. Plusieurs de ces infrastructures publiques existent encore et sont largement utilisées. Par exemple, le projet de contrôle des eaux de Zipingpu existe toujours, près de Chengdong dans la province du Sichuan.
Ces travaux ont ainsi amélioré l'économie du Sud-Ouest de la Chine et peuvent être considérés comme le commencement de l'activité économique dans la région. Ils permettent également de commercer avec le royaume de Wu voisin. Dans un autre registre, la conquête du Nanman a permis au Shu de contrôler le commerce avec l'Inde, un source de revenus non négligeable.

LES TROIS ROYAUMES
Durant ces périodes, bien que les guerres sévissent et que le pouvoir politique change de main fréquemment, la matière médicale se développe de manière florissante . Les théories du Yin/Yang et des cinq éléments aussi appelées théorie des correspondances systématiques représentent la base de la médecine se traduisant par le développement de l'acupuncture et l'étude
du pouls. La médecine et la pharmacologie vont évoluer de façon indépendante dans cette période car aucune théorie n’intègre cette matière médicale Chinoise dans la théorie des correspondances systématiques.


263 — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/263
Romain · Chinois · Grégorien · Hébraïque · Hindou · Musulman · Persan · Républicain · modifier · Consultez la documentation du modèle. Cette page concerne l'année 263 du calendrier julien. Sommaire. [masquer]. 1 Événements; 2 ... Décès en 263[modifier | modifier le code]. Fu Qian, guerrier chinois du royaume de Shu.

Royaume de Shu — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_de_Shu
Royaume de Shu ou Shu Han (shǔ) ou 蜀漢 (shǔhàn) (zh). 221 – 263 · Description de cette image, également commentée ci-après. Territoires des Trois Royaumes de Chine en 262. Le royaume de Shu est représenté en rouge. ... Il fut annexé par le royaume de Wei en l'an 265, marquant le début de la dynastie Jin et la ...

EN REMONTANT LE TEMPS... 264

15 AOÛT 2015...

Cette page concerne l'année 264 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES RÉUNIONS CONCILIAIRES AUX PREMIERS TEMPS
 LE DIOCÈSE D'ANTIOCHE
Son double titre de siège apostolique fondé par Saint Pierre et de capitale de l'Orient valent à l’Église d'Antioche un respect et une autorité qu'elle partage avec très peu d'autres, toutefois, jusqu'à la fin du IIe siècle, les textes sont muets sur la juridiction métropolitaine et primatiale, dont elle jouit plus tard. Ce silence n'a, d'ailleurs, rien de surprenant, il atteint de même les autres grands sièges, qui obtiennent ensuite la dignité de patriarcat ou d'exarchat, et s'explique aisément par l'état de choses particulier où se trouve l’Eglise lors de sa fondation.
En effet, « il y a aux premiers temps une perpétuelle circulation d'apôtres, de missionnaires, de prophètes, de docteurs, dont le ministère n'a rien de local ni de fixe, qui vont et viennent d'une chrétienté à l'autre, rayonnant dans toutes les directions pour porter l’Évangile là où il n'a pas pénétré, pour encourager, instruire, défendre les communautés naissantes et peu affermies.

Les premiers temps passés, il ne reste plus que les organisations ecclésiastiques locales. C'est de celles-ci que doit sortir l'expression hiérarchique de l'unité de l’Église, en même temps que les organes de son gouvernement œcuménique et provincial. »
Cette organisation ecclésiastique exige beaucoup de temps, à une époque surtout où le pouvoir civil se montre à l'égard de la nouvelle religion particulièrement ombrageux.
On se base d'ordinaire sur les provinces civiles pour tracer les circonscriptions ecclésiastiques, et le jour vient bientôt où chaque ville possède son évêque. L'ensemble des évêchés forme une province soumise au métropolitain. Cependant, ces délimitations territoriales n'obtiennent tout leur effet que vers le IVe siècle, et seulement dans l'empire Oriental, car en Occident la marche du christianisme est entravée par toutes sortes d'obstacles.

A l'époque qui nous occupe, c'est-à-dire dans les 2 premiers siècles, le groupement est plutôt « contraire à la distribution des provinces, il est purement géographique.
Les évêques de la côte méridionale, au-dessous du Liban, sont plus rapprochés de Césarée que d'Antioche : Ils viennent à Césarée. Vers la fin du IIe siècle, un Concile à propos de la querelle pascale groupe les évêques de Césarée, d'Elia, de Ptolémaïs, de Tyr et quelques autres, dont on ignore les sièges.
Or, Tyr et Ptolémaïs appartiennent alors à la province de Syrie (bientôt province de Phénicie), tandis qu'Elia et Césarée sont dans la province de Palestine.
Il est à noter aussi que dans leur lettre synodale, dont Eusèbe nous a conservé un fragment, ils déclarent qu'ils ont l'habitude de s'entendre avec l’évêque d'Alexandrie pour fixer la date de Pâques. Aucune trace de relations avec la métropole de la Syrie. »
Antioche étend pourtant le rayon de son influence par delà les frontières de la Syrie. Vers la fin du IIe siècle, Serapion, évêque de cette ville, 190-211, intervient comme métropolitain dans une question religieuse divisant la communauté de Rhossos en Cilicie.
Un fragment de son ouvrage, le De Evangelio Pétri, adressé à cette Église, puis inséré par Eusèbe dans son Histoire ecclésiastique, est parvenu jusqu'à nous, il nous apprend que Sérapion a déjà visité l’Église de Rhossos pour examiner sa foi, et qu'il doit y retourner dans le dessein de mettre un terme aux dissensions religieuses des fidèles.
La tradition d'Edesse rapporte également que ce même Sérapion a ordonné Palout, troisième évêque de cette ville, alors indépendante de l'Empire.

Depuis le milieu du IIIe siècle, des groupements plus significatifs se dessinent autour de la métropole de Syrie. « A diverses reprises, on y voit réunis les évêques de toute la Syrie et de l'Asie Mineure Orientale, de ce qui sera bientôt le diocèse de Pont.
Dès l'année 251, un Synode doit se tenir à Antioche. Les promoteurs de cette réunion sont les évêques de Tarse, de Césarée en Palestine et de Césarée en Cappadoce. Quelques années après, en 256, Denys d'Alexandrie, passant en revue les Églises d'Orient qui ont été agitées par ce conflit, nomme Antioche, Césarée de Palestine, Elia (Jérusalem), Tyr, Laodicée de Syrie, Tarse et Césarée de Cappadoce.

Un peu plus tard, de 264 à 268, l'affaire de Paul de Samosate occasionne plusieurs réunions d'évêques à Antioche et dans l'intérêt de cette Église. Ils viennent toujours des mêmes provinces, depuis le Pont Polémoniaque (Néocesarée) et la Lycaonie (Iconium), jusqu'à l'Arabie (Bostra) et à la Palestine (Césarée, Elia). Au lendemain de la persécution de Galère et de Maximin, un Concile, célébré à Ancyre, sous la présidence de l'évêque d'Antioche, réunit une quinzaine d'évêques des mêmes pays. Cette fois-ci, les provinces de Galatie, de Bithynie, de Phrygie, de Pamphilie, sont représentées, mais l'Asie proprement dite reste encore en dehors du groupe.
Ce groupe, est comme le noyau de ce qui s'appelle, au IVe siècle, l'épiscopat d'Orient, sans cesse en lutte, à propos de personnes et de formules, avec les évêques d'Occident et d’Égypte. La désignation qu'il porte lui vient de son chef incontesté, l'évêque d'Antioche, de cette grande ville qui est alors la capitale de l'immense diocèse d'Orient, la résidence du comes Orientis et de l'empereur d'Orient lui-même, depuis Constance.
Nicomédie a eu naguère ce dernier privilège, de hautes destinées sont ménagées par Constantin à sa nouvelle Rome, mais elle doit les attendre quelque temps encore. Jusqu'à Théodose, Antioche demeure la reine de l'Orient, le centre de gravité de l'empire Grec et sa principale métropole ecclésiastique.

GRÉGOIRE LE THAUMATURGE
Les vieilles Églises d'Asie et les chrétientés du diocèse de Thrace sont entraînées dans cette orbite. Alexandrie s'y refuse, l'opposition d'Athanase aux Conciles Orientaux est chaudement soutenue par les Égyptiens. Leur rancune contre la Syrie remonte presque à l'origine du monde... On les a rangés dans l'obédience du comte d'Orient. Il faut se résigner à leur accorder un dignitaire du même degré : Le préfet Augustal fait son apparition sous Théodose. On a prétendu leur imposer des évêques venus d'Antioche et ordonnés par le métropolitain de cette ville.
Ils s'obstinent et finissent par avoir raison, sur ce point encore, de toutes les résistances impériales. »

Le Concile ne fait donc aucune innovation, il constate et confirme de son autorité souveraine les droits accordés à certaines Églises par une coutume immémoriale. Il n'est pas aisé de reconnaître les droits dont parle l'assemblée, néanmoins on peut affirmer que les Pères veulent conserver à Alexandrie une position exceptionnelle, et lui assurer sur les évêques et les métropolitains du futur diocèse d’Égypte des pouvoirs aussi étendus que ceux de Rome sur les divers diocèses de l'empire Occidental.
En est-il de même du siège d'Antioche malgré les termes plus obscurs employés par les Pères du Concile, nous croyons que le 6e Canon de Nicée reconnaît et garantit à l'évêque d'Antioche sur les provinces du diocèse d'Orient les mêmes droits qu'il a reconnus et garantis aux sièges de Rome et d'Alexandrie sur les provinces d'Occident et d’Égypte. Les éparchies d'Héraclée, d'Ephèse et de Césarée, visées par la remarque finale du Canon, ont sans doute les mêmes privilèges : L'antiquité chrétienne comprend ainsi la portée du Canon Nicéen, et le premier Concile de Constantinople, en 381, le reproduit dans son 2e Canon avec des commentaires qui dissipent toute équivoque.
« L'évêque d'Alexandrie, dit-il, doit s'occuper des affaires d’Égypte, les évêques Orientaux des affaires de l'Orient, car les prérogatives reconnues à l’Église d'Antioche dans les Canons de Nicée (Canon 6) seront maintenues. Les évêques du diocèse d'Asie (Ephèse) ne doivent veiller qu'à ce qui concerne l'Asie. Ceux du Pont à ce qui concerne l’Église du Pont, et ceux du diocèse de Thrace à ce qui concerne la Thrace. »
Saint Jérôme ne raisonne pas autrement que le Concile de Constantinople dans ses démêlés avec Jean, évêque de Jérusalem. Ce dernier a porté l'affaire devant le tribunal de Théophile d'Alexandrie, qui lui est ouvertement favorable, sans tenir compte du métropolitain de Césarée, ni de celui d'Antioche. Le polémiste de Bethléem a pressenti le piège : Il décline l'autorité de ce tribunal et rappelle à Jean que, d'après les Canons 6 et 7 de Nicée, Antioche est la métropole générale de tout l'Orient, comme Césarée de Palestine est la métropole de cette province.
La question a donc fait un grand pas, par le fait de ces 2 canons, les circonscriptions patriarcales existent déjà au IVe siècle, sans que le terme soit en usage.

Déjà l'ambition des prélats de Constantinople se manifeste, ils veulent, coûte que coûte, s'annexer les diocèses de Thrace, d'Asie et de Pont, et ils y réussissent sans trop d'opposition. Ce territoire ne leur suffit même pas, ils s'ingénient à faire peser leur volonté sur les diocèses d'Alexandrie et d'Antioche, et à les englober dans leur juridiction, afin de traiter d'égaux à égaux avec les patriarches d'Occident, les évêques de Rome.
Leur projet échoue en partie et s'ils parviennent, en 451, à s'attribuer le premier rang en Orient, ils font naître du même coup un 4e patriarcat... Jérusalem, sans compter les Églises Nationales qui s'organisent en Syrie et en Égypte échapperont à leur influence.

LA SAINTE TRINITE
Quant aux peuples, ils se trouvent soumis à une autorité que n'impose pas la force, mais telle que l'esprit peut s'incliner devant elle sans qu'il s'avilisse, puisqu'elle oblige et ne contraint pas.
L'ordre extérieur de l'Église découle de celui des Israélites, seulement il est perfectionné. Il substitue aux lévites de l'ancienne loi le sacerdoce nouveau, qui, par la communication de l'Esprit Saint, commençant aux apôtres, se continue dans leurs successeurs.
Ce sacerdoce prend le nom de clergé, c'est-à-dire succession, parce que, comme la tribu de Lévi, il a pour unique héritage le service divin.

Dès l'origine, les laïques sont distingués des prêtres, qui, se destinant au service spécial de Dieu, reçoivent leur mission et leur dignité des évêques par l'imposition des mains.
Les apôtres n'ont pas communiqué un pouvoir égal à tous les ecclésiastiques, mais ils en nomment quelques-uns prêtres (anciens), d'autres évêques (intendants), et bien que le titre de prêtre soit parfois donné à ceux-ci en raison des fonctions qu'ils exercent, le contraire ne se rencontre jamais, quoi qu'en disent ceux qui supposent que l'épiscopat est une usurpation ambitieuse.

Saint Ignace donne la preuve que la hiérarchie est établie dès les premiers temps, lorsqu'il exhorte les Magnésiens à agir dans l'union avec leur évêque représentant Jésus-Christ, avec les prêtres représentant les apôtres, et avec les diacres chargés du soin des autels, gradation confirmée par les écrivains qui suivent.
Chaque communauté n'a qu'un évêque, dans l'unité duquel se reproduit celle de l'Église. Tant que vivent les apôtres, les évêques sont leurs coadjuteurs dans les travaux évangéliques, ils sont ensuite leurs successeurs comme dépositaires de la pureté de la doctrine et de la plénitude du sacerdoce... Chrétiens pour eux, évêques pour les autres, rien de distinctif dans leur habillement ne révèlent leur rang, et ils continuent les œuvres auxquelles ils se sont d'abord habitués. ils vivent frugalement, gagnant leur nourriture du travail de leurs mains, présidant aux rites et à l'enseignement, terminant les différends que les fidèles répugnent à porter devant les tribunaux laïques. Ils ne cherchent pas à se soustraire à la moindre des fonctions du sacerdoce, comme de consoler, de secourir, de protéger, ni aux autres devoirs que la religion chrétienne impose à ceux qu'elle élève.
Il parait que dans l'origine aucune différence n'existe entre les évêques, et qu'ils ne dépendent que du siège de Rome.

Les persécutions ayant fait sentir la nécessité de resserrer les liens de la société extérieure, les communautés de la campagne se réunissent à celles des villes, ce qui forme les diocèses. Ils ne sont pas néanmoins établis généralement, puisque à côté des évêques subsistent les évêques de la campagne.
Afin d'acquérir plus de force, les évêques des différentes Églises se réunissent à celui de la ville la plus illustre par ses martyrs ou par la fondation apostolique.
Celui ci prend le titre de métropolitain ou archevêque, et porte le pallium pour marque distinctive : Son autorité spirituelle n'est pas supérieure à celle des autres évêques, il ne fait que convoquer en concile ceux des diocèses relevant du sien : C'est pourquoi ceux qu'il a le droit de réunir sont appelés suffragants. Il les consacre avant leur entrée en fonctions, révise leurs décisions, veille sur la foi et sur la discipline dans toute la province.

Lorsqu'un évêque meurt, le métropolitain désigne un prêtre pour administrer le siège vacant, et indique un jour pour la réunion des évêques des autres diocèses... Au jour fixé, le clergé propose un successeur, puis l'assemblée des décurions et du peuple élit à son gré. Ainsi l'Église conserve les élections populaires lorsqu'elles se perdent dans tout le monde.
Cependant la nomination ne devient définitive qu'autant qu'elle a été approuvée par les suffragants de la province et confirmée par le métropolitain
L'évêque doit être savant et éloquent pour les villes, simple et affable pour la campagne, guerrier même dans les diocèses menacés par l'ennemi, d'un âge mûr le plus souvent, et parfois éprouvé par le martyre.
Le 4e concile de Carthage détermine les qualités nécessaires à l'évêque. Il doit être d'un caractère prudent, docile, retenu dans ses mœurs, d'une vie chaste, sobre, attentif à ses occupations, humble, affable, miséricordieux, versé dans les lettres et dans la loi de Dieu, instruit du sens des saintes Écritures, précis dans les dogmes ecclésiastiques, sachant surtout professer la foi dans un langage clair.
Il en est qui, pour se soustraire au fardeau de l'épiscopat, s'en déclarent indignes, se cachent dans les déserts, et meurent même de chagrin de se le voir imposer...

L'Église de Rome joint à l'avantage de se trouver dans la première ville du monde, la gloire d'avoir été fondée la première parmi les Églises d'Occident et par le plus grand des apôtres, d'avoir été arrosée de son sang et de celui de Saint Paul, ce qui fait considérer volontiers son évêque comme le chef de la hiérarchie, bien que les autres patriarches élèvent de temps à autre des prétentions contraires. La suprématie de l'évêque de Rome étant le point capital de la suprématie des papes et de la constitution catholique, tous les dissidents et plusieurs catholiques même se sont levés pour la nier ou pour la restreindre.
L'Église, dans les premiers siècles, ne connaît d'autres patriarches que les évêques de Rome, d'Alexandrie et d'Antioche.

« Ces 3 anciens patriarches, écrit Grégoire le Grand, sont assis « sur une seule et même chaire apostolique, ils exercent une suprématie, parce qu'ils ont hérité du siège de Saint Pierre et de son « Église, que le Christ à fondé dans l'unité, en lui donnant un chef unique pour présider aux 3 sièges principaux des trois cités royales », afin qu'elles soient liées du nœud indissoluble de l'unité, et lient étroitement les autres Églises au chef divinement institué pour être le sommet de l'unité entière. » Ces patriarches dépendent de celui de Rome, attendu que c'est Saint Pierre qui ordonne Saint Évode et Saint Ignace, patriarches d'Antioche, et que Saint Marc est envoyé par lui pour fonder le siège d'Alexandrie.

Les glorieux souvenirs qui se rattachent à Jérusalem y font aussi établir par la suite un patriarche qui, après la destruction de la ville, se transporte à Césarée. Il revient à Jérusalem au temps du concile de Chalcédoine, et il a sous sa direction l'Arabie Pétrée et les 3 Palestines. L'évêque de Constantinople est aussi élevé à cette dignité, quand cette ville devient siège de l'empire. Celui d'Aquilée obtient le même titre et, le transmet ensuite à l'évêque de Venise.

ÉGLISE RUE PIERRE ANTIOCHE
En Orient, d'autres dignitaires gouvernent, sous le nom de catholiques, les Églises principales placées hors de l'empire, comme celles d'Arménie, de Perse, d'Abyssinie, ayant leur siège à Sis, à Séleucie, à Axum : ils reçoivent l'investiture ecclésiastique des patriarches d'Antioche ou d'Alexandrie, et une fois institués, ils exercent la même juridiction que les patriarches, réunissant les conciles, consacrant et jugeant les évêques, donnant la solution des controverses, déléguant des vicaires et des exarques dans les provinces éloignées.

Quand l'Église obtient de subsister en paix, les ordres inférieurs des sous-diacres, des acolytes, des lecteurs, des exorcistes, des hostiaires et des clercs ou hérauts, sont introduits successivement. Ce ne sont pas toutefois des degrés nécessaires comme aujourd'hui, et chacun demeure à son poste tant qu'il plaît à l'évêque, les tâches étant diverses dans la maison de Dieu. A l'imitation même de la hiérarchie très compliquée introduite alors dans l'empire par Constantin, les clercs inférieurs sont multipliés à l'excès, tellement que dans Alexandrie il y a 6 000 parabolans pour visiter les malades, et 1 100 copiats à Constantinople pour creuser les tombes. (trop de fonctionnaires tuent la fonction) On institue en même temps les dignités nouvelles d'archiprêtres, d'archidiacres, de cartulaires, de notaires, de syncelles. L'élévation se règle par degrés et par intervalles, chaque grade a son costume distinct et la tonsure, le célibat est plus rigoureusement exigé, et certains métiers interdits.

Une lettre de Firmilien de Cappadoce à Saint Cyprien, datée de la fin de l'année 256, parle d'un concile régional tenu par lui à Iconium en Phrygie, il y a longtemps, probablement vers l'année 230, d'accord « avec les évêques de Galatie, de Cïlicie et des autres provinces voisines ». Là non plus, aucune trace d'une influence quelconque du prélat antiochien, qui n'est peut-être même pas convoqué. Il faut en dire autant du concile de Synnades en Phrygie, rassemblé pour le même objet et sans doute aussi à la même époque que celui d'Iconium. Un peu plus tard, vers 244, un concile est réuni à Bostra d'Arabie au sujet des erreurs de Bérylle, évêque de cette ville, nombre d'évêques d'Arabie y assistent, sans qu'il soit fait la moindre allusion à celui d'Antioche... Quelques années après, un autre concile est tenu dans la même province, auquel sont présents 14 évêques. Encore une fois, aucune allusion ni à la présidence de l'évêque d'Antioche ni à sa présence.

En 251, quand Fabius d'Antioche semble incliner vers les idées novatiennes, les évêques de Tarse en Cilicie, de Césarée de Palestine et de Césarée de Cappadoce prennent l'initiative de réunir à Antioche un concile qui, du reste, n'a probablement pas lieu.
Quelques années après, en 256, Denys d'Alexandrie, passant en revue les Églises d'Orient qui ont été agitées par ce conflit, nomme Antioche, Césarée de Palestine, Elia, Tyr, Laodicée de Syrie, Tarse et Césarée de Cappadoce.
Un peu plus tard, entre les années 263 et 268, des conciles se réunissent à Antioche pour l'affaire de Paul de Samosate.
Ce prélat, confident et ministre de la célèbre Zénobie, mène la vie fastueuse et quelque peu vicieuse d'un homme du siècle, il a introduit dans l'église des chœurs de femmes pour chanter ses louanges et nie même la divinité de Jésus-Christ.
La question passionne tout l'Orient, et amène par 3 fois dans la ville d'Antioche toutes les célébrités ecclésiastiques de l'Asie Mineure et des provinces Syriennes.
A défaut de Denys d'Alexandrie, qui, invité, a prétexté son âge et ses infirmités, les 2 premiers conciles paraissent avoir été présidés par Firmilien de Césarée de Cappadoce, assisté de Grégoire de Néocésarée, Helenus de Tarse, Nicomas d'Iconium, Hyménée de Jérusalem, Theotecnus de Césarée en Palestine, Maxime de Bostra, etc.

Au troisième concile, tenu en 267 ou 268, et qui dépose Paul de Samosate, le titulaire de Césarée de Cappadoce ne peut assister, car il meurt en route à Tarse, on y remarque la plupart des prélats qui ont pris part aux 2 conciles précédents.
Que conclure de toutes ces réunions synodales, tenues tantôt dans les provinces de Syrie, tantôt dans celles d'Asie Mineure, et où voisinent les évêques de Palestine, d'Arabie, de Syrie, de Galatie, de Glide, de Phrygie, de Cappadoce et même du Pont Polémoniaque ? Rien de particulier pour le sujet qui nous occupe. Du moment que l'évêque d'Antioche comparaît à titre d'accusé ou bien qu'il est absent, il va de soi que la présidence de ces conciles doit incomber à d'autres qu'à lui. On ne saurait donc en déduire ni que sa juridiction se limite à sa ville épiscopale ni que son autorité primatiale s'étend à d'autres provinces que la sienne.
Le seul point à retenir de ces grandes manifestations conciliaires, c'est l'entente, la bonne harmonie qui règne entre les évêques des provinces de Syrie et d'Asie Mineure, à l'exception de l'Asie proconsulaire, restée toujours à l'écart de ce groupe. Un corps épiscopal régional s'est déjà formé, dont on ne voit pas encore nettement le véritable chef, sans parler bien entendu des chefs secondaires ou métropolitains qui existent dans chaque province.
Avant le concile de Nicée, qui met fin au moins juridiquement à cette situation provisoire, nous ne connaissons que 2 conciles réunis entre les années 314 et 320, l'un à Ancyre, l'autre à Néocésarée, et qui sont tous les 2 présidés par Vital, évêque d'Antioche.
ANTIOCHE
provinces, pas plus que l'évêque de Césarée de Cappadoce, lorsque, au siècle précédent, il se trouve à la tête du même épiscopat dans les conciles d'Iconium et d'Antioche, pas plus qu'à l'évêque d'Alexandrie, si son état de santé le lui avait permis Saint Denys serait venu à Antioche en 264 juger la cause de Paul de Samosate...

Histoire universellehttps://books.google.fr/books?id=_8YWAAAAQAAJ
1845 - ‎World history
9 du concile d' Antioche, de l'année 264, dit : Ver singulas re- giones convertit episcopos nosse, metropolitanumepiscopum sollicitudinem totius provinciœ ...

Formation du patriarcat d'Antioche - Persée
www.persee.fr/doc/rebyz_1146-9447_1912_num_15_93_3964
de S Vailhé - ‎1912 - ‎Cité 1 fois - ‎Autres articles
Antioche fut réellement la première Eglise de la gentilité, le vrai berceau du christianisme. ... La tradition, qui lui attribue sept années d'épiscopat, ne paraît pas être plus .... saint Denys de venir à Antioche en 264 juger la cause de Paul de Samosate. ... (2) Le concile de Synnades est signalé, avec celui d'Iconium, par Denys ...