jeudi 28 août 2014

992... EN REMONTANT LE TEMPS


27 août 2014

Cette page concerne l'année 992 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

CONQUEREUIL AFFRONTEMENT ENTRE ANJOU ET BRETAGNE


A l'Ouest, le Royaume de Bretagne n'existait plus. Le comte de Rennes, Conan Le Tort, se bat sur les anciennes Marches de Bretagne et rêve de rétablir le Royaume d'Erispoë. Après avoir pris le contrôle du Vannetais, il se tourne vers le comté de Nantes. En 990, Conan est proclamé duc de Bretagne, prince des Bretons.
Alain Barbetorte n'ayant laissé aucun héritier légitime, Guerech, un de ses bâtards, veut venger à Nantes le meurtre de son frère Hoël et livre à son rival Conan le Tort, comte de Rennes, une première bataille qui reste indécise (981). À sa mort. Foulques Nerra, comte d'Anjou, intervient pour faire proclamer comte de Nantes Judicaël, fils d'Hoël...
Une seconde bataille oppose alors en 992, à Conquereuil, les Rennais et les Nantais soutenus par les Angevins. Celle-ci est décisive, mais Conan le Tort est tué.
30 années s'écoulent, avant que les Nantais reconnaissent l'autorité du nouveau duc Alain III.
Le blason de Conquereuil fait référence à la défaite de Conan. La flèche qui le tue est devenue un des emblèmes de la ville. 

Le 27 juin 992, la bataille de Conquereuil marque la victoire de Foulques III Nerra, comte d'Angers, sur Eudes 1er de Blois. La querelle opposant
ces puissants seigneurs pour le contrôle de la Bretagne prend d'autant
plus d'importance que le premier soutient Hugues Capet, tandis que le second
est un ennemi acharné du roi... Ennemis acharnés, Foulques Nerra et Eudes, comte de Blois, de Tours et de Chartres, n'en finissent pas de se combattre. Cette fois, ils se disputent la suzeraineté de la Bretagne.

Juin 992, se posant en défenseur des droits du jeune Judicaël, fils
bâtard de Hoël, l'ancien comte de Nantes, Foulques Nerra rassemble
une armée et assiège Nantes. Achetée à prix d'or, la garnison lui ouvre les portes de la ville. Toutefois, la forteresse, construite 2 ans plus tôt à l'ouest de la cité, résiste, obligeant le comte d'Angers à se retirer pour lever davantage de soldats... Simultanément, le comte Conan 1er de Rennes et de Nantes, qui a prêté hommage à Eudes de Blois, accourt avec ses Bretons, qu'il devise en deux groupes. Le premier se dirige vers Nantes pour bloquer la ville. Le second, qu'il commande en personne, s'installe à proximité de Conquereuil,
lieu, où 10 ans plus tôt, il a déjà vaincu les Angevins. A ses yeux, ce site ne peut que lui porter chance.
« Il y a près de la ville un champ d'une grande étendue en longueur et en largeur, et où croient beaucoup de fougères », relate le moine chroniqueur Richer.
Après avoir reconnu le terrain, Conan aménage des caches sous terre, formant un immense piège. Pour ce faire :
« il remplit d'eau un grand nombre de fosses et couvre leur ouverture de branchages, de broussailles et de chaume, que de longues perches supportent, de manière à donner l'apparence de solidité. Et, afin que cette surface factice ne puisse être reconnue, il ramasse de la fougère, la répandit dessus et dissimule ainsi son stratagème ».
Il range ensuite son armée en ordre de bataille et attend l'ennemi de pied ferme...
Foulques Nerra ne tarde pas à paraître accompagné de ses vassaux et d'un contingent de mercenaires. Mais, se laissant surprendre par l'attitude figée des rudes Bretons, il pense qu'ils n'osent pas avancer. Avec sa fougue habituelle, il lance donc la charge, et inévitablement l'assaut tourne au drame... Sous le poids des chevaux, les perches se cassent. Dans un vacarme infernal, les cavaliers roulent pêle-mêle au fond des fosses, tandis que les Bretons criblent de flèches les malheureux qui tentent de s'échapper.
Le massacre est effroyable : on dénombre les corps de plus de 1 000 chevaliers Angevins. Se croyant perdu, Foulques Nerra ordonne le repli sans plus attendre.Tournant bride, il entraîne derrière lui le corps de réserve.
Pour la forme, le comte Conan, bien que déjà assuré de sa victoire, les talonne un bout de chemin. Au soir de la terrible déroute des Angevins, les Bretons sont maîtres du terrain. Quand il met enfin pied à terre, le comte Conan, ruisselant de sueur, ne songe qu'à se débarrasser de sa lourde armure.

Pour ôter sa cotte de mailles, il se retire dans les broussailles. Mais, sans y prendre garde, il s'est avancé près des lignes de l'adversaire... Trop occupé à se mettre à l'aise, il ne remarque pas un Angevin embusqué dans les taillis de genêts.
Patiemment l'homme attend que le chevalier soit privé de toute défense.
Alors, se ruant sur lui, il le transperce de son épée. Quand les Bretons découvrent le corps sans vie de leur chef, ils sont si abattus qu'ils laissent le champ libre à leurs adversaires et regagnent Nantes. Évidemment, ce départ ne passe pas inaperçu. Aussitôt Foulques Nerra revient à la charge. Par surprise, il s'abat sur l'armée ennemie et l'écrase. Puis il entre dans Nantes et s'empare de la citadelle, jusque-là imprenable !

La victoire n'assure pas seulement à Foulques Nerra une prééminence sur le pays Nantais. L'échec et la mort du comte Conan marquent aussi la défaite d'Eudes de Blois. Ce dernier médite les causes d'un revers lourd de conséquences :
S'il avait pu porter secours aux Bretons, n'aurait-il pas triomphé
si facilement...
Dès lors, il se rend compte que, pour réaliser ses ambitions de conquête, il lui faut impérativement adopter d'autres méthodes et mieux utiliser son propre système d'alliances. Par ailleurs, la bataille de Conquereuil reste dans les annales pour une raison de stratégie militaire : Elle est l'une des premières batailles rangées du Xe siècle...


Fidèle d'Hugues Capet, Foulques III Nerra est né en 972, il s'illustre en juin 992 à la bataille de Conquereuil, où le comte Conan 1er de Rennes et de Nantes trouve la mort : Cette victoire lui permet de s'emparer de la citadelle de Nantes.
Conan qui prétend à la domination de la Bretagne, veut s'emparer du Nantais... Il se heurte à Foulque Nerra, comte d'Anjou, protecteur du jeune Judicaël, fils illégitime du défunt comte de Nantes Hoël, lui-même fils illégitime d'Alain Barbetorte...L'armée d'Anjou composée au plus de 2 à 3 000 cavaliers et du double en fantassins plus des contingents Nantais et Poitevins.
Cet événement est rapporté par plusieurs sources qui ont pu se copier. La bataille a lieu dans la zone de contact entre le Rennais et le Nantais, près de la voie Romaine de Rennes à Nantes et d'un chemin plus récent allant de Redon à Châteaubriant. Selon une source crédible 1 000 cavaliers Bretons ont péri tandis que Richer, beaucoup plus fantaisiste, rapporte que près de 20 000 cavaliers Angevins ont succombé lors de la première charge...
Après cette bataille sanglante (les sources s'accordent sur ce point), Conan Ier est mort et les Bretons sont vaincus. Mais sous la pression du comte de Chartres Eudes Ier, Foulque Nerra ne peut empêcher les successeurs de Conan, Geoffroy Ier puis Alain III de faire reconnaître leur autorité au moins nominale par les comtes de Nantes. En cette fin du Xe siècle, la restauration Carolingienne n'est plus qu'un vague souvenir. Le partage de l'Empire, les raids Vikings, les ambitions personnelles des comtes et leur aspiration à la royauté ont mis un point final au rêve de Charlemagne. C'est ainsi qu'en 987, Hugues Capet est élu roi des Francs :
A l'Ouest, le Royaume de Bretagne n'existe plus.
Le comte de Rennes, Conan Le Tort, se bat sur les anciennes Marches de Bretagne et rêve de rétablir le Royaume d'Erispoë.
Après avoir pris le contrôle du Vannetais, il se tourne vers le comté de Nantes. En 990, Conan est proclamé duc de Bretagne, prince des Bretons.
Foulques Nerra est le comte d'Anjou.

Avec la bénédiction empressée de l’archevêque de Tours qui souhaite également reprendre la main sur une Église Bretonne trop autonome.
Foulque tente de reprendre Nantes à Conan et met le siège à la ville. C'est une impasse. Les deux rivaux décident de se rencontrer à mi-chemin entre Nantes et Rennes... C'est à Conquereuil qu'est donc livrée l'une des premières batailles rangées du Moyen Age.
Une bataille rangée n'est pas seulement une bataille où s'alignent en face l'une de l'autre deux armées parfaitement disciplinées. On peut tricher, aussi...
L’Histoire rapporte que la première charge des cavaliers Angevins s'est brisée dans les fossés. Les Bretons se seraient alors jetés sur eux, pour ensuite les poursuivre. Voyant la partie gagnée, Conan décide de marquer une pause pour reprendre son souffle, dépose ses armes et se met à l'aise... Conan est tué. Foulques a gagné, et Nantes reste aux Francs... Pour l'instant !
Aimeri, vicomte de Thouars, est reconnu comte de Nantes, en qualité de tuteur de Judicaël, fils de Guerech et d'Aremberge. Celui-ci prend le titre de comte, en 992, sous la tutelle de Gui de Thouars.
Le 26 juin de la même année, Nantes est assiégé et pris par Geoffroi, comte de Rennes, fils et successeur de Conan. Il rend pourtant cette place, au bout de trois semaines, à Judicaël, à condition qu'il lui en fasse hommage.
Hervitius est fait évêque de Nantes. Il est le premier a avoir donné des biens au chapitre de sa cathédrale, qui, jusque-là, a été nourri par les évêques, comme un enfant par son père.

Fidèle d'Hugues Capet, Foulques III Nerra est né en 972, il s'illustre en juin 992 à la bataille de Conquereuil, où le comte Conan 1er de Rennes et de Nantes trouve la mort : Cette victoire lui permet de s'emparer de la citadelle de Nantes
Conan qui prétend à la domination de la Bretagne, veut s'emparer du Nantais... Il se heurte à Foulque Nerra, comte d'Anjou, protecteur du jeune Judicaël, fils illégitime du défunt comte de Nantes Hoël, lui-même fils illégitime d'Alain Barbetorte...L'armée d'Anjou composée au plus de 2 à 3 000 cavaliers et du double en fantassins plus des contingents Nantais et Poitevins.
Cet événement est rapporté par plusieurs sources qui ont pu se copier. La bataille a lieu dans la zone de contact entre le Rennais et le Nantais, près de la voie Romaine de Rennes à Nantes et d'un chemin plus récent allant de Redon à Châteaubriant. Selon une source crédible 1 000 cavaliers Bretons ont péri tandis que Richer, beaucoup plus fantaisiste, rapporte que près de 20 000 cavaliers Angevins ont succombé lors de la première charge...
Après cette bataille sanglante (les sources s'accordent sur ce point), Conan Ier est mort et les Bretons sont vaincus. Mais sous la pression du comte de Chartres Eudes Ier, Foulque Nerra ne peut empêcher les successeurs de Conan, Geoffroy Ier puis Alain III de faire reconnaître leur autorité au moins nominale par les comtes de Nantes. En cette fin du Xe siècle, la restauration Carolingienne n'est plus qu'un vague souvenir. Le partage de l'Empire, les raids Vikings, les ambitions personnelles des comtes et leur aspiration à la royauté ont mis un point final au rêve de Charlemagne. C'est ainsi qu'en 987, Hugues Capet est élu roi des Francs :
A l'Ouest, le Royaume de Bretagne n'existe plus.
Le comte de Rennes, Conan Le Tort, se bat sur les anciennes Marches de Bretagne et rêve de rétablir le Royaume d'Erispoë.
Après avoir pris le contrôle du Vannetais, il se tourne vers le comté de Nantes. En 990, Conan est proclamé duc de Bretagne, prince des Bretons.
Foulques Nerra est le comte d'Anjou.

Avec la bénédiction empressée de l’archevêque de Tours qui souhaite également reprendre la main sur une Église Bretonne trop autonome.
Foulque tente de reprendre Nantes à Conan et met le siège à la ville. C'est une impasse. Les deux rivaux décident de se rencontrer à mi-chemin entre Nantes et Rennes... C'est à Conquereuil qu'est donc livrée l'une des premières batailles rangées du Moyen Age.
Une bataille rangée n'est pas seulement une bataille où s'alignent en face l'une de l'autre deux armées parfaitement disciplinées. On peut tricher, aussi...
L’Histoire rapporte que la première charge des cavaliers Angevins s'est brisée dans les fossés. Les Bretons se seraient alors jetés sur eux, pour ensuite les poursuivre. Voyant la partie gagnée, Conan décide de marquer une pause pour reprendre son souffle, dépose ses armes et se met à l'aise... Conan est tué. Foulques a gagné, et Nantes reste aux Francs... Pour l'instant !
Aimeri, vicomte de Thouars, est reconnu comte de Nantes, en qualité de tuteur de Judicaël, fils de Guerech et d'Aremberge. Celui-ci prend le titre de comte, en 992, sous la tutelle de Gui de Thouars.
Le 26 juin de la même année, Nantes est assiégé et pris par Geoffroi, comte de Rennes, fils et successeur de Conan. Il rend pourtant cette place, au bout de trois semaines, à Judicaël, à condition qu'il lui en fasse hommage.
Hervitius est fait évêque de Nantes. Il est le premier a avoir donné des biens au chapitre de sa cathédrale, qui, jusque-là, a été nourri par les évêques, comme un enfant par son père.

Ogée (1780) : Concreuil (Conquereuil), à 10 lieues 1/2 au N.-N.-O. de Nantes, son évêché - à 11 lieues 3/4 de Renne - à 1 lieue 1/2 de Derval, sa subdélégation.
Cette paroisse, dont la cure est à l'Ordinaire, a une haute-justice qui ressort au siège présidial de Nantes. On y compte 1 200 communiants. M. le prince de Condé en est le seigneur. Ce territoire, arrosé de la rivière de Don, est un pays plat, à l'exception de quelques coteaux, on y voit quelques bonnes terres, des prairies, des arbres, des buissons, beaucoup de landes, et le moulin à vent Duperay, placé sur une hauteur, qui forme un très-beau point de vue...
« On a dit que Conan a usé d'une ruse de guerre en faisant couvrir de branchages un fossé creusé à l'avance, dans lequel la cavalerie de Foulques est venue trébucher. J'ai examiné attentivement les lieux :
Il existe dans la lande de Conquereuc ou Conquereuil, à un quart de lieue à l'est du bourg, un fossé se développant du midi au nord, sur une longueur de 2 000 à 2 400 mètres, parallèlement au côté occidental d'une voie romaine, du rebord de laquelle il n'est qu'à 20 mètres. Le talus a 15 pieds de base et 5 de hauteur actuelle, la maie en est creusée à l'ouest en majeure partie, ailleurs elle l'a été des deux côtés... S'il y a quelque chose de vrai dans la ruse rapportée par les chroniques, Conan pourrait bien s'être servi de ce fossé, qui me paraît avoir été construit longtemps avant lui, et pour une bataille bien autrement nombreuse que celle de 992. Car, de penser que dans une lande rase, à fond argileux, on ait pu creuser une douve capable de faire broncher des chevaux et cacher ce travail sous quelques ramées, il n'y a vraiment pas moyen...
La couleur d'ocre jaune de cette argile et l'énorme sillon de déblais auraient fait reconnaître la ruse à plus d'une demi-lieue... Il aura fallu au contraire, pour la faire réussir, que Conan, établissant le front de sa ligne parallèlement au talus ancien et à peu de distance, ait fait creuser une douve de son côté, au pied de ce talus, qui en aura dérobé la vue.
On conçoit alors que Foulques, venant vivement a l'attaque, et voulant franchir le talus, sera retombé dans la douve, quand il croyait trouver un terrain droit. Ceci expliquerait comment ce talus a une double douve, et on pourrait croire que c'est dans la partie seulement où celle-ci existe, que se serait donnée la bataille entre Foulques et Conan.
La voie Romaine dont j'ai parlé ci-dessus est fort apparente dans toute la traverse de la commune de Conquereuil. Elle y arrive de Blain, par le Gâvre, et franchit la rivière du Don à la chaussée des moulins de Pont-Veix.
Cette chaussée paraît de fondation fort ancienne, et n'est formée que de larges dalles de schiste ardoisier tabulaire placées de champ. C'est là que la voie, unique depuis Blain, se divise en deux branches, dont l'une continue la direction nord, allant à Rennes, et l'autre prend au nord-est, allant passer au midi et dans un voisinage très rapproché de Châteaubriant, puis de là probablement à Jublains, dans le Maine...
Les comtes Bretons et Angevins n’en ont pas pour autant fini avec leurs rivalités.

A la fin du XIe siècle les Croisades leur fournissent
les moyens de détourner leurs humeurs belliqueuses contre les
Sarrasins et les Juifs. Mais lorsque vient la guerre pour la
succession au Duché Breton, au XIVe siècle les mêmes causes
produisent les mêmes effets : Le combat des chefs...
De nombreuses légendes circulent aux alentours de la forêt du Gâvre.
La légende du chêne au Duc : 
En ce moment-là, les Français viennent de faire la guerre aux Bretons dans leur pays. Le Duc de Bretagne a appelé tous les hommes afin de repousser les ennemis. Tous sont venus et se sont rassemblés dans la forêt du Gâvre.
Arrivés là, les gens leur disent que de l’autre côté du bois, on voit des soldats et que la campagne en est remplie.
Comme la nuit est proche, le Duc se résout de coucher au pied d’un gros chêne, à l’endroit qui passe pour être l’exact milieu de la forêt... L’un des compagnons du Duc dit qu’il a entendu parler de ce chêne.... On raconte en effet que tous ceux qui passent la nuit au pied de cet arbre comprennent le langage d’un oiseau qui chante sur les arbres …
Et cet oiseau prédit l’avenir :
Le Duc ne veut pas croire ce que dit son compagnon. Quand un bon lit de fougère avec des branchages par-dessus est fait, à cause de la neige qui tombe, le Duc se couche et comme il est très fatigué, s’endort aussitôt.
A peine sombre-t-il dans le sommeil qu’un gros corbeau vient se percher et se met à croasser. Le duc l’entend dans son sommeil et le corbeau dit :
Conquereu, Conquereu, Conquereu !
Cela dure toute la nuit !
Au petit jour, alors que le soleil essaie de percer le brouillard, un page, que l’oiseau ennuie, lui tire une flèche de façon si étroite que le corbeau est touché et tombe au pied de l’arbre. Son sang fait une grande tache sur la neige blanche...
Le Duc se leve avec ses hommes. Comme il n’est pas très bien réveillé, il répète :
Conquereu, Conquereu, Conquereu !
Et il dit exactement comme le corbeau !
En entendant le Duc répéter toujours la même chose et voyant le sang sur la neige blanche, les soldats croient de bonne foi qu’il est blessé et qu’il les encourage au combat. Ils prennent leurs armes et sortent du bois. Ils se précipitent sur Conquereuil, qui se trouve au nord de la forêt du Gâvre, parce qu’ils croient que c’est le nom que prononce le Duc. Arrivés là, ils trouvent les Français qui viennent à peine de se réveiller et qui sont tout gelés par la nuit passée en plein air...
Les Bretons en profitent, ils leur tombent dessus d’une ruée si impétueuse et si chaude qu’ils les écrasent tout net et que depuis, ils n’y reviennent plus.
C’est pour cela que le chêne du milieu de la forêt du Gâvre s’appelle le chêne au Duc...
Cette légende à un fond historique :
Les batailles qui ont opposé en 981 et 992, à Conquereuil, le duc de Bretagne, Konan Le TORT, à GUEROCH puis à Foulques NERRA, comte d’Anjou.
Ce chêne est encore célèbre au XVe siècle puisque Louis XII le visite après son mariage avec Anne de Bretagne.

Derval au coeur du Pays de la Mée - Châteaubriant, Histoire ...

www.chateaubriant.org › ... › c - Divers articles
L'extension du territoire breton se réalise à partir de la bataille de Jangland en .... une bataille est restée célèbre, celle de Conquereuil en 992, entre Conan, ...


La bataille de Conquereuil - LES CAPETIENS - Free

chrisagde.free.fr/capet/hcapetguerre.php3?page=2
Le 27 juin 992, la bataille de Conquereuil marque la victoire de Foulques III Nerra, comte d'Angers, sur Eudes 1er de Blois. La querelle opposant ces puissants ...

DEUXIEME BATAILLE DE CONQUEREUIL. Batailles de l ...

www.skoluhelarvro.org/culture-bretagne/batailles/detail.php?id=127
DEUXIEME BATAILLE DE CONQUEREUIL. Date : 27 juin 992. Période : Guerres dynastiques en Bretagne 874-1164. Lieu : Lande à 2 km au nord du bourg ...

La légende du chêne au Duc - Raid VTT du chêne au Duc

www.chene-au-duc.com/la-forêt-du-gâvre/la-légende-du-chêne-au-duc/
Ils se précipitèrent sur Conquereuil, qui se trouve au nord de la forêt du Gâvre, parce ... Les batailles qui opposèrent en 981 et 992, à Conquereuil, le duc de ...



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