27
août 2014
Cette
page concerne l'année 992 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CONQUEREUIL AFFRONTEMENT ENTRE ANJOU ET BRETAGNE
A l'Ouest, le Royaume de Bretagne n'existait plus. Le comte de Rennes, Conan Le Tort, se bat sur les anciennes Marches de Bretagne et rêve de rétablir le Royaume d'Erispoë. Après avoir pris le contrôle du Vannetais, il se tourne vers le comté de Nantes. En 990, Conan est proclamé duc de Bretagne, prince des Bretons.
Alain Barbetorte n'ayant laissé aucun héritier légitime, Guerech, un de ses bâtards, veut venger à Nantes le meurtre de son frère Hoël et livre à son rival Conan le Tort, comte de Rennes, une première bataille qui reste indécise (981). À sa mort. Foulques Nerra, comte d'Anjou, intervient pour faire proclamer comte de Nantes Judicaël, fils d'Hoël...
Une
seconde bataille oppose alors en 992, à Conquereuil, les Rennais et
les Nantais soutenus par les Angevins. Celle-ci est décisive, mais
Conan le Tort est tué.
30
années s'écoulent, avant que les Nantais reconnaissent l'autorité
du nouveau duc Alain III.
Le
blason de Conquereuil fait référence à la défaite de Conan. La
flèche qui le tue est devenue un des emblèmes de la ville.
Fidèle d'Hugues Capet, Foulques III Nerra est né en 972, il s'illustre en juin 992 à la bataille de Conquereuil, où le comte Conan 1er de Rennes et de Nantes trouve la mort : Cette victoire lui permet de s'emparer de la citadelle de Nantes
Conan
qui prétend à la domination de la Bretagne, veut s'emparer du
Nantais... Il se heurte à Foulque Nerra, comte d'Anjou, protecteur
du jeune Judicaël, fils illégitime du défunt comte de Nantes Hoël,
lui-même fils illégitime d'Alain Barbetorte...L'armée d'Anjou
composée au plus de 2 à 3 000 cavaliers et du double en fantassins
plus des contingents Nantais et Poitevins.
Le
27 juin 992, la bataille de Conquereuil marque la victoire de
Foulques III Nerra, comte d'Angers, sur Eudes 1er de Blois. La
querelle opposant
ces
puissants seigneurs pour le contrôle de la Bretagne prend d'autant
plus
d'importance que le premier soutient Hugues Capet, tandis que le
second
est
un ennemi acharné du roi... Ennemis acharnés, Foulques Nerra et
Eudes, comte de Blois, de Tours et de Chartres, n'en finissent pas de
se combattre. Cette fois, ils se disputent la suzeraineté de la
Bretagne.
Juin
992, se posant en défenseur des droits du jeune Judicaël, fils
bâtard
de Hoël, l'ancien comte de Nantes, Foulques Nerra rassemble
une
armée et assiège Nantes. Achetée à prix d'or, la garnison lui
ouvre les portes de la ville. Toutefois, la forteresse, construite 2
ans plus tôt à l'ouest de la cité, résiste, obligeant le comte
d'Angers à se retirer pour lever davantage de soldats...
Simultanément, le comte Conan 1er de Rennes et de Nantes, qui a
prêté hommage à Eudes de Blois, accourt avec ses Bretons, qu'il
devise en deux groupes. Le premier se dirige vers Nantes pour bloquer
la ville. Le second, qu'il commande en personne, s'installe à
proximité de Conquereuil,
lieu,
où 10 ans plus tôt, il a déjà vaincu les Angevins. A ses yeux, ce
site ne peut que lui porter chance.
« Il
y a près de la ville un champ d'une grande étendue en longueur et
en largeur, et où croient beaucoup de fougères », relate le
moine chroniqueur Richer.
Après
avoir reconnu le terrain, Conan aménage des caches sous terre,
formant un immense piège. Pour ce faire :
« il
remplit d'eau un grand nombre de fosses et couvre leur ouverture de
branchages, de broussailles et de chaume, que de longues perches
supportent, de manière à donner l'apparence de solidité. Et, afin
que cette surface factice ne puisse être reconnue, il ramasse de la
fougère, la répandit dessus et dissimule ainsi son stratagème ».
Il
range ensuite son armée en ordre de bataille et attend l'ennemi de
pied ferme...
Foulques
Nerra ne tarde pas à paraître accompagné de ses vassaux et d'un
contingent de mercenaires. Mais, se laissant surprendre par
l'attitude figée des rudes Bretons, il pense qu'ils n'osent pas
avancer. Avec sa fougue habituelle, il lance donc la charge, et
inévitablement l'assaut tourne au drame... Sous le poids des
chevaux, les perches se cassent. Dans un vacarme infernal, les
cavaliers roulent pêle-mêle au fond des fosses, tandis que les
Bretons criblent de flèches les malheureux qui tentent de
s'échapper.
Le
massacre est effroyable : on dénombre les corps de plus de 1 000
chevaliers Angevins. Se croyant perdu, Foulques Nerra ordonne le
repli sans plus attendre.Tournant bride, il entraîne derrière lui
le corps de réserve.
Pour
la forme, le comte Conan, bien que déjà assuré de sa victoire, les
talonne un bout de chemin. Au soir de la terrible déroute des
Angevins, les Bretons sont maîtres du terrain. Quand il met enfin
pied à terre, le comte Conan, ruisselant de sueur, ne songe qu'à se
débarrasser de sa lourde armure.
Pour
ôter sa cotte de mailles, il se retire dans les broussailles. Mais,
sans y prendre garde, il s'est avancé près des lignes de
l'adversaire... Trop occupé à se mettre à l'aise, il ne remarque
pas un Angevin embusqué dans les taillis de genêts.
Patiemment
l'homme attend que le chevalier soit privé de toute défense.
Alors,
se ruant sur lui, il le transperce de son épée. Quand les Bretons
découvrent le corps sans vie de leur chef, ils sont si abattus
qu'ils laissent le champ libre à leurs adversaires et regagnent
Nantes. Évidemment, ce départ ne passe pas inaperçu. Aussitôt
Foulques Nerra revient à la charge. Par surprise, il s'abat sur
l'armée ennemie et l'écrase. Puis il entre dans Nantes et s'empare
de la citadelle, jusque-là imprenable !
La
victoire n'assure pas seulement à Foulques Nerra une prééminence
sur le pays Nantais. L'échec et la mort du comte Conan marquent
aussi la défaite d'Eudes de Blois. Ce dernier médite les causes
d'un revers lourd de conséquences :
S'il
avait pu porter secours aux Bretons, n'aurait-il pas triomphé
si
facilement...
Dès
lors, il se rend compte que, pour réaliser ses ambitions de
conquête, il lui faut impérativement adopter d'autres méthodes et
mieux utiliser son propre système d'alliances. Par ailleurs, la
bataille de Conquereuil reste dans les annales pour une raison de
stratégie militaire : Elle est l'une des premières batailles
rangées du Xe siècle...
Fidèle
d'Hugues Capet, Foulques III Nerra est né en 972, il s'illustre en
juin 992 à la bataille de Conquereuil, où le comte Conan 1er de
Rennes et de Nantes trouve la mort : Cette victoire lui permet de
s'emparer de la citadelle de Nantes.
Conan
qui prétend à la domination de la Bretagne, veut s'emparer du
Nantais... Il se heurte à Foulque Nerra, comte d'Anjou, protecteur
du jeune Judicaël, fils illégitime du défunt comte de Nantes Hoël,
lui-même fils illégitime d'Alain Barbetorte...L'armée d'Anjou
composée au plus de 2 à 3 000 cavaliers et du double en fantassins
plus des contingents Nantais et Poitevins.
Cet
événement est rapporté par plusieurs sources qui ont pu se copier.
La bataille a lieu dans la zone de contact entre le Rennais et le
Nantais, près de la voie Romaine de Rennes à Nantes et d'un chemin
plus récent allant de Redon à Châteaubriant. Selon une source
crédible 1 000 cavaliers Bretons ont péri tandis que Richer,
beaucoup plus fantaisiste, rapporte que près de 20 000 cavaliers
Angevins ont succombé lors de la première charge...
Après
cette bataille sanglante (les sources s'accordent sur ce point),
Conan Ier est mort et les Bretons sont vaincus. Mais sous la pression
du comte de Chartres Eudes Ier, Foulque Nerra ne peut empêcher les
successeurs de Conan, Geoffroy Ier puis Alain III de faire
reconnaître leur autorité au moins nominale par les comtes de
Nantes. En cette fin du Xe siècle, la restauration Carolingienne
n'est plus qu'un vague souvenir. Le partage de l'Empire, les raids
Vikings, les ambitions personnelles des comtes et leur aspiration à
la royauté ont mis un point final au rêve de Charlemagne. C'est
ainsi qu'en 987, Hugues Capet est élu roi des Francs :
A
l'Ouest, le Royaume de Bretagne n'existe plus.
Le
comte de Rennes, Conan Le Tort, se bat sur les anciennes Marches de
Bretagne et rêve de rétablir le Royaume d'Erispoë.
Après
avoir pris le contrôle du Vannetais, il se tourne vers le comté de
Nantes. En 990, Conan est proclamé duc de Bretagne, prince des
Bretons.
Foulques
Nerra est le comte d'Anjou.
Avec
la bénédiction empressée de l’archevêque de Tours qui souhaite
également reprendre la main sur une Église Bretonne trop autonome.
Foulque
tente de reprendre Nantes à Conan et met le siège à la ville.
C'est une impasse. Les deux rivaux décident de se rencontrer à
mi-chemin entre Nantes et Rennes... C'est à Conquereuil qu'est donc
livrée l'une des premières batailles rangées du Moyen Age.
Une
bataille rangée n'est pas seulement une bataille où s'alignent en
face l'une de l'autre deux armées parfaitement disciplinées. On
peut tricher, aussi...
L’Histoire
rapporte que la première charge des cavaliers Angevins s'est brisée
dans les fossés. Les Bretons se seraient alors jetés sur eux, pour
ensuite les poursuivre. Voyant la partie gagnée, Conan décide de
marquer une pause pour reprendre son souffle, dépose ses armes et se
met à l'aise... Conan
est tué. Foulques a gagné, et Nantes reste aux Francs... Pour
l'instant !
Aimeri,
vicomte de Thouars, est reconnu comte de Nantes, en qualité de
tuteur de Judicaël, fils de Guerech et d'Aremberge. Celui-ci prend
le titre de comte, en 992, sous la tutelle de Gui de Thouars.
Le
26 juin de la même année, Nantes est assiégé et pris par
Geoffroi, comte de Rennes, fils et successeur de Conan. Il rend
pourtant cette place, au bout de trois semaines, à Judicaël, à
condition qu'il lui en fasse hommage.
Hervitius
est fait évêque de Nantes. Il est le premier a avoir donné des
biens au chapitre de sa cathédrale, qui, jusque-là, a été nourri
par les évêques, comme un enfant par son père.
Fidèle d'Hugues Capet, Foulques III Nerra est né en 972, il s'illustre en juin 992 à la bataille de Conquereuil, où le comte Conan 1er de Rennes et de Nantes trouve la mort : Cette victoire lui permet de s'emparer de la citadelle de Nantes
Cet événement est rapporté par plusieurs sources qui ont pu se copier. La bataille a lieu dans la zone de contact entre le Rennais et le Nantais, près de la voie Romaine de Rennes à Nantes et d'un chemin plus récent allant de Redon à Châteaubriant. Selon une source crédible 1 000 cavaliers Bretons ont péri tandis que Richer, beaucoup plus fantaisiste, rapporte que près de 20 000 cavaliers Angevins ont succombé lors de la première charge...
Après cette bataille sanglante (les sources s'accordent sur ce point), Conan Ier est mort et les Bretons sont vaincus. Mais sous la pression du comte de Chartres Eudes Ier, Foulque Nerra ne peut empêcher les successeurs de Conan, Geoffroy Ier puis Alain III de faire reconnaître leur autorité au moins nominale par les comtes de Nantes. En cette fin du Xe siècle, la restauration Carolingienne n'est plus qu'un vague souvenir. Le partage de l'Empire, les raids Vikings, les ambitions personnelles des comtes et leur aspiration à la royauté ont mis un point final au rêve de Charlemagne. C'est ainsi qu'en 987, Hugues Capet est élu roi des Francs :
A l'Ouest, le Royaume de Bretagne n'existe plus.
Le comte de Rennes, Conan Le Tort, se bat sur les anciennes Marches de Bretagne et rêve de rétablir le Royaume d'Erispoë.
Après avoir pris le contrôle du Vannetais, il se tourne vers le comté de Nantes. En 990, Conan est proclamé duc de Bretagne, prince des Bretons.
Foulques Nerra est le comte d'Anjou.
Avec la bénédiction empressée de l’archevêque de Tours qui souhaite également reprendre la main sur une Église Bretonne trop autonome.
Foulque tente de reprendre Nantes à Conan et met le siège à la ville. C'est une impasse. Les deux rivaux décident de se rencontrer à mi-chemin entre Nantes et Rennes... C'est à Conquereuil qu'est donc livrée l'une des premières batailles rangées du Moyen Age.
Une bataille rangée n'est pas seulement une bataille où s'alignent en face l'une de l'autre deux armées parfaitement disciplinées. On peut tricher, aussi...
L’Histoire rapporte que la première charge des cavaliers Angevins s'est brisée dans les fossés. Les Bretons se seraient alors jetés sur eux, pour ensuite les poursuivre. Voyant la partie gagnée, Conan décide de marquer une pause pour reprendre son souffle, dépose ses armes et se met à l'aise... Conan est tué. Foulques a gagné, et Nantes reste aux Francs... Pour l'instant !
Aimeri, vicomte de Thouars, est reconnu comte de Nantes, en qualité de tuteur de Judicaël, fils de Guerech et d'Aremberge. Celui-ci prend le titre de comte, en 992, sous la tutelle de Gui de Thouars.
Le 26 juin de la même année, Nantes est assiégé et pris par Geoffroi, comte de Rennes, fils et successeur de Conan. Il rend pourtant cette place, au bout de trois semaines, à Judicaël, à condition qu'il lui en fasse hommage.
Hervitius est fait évêque de Nantes. Il est le premier a avoir donné des biens au chapitre de sa cathédrale, qui, jusque-là, a été nourri par les évêques, comme un enfant par son père.
Ogée (1780) : Concreuil (Conquereuil), à 10 lieues 1/2 au N.-N.-O. de Nantes, son évêché - à 11 lieues 3/4 de Renne - à 1 lieue 1/2 de Derval, sa subdélégation.
Cette paroisse, dont la cure est à l'Ordinaire, a une haute-justice qui ressort au siège présidial de Nantes. On y compte 1 200 communiants. M. le prince de Condé en est le seigneur. Ce territoire, arrosé de la rivière de Don, est un pays plat, à l'exception de quelques coteaux, on y voit quelques bonnes terres, des prairies, des arbres, des buissons, beaucoup de landes, et le moulin à vent Duperay, placé sur une hauteur, qui forme un très-beau point de vue...
« On
a dit que Conan a usé d'une ruse de guerre en faisant couvrir de
branchages un fossé creusé à l'avance, dans lequel la cavalerie de
Foulques est venue trébucher. J'ai examiné attentivement les lieux
:
Il
existe dans la lande de Conquereuc ou Conquereuil, à un quart de
lieue à l'est du bourg, un fossé se développant du midi au nord,
sur une longueur de 2 000 à 2 400 mètres, parallèlement au côté
occidental d'une voie romaine, du rebord de laquelle il n'est qu'à
20 mètres. Le talus a 15 pieds de base et 5 de hauteur actuelle, la
maie en est creusée à l'ouest en majeure partie, ailleurs elle l'a
été des deux côtés... S'il y a quelque chose de vrai dans la ruse
rapportée par les chroniques, Conan pourrait bien s'être servi de
ce fossé, qui me paraît avoir été construit longtemps avant lui,
et pour une bataille bien autrement nombreuse que celle de 992. Car,
de penser que dans une lande rase, à fond argileux, on ait pu
creuser une douve capable de faire broncher des chevaux et cacher ce
travail sous quelques ramées, il n'y a vraiment pas moyen...
La
couleur d'ocre jaune de cette argile et l'énorme sillon de déblais
auraient fait reconnaître la ruse à plus d'une demi-lieue... Il
aura fallu au contraire, pour la faire réussir, que Conan,
établissant le front de sa ligne parallèlement au talus ancien et à
peu de distance, ait fait creuser une douve de son côté, au pied de
ce talus, qui en aura dérobé la vue.
On
conçoit alors que Foulques, venant vivement a l'attaque, et voulant
franchir le talus, sera retombé dans la douve, quand il croyait
trouver un terrain droit. Ceci expliquerait comment ce talus a une
double douve, et on pourrait croire que c'est dans la partie
seulement où celle-ci existe, que se serait donnée la bataille
entre Foulques et Conan.
La
voie Romaine dont j'ai parlé ci-dessus est fort apparente dans toute
la traverse de la commune de Conquereuil. Elle y arrive de Blain, par
le Gâvre, et franchit la rivière du Don à la chaussée des moulins
de Pont-Veix.
Cette
chaussée paraît de fondation fort ancienne, et n'est formée que de
larges dalles de schiste ardoisier tabulaire placées de champ. C'est
là que la voie, unique depuis Blain, se divise en deux branches,
dont l'une continue la direction nord, allant à Rennes, et l'autre
prend au nord-est, allant passer au midi et dans un voisinage très
rapproché de Châteaubriant, puis de là probablement à Jublains,
dans le Maine...
Les
comtes Bretons et Angevins n’en ont pas pour autant fini avec leurs
rivalités. A la fin du XIe siècle les Croisades leur fournissent les moyens de détourner leurs humeurs belliqueuses contre les Sarrasins et les Juifs. Mais lorsque vient la guerre pour la succession au Duché Breton, au XIVe siècle les mêmes causes produisent les mêmes effets : Le combat des chefs...
De nombreuses légendes circulent aux alentours de la forêt du Gâvre.
La
légende du chêne au Duc :
En
ce moment-là, les Français viennent de faire la guerre aux Bretons
dans leur pays. Le Duc de Bretagne a appelé tous les hommes afin de
repousser les ennemis. Tous sont venus et se sont rassemblés dans la
forêt du Gâvre.Arrivés là, les gens leur disent que de l’autre côté du bois, on voit des soldats et que la campagne en est remplie.
Comme la nuit est proche, le Duc se résout de coucher au pied d’un gros chêne, à l’endroit qui passe pour être l’exact milieu de la forêt... L’un des compagnons du Duc dit qu’il a entendu parler de ce chêne.... On raconte en effet que tous ceux qui passent la nuit au pied de cet arbre comprennent le langage d’un oiseau qui chante sur les arbres …
Et cet oiseau prédit l’avenir :
Le Duc ne veut pas croire ce que dit son compagnon. Quand un bon lit de fougère avec des branchages par-dessus est fait, à cause de la neige qui tombe, le Duc se couche et comme il est très fatigué, s’endort aussitôt.
A peine sombre-t-il dans le sommeil qu’un gros corbeau vient se percher et se met à croasser. Le duc l’entend dans son sommeil et le corbeau dit :
Conquereu, Conquereu, Conquereu !
Cela dure toute la nuit !
Au petit jour, alors que le soleil essaie de percer le brouillard, un page, que l’oiseau ennuie, lui tire une flèche de façon si étroite que le corbeau est touché et tombe au pied de l’arbre. Son sang fait une grande tache sur la neige blanche...
Le Duc se leve avec ses hommes. Comme il n’est pas très bien réveillé, il répète :
Conquereu, Conquereu, Conquereu !
Et il dit exactement comme le corbeau !
En entendant le Duc répéter toujours la même chose et voyant le sang sur la neige blanche, les soldats croient de bonne foi qu’il est blessé et qu’il les encourage au combat. Ils prennent leurs armes et sortent du bois. Ils se précipitent sur Conquereuil, qui se trouve au nord de la forêt du Gâvre, parce qu’ils croient que c’est le nom que prononce le Duc. Arrivés là, ils trouvent les Français qui viennent à peine de se réveiller et qui sont tout gelés par la nuit passée en plein air...
Les Bretons en profitent, ils leur tombent dessus d’une ruée si impétueuse et si chaude qu’ils les écrasent tout net et que depuis, ils n’y reviennent plus.
C’est pour cela que le chêne du milieu de la forêt du Gâvre s’appelle le chêne au Duc...
Cette légende à un fond historique :
Les batailles qui ont opposé en 981 et 992, à Conquereuil, le duc de Bretagne, Konan Le TORT, à GUEROCH puis à Foulques NERRA, comte d’Anjou.
Ce chêne est encore célèbre au XVe siècle puisque Louis XII le visite après son mariage avec Anne de Bretagne.
Derval au coeur du Pays de la Mée - Châteaubriant, Histoire ...
www.chateaubriant.org
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- Divers articles
L'extension
du territoire breton se réalise à partir de la bataille
de Jangland en .... une bataille
est restée célèbre, celle de Conquereuil
en 992,
entre Conan, ...
La bataille de Conquereuil - LES CAPETIENS - Free
chrisagde.free.fr/capet/hcapetguerre.php3?page=2
Le
27 juin 992,
la bataille
de Conquereuil
marque la victoire de Foulques III Nerra, comte d'Angers, sur Eudes
1er de Blois. La querelle opposant ces puissants ...
DEUXIEME BATAILLE DE CONQUEREUIL. Batailles de l ...
www.skoluhelarvro.org/culture-bretagne/batailles/detail.php?id=127
DEUXIEME
BATAILLE
DE CONQUEREUIL.
Date : 27 juin 992.
Période : Guerres dynastiques en Bretagne 874-1164. Lieu : Lande à
2 km au nord du bourg ...
La légende du chêne au Duc - Raid VTT du chêne au Duc
www.chene-au-duc.com/la-forêt-du-gâvre/la-légende-du-chêne-au-duc/
Ils
se précipitèrent sur Conquereuil,
qui se trouve au nord de la forêt du Gâvre, parce ... Les batailles
qui opposèrent en 981 et 992,
à Conquereuil,
le duc de ...
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