mardi 26 août 2014

994... EN REMONTANT LE TEMPS


 Cette page concerne l'année 994 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !
POITOU CHARENTE AU Xe


Fils de Guillaume III « tête d'étoupe » duc d'Aquitaine, comte du Poitou et d'Adèle de Normandie.
Époux de Emma de Blois.
Père de Guillaume V, Duc d'Aquitaine, pierre de Chabot, Ebles d'Aquitaine, Guillaume « le Chauve » de Talmond, Emma d'Aquitaine et une autre... frère d'Adélaïde d'Aquitaine, reine des Francs.
Guillaume Fier à bras (935 – 994/995) comte de Poitiers de 963 à 994 sous le nom de Guillaume II et duc d'Aquitaine sous celui de Guillaume IV durant la même période, succède à son père Guillaume III de Poitiers, épouse Emma, fille de Thibaut le Tricheur comte de Blois, en 968 dont il a Guillaume le Grand, qui lui succède.
Il est considéré comme un guerrier de valeur, qui impose son autorité aux seigneurs et vicomtes du Poitou. Il résiste victorieusement au roi des francs Hugues Capet (son beau-frère) qui tente de s'emparer de Poitiers en 988. Mais ses nombreux adultères entachent son règne, notamment sa liaison avec Aldéarde de Thouars, provoquant le départ d'Emma de Blois... Il disparaît des sources écrites, les moines rédacteurs refusant probablement de parler d'un seigneur infidèle. Après un rapprochement peu durable avec son épouse, il réapparaît quelque temps, avant de disparaître à nouveau vers 993.
Son surnom le caractérise, car, il s'avère impulsif et violent. Au début de son règne il bénéficie de l'influence de son oncle Ebles, Évêque de Limoges. Son mariage avec Emma de Blois renforce son autonomie vis-à-vis du Roi de Francie, Lothaire II, de plus elle apporte en dot la place forte de Chinon ce qui donne à Guillaume IV un solide point d'appui pour se protéger des visées expansionnistes des Comtes d'Anjou.
Emma est la fondatrice des Abbayes de Maillezais et en 990 de Bourgueil. Au début des années 980, le Roi Lothaire et le Comte d'Anjou Geoffroy Grisegonelle s'associent pour rétablir un Roi d'Aquitaine : le fils de Lothaire II, Louis. Celui-ci se marie avec la sœur du Comte d'Anjou, Adelaïde, veuve du puissant Comte de Gévaudan. Cette opération est en particulier dirigée contre le Duc d'Aquitaine mais elle se désagrège avec le fiasco du mariage de Louis et d’Adélaïde qui a deux fois l'âge de son mari.
Ce dénouement est très heureux pour Guillaume Fier à Bras car à cette époque les effets de sa liaison avec la Vicomtesse Aldéarde de Thouars font qu'il est encore en opposition avec son épouse Emma de Blois et qu'il ne peut guère compter sur l'appui du frère de celle-ci Eudes I de Blois.
Emma ne se réconcilie avec Guillaume IV qu'en 988, mais 3 ans plus tard elle se sépare à nouveau de son mari, retourne vivre à Blois avec son fils Guillaume. Le Comte Geoffroy d'Anjou réussit à conquérir par les armes des domaines autour de Loudun et Mirebeau aux dépens de Guillaume Fier à Bras, cette conquête est entérinée quand Geoffroy se reconnaît vassal du Comte de Poitou pour ces domaines. Ainsi en 981 Geoffroy Grisegonelle est présent à une assemblée tenue par Guillaume et où figurent tous ses principaux vassaux:
Les Vicomtes de Thouars, d'Aulnay, de Chatellerault, ... Geoffroy Grisegonelle est aussi partie prenante à l'arrangement réalisé en 982 avec Guerech Comte de Nantes, le Pays de Retz est définitivement rattaché au Comté de Nantes, par contre la région côtière reste rattachée au Poitou. En tant que Duc d'Aquitaine Guillaume IV a beaucoup de mal à contrôler ses vassaux qui se battent entre eux. Ainsi le conflit entre le Vicomte Giraud de Limoges et le Comte Boson de la Marche pour la possession du puissant château de la Brosse dégénère et aboutit au meurtre de l'archevêque Benoît de Limoges à l'initiative du Comte Hélie de Périgord, fils de Boson de la Marche.
Ensuite Hélie et son frère Aldebert sont faits prisonniers par Guy, le fils de Giraud de Limoges. L'affaire s'achève avec la punition du meurtrier de Benoît qui est le frère d'Helie et d'Aldebert.
Dans un premier temps le puissant duc guillaume IV, menant une vie dissolue après le départ de sa femme... Devirnt très malade, il tombe sous l'influence de Madelme, un médecin Italien, qu'il récompense d'un vaste domaine près de Fontenay.
Le duc Guillaume devient de plus en plus religieux après le retour de sa femme en 988, et sous son influence, le couple fait des dons à de nombreux établissements religieux. « Dux Guilelmus Aquitaniencum » fonde un hôpital près de Saint-Hilaire de Poitiers par une charte datée de 989, souscrit par « Emma comitissa, Guillelmi filium eius, Guilelmi comitis Engolismæ ... ». Il semble qu'en réaction à ces donations religieuses le duc et son épouse se séparent de nouveau, Guillaume IV semble avoir abdiqué en janvier 993 en faveur de son fils, puis il se retire à l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers,ensuite à l'abbaye de Saint-Maixent où il devient moine sur son lit de mort...
Il cède ses pouvoirs à son fils Guillaume V, mais c'est à peine arrivé au prieuré de Souvigni, qu'il y tombe malade... La splendeur que reprend l'état monastique par la réforme, fait naître à plusieurs personnes de la première distinction le dessein de l'embrasser ou de fonder de nouveaux monastères. Guillaume, comte de Provence et de Toulouse, se fait moine à la fin de sa vie, aussi bien que Guillaume IV, comte de Poitiers, dit Bras-de-Fer. Ce dernier, avant de se consacrer à Dieu dans la religion, fait bâtir le monastère de Maillezais, lequel a été depuis érigé en siège épiscopal, qui a été transféré à La Rochelle en 1648...
SAINT MAYEUL UNE DEUXI7ME FOIS MARTYRISE
Saint Mayeul sentant sa dernière heure arrivée, il l'envisage avec cette sainte joie que la confiance chrétienne donne. les religieux fondent en larmes autour de son lit, il les console lui-même de sa mort.

« Dieu m'appelle, dit-il, et, après le combat, il m'invite à la couronne. Si vous m'aimez, pourquoi vous affliger du bonheur dont je vais jouir? »
Ceux-ci lui demandent sous quelle protection il les laisse. Il leur répond :
« Si vous observez votre règle, Jésus- Christ, le souverain Pasteur, sera lui-même votre protecteur. »
Ils le conjurent de leur donner l'absolution, et ils se prosternent tous pour la recevoir. Il la leur donne avec sa bénédiction, après quoi, s'entretenant dévotement avec Dieu, comme s'il a déjà goûté les joies célestes, il s'écrit
« Seigneur, je suis charmé de la beauté de votre maison. Que vos tabernacles sont aimables, Ô mon Dieu? »
Puis, gardant quelque temps le silence, il récite tout bas des prières, il trépasse ainsi dans le repos du Seigneur, ce jour du 11 mai 994. Sa vie a été écrite par Saint Odilon, son successeur, et par 3 autres de ses disciples. Saint Mayeul est enterré à Souvigni, dans l'église de Saint-Pierre.
Le roi Hugues Capet ayant appris la mort de Mayeul, se rend à Souvigni pour assister à ses funérailles. Begon évêque de Clermont, consacre un autel sur son tombeau peu de temps après sa mort, et Urbain II lève son corps de terre, en l'an 1095, pour l'exposer au culte des fidèles.
En effet durant l’an 994, alors que la province, comme une grande partie de l’Aquitaine, se trouve aux prises avec une terrible épidémie : le mal des ardents. Les moissons viennent de s’achever, lorsque la population se trouve soudain décimée par une épouvantable maladie, sorte d’embrasement intérieur que rien ne parvient à apaiser. Après une sensation d’atroce brûlure (d’où l’appellation « ardent », du latin ardere, brûler), les malades voient leurs membres devenir rigides, noircir, et enfin se putréfier. Les morts se comptent par centaines. L’on apprendra plus tard que ce mal, qui sévira encore pendant plusieurs siècles, n’est autre que l’ergotisme, intoxication causée par la consommation de pain de seigle contaminé par un champignon parasite.
À Limoges, tout n’est que désolation. Les malades et les infirmes, venus implorer la protection divine, s’entassent dans les églises. Face à l’étendue du drame, l’évêque Hilduin et son frère Geoffroy, abbé de Saint-Martial, décident d’organiser un grand rassemblement autour des reliques de plusieurs Saints Limousins.
NOTRE DAME LA GRANDE
Le 12 novembre 994, le corps de Saint Martial, premier évêque de Limoges, est levé de son tombeau, placé dans une châsse d’or, et porté en procession depuis la basilique du Sauveur (place de la République actuelle) jusqu’au mont Jovis, à l’extérieur des murailles. Une foule immense se presse tout au long du parcours, peu à peu rejointe par des groupes de moines venus de nombreuses autres paroisses...
Cette manifestation de masse est la toute première ostension (une appellation qui trouve son origine dans le verbe latin ostendere, qui signifie montrer, ou exposer). 
Le 4 décembre, alors que le corps de Saint Martial est ramené jusqu’à son tombeau, l’épidémie cesse de sévir... Les chroniques de l’époque font état de plus de 7 000 guérisons. Le clergé profite de ce fait exceptionnel et de cet inhabituel climat de ferveur pour conjurer un mal plus pernicieux que le mal des ardents : la guerre.
Ils lancent alors un appel solennel au respect de la « paix de Dieu », et amènent les seigneurs Limousins à prêter serment, et à s’engager à faire régner la justice et la paix.
La pratique de l’Ostension est dans un premier temps reprise ponctuellement, sans date fixe, lors de la venue à Limoges d’un personnage important :

Saint Louis et Blanche de Castille en 1244.
Le pape Clément V en 1307.
Louis XI en 1462.
Henri IV en 1605.
En cas de grandes catastrophes, guerres, épidémie.
PALAIS DE JUSTICE DE POITIERS
À partir de 1519, elle devient régulière, tous les 7 ans.
Saint-Just-le-Martel est traditionnellement l'une des 12 communes de la Haute-Vienne à organiser tous les 7 ans des ostensions. Il n'est que de parcourir les photos anciennes pour constater qu'au-delà de la manifestation religieuse elle-même elles constituent une pratique identitaire à laquelle au fil du temps ont participé nombre de personnes d'horizons fort différents, rassemblées pour les unes par la fête, pour les autres par l'hommage rendu au Saint Patron du lieu.
Déjà a cette époque le Poitou est réputé pour une production particulière... Les noms de lieux faisant référence à l'espèce produite abondent dans la région poitevine. Ainsi, Asnières-en-Poitou est mentionné pour la première fois dans une charte de 966.
Des écrits prouvent que l'industrie mulassière est déjà développée et renommée dans le Poitou durant le Moyen-Âge. Au Xe siècle, un prélat Italien du nom de Léon adresse un courrier à Guillaume IV, Comte du Poitou (935-994) :

« Envoyez-moi une mule magnifique, un mors précieux, et un tapis admirable, objets que je vous ais demandé depuis plus de 6 ans ». 
La mule est en outre à cette époque la monture presque exclusive des ecclésiastiques et des magistrats. Une citation du Gallia Christiana en date de 1109 nous laisse supposer que c'est un des ancêtres de notre baudet actuel qui portait les bagages de Saint Bernard. 
Une tête grosse et longue, des oreilles longues et bien ouvertes, garnies de poils longs.
L'encolure forte, le garrot, effacé, le dos droit et long, le rein bien détaché, les hanches peu saillantes, la croupe courte.
Les cuisses longues et musclées, les épaules droites, le sternum saillant, les côtes rondes, les membres puissants et les articulations larges, les pieds larges et ouverts, recouverts de poils.
La robe bai brun, passant quelquefois au jaunâtre (dans ce cas appelé fougère), avec le pourtour de la bouche, du nez, des yeux, gris argenté bordé d'une auréole rougeâtre. La robe ne doit jamais être rubican (tachetée ou mouchetée), ni porter de bande cruciale ou de raie de mulet (bande noire longeant la ligne dorsale du garrot à la queue).
Le dessous du ventre et l'intérieur des cuisses gris clair, sans aller au blanc lavé.
L'ânesse est parfois moins chargée de poils, son bassin et sa croupe sont plus larges que chez le mâle.
Taille moyenne du mâle : 1,40 m à 1,50 m.
Taille moyenne de la femelle : 1,35 m à 1,45 m.

Guillaume IV de Poitiers - cyclopaedia.net

www.cyclopaedia.fr/wiki/Guillaume-IV-de-Poitiers
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Guillaume 'Fier-à-Bras' de Poitiers, IV Duc d'Aquitaine et II ...

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27 nov. 2013 - Guillaume Iv (fier-aa-bras) Aquitaine in MyHeritage family trees .... William IV (937 – 3 February 994[1]), called Fierebras or Fierebrace ...

Guillaume IV Pierebrace - Arbre généalogique Christine ...

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Guillaume V le grand d'AQUITAINE , comte de Poitiers , de Limoges, d'Auvergne, duc d'Aquitaine (994) 969-1030 marié en 999 julien avec Adelmodis de ...


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