19
août 1914
I)
les services de colis postaux assurés par les Compagnies de chemins de fer ont repris... Le Figaro du 24 août 1914 précise que les expéditions de marchandises par wagons complets sont soumises à l'autorisation de l'autorité militaire.
« Les
Compagnies de chemins de fer ont repris ou vont reprendre leurs
services de colis postaux, de grande et de petite vitesse, aux dates
suivantes: - Nord, à partir du 19 août 1914.
-
État, 20 août 1914.
-
Orléans et Midi, 26 août 1914.
-
P. L. M., 31 août 1914 probablement.
-
Sur le réseau de l'Est, aucune prévision.
Ces services fonctionneront aux tarifs ordinaires, sans garantie de délai ni de risque de transport, marchandises livrables en gare. Les expéditions par wagons complets doivent être soumises à l'autorisation de l'autorité militaire.
A partir du 24 août 1914, le bureau de ville de la rue de l’Échiquier sera ouvert pour la réception des marchandises exportées par les ports du réseau de l’État.» écrit Le Figaro du 24 août 1914.
Ces services fonctionneront aux tarifs ordinaires, sans garantie de délai ni de risque de transport, marchandises livrables en gare. Les expéditions par wagons complets doivent être soumises à l'autorisation de l'autorité militaire.
A partir du 24 août 1914, le bureau de ville de la rue de l’Échiquier sera ouvert pour la réception des marchandises exportées par les ports du réseau de l’État.» écrit Le Figaro du 24 août 1914.
II)
Les
touristes sont de retour à Paris. Des anglaises se promènent en
calèche dans le quartier de Saint-Germain-des-Près. Le Figaro du 20
août 1914 souligne le fait, seules des femmes sont présentes dans
ce cortège.
« On
n'est plus accoutumé de voir depuis plusieurs jours ces breaks
immenses, chargés de touristes, qui sillonnent Paris en tout sens,
l'été surtout, ils s'arrêtent ici et là, devant Notre-Dame, le
Panthéon, l'Opéra, cependant qu'un interprète, debout sur le
marchepied, fait sa petite conférence.
Un de ces breaks est réapparu le 19 août 1914. Il a fait une halte brève devant le Panthéon et Sainte-Geneviève. Hormis le cocher, vêtu d'une étincelante livrée, pas un seul homme, rien que des femmes des Anglaises). Devant le Penseur, de Rodin, une femme, qui a comme porte-voix un cahier d'écolier arrangé en cornet, donne des explications aux voyageuses...» écrit Le Figaro du 20 août 1914.
Un de ces breaks est réapparu le 19 août 1914. Il a fait une halte brève devant le Panthéon et Sainte-Geneviève. Hormis le cocher, vêtu d'une étincelante livrée, pas un seul homme, rien que des femmes des Anglaises). Devant le Penseur, de Rodin, une femme, qui a comme porte-voix un cahier d'écolier arrangé en cornet, donne des explications aux voyageuses...» écrit Le Figaro du 20 août 1914.
III)
Dans
la nuit du 18 au 19 une patrouille 1 sergent 7 hommes (4e Cie)
se porte sur Evrehailles,
elle est arrêtée à 500 mètres au nord d’Yvoir
par un coup de feu tiré par une embuscade de uhlans.
La
patrouille doit rentrer sans avoir pu avancer plus loin. Au point du
jour une reconnaissance pousse jusqu’au village d’Evrehailles
évacué par les Allemands. Des renseignements fournis par la
population il ressort que les forces Allemandes occupant Evrehailles
la veille étaient composées d’Infanterie, de cyclistes et de 5
pièces de canon. Soirée et nuit parfaitement calme.
IV)
Le
19 août 1914 suite à une opération conduite par le général Pau,
les Allemands évacuent la Haute Alsace, refoulés sur la rive droite
du Rhin. Après des combats à Thann et Dannemarie, Mulhouse est
repris par les Français. En Lorraine à la même date les Français
gagnent du terrain jusqu'à hauteur de la ligne de chemin de fer Metz
- Strasbourg. Une contre-attaque Allemande deux jours plus tard les
oblige à se replier vers Nancy, les Allemands occupant Lunéville.
V)
La garde civique de Bruxelles et sa périphérie reçoit le 19 août 1914 l'ordre de quitter la ville. Elle s'est préparée pendant des semaines à devoir défendre Bruxelles, mais il est devenu clair que la capitale tombera sans combat aux mains des Allemands.Pour les civils, c'est le signe qu'il faut songer à fuir. Seuls les jeunes gardes civiques reçoivent l'ordre de partir. Le corps des plus vieux est dissous et doit rendre ses armes.
VI)
« Le début de la guerre de 1914-18 a été marqué à Zillisheim par un événement qui a laissé un profond souvenir. En effet, le 19 août 1914, lors de la deuxième bataille de Mulhouse, un combat particulièrement sanglant s’est déroulé sur les hauteurs du Geisberg entre Flaxlanden et Zillisheim. La 88ème Brigade, formée par le 97e RIA de Chambéry et le 159e de Briançon, avance en direction de Mulhouse par la vallée de l’Ill quand elle se heurte à une forte résistance Allemande établie sur les hauteurs.
Alors que la 97e RIA se lance à l’assaut à la baïonnette conformément à la tactique en usage au début des hostilités, il est décimé par les tirs des mitrailleuses Allemandes bien abritées et plus de 600 soldats alpins y laissent la vie. Ce n’est que grâce à l’intervention de l’artillerie postée derrière le collège de Zillisheim et commandée par le colonel Nivelle, (le futur généralissime de 1917), que cette résistance peut être brisée... Après la guerre en 1923, la commune de Zillisheim reçoit la Croix de Guerre et les anciens des régiments Savoyards érigent une stèle en bordure de la nationale pour honorer la mémoire de leurs camarades. Plus tard, cette stèle est également ornée d’un médaillon rappelant que le général Plessier, qui commandait la Brigade, est lui-même mortellement blessé à Wittersdorf.» (François Wagner)
VII)
3e
RI.C. A l'ordre
du régiment n°3. Nominations au grade de caporal ( Darey, David,
Boudon, Jaudet, Angèle, Négolo, Pélissier)
Le
régiment reste à Chauvency-Saint-Hubert
ravitaillement
en viande : Chauvency-le-Château
ravitaillement
en vivre : Baâlon
Évacuation
des malades sur Sténay
Évacuations :
4 militaires dont 1 de l'active, 3 de la réserve.
115e
R.I Le
régiment conserve sa situation et son cantonnement.
107e
R.I. Le
19 et 20 août 1914 - Le Régiment séjourne à Olisy sur Chiers, les
unités exécutent dans la matinée des exercices de combat,
Ravitaillement
en viande : à Oligny, à 14:30 heures.
Ravitaillement
en vivre : à Stenay,à 16 heures.
Le
régiment évacue un homme sur le dépôt des convalescents et
éclopés.
134e
R.I. La
division continue son mouvement sur Sarrebourg, zone Barchain, Bebing
bois de Rinting à l'ouest et Hesse, Schneckenbusch, Bülh à droite.
29e
brigade réserve de C.A. Vers le moulin de Zarixin (1 500 m sud de
Imling). A 12 heures, pour éviter la grosse artillerie Allemande la
brigade se porte au sud du canal entre le village de Hesse et le
moulin de Hesse avec AD formation bivouac.
A
21 heures la 15e Division reçoit l'ordre de quitter son emplacement
et de marcher par Xouaxange, Heming, Barchain, Kerprich aux bois,
Langatte sur une brigade Saxonne signalé à Gosselming et Saint-Jean
de Bassel.
125e
R.I. On
a l'impression du vide devant le front. L'ennemi semble reculer
toujours.
5
heures Le 9 C.A. est retiré du front pour être dirigé sur Naney et
de la embarqué en direction du Nord.
9h45.
Le régiment relevé par un élément de la 68e Division de réserve,
qu'il a ordre de ne pas attendre, se retire par Champenoux. PI sur
Nancy
15h.
Arrivée à Essey faubourg de Nancy où le régiment cantonne dans la
caserne Kléber du 69e.
229e
R.I. Absence
du JMO à partir de cette date : Le régiment se trouve à
Saales.
325e
R.I. Le
Régiment quitte Marbach à 4h. et se porte au Nord de Millery en
formations articulées. Le régiment cantonne à Ville-au-Val.
IX)
En cette journée du mercredi 19 août 1914, alors que le président Woodrow Wilson proclame la neutralité des États-Unis dans le conflit, les combats s’intensifient de part et d’autre des frontières. Les troupes Allemandes entrent à Bruxelles.En Lorraine, les IIIe et IVe armées Françaises se sont lancées à l’offensive de Morhange et de Dieuze sur un front qui s’étire sur plus de 30 kilomètres. Les Français qui tentent une percée sont attendus par les VIe et VIIe armées Allemandes réunies sous le commandement du Koonprinz Rupprecht de Bavière
À Sarrebourg, au petit matin, la 32e brigade reçoit l’ordre d’attaquer les hauteurs de la rive droite de la Sarre, entre Saaraltroff et Reding. Le 95e RI qui a enlevé Sarrebourg à l'ennemi la veille se tient en réserve. Toute la journée, les hommes du régiment pourchassent les espions qui se terrent dans chaque maison, où chaque cave recèle un téléphone. Mais les soldats se contentent de couper les fils et d’emmener les coupables au poste.
En Alsace, les Français repartent à l’assaut de Mulhouse occupée par les Allemands depuis le 10 août, en livrant de très difficiles combats dans les villes environnantes : Dornach, Zillisheim, Didenheim, Geisberg, Flaxlanden. C’est lors de cette offensive que s’illustre le 19e régiment de dragons lors de la bataille de Brunstatt. Un ancien caporal clairon des zouaves attire l’attention des dragons sur la présence des Allemands à la sortie de ce village. L’alerte est donnée.
Obnubilés par la reprise de l'Alsace-Lorraine, les Français de Foch, vont s'engouffrer, le 19 août 1914, la fleur au fusil, dans la vallée de la Petite Seille, sans se douter que les armées Allemandes les attendent de pied ferme sur les hauteurs près de la ville de Morhange pour les prendre à revers et leur infliger une cuisante et meurtrière défaite...
Le
19 août, la matinée s’annonce radieuse. Les Français prennent la
route à 5 heures. « C’est une simple marche militaire par un
temps idéal, à travers des villages fleuris regorgeant de jolies
filles. Les colonnes par quatre s’allongent sur des kilomètres et
des kilomètres et s’avancent allègrement », se souvient le
général Humbert, à l’époque sous-lieutenant au 97e régiment
d’infanterie alpine.
Le
choc se produit à Dornach, Brunstatt, Flaxlanden et Tagsdorf. La
66e division de réserve avance sur la rive gauche du canal. Les 5e
et 6e escadrons du 19e Dragons commandé par le Lieutenant Colonel
Touvet reçoit ses ordres : couvrir et éclairer le front,
veiller à la protection du flan sud et assurer la liaison avec la
44e Division.
Les
Dragons sont accueillis par des coups de fusils aux abords du pont
levis de Zillisheim, qui leur causent les premiers blessés. Les deux
escadrons reprennent la marche pour traverser le canal plus haut. Le
pont de Brunstatt est libre, il est 7 h, les dernières brumes se
dissipent les cavaliers traverse Brunstatt sous l’admiration de
quelques habitants qui leur signale la présence d'Allemands aux
abords du village. Des éclaireurs se répartissent aux croisements
des rues. 3 cavaliers Allemands sont aperçus à la sortie du village
mais ils ne sont pas inquiété par les quelques coups de fusil des
dragons. Un ancien caporal clairon des Zouaves attire l’attention
des dragons sur la présence des Allemands a la sortie du village.
Deux éclaireurs s’avance dans la rue de Bruebach. Arrivée à la
hauteur du cimetière, ils s’arrêtent et discutent à haute voix
sous le regard de deux bataillons allemand embusqué de part et
d’autre de la chaussée. Les deux cavaliers rebroussent chemin pour
rendre compte, en passant devant la première maison, un volet
s’ouvre légèrement et indique la position des allemands à 20 m
sur leur flan, deux coups de feux retentissent, un cavalier est
touché. Soutenu par son camarade ils se replient vers le carrefour.
L’alerte est donnée. Les dragons avaient rangé leurs chevaux, ils
entament la progression à pied en deux colonnes longeant les
maisons, un officier à cheval commande la manœuvre, quelques coup
de feux partent. Les allemands restent invisibles.
Le
Lieutenant Colonel Touvet arrive, informé du danger il décide de
forcer la sortie du village. Avec le 6e escadron il s’élance sabre
au clair après avoir déclaré :
« En
avant pour la France en colonne par quatre » .
Les
cavaliers quelque peu éblouis par le soleil se dirigent vers la
sortie du village. A 20 m de leur position, les Allemands déclenche
un violent tir de barrage avec leurs puissantes mitrailleuses. En un
instant les dragons sont fauchés à bout portant. Le guet-apens
soigneusement monté a raison de 25 cavaliers dont le Lieutenant
Colonel Touvet et le capitaine Hayen foudroyés à la tète de
l’escadron. 20 autres cavaliers sont blessés dont le capitaine de
Masol et le Lieutenant Boyer. Les dragons se replient et l’infanterie
Allemande occupe le village et l’artillerie Française
pilonne Brunstatt avec leur 75.
Avec
une distance particulièrement favorable toute les positions
Allemandes sont pilonnées et leurs pièce d’artilleries détruite
les unes après les autres. La supériorité et la précision de
l’artillerie a permis aux Français de prendre l’avantage, mais
la 66e et la 44e division d’infanterie sont très éprouvées. Dans
l’après midi le 35e et 42e RI venant de Morschwiller le bas
entrent dans Mulhouse après avoir mise en déroute la brigade Mathy
à Dornach. Ce succès permet à l’artillerie de porter secours à
la 66e division dont le 97e régiment d’infanterie alpine est en
mauvaise posture depuis 11h du matin sur la côte 305 un éperon
abrupt aux flancs boisés en forme de fer à cheval, au fond un
étroit défilé donne accès à Flaxlanden depuis Zillisheim. La
déroute du 97e sans artillerie entraîne celle du 253e RI dans
Flaxlanden. A 19 heures après le travail de l’artillerie
Française, le 281e est maître de la côte 305, et aura perdu 5
hommes dans la journée il compte 18 blessés.
Le
159e RI perd son général dans cette bataille, le général Plessier
est le premier général Français mort au champ d’honneur en 1914,
pour le 97e RI : 14 officiers tués et 14 blessés, 600 hommes tués
et 427 blessés. Ce qui n’est pas tout à fait vrai puisque le
général Charles Rondony (58 ans), commandant la 3e brigade
d’infanterie coloniale, et le général Léon Raffenel (58 ans),
commandant la 3e division d’infanterie coloniale, meurent le 22
août, tous les deux pendant les combats de Saint-Vincent (Belgique).
Mortellement blessé le 21 août, le général Paul Émile Diou
(58ans), commandant la 63e brigade d’infanterie, succombe à ses
blessures le 23 août. Au total, 41 généraux Français tomberont au
front pendant la Première Guerre mondiale.
Le
bilan officiel Allemand, le détachement d’armée du général
Gaede a perdu, durant la journée du 19 août, 24 canons et 2 300
hommes, tués ou prisonniers.
Le
19 août, Mulhouse est libéré. Cependant rester signifie, avoir à
assurer la subsistance de 300 000 habitants et être bloqués à
garder indéfiniment la région. Or on a besoin des troupes au nord
où les Allemands menacent maintenant Paris.
X)
Les informations publiées dans l’Illustration du 22 août 1914 sont toutes positives.
France : un communiqué officiel du Ministère de la Guerre déclare, qu’il est établi, d’après les documents saisis sur les blessés, les morts et les prisonniers, que toute la responsabilité des atrocités commises en Alsace-Lorraine par les troupes Allemandes, doit retomber sur le commandement. Elles ont été méthodiquement ordonnées. »
Nous
continuons à progresser dans la Haute Alsace. Nos troupes débouchent
sur la Seille, occupent tour à tour Château-Salins et Dieuze, puis
à la fin de la journée, Delme et Morhange. Enfin Mulhouse est
reprise.(L’illustration)
Belgique :
A
Florenville on signale une rencontre de cavalerie heureuse pour
les nôtres !
La
reine des Belges et ses enfants, ainsi que le gouvernement et le
corps diplomatique, quittent Bruxelles pour Anvers, considérée
comme imprenable. Bruxelles demeure bien défendue. Des forces
Allemandes très importantes franchissent la Meuse entre Liège et
Namur.
Pour
« Le Miroir » du 30 août, sur la même période, il
semble que les choses ne semblent pas aller si bien que cela : L’hebdo apporte en effet d’autres informations
Les
Allemands ont repris Villé dans une vallée latérale à l’Ill.
En
Belgique les Allemands ont bombardé Tirlemont entre Liège et
Bruxelles. Ils ont ensuite poussé au delà vers le nord-est. Les
populations effrayées s’enfuient devant eux dans la direction de
Bruxelles et d’Anvers
Entre
Liège et Namur, des masses Allemandes ont franchi la Meuse
vraisemblablement à Huy
XI
Après
la balle dum-dum, la baïonnette dentelée
Lu
dans l’édition du Matin du 22 août
Bruxelles
19 août. Les soldats Belges qui ont été blessés à coups de
baïonnette sont dans un piteux état. les Allemands, en effet, se
servent d’une baïonnette dentelée comme une scie, qui pénètre
aisément dans le corps, mais déchire et arrache les chairs
lorsqu’on la retire (daily mail)
XII
L’armée
d’Alsace pénètre dans Mulhouse. Les Allemands ont entamé le
siège de Namur, qui se trouve à la droite de la Ve armée. Les
Belges poursuivent leur repli vers les forts d’Anvers. L’ensemble
des armées Allemandes poursuit sa progression à travers la
Belgique. La I ère armée est aux portes de Bruxelles.
G.Q.G. Français
Joffre
constitue l’armée de Lorraine sous le commandement du général
Maunoury avec le 3e groupe de divisions de réserve qui faisait
primitivement partie de la 3e armée, la 67e division et les 65e et
75e division de réserve venant des Alpes. Sa mission est de couvrir
le flanc droit de la IIIe armée contre des forces pouvant déboucher
du camp retranché de Metz. Elle s’intercale entre les IIe et IIIe
armées.
Ces
deux dernières tiennent la ligne Delme - Morhange - nord de
Sarrebourg - Schirmeck - Sainte-Marie - Guebwiller - Thann -
Mulhouse, soit un gain de 10 à 20 km par rapport à la ligne
frontière de 1871.
Armée d’Alsace
L’armée
d’Alsace, au complet, se porte en avant :
Le7e
C.A. suivi de la 63e division au centre sur Mulhouse.
Les 66e et 44e divisions échelonnées en arrière à droite jusqu’à Altkirch.
La 116e brigade vers Cernay.
La 81e brigade et cinq bataillons de chasseurs par la Schlucht sur Colmar.
La 115e à Sainte-Marie.
Les 66e et 44e divisions échelonnées en arrière à droite jusqu’à Altkirch.
La 116e brigade vers Cernay.
La 81e brigade et cinq bataillons de chasseurs par la Schlucht sur Colmar.
La 115e à Sainte-Marie.
Pau
espère aborder le 21 la ligne Colmar - Neuf-Brisach mais le
groupement orienté sur Colmar est arrêté par une brigade
retranchée. Aux lisières sud de Mulhouse et sur l’Ill, le centre
et la droite se heurtent à un déploiement de trois brigades de la
Landwehr qui ne cèdent le terrain qu’après un sanglant combat.
Les
Français doivent prendre d’assaut chaque propriété et chaque
maison est canonnée. Dornach est emportée vers 14h. Nivelle (futur
commandant en chef de l’armée française) se distingue et reçoit
la citation :
« Participe
avec deux groupes à l’attaque d’un village puis à l’attaque
d’une division. Un groupe entier d’artillerie allemande sur
lequel il a tiré le 19 a été trouvé le 21 au matin, abandonné
sur le champ de bataille ».
Les
troupes Allemandes doivent retraiter par la forêt de la Hardt.
I ère armée Française
Le
8e C.A. occupe Sarrebourg.
Le 21e C.A. s’étend des deux côtés du Donon.
Le 14e C.A. prolonge le dispositif à droite sur les hautes vallées Alsaciennes.
Le 13e C.A. reste en réserve derrière la gauche.
Le 21e C.A. s’étend des deux côtés du Donon.
Le 14e C.A. prolonge le dispositif à droite sur les hautes vallées Alsaciennes.
Le 13e C.A. reste en réserve derrière la gauche.
Le
général Dubail prescrit une nouvelle tentative en vue de forcer le
débouché de Sarrebourg. Le 8e C.A., renforcé par toutes les
batteries lourdes de l’armée, attaque vers Gosselming et
Oberstinzel. (Localités près de Sarrebourg).
Le
8e C.A. et la 16e division se portent à l’attaque des hauteurs de
la rive droite de la Sarre, de Reding à Sarraltroff. Elles sont
arrêtées par un feu violent d’artillerie, subissent de sérieuses
pertes et ne peuvent avancer plus loin. En conséquence, le
commandant du 8e C.A. donne l’ordre à la 16e division d’arrêter
l’attaque et d’occuper Dolving pour couvrir efficacement son
flanc gauche. Une reconnaissance sur la Sarre rend compte que les
hauteurs de la rive droite sont très fortifiées.
Le
14e C.A. tenant le front du Donon au Col du Bonhomme est aux prises
avec de sérieuses difficultés. Les Allemands lancent une attaque
dans la vallée de la Bruche. La 13e division perd Schirmeck et doit
se replier vers le Donon. Le soir, le 14e C.A. reçoit l’ordre
d’assurer coûte que coûte le flanc droit : Donon - Schirmeck
- Champ de Feu - Villé-Sainte-Marie.
Le
flanc droit de la I ère armée est donc à découvert. Dubail doit
confier au 21e C.A. la garde du secteur montagneux.
IIe armée Française
Voici
le dispositif de l’armée :
Le
2e groupe de divisions de réserve garde avec la 59e division de
réserve les accès de Nancy entre Moselle et Seille, avec la 70e
division de réserve le cours de la Seille jusqu’à Manhoué,
tandis que la 68e division de réserve s’est portée à cheval sur
la route de Metz à Château-Salins, face à Delme pour protéger le
flanc gauche de l’armée.
Le
20e C.A. est entre Oron et Conthil.
Les
15e et 16e C.A. sont entre Vergaville et le plateau de Langatte, la
liaison avec la Ie armée étant assurée par le C.C. Conneau.
Castelnau
ordonne aux 15e et 16e C.A. d’assurer le débouché nord du canal
des Salines et d’atteindre le chemin de fer de Bensdorf à
Sarrebourg. Pendant ce temps, le 20e C.A. et le groupe des divisions
de réserve s’organiseront face à Metz.
La
IIe armée poursuit son offensive en vue d’atteindre le front
Saarbrücken - Pont-à-Mousson. A 8h, l’armée se met en mouvement.
Le
20e C.A. se porte au-delà de la Seille, précédé de détachements
de cavalerie. Ses colonnes se trouvent soumises à des tirs
d’artillerie de campagne, mais sans grand dommage. Le soir, il
atteint la ligne Oron - Conthil.
Pour
aider la 16e C.A. dans son offensive dans la région des Étangs, le
15e C.A. attaque en direction de Benestroff, mais est cloué sur
place par l’artillerie.
De
grand matin, le bataillon d’avant-garde de la 29e division traverse
le bois de Morsak et s’engage dans Dieuze. Tout y est tranquille.
Ils pénètrent ensuite dans Vergaville vide d’ennemis à 7h.
Au-delà
de ces localités s’étend un vaste espace découvert, limité au
sud-est par le canal des Salines et au nord par la ligne des crêtes
(de Marthil à Fénétrange par Baronviller, Morhange, Benestroff et
Guinzeling). Ces crêtes ont été organisées d’une manière
formidable depuis le 1e août. Le terrain a été fouillé, mesuré,
repéré et des plans quadrillés sont à la disposition de
l’artillerie, de l’infanterie et des aviateurs.
Dès
que la 29e division débouche vers Bidestroff et que la 30e division
se dirige vers la forêt de Bride et de Koeking, elles sont prises
sous un feu violent. Vers midi, elles sont clouées sur place.
Vers
15h, la 29e division se jette sur Bidestroff. Elle se trouve aussitôt
sous le feu des batteries en position au nord de Dommon (Dommenheim)
et subit de grosses pertes. L’artillerie française au sud du canal
des Salines et à l’ouest de Lindre-Haute essaie de lutter contre
les pièces lourdes, mais elle est repérée par des avions et
contrainte à des déplacements continuels. Une partie de la 29e
division demeure au soir dans Bidestroff, le reste se porte sur
Dieuze, occupant Zommange et Vergaville.
Le
16e C.A. reste tout le jour dans ses emplacements vers Angviller et
Bisping, attendant l’appui du 15e C.A.
Le
20e C.A. a repris son offensive dès 4h du matin sous la protection
de fortes reconnaissances de cavalerie. La 39e division, à gauche,
progresse par Fonteny - Oron - Chicourt. A droite, la 11e avance vers
Haboudange. Entre les 15e et 16e C.A. s’étend la forêt de
Koeking.
Devant
Pévange, la 22e brigade est accueillie par un feu vif d’artillerie
et de mitrailleuses.
A
21h, le 20e C.A. est aligné sur le front Oron - Bréhain - Pévange
- Conthil. Pendant la nuit, des projecteurs balaient les positions
Françaises : une mauvaise découverte pour les soldats
Français.
A
la gauche de l’armée, la 68e division de réserve, qui a relevé
le 9e C.A., couvre le dispositif en direction de Metz.
La
70e division de réserve est vers Manhoué et la 59e sur le Grand
Couronné de Nancy. Cette dernière assure la protection de Nancy.
Les
Français opèrent des reconnaissances par avion vers les positions
défensives sur la ligne Marthil - sud de Baronville - Morhange -
Rodalbe - Benestroff.
Castelnau
prescrit à 17h aux 16e et 15e C.A. d’attaquer simultanément le
front Cutting - Dommom - Bassing (nord-est de Dieuze) pour rejeter
les Allemands au nord de ligne de Sarrebourg à Metz. Le 20e C.A.
doit s’installer sur le terrain occupé et faire face à Metz. Il
n’y a entre Château-Salins et Metz qu’une distance de 41 km.
IIIe
armée Française
Elle
attend l’ordre de se porter en avant. Des reconnaissances aériennes
signalent la Ve armée Allemande poursuivant son mouvement de la
Moselle vers le nord-ouest.
IVe armée Française
Elle
attend les ordres. De Langle de Cary ordonne à Abonneau, commandant
de la cavalerie de l’armée, de pousser des reconnaissances vers
Bastogne et Saint-Hubert, puis il demande à Joffre de pousser ses
détachements de toutes armes aux débouchés de la forêt des
Ardennes, dans les clairières de Neufchâteau, Florenville et
Virton.
Ve armée Française
Les
avant-gardes de la Ve armée commencent à border la Sambre.
Un
conseil est tenu au G.Q.G. Britannique. On y a constaté que les
débarquements dans la zone de rassemblement se faisaient sans
difficulté et French avait décidé que le mouvement en avant de son
armée commencerait le vendredi 21.
Le
C.C. Sordet a canonné la 9e D.C. pendant sa marche vers Perwez. Le
soir, il cantonne au nord-est de Charleroi, 40 km à droite de
l’armée Belge.
Position fortifiée de Namur
Le
commandant de la place de Namur, le général Michel, signale qu’il
ne dispose que de 3 brigades et qu’il les concentre au nord-est et
au sud-est de la place. Il demande que l’armée Franco-Anglaise
assure la sécurité du nord-ouest et sud-ouest.
Un
détachement posté à Andenne, menacé par le nord, se replie après
avoir détruit le pont.
Armée Belge de campagne : repli vers Anvers
Aux
premières lueurs du jour, une vive action d’arrière-garde
s’engage entre le 2e C.A. Allemand et la brigade de la 3e Division,
vers Aarschot. Il devient visible que la droite Allemande déborde la
gauche Belge. Le mouvement de repli est aussitôt accentué vers la
ligne des forts de la position d’Anvers.
La
1 ère division est prise à partie aux lisières de Louvain par le
4e C.A.
A
12h40, le Haut Commandement donne l’ordre de continuer le mouvement
de retraite jusqu’à la ligne Keerbergen (2e division) - Haecht (1e
division) - Steenokerzeel (5e division).
Le
Haut Commandement prend à 15h la décision de replier ses
avant-postes sur la Dyle et de se transporter à Malines.
L’armée
abandonne dans le courant de l’après-midi les positions de la
Dyle : Werchter - Rotselaar - Leuven - Neerijsse.
Des
troupes Allemandes de toutes armes sont signalées dans le rayon de
la place de Namur vers Faulx et Ramillies - Offus. Elles disposent de
pièces de gros calibre.
A
16h20, l’ordre est donné de se replier dans le périmètre de la
position fortifiée d’Anvers.
Le
soir, l’armée occupe le front Rijmenam - Hasselt - Steenokkerzeel,
qui sera abandonné le 20 au matin.
Armée
Allemande
Dans
le secteur Lorrain, le commandement est pressé de voir les armées
Françaises présenter leurs flancs aux contre-offensives des VIe et
VIIe armées et il a un sujet de souci : le mouvement Français
ne se limite pas à l’espace compris entre Metz et les Vosges mais
déborde à droite le massif du Donon et englobe la vallée de la
Bruche. Ce prolongement de front contrecarre l’attaque de flanc
qu’il se propose de faire exécuter par la VIIe armée. Si les
Français agissent vigoureusement en Alsace, ils peuvent prendre à
revers le noyau principal de la VIIe armée dans la vallée
supérieure de la Bruche. Ces raisons incitent Moltke à lancer la
contre-offensive plus tôt que prévu.
I ère armée Allemande
Le
Q.G. de l’armée s’installe à Leuven.
Les
C.A. s’échelonnent sur la ligne Werchter - Veltem - Bertem. (2e
C.A. à Aarschot, 9e à Leuven, 10e à Jodoigne, 9e et 4e D.C. à
Ottignies).
Près
de Werchter, la 2e D.C. est engagée dans un combat avec les 5e et 6e
R.I. Belges.
Pour
le 20 août, le 2e C.A. doit atteindre le nord-ouest de Bruxelles ;
le 4e doit arriver à Anderlecht, le 3e à Drogenbos, le 9e Waterloo.
Le
19 et 20 août, 150 civils sont fusillés à Aarschot et des maisons
sont incendiées.
IIe armée Allemande
Elle
s’apprête à investir Namur.
Le
10e C.A.R. fait mouvement vers Sart Risbart.
Le 10e C.A. avance vers Perwez.
La Garde se dirige sur la Mehaigne.
La 9e D.C. est à Walhain-Saint-Paul
La 4e D.C. est à Jauchelette.
Le 10e C.A. avance vers Perwez.
La Garde se dirige sur la Mehaigne.
La 9e D.C. est à Walhain-Saint-Paul
La 4e D.C. est à Jauchelette.
Le
Q.G. de l’armée est à Jodoigne.
Bülow
charge le commandant du C.A.R. de la direction du siège de Namur :
c’est donc le général von Gallwitz, ancien inspecteur général
de l’artillerie Allemande qui s'en charge.
IIIe armée Allemande
Elle
tient la ligne Spontin - Celles - Ciergnon.
IVe armée Allemande
Elle
commence une lente progression à travers les Ardennes et atteint
avec ses têtes de colonnes le front Attert - Bastogne, sa gauche
marchant d’est en ouest au nord d’Arlon.
Ve armée Allemande
Les
têtes des colonnes se trouvent sur la ligne Arlon - Clemency - Kayl
- Ottange - Angevillers.
Les
directions à suivre par les C.A. sont les suivantes :
5e
C.A. : Vers Bettembourg - Mamer.
13e C.A. : Vers Bergen - Dippach.
16e C.A. : Vers Thionville et Hettange-la-Grande.
5e C.A.R. : à Bettembourg.
6e C.A.R. : à Kayl.
13e C.A. : Vers Bergen - Dippach.
16e C.A. : Vers Thionville et Hettange-la-Grande.
5e C.A.R. : à Bettembourg.
6e C.A.R. : à Kayl.
VIe armée Allemande : Rupprecht donne l’ordre d’attaquer
L’armée
occupe une longue ligne orientée d’ouest en est, depuis les abords
du camp retranché de Metz jusqu’au nord de Sarrebourg. Sur presque
toute son étendue, cette ligne suit la voie ferrée de Metz à
Saverne. Voici la disposition de ses C.A. : 3e C.A. Bavarois,
21e C.A. et 2e C.A. Bavarois : de Lucy à Lixheim, Garnison de
Metz : Delme.
Devant
le front de l’armée, l’artillerie Française a vivement canonné
sur le canal des Salines et aux abords de Sarrebourg. Des attaques
ont eu lieu le long des Vosges et devant Mulhouse.
D’après
les ordres définitifs de Rupprecht, la VIe armée, complètement
déployée, attaquera d’une pièce, par surprise, à 4h du matin,
la garnison de Metz et le 3e C.A. Bavarois face au sud, le reste au
sud-ouest. La VIIe armée, qui ne sera prête qu’à 10h, enfoncera
avec trois C.A. le front Sarrebourg - Walscheid. Le 14e C.A.R.
débouchera à revers en descendant du Donon.
VIIe armée Allemande
Les
14e et 15e C.A. (ceux qui ont refoulé le détachement de
Haute-Alsace) sont entre Lixheim et le massif du Dabo. Le 14e C.A.R.,
des unités de Landwehr et d’ersatz sont dans la vallée de la
Bruche.
La charge héroïque du 19e Dragons le 19 août 1914 à ...
www.arm-asso.fr/.../la-charge-heroique-du-19e-dragons-le-19-aout-191...
11
sept. 2013 - Le 7e corps d'armée, commandé par le général Bonneau
est concentré autour de Belfort. Il est renforcé par la 8e division
de cavalerie.
15/Journal de la Grande guerre: le 19 août 1914 | 1914 ...
https://reims1418.wordpress.com/.../15journal-de-la-grande-guerre-le-19...
Il
y a 2 jours - Suite de l'éphéméride de la Grande guerre 14-18
à partir de plusieurs documents: les hebdomadaires L'illustration et
Le Miroir + des ..
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