Cette page concerne l'année 994 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !
POITOU
CHARENTE AU Xe
Fils
de Guillaume III « tête d'étoupe » duc d'Aquitaine,
comte du Poitou et d'Adèle de Normandie.
Époux de Emma de Blois.
Père de Guillaume V, Duc d'Aquitaine, pierre de Chabot, Ebles d'Aquitaine, Guillaume « le Chauve » de Talmond, Emma d'Aquitaine et une autre... frère d'Adélaïde d'Aquitaine, reine des Francs.
Époux de Emma de Blois.
Père de Guillaume V, Duc d'Aquitaine, pierre de Chabot, Ebles d'Aquitaine, Guillaume « le Chauve » de Talmond, Emma d'Aquitaine et une autre... frère d'Adélaïde d'Aquitaine, reine des Francs.
Il est considéré comme un guerrier de valeur, qui impose son autorité aux seigneurs et vicomtes du Poitou. Il résiste victorieusement au roi des francs Hugues Capet (son beau-frère) qui tente de s'emparer de Poitiers en 988. Mais ses nombreux adultères entachent son règne, notamment sa liaison avec Aldéarde de Thouars, provoquant le départ d'Emma de Blois... Il disparaît des sources écrites, les moines rédacteurs refusant probablement de parler d'un seigneur infidèle. Après un rapprochement peu durable avec son épouse, il réapparaît quelque temps, avant de disparaître à nouveau vers 993.
Son
surnom le caractérise, car, il s'avère impulsif et violent. Au
début de son règne il bénéficie de l'influence de son oncle
Ebles, Évêque de Limoges. Son mariage avec Emma de Blois renforce
son autonomie vis-à-vis du Roi de Francie, Lothaire II, de plus elle
apporte en dot la place forte de Chinon ce qui donne à Guillaume IV
un solide point d'appui pour se protéger des visées expansionnistes
des Comtes d'Anjou.
Emma
est la fondatrice des Abbayes de Maillezais et en 990 de Bourgueil.
Au début des années 980, le Roi Lothaire et le Comte d'Anjou
Geoffroy Grisegonelle s'associent pour rétablir un Roi d'Aquitaine :
le fils de Lothaire II, Louis. Celui-ci se marie avec la sœur du
Comte d'Anjou, Adelaïde, veuve du puissant Comte de Gévaudan. Cette
opération est en particulier dirigée contre le Duc d'Aquitaine mais
elle se désagrège avec le fiasco du mariage de Louis et d’Adélaïde
qui a deux fois l'âge de son mari.
Ce
dénouement est très heureux pour Guillaume Fier à Bras car à
cette époque les effets de sa liaison avec la Vicomtesse Aldéarde
de Thouars font qu'il est encore en opposition avec son épouse Emma
de Blois et qu'il ne peut guère compter sur l'appui du frère de
celle-ci Eudes I de Blois.
Emma
ne se réconcilie avec Guillaume IV qu'en 988, mais 3 ans plus tard
elle se sépare à nouveau de son mari, retourne vivre à Blois avec
son fils Guillaume. Le Comte Geoffroy d'Anjou réussit à conquérir
par les armes des domaines autour de Loudun et Mirebeau aux dépens
de Guillaume Fier à Bras, cette conquête est entérinée quand
Geoffroy se reconnaît vassal du Comte de Poitou pour ces domaines.
Ainsi en 981 Geoffroy Grisegonelle est présent à une assemblée
tenue par Guillaume et où figurent tous ses principaux vassaux:
Les
Vicomtes de Thouars, d'Aulnay, de Chatellerault, ... Geoffroy
Grisegonelle est aussi partie prenante à l'arrangement réalisé en
982 avec Guerech Comte de Nantes, le Pays de Retz est définitivement
rattaché au Comté de Nantes, par contre la région côtière reste
rattachée au Poitou. En tant que Duc d'Aquitaine Guillaume IV a
beaucoup de mal à contrôler ses vassaux qui se battent entre eux.
Ainsi le conflit entre le Vicomte Giraud de Limoges et le Comte Boson
de la Marche pour la possession du puissant château de la Brosse
dégénère et aboutit au meurtre de l'archevêque Benoît de Limoges
à l'initiative du Comte Hélie de Périgord, fils de Boson de la
Marche.
Ensuite
Hélie et son frère Aldebert sont faits prisonniers par Guy, le fils
de Giraud de Limoges. L'affaire s'achève avec la punition du
meurtrier de Benoît qui est le frère d'Helie et d'Aldebert.
Dans
un premier temps le puissant duc guillaume IV, menant une vie
dissolue après le départ de sa femme... Devirnt très malade, il
tombe sous l'influence de Madelme, un médecin Italien, qu'il
récompense d'un vaste domaine près de Fontenay.
Le
duc Guillaume devient de plus en plus religieux après le retour de
sa femme en 988, et sous son influence, le couple fait des dons à de
nombreux établissements religieux. « Dux
Guilelmus
Aquitaniencum »
fonde un hôpital près de Saint-Hilaire de Poitiers par une charte
datée de 989, souscrit par « Emma
comitissa, Guillelmi filium eius, Guilelmi comitis Engolismæ ... ».
Il semble qu'en réaction à ces donations religieuses le duc et son
épouse se séparent de nouveau, Guillaume IV semble avoir abdiqué
en janvier 993 en faveur de son fils, puis il se retire à l'abbaye
de Saint-Cyprien de Poitiers,ensuite à l'abbaye de Saint-Maixent où
il devient moine sur son lit de mort...
Il
cède ses pouvoirs à son fils Guillaume V, mais c'est à peine
arrivé au prieuré de Souvigni, qu'il y tombe malade... La splendeur
que reprend l'état monastique par la réforme, fait naître à
plusieurs personnes de la première distinction le dessein de
l'embrasser ou de fonder de nouveaux monastères. Guillaume, comte de
Provence et de Toulouse, se fait moine à la fin de sa vie, aussi
bien que Guillaume IV, comte de Poitiers, dit Bras-de-Fer. Ce
dernier, avant de se consacrer à Dieu dans la religion, fait bâtir
le monastère de Maillezais, lequel a été depuis érigé en siège
épiscopal, qui a été transféré à La Rochelle en 1648...
SAINT MAYEUL UNE DEUXI7ME FOIS MARTYRISE |
« Dieu m'appelle, dit-il, et, après le combat, il m'invite à la couronne. Si vous m'aimez, pourquoi vous affliger du bonheur dont je vais jouir? »
Ceux-ci
lui demandent sous quelle protection il les laisse. Il leur répond :
« Si
vous observez votre règle, Jésus- Christ, le souverain Pasteur,
sera lui-même votre protecteur. »
Ils
le conjurent de leur donner l'absolution, et ils se prosternent tous
pour la recevoir. Il la leur donne avec sa bénédiction, après
quoi, s'entretenant dévotement avec Dieu, comme s'il a déjà goûté
les joies célestes, il s'écrit
« Seigneur,
je suis charmé de la beauté de votre maison. Que vos tabernacles
sont aimables, Ô mon Dieu? »
Puis,
gardant quelque temps le silence, il récite tout bas des prières,
il trépasse ainsi dans le repos du Seigneur, ce jour du 11 mai 994.
Sa vie a été écrite par Saint Odilon, son successeur, et par 3
autres de ses disciples. Saint Mayeul est enterré à Souvigni, dans
l'église de Saint-Pierre.
Le
roi Hugues Capet ayant appris la mort de Mayeul, se rend à Souvigni
pour assister à ses funérailles. Begon évêque de Clermont,
consacre un autel sur son tombeau peu de temps après sa mort, et
Urbain II lève son corps de terre, en l'an 1095, pour l'exposer au
culte des fidèles.
En
effet durant l’an 994, alors que la province, comme une grande
partie de l’Aquitaine, se trouve aux prises avec une terrible
épidémie : le mal des ardents. Les moissons viennent de s’achever,
lorsque la population se trouve soudain décimée par une
épouvantable maladie, sorte d’embrasement intérieur que rien ne
parvient à apaiser. Après une sensation d’atroce brûlure (d’où
l’appellation « ardent », du latin ardere, brûler), les malades
voient leurs membres devenir rigides, noircir, et enfin se putréfier.
Les morts se comptent par centaines. L’on apprendra plus tard que
ce mal, qui sévira encore pendant plusieurs siècles, n’est autre
que l’ergotisme, intoxication causée par la consommation de pain
de seigle contaminé par un champignon parasite.
À Limoges, tout n’est que désolation. Les malades et les infirmes, venus implorer la protection divine, s’entassent dans les églises. Face à l’étendue du drame, l’évêque Hilduin et son frère Geoffroy, abbé de Saint-Martial, décident d’organiser un grand rassemblement autour des reliques de plusieurs Saints Limousins.
NOTRE DAME LA GRANDE |
Cette manifestation de masse est la toute première ostension (une appellation qui trouve son origine dans le verbe latin ostendere, qui signifie montrer, ou exposer).
Le 4 décembre, alors que le corps de Saint Martial est ramené jusqu’à son tombeau, l’épidémie cesse de sévir... Les chroniques de l’époque font état de plus de 7 000 guérisons. Le clergé profite de ce fait exceptionnel et de cet inhabituel climat de ferveur pour conjurer un mal plus pernicieux que le mal des ardents : la guerre.
Ils lancent alors un appel solennel au respect de la « paix de Dieu », et amènent les seigneurs Limousins à prêter serment, et à s’engager à faire régner la justice et la paix.
La pratique de l’Ostension est dans un premier temps reprise ponctuellement, sans date fixe, lors de la venue à Limoges d’un personnage important :
Saint Louis et Blanche de Castille en 1244.
Le pape Clément V en 1307.
Louis XI en 1462.
Henri IV en 1605.
En cas de grandes catastrophes, guerres, épidémie.
PALAIS DE JUSTICE DE POITIERS |
Saint-Just-le-Martel
est traditionnellement l'une des 12 communes de la Haute-Vienne à
organiser tous les 7 ans des ostensions. Il n'est que de parcourir
les photos anciennes pour constater qu'au-delà de la manifestation
religieuse elle-même elles constituent une pratique identitaire à
laquelle au fil du temps ont participé nombre de personnes
d'horizons fort différents, rassemblées pour les unes par la fête,
pour les autres par l'hommage rendu au Saint Patron du lieu.
Déjà
a cette époque le Poitou est réputé pour une production
particulière... Les noms de lieux faisant référence à l'espèce
produite abondent dans la région poitevine. Ainsi,
Asnières-en-Poitou est mentionné pour la première fois dans une
charte de 966. Des écrits prouvent que l'industrie mulassière est déjà développée et renommée dans le Poitou durant le Moyen-Âge. Au Xe siècle, un prélat Italien du nom de Léon adresse un courrier à Guillaume IV, Comte du Poitou (935-994) :
« Envoyez-moi une mule magnifique, un mors précieux, et un tapis admirable, objets que je vous ais demandé depuis plus de 6 ans ». La mule est en outre à cette époque la monture presque exclusive des ecclésiastiques et des magistrats. Une citation du Gallia Christiana en date de 1109 nous laisse supposer que c'est un des ancêtres de notre baudet actuel qui portait les bagages de Saint Bernard.
Une
tête grosse et longue, des oreilles longues et bien ouvertes,
garnies de poils longs.
L'encolure
forte, le garrot, effacé, le dos droit et long, le rein bien
détaché, les hanches peu saillantes, la croupe courte.
Les
cuisses longues et musclées, les épaules droites, le sternum
saillant, les côtes rondes, les membres puissants et les
articulations larges, les pieds larges et ouverts, recouverts de
poils.
La
robe bai brun, passant quelquefois au jaunâtre (dans ce cas appelé
fougère), avec le pourtour de la bouche, du nez, des yeux, gris
argenté bordé d'une auréole rougeâtre. La robe ne doit jamais
être rubican (tachetée ou mouchetée), ni porter de bande cruciale
ou de raie de mulet (bande noire longeant la ligne dorsale du garrot
à la queue).
Le
dessous du ventre et l'intérieur des cuisses gris clair, sans aller
au blanc lavé.
L'ânesse
est parfois moins chargée de poils, son bassin et sa croupe sont
plus larges que chez le mâle.
Taille
moyenne du mâle : 1,40 m à 1,50 m.
Taille
moyenne de la femelle : 1,35 m à 1,45 m.
Guillaume IV de Poitiers - cyclopaedia.net
www.cyclopaedia.fr/wiki/Guillaume-IV-de-Poitiers
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IV de Poitiers"
sur Internet, dans les universités et ... comte de Poitiers
, de Limoges, d'Auvergne, duc d'Aquitaine (994)
969-1030 ...
Guillaume 'Fier-à-Bras' de Poitiers, IV Duc d'Aquitaine et II ...
27
nov. 2013 - Guillaume
Iv
(fier-aa-bras) Aquitaine in MyHeritage family trees .... William IV
(937 – 3 February 994[1]),
called Fierebras or Fierebrace ...
Guillaume IV Pierebrace - Arbre généalogique Christine ...
gw.geneanet.org/tocasso?lang=fr;p=guillaume;n=d+aquitaine
Guillaume
V le grand d'AQUITAINE , comte de Poitiers
, de Limoges, d'Auvergne, duc d'Aquitaine (994)
969-1030 marié en 999 julien avec Adelmodis de ...
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