Cette
page concerne l'année 1001 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
QUAND
L'EMPEREUR DU SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE VEUT
FAIRE RENAÎTRE ROME
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| MURAILLE D’AURÉLIEN ROME |
27
décembre, concile de Todi (Ombrie) présidé par le pape et
l'empereur.
Inévitablement,
des troubles éclatent à nouveau mettant en vedette la puissante
famille des comtes de Crescentius, frère de Jean XIII et deuxième
fils de Théodora, sœur de Marozie. Son fils se nomme aussi
Crescentius, et prend le pouvoir de fait à la mort de son père, en
984.
Otton III a maintenant 16 ans, il vient à Rome et profite d'une succession papale pour nommer son cousin Bruno, consacré le 3 mai 996 sous le nom de Grégoire V. Celui-ci sacre Otton III le 21 mai suivant.
Otton III a maintenant 16 ans, il vient à Rome et profite d'une succession papale pour nommer son cousin Bruno, consacré le 3 mai 996 sous le nom de Grégoire V. Celui-ci sacre Otton III le 21 mai suivant.
C'est
la première fois qu'on impose à Rome un pape d'origine transalpine.
Aussi, 3 mois après le départ d'Otton III pour l'Allemagne, une
nouvelle révolte s'allume contre le pape Allemand à l'initiative de
Crescentius.
Grégoire
V s'enfuit et Crescentius fait nommer à sa place un Evêque de
Plaisance qui prend le nom de Jean XVI en avril 997. (Dans
l'intervalle, Jean XIV est mort assassiné en avril 994, Jean XV a
été un pape « inexistant » de 989 à 996).
Moins d'un an plus tard, Otton III revient avec le pape Allemand... Jean XVI s'enfuit à son tour, il est rattrapé dans la Campanie... on lui coupe nez et les oreilles, on lui arrache les yeux et la langue... on lui laisse la vie sauve il se retire à l'abbaye de Fulda jusqu'en 1013 date de sa mort.
Quant
à Crescentius, il est décapité le 29 avril 998 et son corps
suspendu au gibet avec les cadavres de 12 autres Romains...
Crescentius devient bientôt un héros légendaire.
Otton III se fixe à Rome, son cousin, Grégoire V, meurt le 18 février 999, empoisonné. L'empereur fait nommer le 2 avril 999 son précepteur, l'extraordinaire Gerbert d'Aurillac, sous le nom de Silvestre II. Le nouveau pontife ne reste pas inactif, par un édit de janvier 1001 , il accepte que l'empereur dénonce la fausse donation de Constantin et affirme son autorité sur l'Italie et l'Occident.
1000-1001.
Otton III, avec le plein accord de Sylvestre II, fonde les Églises
de Pologne et de Hongrie et s’attache les chefs des deux États, le
duc Boleslas Chrobry et le roi Étienne Ier.
1001. Une révolte suscitée par l’opposition romaine (dirigée par Jean Crescentius) oblige le pape et l'empereur à quitter Rome.
1001. Une révolte suscitée par l’opposition romaine (dirigée par Jean Crescentius) oblige le pape et l'empereur à quitter Rome.
En
effet L'empereur doit s'éloigner de Rome à la suite d'une nouvelle
émeute le 16 février et n'y revient plus... Il meurt le 24 janvier
1002 sans héritier. On l'enterre à Aix-la-Chapelle.
Les
Allemands placent à leur tête Henri, duc de Bavière. Silvestre II,
meurt le 12 mai 1003 ... Cette année-là voit en Occident, en
Champagne Française, des paysans révoltés à la suite des
« grandes faims » pénétrer dans les églises et briser
les représentations triomphales de leur dieu, le Fécondateur. La
transition s'amorce dans l'iconographie entre ce dieu et le crucifix
.
En revanche, il est plus délicat de déterminer les moments et les conditions qui font concrètement de cette ville moyenne d'Italie centrale, désormais trop au large dans sa muraille Aurélienne, une véritable capitale. La question se pose avec une acuité particulière entre l'an mil (lorsque l'empereur Otton III y réside avec le pape Sylvestre II) et la Renaissance au milieu du XVe siècle, lorsque Rome devient incontestablement la capitale de l'État pontifical jusqu'en 1870 ...
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| RAVENNE |
Sur 500 ans, la présence cumulée des empereurs Germaniques n'y totalise que 5 ans et n'a laissé presque aucune trace. Seul Otton III s'installe de manière quasi permanente sur l'Aventin de 999 à 1001, en collaboration avec le savant pape Français Gerbert/ Sylvestre II (999-1003), dans le cadre d'une politique hantée par les souvenirs de la Rome antique et par les fastes de Constantinople vantés par sa mère Théophano.
Otton III Chassé par une émeute fomentée par l'aristocratie Romaine meurt le 24 janvier 1002 près du Mont Soracte avant d'avoir pu reconquérir son éphémère capitale.
À partir d'Otton Ier, l'objectif des souverains Allemands consiste avant tout à contrôler le siège épiscopal de la ville : en intervenant plus directement (papes imposés par les Ottoniens de 963 à 1002 non sans retournements de situation, papes Germaniques promus par Henri III de 1046 à 1054) ou alors en s'appuyant sur des familles aristocratiques Romaines plus ou moins fidèles (les Théophylactes comtes de Tusculum, 1012-1046, auxquels les empereurs reconnaissent le titre de Patrice des Romains)... Mais l'administration impériale à Rome s'étiole après les Ottoniens, puis disparaît lorsque la papauté s'émancipe au milieu du XIe siècle. Après le décret de 1059 modifiant les modalités de l'élection pontificale, l'empereur ne contrôle plus l'accession au trône papal, sauf à susciter des antipapes...
L'occupation militaire germanique ne réussit souvent à s'étendre qu'à quelques quartiers. Les révoltes populaires et aristocratiques ou la malaria obligeant rapidement l'armée Allemande à reprendre la route du Nord, ruinant du même coup l'autorité de l'empereur sur la ville... L'influence impériale se trouve conditionnée par des politiques conjoncturelles et éphémères
Néanmoins, Rome demeure la nécessaire capitale impériale d'un jour : le point de passage obligatoire, et souvent périlleux, pour accéder légitimement au trône impérial. Cela implique pour le roi des Romains d'engager une politique de concorde avec le pape, maître de la cérémonie, mais aussi avec le peuple Romain et ses dirigeants susceptibles d'entraver les réjouissances par leur révolte. Il faut souvent conquérir et pacifier un quartier de la ville pour accomplir le rite du couronnement.
Le
fils d’Otton II, un enfant, ne peut gouverner et certains savent
faire observer que l'empereur est déjà mort lors du couronnement du
jeune Otton, et que, par conséquent, la légitimité n'est pas
totale. Henri le Querelleur, maintenu en prison, parvient à s'enfuir
et manifeste ses prétentions au trône. Il réussit à s'emparer à
la fois du jeune souverain et des insignes royaux puis prétend à la
royauté... Il l’obtient mais les évêques (avec à leur tête
l’archichapelain Willigis) qui, dans un premier temps, avaient cru,
également qu'un choix d'un chef capable d'agir tout de suite
s'imposait, reconnaissent que si Otton III ne peut évidemment rien
faire par lui-même, sa mère (Théophano) et sa grand-mère
(Adélaïde) ont les qualités requises pour gouverner à sa place.
Très vite la rébellion est condamnée par la majorité, et Henri le
Querelleur ne tarde pas à faire sa soumission à Pâques 984.
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| RAVENNE |
D'autres
l'y incitent : Bernward d'Hildesheim, Léon de Verceil, Gerbert
d'Aurillac... A la majorité d’Otton III, un appel du pape Jean XV
que les Crescentius, une des grandes familles de Rome, ont contraint
de fuir, atteint Otton III au printemps de 995. Le pape meurt alors
qu’Otton est en chemin pour l’Italie, il nomme alors Brunon, son
chapelain et son cousin, comme on nommes un évêque ordinaire.
Devenu Grégoire V, ce dernier fait d'Otton III l'empereur des
Romains, en le couronnant le 21 mai 996.
Sur
une nature aussi sensible que celle du jeune souverain de 16 ans la
cérémonie du sacre doit nécessairement produire des effets
durables et profonds. Deux préoccupations vont dès lors retenir le
nouvel empereur : la lutte permanente contre les grands de Rome et
leurs ambitions personnelles d'une part, la rénovation du titre
impérial d'autre part. La première n'a rien pour surprendre, elle
est un leitmotiv des relations des empereurs Allemands et des princes
Italiens.
Rome
le séduit Otton III, car la grandeur d'autrefois y est présente
partout et les Romains « pleurent sur la ville humiliée, puissante
mère devenue pauvre fille ». À ce premier coup de foudre vient
s'ajouter ceux que produit sur Otton la rencontre de deux hommes,
bien différents, mais tous deux étonnants. Adalbert, l'évêque de
Prague, que les Przemislides, famille rivale de la sienne, empêchent
d'accomplir son ministère, découvre à Rome sa véritable vocation
: L'action missionnaire.
L'empereur
fait sa connaissance et d'interminables conversations nourrissent une
amitié que la séparation n'a pas altérée... La tonalité mystique
dont tous les projets d'Otton III nous font entendre la résonance,
trouve son origine dans la puissante autorité morale d'Adalbert.
Gerbert
d'Aurillac, qui n'a probablement pas touché de la même manière le
coeur d'Otton III, l'a certainement frappé surtout par son
intelligence. Archevêque de Reims, il est venu chercher à Rome la
confirmation de ses droits qui sont contestés chez lui.
Otton
doit revenir en Italie pour mâter la révolte contre Grégoire V que
menent Crescentius et son antipape Jean XVI (Jean Philagathos)
(février 998), il le fait brutalement. Les aspirations de
l'aristocratie Romaine ne disparaissent pas avec la mort de
Crescentius l'Ancien : Son fils, nommé lui aussi Crescentius,
qui après la mort de Boniface VII saisit entre ses mains les rênes
du pouvoir... Les circonstances semblent particulièrement
favorables. L'Empereur Otton III (985-996) est encore un enfant et
l'impératrice mère, Théophano Skleraina est une princesse
énergique mais elle est absente de Rome. Crescentius le Jeune, sous
le nom de Crescentius Ier Nomentanus, prend le titre de Patrice des
Romains, manifestant ainsi qu'il est le chef à Rome, même s'il
n'est pas entièrement indépendant de l'autorité impériale, il se
considère comme le lieutenant de l'empereur. On peut supposer que
l'élection du Pape Jean XV (985-996), succédant à Boniface VII,
s'est effectuée avec la participation de Crescentius, bien que les
détails de cette élection soient inconnus.
Dans
certains des documents officiels du temps, publié par le pape, le
nom de Crescentius et son titre de Patricien apparaissent en même
temps que le nom de Jean XV, et pendant un certain nombre d'années
Crescentius exerce son autorité apparemment sans opposition. Quand
l'impératrice Théophano vient à Rome en 989, elle se manifeste
comme impératrice et souveraine, laissant Crescentius dans sa
position subordonnée.
Le laïc est promptement saisi et exécuté sans pitié, le clerc est
arrêté, mutilé, exhibé, incarcéré, et finit misérablement sa
vie sur la paille humide d'un cachot. Bien que la Donation de
Constantin interdit à l'empereur de résider dans la ville où le
successeur de Pierre habite, Otton se fait aménager une demeure sur
le Palatin, l'antique séjour des Césars. Les fonctions urbaines
sont redistribuées par l'empereur et les plus importantes, la
préfecture de la ville et le commandement de la milice, sont
attribuées à des hommes de confiance. Enfin, à la mort de Grégoire
V, en 999, Otton III le remplace par Gerbert qui prend le nom de
Sylvestre II.
Le
choix de ce nom signifie clairement qu'Otton tient la place de
Constentin puisque le souverain pontife dont celui-ci a été le
contemporain était Sylvestre Ier.
Si les acteurs veulent être les
mêmes, ce n'est pas pour jouer la même pièce.
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| COUPOLE DE RAVENNE |
Tout
au contraire : le nouveau Constantin s'est promis de reprendre ce que
l'ancien a offert au Sylvestre de jadis. Dans un texte solennel, en
janvier 1001, les rapports entre le pape et l'empereur sont définis
clairement. Il y est dit que la Donation de Constantin a été
falsifiée, l'incurie des papes l'a complètement dévalorisée.
Otton III rejette la Donation de Constantin, en vertu de laquelle il
n'aurait jamais dû se fixer à Rome ni intervenir dans les États de
l'Église... Pour lui, celle-ci est sans conteste une imposture et
c'est de la capitale de l'Empire rénové en Occident que comme
« Constantin ayant un autre Sylvestre pour partenaire »,
restaure avec souveraineté la gouvernance du monde.
Quant
au privilège accordé par son grand-père au Saint-Siège,
l'Ottonianum,
Otton III à toujours
refusé de le confirmer... Certes, Otton III donne au successeur de
Pierre huit comtés de la Pentapole, mais précise l'acte : il
s'agit de biens, appartennant à l'empereur, d'une donation donc, et
non pas d'une restitution. « Esclave des Apôtres », l'empereur est
le représentant direct de Pierre et responsable de son patrimoine...
Avec le pape, en quelque sorte sur le même plan que lui, il gouverne
la chrétienté, présidant à ses côtés les synodes. Rome est la
« capitale du monde », la mère de toutes les églises,
mais Otton III veut en être le « véritable maître ».
À
Rome, Sylvestre II dépend d'Otton III presque autant qu'à
Constantinople le patriarche du basileus... Ce programme est le fruit
de la collaboration de l'empereur, du pape et de l'un des conseillers
les plus écoutés d'Otton,
Léon de Verceil. Au seuil
du deuxième millénaire, l'empereur peut se dire qu'une étape
importante a été franchie, une nouvelle bulle est adoptée dont la
devise, dans sa brièveté, sonne comme un coup de trompette: « Aurea
Roma ». De nouveau, un rayon de gloire dore le front de Rome.
Comme
Constantin s'est qualifié « d'Isapostolos », égal des
apôtres, Otton III se proclame soit « servus Apostoloruni »,
soit « servus Jesus Christi » la seconde version du titre
signifie qu'il
avait reçu du Christ directement le mandat d'étendre et de
consolider son règne. L’empire et la chrétienté, pour lui, c'est
tout un... Cette vocation de missionnaire et de réformateur, il la
tient d'Adalbert, cet ami si cher qui a trouvé la mort chez les
païens de la Basse-Vistule et dont Otton III cultive pieusement le
souvenir. Les aspirations religieuses que l'ancien évêque de Prague
a éveillées naguère sont renforcées par deux autres maîtres
spirituels, Nil
de Rossano, qui reproche
sévèrement à l'empereur d'avoir châtié trop cruellement
Philagathos, et le futur fondateur des Camaldules, Romuald,
dont Otton III fait son confident et son conseiller.
Le
souverain, convaincu que Rome est devenue la sentine du vice, est
bien décidé à la purger. La tâche devenant urgente, car, si
personne ne connaît jamais ni le jour, ni l'année du jugement
dernier, le Seigneur peut venir à l'improviste... malheur au
serviteur qu'il trouve endormi ! Il fallait donc agir vite pour
empêcher la chrétienté de s'enliser dans la médiocrité. La
meilleure façon d'obtenir son redressement, n'était-ce pas de lui
proposer l'entreprise enthousiasmante de l'évangélisation ? Otton
III, parce qu'il tient à mener cette action avec la ferveur requise,
s'efforce d'éliminer tout ce qui en lui-même porte la marque du
péché, il fait retraite dans un souterrain près de Saint-Clément,
peut-être dans l'ancien sanctuaire de Mithra... Le choix de ce lieu
n'est pas sans signification, à deux pas de là repose la dépouille
de Saint Cyrille, l'apôtre du monde Slave envoyé dans ces contrées
avec son frère Méthode par le basileus.
Or,
entre les principes adoptés par Byzance pour la mission et ceux
qu'applique le fils de Theophano, la similitude est frappante :
Il
accorde rapidement l'autonomie des structures ecclésiastiques aux
nouvelles communautés chrétiennes.
De
même, il ne touche pas à l'indépendance des États dont les chefs
ont reçu le baptême. Ceux-ci sont incorporés à la famille des
souverains chrétiens grâce aux liens que créait entre eux la
con-paternité : l'empereur devient volontiers le parrain du nouveau
baptisé. Cette politique, il est vrai, déplaît aux prélats
Allemands de Mayence, de Magdebourg et de Salzbourg qui comptaient
soumettre à leur autorité les Églises nouvelles.
Les
romains
se révoltent en janvier 1001.
L’empereur a beau les haranguer, rappelant qu'il a quitté sa
patrie pour eux et négligé ses Allemands...
L'éloquence
déchirante de ce jeune homme touche les amateurs de beau langage,
elle ne les apaise pas vraiment. Otton III quitte donc Rome...
Quelque chose en lui s'était brisé... D'abord, il envisage
d'abdiquer, ne s'accordant que 3 ans pour réparer des erreurs dont
la rébellion Romaine a révélé la gravité, ensuite, il va
évangéliser les païens et gagner comme Adalbert la palme du
martyre... Puis il se ressaisit, remet ses plans sur le métier,
dépêchant l'évêque de Milan à Constantinople pour chercher la
princesse, sa fiancée.
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| RAVENNE |
Avant
la fin de l'automne, il quitte Ravenne, où il s'est replié, mais il
ne peut reprendre la Ville éternelle. Épuisé par moins de 22 ans
d'une vie particulièrement intense, il succombe le 24 janvier 1002 à
un simple accès de malaria... Sa mort creuse dans le cœur de ses
amis un vide si vertigineux qu'ils croient avoir enterré les
« mirabilia mundi », toutes les merveilles du monde. Le
pape ne lui survit qu'un peu plus d'un an : Entre Otton III et
Gerbert II, la symbiose a été complète, l'une des « deux moitiés
de Dieu » ne peut pas vivre sans l'autre.
L'édifice
construit par Otton III s'est écroulé, son rêve d'unité dans la
diversité s'est évanoui... Il a vu trop grand, il a surestimé
l'importance de ses moyens, misant davantage sur un enthousiasme
qu'il croit contagieux que sur la force des armes, fasciné par la
Ville éternelle et son histoire, il a sous-estimé la xénophobie
des Romains qui ne se résignent pas à voir l'empire ressuscité par
un barbare, fût-il mâtiné de Grec. Ce qu'a construit Otton Ier,
Otton III l'a déséquilibré parce qu'il en a déplacé le centre de
gravité du nord au sud des Alpes et privilégié Rome aux dépens
d'Aix-la-Chapelle. Pour éviter l'effondrement complet, il est
nécessaire de remiser l'idéalisme et de rendre à la réalité de
la politique ses droits.
www.persee.fr/web/revues/.../shmes_1261-9078_2006_act_36_1_1906
de
P Montaubin - 2005
S'il
est manifeste que Rome
servit symboliquement de référence à de nombreuses ... Seul Otton
III s'installa de manière quasi permanente sur l'Aventin de 999 à
1001,
... Les révoltes
populaires et aristocratiques ou la malaria obligeaient ..
Atrium - Otton III (980-1002) Roi de Germanie (983) et ...
Rome
entra dans la vie d'Otton, il en devint amoureux ; la grandeur
d'autrefois y était ... Otton dut revenir en Italie pour mâter la
révolte
contre Grégoire V que menait ... Dans un texte solennel, en janvier
1001,
les rapports entre le pape et ...
HISTOIRE DU CHRISTIANISME tome III - 04 - Regard - EU.org
www.regard.eu.org/Livres.6/Histoire.du.christianisme/Tome.3/04.php
À
partir du pontificat de Serge III (904-911), Rome
tomba entre les mains impures ... Une grande révolte
contre « le tyran » éclata en 952, mais la lourde menace ....
Cependant, en
1001,
la noblesse frémissante sous le joug allemand suscita ...
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