Cette page concerne l'année 962 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !
GUILLAUME
III UNE PARENTHÈSE DANS LE RÈGNE DE SON PÈRE ARNOUL Ier
GUILLAUME III DES FLANDRES |
Son
père lui fait épouser Mathilde de Saxe, fille du duc Hermann Ier de
Saxe et de Hildegarde de Westburg. Arnoul le Grand associe
partiellement son fils au pouvoir, notamment dans le domaine
militaire.
En
957, Baudouin conquiert ainsi le château d'Amiens.
En
958, son père lui remet à Gand le gouvernement de la Flandre.
Baudouin
III institue les premières foires à Bruges, Torhout, Courtrai et
Cassel, fonde des manufactures et fortifie Bergues.
En
960 qu'il fait entourer la ville de Dunkerque d'une palissade afin de
protéger le bourg des voleurs et des pirates, dont les incursions
sont de plus en plus fréquentes face au regroupement de population
que représente déjà la bourgade.
En
961, il combat victorieusement les Normands entre Rouen et Soissons,
sous l’autorité du roi de France, Lothaire, mais meurt, à son
retour, de la petite vérole (962), laissant un fils encore enfant
(Arnould II), ce qui contraint son père à reprendre les rênes du
pouvoir...
Deux
versions, entre mythe et réalité, circulent quant à son décès
survenu en 962...
Première possibilité : de retour d'une visite à Dunkerque dans le but d'admirer la cité et ses nouvelles fortifications, il décède à Bergues des suites de la variole.
Seconde possibilité : Baudouin III serait mort durant son retour de l'expédition contre les Normands.
A sa mort, Baudouin III laisse un enfant en bas âge qui porte le nom de son aïeul, Arnoul.
Première possibilité : de retour d'une visite à Dunkerque dans le but d'admirer la cité et ses nouvelles fortifications, il décède à Bergues des suites de la variole.
Seconde possibilité : Baudouin III serait mort durant son retour de l'expédition contre les Normands.
A sa mort, Baudouin III laisse un enfant en bas âge qui porte le nom de son aïeul, Arnoul.
Le troisième comte de Flandre né en 940. C'est le premier à avoir construit une fortification certes de bois autour du bourg de Dunkerque. Cela afin d'empêcher les pillages et les attaques des pirates. Il meurt de la petite vérole en 962 à Bergues...
À
la mort de Baudouin II, son fils puîné Adalolphe (Allou) reçoit en
apanage le Ternois et le Boulonnais. Arnoul le Grand (918-965),
l'aîné, a la Flandre avec le titre de marquis, puis en 933, à la
mort d'Adalolphe, l'héritage entier.
Arnoul
Ier reprend les tentatives de son père avec plus de succès. Ce
n'est pas sans motif que l'histoire l'a surnommé le Grand. Il
consolide et étend son héritage, par une politique habile,
énergique, non exempte de duplicité et qui ne recule pas devant de
criminelles violences, il a tiré parti du désarroi dans lequel se
trouvait, au Xe siècle, la monarchie franque, et il a su à
propos s'appuyer sur la Germanie à laquelle l'avènement de la
maison de Saxe prépare un rôle important.
En
France la déposition de Charles le Simple.
Le
court triomphe de son vainqueur Robert Ier.
Le
règne de Raoul de Bourgogne, gendre de Robert.
La
restauration de Louis IV.
Enfin,
dans sa vieillesse, l'avènement de Lothaire, qui semble avoir reçu
de sa mère Gerberge un peu de l'énergie Saxonne, et qui donne un
dernier éclat à la dynastie Carolingienne.
LES FLANDRES AUX Xe SIECLE |
Arnoul
le Grand soutient d'abord les adversaires du roi de France, et il
s'allie contre lui avec Héribert II de Vermandois, dont il
épouse, en 934, la fille Adèle... Quand Louis IV, sollicité
par Gislebert et d'autres mécontents, tente, en 938 et 939, de
reprendre la Lotharingie, il prend rang avec Héribert, Hugues le
Grand et le duc Guillaume de Normandie, dans le camp opposé.
Il
a son rôle au traité de Visé (942), qui réconcilie les deux
monarques, et comme Otton Ier soutient désormais la cause de Louis
IV, devenu son beau-frère, il l'accompagne dans l'expédition que
fait, en 946, l'armée Allemande contre Hugues le Grand. Les
territoires qu'Arnoul Ier convoite en France sont l'Artois,
l'Ostrevent, l'Amiénois, le Ponthieu.
À
Arras domine le comte Aleaume il paraît avoir pris parti, avec
Héribert de Vermandois, contre le roi Raoul qui vient, en 931,
assiéger la place.
Aleaume
est tué à Noyon en 933., et Arnoul Ier, qui s'est emparé de son
comté, le conservera jusqu'à la fin de son règne.
Quant
à l'Ostrevent, Arnoul le Grand parvient dès 931 à déloger
Roger II de Laon et ses frères de la place de Mortagne....
C'est probablement en 943, à la mort du comte Raoul le Jeune,
qu'Arnoul de Flandre parvient à occuper également Douai. Le reste
de l'Ostrevent conserve encore ses comtes particuliers.
Il
s'est emparé, en 939, de Montreuil, clef du Ponthieu, et fief du
comte Hélouin, fils de Helgaud, mais l'intervention du duc Guillaume
de Normandie permet à Hélouin de le reprendre.
Le
ressentiment d'Arnoul Ier se traduit bientôt par l'assassinat de
Guillaume perpétré par son chambellan.
Après
la mort de Hélouin (945), comme Arnoul le Grand s'est réconcilié
avec Louis IV, il peut faire valoir de nouveau ses prétentions
sur Montreuil, que le roi et le comte attaquent ensemble et qu'Arnoul
de Flandres, en 948, parvient à enlever à Roger, fils de Hélouin.
Reste
le château d'Amiens, que Louis IV a donné à Hélouin, en 944,
pour compenser la perte de Montreuil. Arnoul le Grand s'y fait
recevoir par les habitants en 949, mais il le perd bientôt.
C'est
également sous Arnoul Ier qu'un chef Danois, nommé Siegfried,
a pris possession d'une partie du Boulonnais... Sa vaillance, son
attitude chevaleresque ont fait sur le comte une si forte impression
qu'il lui a permis d'y demeurer... Ce Siegfried a ensuite épousé ou
simplement séduit Elstrude, la fille d'Arnoul... Guerriers, ces
grands seigneurs sont aussi pieux. Ainsi Arnoul Ier soutient-il le
mouvement monastique et la réforme religieuse.
ARNOUL Ier |
Vieilli
et miné par la maladie, Arnoul Ier cède le pouvoir à son fils
Baudouin III dès qu'il est en âge de le seconder, mais un coup
terrible le frappe. Baudouin III est enlevé par la petite vérole,
le 1er janvier 962. De son union avec Mathilde de Saxe, Baudouin
III ne laisse qu'un enfant en bas âge. Force est au vieux comte de
reprendre les rênes du gouvernement.
En
mourant, il désigne comme tuteur de son petit-fils l'un de ses
parents, Baudouin Bauces.
En
962 les enfants d'Adalolphe de Boulogne ont réussi à récupérer
grâce au soutien du roi Louis IV le comté de Boulogne ayant
appartenu à leur père pour l'un d'entre eux, Arnoul II de Boulogne,
mais dans la dépendance du comté de Flandre.
La
situation de la Flandre n'est plus la même. Le jeune Lothaire de
France, monté sur le trône en 954, a obligé Arnoul Ier à
remettre sa terre entre ses mains, probablement à cause de
l'attitude du comte vis-à-vis d'Otton.
ARNOUL IIer |
Il
faut noter que les évêques ne peuvent jamais jouer en Flandre le
rôle que prennent à cette époque les prélats Lotharingiens. Les
villes de la région Flamande ont été, par l'occupation Germanique,
réduites à un tel état d'affaiblissement qu'elles ne peuvent
servir de point d'appui à la puissance d'un évêque.
Les
sièges de Tournai, et d'Arras ont été supprimé au VIe siècle :
Tournai
est réuni à Noyon jusqu'en 1140
Arras
à Cambrai jusqu'en 1093.
Thérouanne,
qui a conservé son titulaire, demeure toujours un village.
Pendant
la période où se consolide la puissance des comtes, les évêques
ne peuvent donc tenter de rivaliser avec eux. C'est l'une des causes,
et non la moindre, des progrès réalisés par l'autonomie Flamande.
Lothaire
veut sans doute essayer de réagir. Il n'ose cependant pousser les
choses jusqu'à la confiscation et il reconnaît Arnoul II comme
successeur de son grand-père.
La
Flandre est mutilée. Lothaire, dès 965, l'a envahie il a obligé
les vassaux du comte à lui rendre hommage et a gardé par devers lui
l'Artois, l'Ostrevent, tout le pays jusqu'à la Lys. Ce sont les
conquêtes d'Arnoul Ier qu'il annule ainsi.
Arnoul II
concède définitivement la terre de Guînes à son cousin Ardolf,
fils de Siegfried et d'Elstrude, en lui donnant rang de comté...
À
son avènement, profitant de sa jeunesse, et se prévalant de la
régence en tant que suzerain, le roi Lothaire envahit la Flandre,
s’empare des comtés de Thérouanne et de St-Pol, de Douai et
d’Arras. Inquiété, l’évêque de Cambrai et d’Arras appelle
l’empereur Othon 1er à la rescousse. Lothaire se retire, mais
laisse un pays dévasté.
À
la mort de Louis V en 987, par solidarité Carolingienne, il soutient
Charles de Basse Lotharingie et son fils Otton face à Hugues Capet,
et ne reconnaît pas le roi élu. Hugues envahit alors la Flandre
jusqu'à la Lys et prend Arras. Il se réfugie auprès du duc Richard
Ier de Normandie qui s’entremet.
Hugues
Capet se retire et le comte de Flandre le reconnaît comme roi. Il
meurt 1 mois plus tard, atteint de la fièvre chaude... Sa veuve,
Rozala d'Italie, fille de Bérenger II roi d'Italie, se remarie 1 an
plus tard avec Robert II le Pieux, fils du roi Hugues Capet.
Mais
la Flandre maintient son indépendance. Le territoire Flamand s'est
stabilisé et l'assise n'en change plus pendant 2 siècles : Le noyau
originel (autour de Gand, Bruges, Lille et Saint-Omer) est
directement régi par le comte, un arc sud, où le comte est
représenté par des châtelains locaux qui ne sont pas seigneurs de
la terre, au-delà encore, au Sud et à l'Est, des comtés vassaux
(Boulogne, Guînes, Hesdin, Saint-Pol, Lens).
Le
danger intérieur d'émiettement féodal à l'intérieur du comté
est ainsi circonscrit.
Une
vilaine anecdote où Baudouin III n'a pas le beau rôle
A
cette époque, toute personne possédant un chat noir risque de
mourir brûlée vive, à moins que le chat ait une petite touffe
de poils blancs appelée « doigt de Dieu » ou « marque
de l'ange » sur le poitrail.
Dans
de nombreuses villes d’Europe, souvent en période de Carême, on
organise des bûchers pour y sacrifier des centaines de chats,
suspendus par la foule en haut d'un mât, sur le bûcher ou jetés
dans des paniers d'osier au milieu du brasier...
Le
rituel terminé, chacun prend une poignée de cendres pour la
répandre dans sa maison et dans les champs, afin de se préserver de
la disette et des épidémies.
La
ville de Metz pratique ce type d’autodafé pour les feux de
la Saint Jean jusqu’en 1777.
Le
roi de France, lui-même, participe jusqu’au XVIIIe siècle à ces
autodafés de chats qui se déroulent sur la place de Grève. Il doit
enflammer le tas de fagots au-dessus duquel est accroché un sac
rempli de chats.
C'est
sous le règne de Louis XV, qui aimait les chats, que le martyr
public des chats est interdit... Cependant, la folie meurtrière à
l'encontre des chats touche toute l'Europe où des rites sacrificiels
sont organisés.
En
Belgique, le sinistre « Kattestoët » ou « jets de chats » s’est
poursuivi jusqu’en 1817. Le bourreau jette du haut de la tour 3
chats vivants. Si l’un des chats survit à la chute, il est
poursuivi par la foule hystérique jusqu’à ce que mort s’ensuive.
En
Angleterre, un groupe de chats momifiés, a été découvert, emmurés
dans une aile de la Tour de Londres (on emmurait souvent des chats
vivants, dans une maison ou un édifice, pour s’attirer les faveurs
de Dieu et conjurer les maléfices).
A
Ypres, en Flandres, on jette les chats vivants depuis la tour du
château, puis du haut du beffroi pendant la seconde semaine du
carême, suite à la décision du comte selon laquelle, même dans la
ville où son ancêtre Baudoin III inaugura en 962 le mercredi des
chats, ces animaux sont devenus indésirables .
Dans
le Schleswig Holstein se déroule pareille cérémonie et un
chat personnifiant Judas est jeté de la tour des églises.
Dans
d’autres contrées, comme en Flandres et en Westphalie, les chats
sont jetés vivants dans des chaudrons d’eau bouillante... De
nombreuses femmes ont été condamnées au supplice rien que pour
avoir hébergé ou nourri un chat.
En
1747, l’archevêque de Cologne ordonne que tout chat ait les
oreilles coupées, car on croit alors que l’ablation des oreilles
rend les chats ainsi mutilés inaptes aux sabbats.
Ce
n’est qu’à partir du XVIIIe siècle que les mentalités
commencent à évoluer lentement. Cette évolution est sans doute due
à l’importation d’Orient de chats Angoras et de chats
Persans dont sont tombés amoureux les nobles de la cour à
Versailles.
Le
destin des chats s'adoucit sans pourtant tordre le cou à la
superstition du Chat Noir, encore bien ancré dans les mémoires.
Gérard
de Brogne en Flandre. État de la question sur les ...
www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=RDN_385_0271
Le
comte et la vie monastique en Flandre au début du x e siècle. 5
.... après la mort brutale et inopinée du successeur d'Arnoul,
Baudouin III, le 1 er janvier 962.
Baudouin
III le Jeune DE FLANDRE - Frédéric CHARLET ...
gw.geneanet.org/flcharlet?lang=fr;pz...;nz...baudouin+iii...flandre
Baudouin
III le Jeune DE FLANDRE. Né en 940 julien (mercredi); Décédé en
962 julien (mercredi) - Bergues,59380,Nord,Npc,FRA , à l'âge de 22
ans; Comte ...
Gérard
de Brogne en Flandre. État de la question sur les ...
www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=RDN_385_0271
Le
comte et la vie monastique en Flandre au début du x e siècle. 5
.... après la mort brutale et inopinée du successeur d'Arnoul,
Baudouin III, le 1 er janvier 962.
Comté
de Flandres - Academic
fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/425705
Les
Baudouin fondent et développent le comté de Flandre. À partir de
la .... Baudouin III fut enlevé par la petite vérole, le 1 janvier
962. De son union avec ...
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