L'EPHEMERIDE ENTRE AMI(E)S: 1010...EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1010 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

THORFINN KARLSEFNI BIEN AVANT CHRISTOPHE COLOMB ET JACQUES CARTIER.

THORFINN KARLSEFNI

Il n’est pas étonnant que ces Vikings, une fois installés au Groenland, à 800 kilomètres des rives du Labrador, aient été les premiers Européens à franchir l’Atlantique Nord et à explorer les côtes Américaines de la terre de Baffin, du Labrador, de Terre-Neuve, de la Nouvelle-Écosse et du nord de la Nouvelle-Angleterre. L’histoire débute avec le scandinave Bjarni Herjulfsson qui, dérivé par une tempête, a été le premier Européen à apercevoir le continent Américain 2 ans après la fondation de leur colonie.
Plus tard, vers l’an mil, Leif Eriksson, le fils d’Éric le Rouge, part à la redécouverte des terres mentionnées par son compatriote, et découvre et explore le Helluland (Terre de Baffin), le Markland (Labrador) et le Vinland (Terre-Neuve) , régions nommées en fonction de leurs ressources potentielles. Ce voyage, selon les sagas , est suivi par 4 autres expéditions, dont celles des deux frères de Leif, Thorstein et Thorvald, ce dernier séjournant deux hivers dans les maisons déjà construites par Leif, probablement à l’Anse-aux-Meduses. Ensuite, l’Islandais Thorfinn Karlsefni, dont le fils Snorri est le premier Européen à naître en Amérique, tente de coloniser le Vinland où il poursuit pendant 3 ans des activités d’exploration et de commerce dans sa ferme « palissadée ». Enfin, la dernière expédition connue est celle de la fille d’Éric le Rouge, Freydis. Son séjour se termine par des querelles au sein de la petite colonie. Le seul site connu de ces expéditions est celui de l’Anse-aux-Meduses, « Leifsbudir » ou « Straumfjord », à Terre-Neuve où les Européens ont tenté de s’établir et à partir duquel ils ont exploré le Vinland.
Cette tentative constitue le premier modèle d’occupation Européenne en Amérique du Nord, mais il est peu probable que les flottilles aient emporté plus de 200 à 300 personnes, (dirigeants, travailleurs, domestiques et esclaves),
Plusieurs expéditions comme celle de Thorvald échouent en raison de relations malsaines avec les Autochtones ou « Skraelings » qui possèdent déjà un réseau d’échanges de produits.

LE VOYAGE DE THORFINN KARLSELFNI

Plus à l’ouest et plus au sud, on ignore tout des contacts que les Européens ont pu avoir avec d’autres groupes Amérindiens. Au sud, les Norses ont trouvé une région appelée « Hop », située dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. On peut toutefois conclure que ces contacts ne semblent pas avoir eu d’impact culturel significatif chez les Autochtones hormis une certaine familiarité avec la culture Européenne. Les ressources du milieu, telles que la vigne, le riz sauvage, le fer et le bois, ont fait l’objet d’une évaluation, et il semble que c’est le bois et le fer que l’on trouve à Terre-Neuve qui constituent le principal leitmotiv des voyages. À cet égard, ce sont des sites plus Nordiques, comme ceux de la baie d’Ungava, qui semblent avoir été la cible de ces voyages...

EGLISE

Thorfinn Karlsefni (vieux norrois : Porfinnr Karlsefni, islandais : Þorfinnur Karlsefni) est un explorateur Islandais qui peu après l'an 1000 essaie de s'installer au Vinland. Le même été, un bateau est arrivé au Groenland de la Norvège. Le capitaine se nommait Thorfinn Karlsefni. Il était le fils de Thord Tête-de-Cheval, le fils de Snorri Thordarson de Hofdi.Thorfinn Karlsefni est très riche. Il passe l’hiver avec Leif Eiriksson à Brattahlid. Gudrid a rapidement attiré son attention et il lui a demandé de l’épouser, mais elle lui a dit d’aller voir Leif pour avoir une réponse, ils se fiancent et leurs noces sont célébrées cet hiver-là. Les discussions au sujet d’un voyage au Vinland ont repris et les gens, dont Gudrid, ont fortement encouragé Karlsefni à entreprendre ce voyage.

Aux alentours de l’an 1000, Gudrid Thorbjarnardottir est probablement l’une des plus grandes voyageuses de son temps, navigatrice et exploratrice à l’égal des hommes de son temps, les Vikings. Née en Islande, elle part avec son mari pour tenter de coloniser le Vinland où ils commercent et se battent avec les Skraelings. Elle donne là-bas naissance à un fils, Snorri. Cependant, après 3 hivers, Gudrid et sa famille reviennent au Groenland puis en Islande.

Après la mort de son mari et lorsque ses enfants sont élevés, elle reprend la mer pour la Norvège puis se rend à pied jusqu’à Rome.

CONFLIT CONTRE SKRAELINGS

Après avoir regagné son pays natal, elle finit sa vie comme religieuse dans un monastère Islandais. L’histoire de Gudrid a été popularisée dans plusieurs sagas Islandaises. Comme il est de coutume dans ce genre de récits, de nombreuses variantes existent, qui donnent un éclairage précieux sur les débuts du christianisme dans le Grand Nord.Thorfinn Karlsefni a été très rapidement attiré par Gudrid et il lui a demandé de l’épouser, mais elle lui a dit d’aller voir Leif pour avoir une réponse. Ils se sont ensuite fiancés et leurs noces ont été célébrées cet hiver-là. Les discussions au sujet d’un voyage au Vinland ont repris et les gens, dont Gudrid, ont fortement encouragé Karlsefni à entreprendre ce voyage. [...]
Gudrid donne naissance à un garçon nommé Snorri, puis Thorfinn Karlsefni meurt.

Après la mort de Karlsefni, Gudrid a repris l’administration de la maison avec son fils Snorri qui était né au Vinland.

MAISONS VIKINGS

Lorsque Snorri s’est marié, Gudrid est partie à l’étranger, a fait un pèlerinage au sud et est revenue à la ferme de son fils Snorri qui, entre-temps, a fait bâtir une église à Glaumbaer. Plus tard, Gudrid est devenue nonne et anachorète, et elle y a passé le reste de sa vie.

Snorri a un fils nommé Thorgeir, le père d’Yngveld, la mère de l’évêque Brand. La fille de Snorri Karlsefnisson, Hallfrid, est la femme de Runolf, le père de l’évêque Thorlak. Bjorn, un autre fils de Karlsefni et Gudrid, est le père de Thorunn, la mère de l’évêque Bjorn. »

Selon la Saga d'Erik le Rouge, il part avec 3 bateaux sur lesquels se trouvent 160 personnes. Parmi elles, se trouvent Freydis Eiriksdottir et Thorvald Eriksson, respectivement demi-sœur et frère de leif Eriksson. Il s'installe d'abord dans les baraquements de Leif Eriksson sur le site qu'il appelle Hop, le Vinland proprement peut-être sur la Baie du Saint Laurent, au nord de l’île de Cap Breton en Nouvelle-Écosse...

L'ANSE AUX MÉDUSES

Après avoir dû affronter des Skraelings (peut-être des indiens micmacs), il se replie plus au nord pour établir sa propre colonie sur un site qu'il nomme Straumfjord. Sa femme de Thorfinn Karlsefni lui donnant un fils qui naît au Vinland, plus exactement au Strumfjord, se serait le premier Européen né dans le Nouveau Monde. Le site exact de la colonie de Karlsefni est probablement L'Anse aux Méduses, au nord de Terre-Neuve le site découvert par Helge et Anne Ingstad.

Cet exposé va se diviser en deux partie : une partie attestée et reconnue, et l'autre partie dont les éléments prêtent à discussion et sont parfois sujets à caution. La découverte de l'Amérique par les vikings était sujet à débats il y a quelques années.

DRAKKAR

En 1960 un certain Norvégien du nom de Helge Ingstad commence à faire des fouilles au Canada, à Terre-Neuve... Helge Ingstad s'est basé sur les sagas faisant mention d'une terre que les Vikings nomment Vinland. Que sait-on en gros de ces sagas? Et bien qu'aux alentours de l'an 900, un dénommé Gunnbjörn, déporté vers l'ouest par les vents, aperçoit un groupe d'îles inconnues, au-delà de l'Islande. Il leurs donne le nom de « Rochers de Gunnbjörn », mais ne les accoste pas. La nouvelle de cette découverte fait rapidement le tour des navigateurs et stimule leur curiosité.

En 978, Snaebjörn Galti tente de rejoindre ces « Rochers ». C'est un échec, qui est relaté par le Landnamabok.

Vers 980, Erik le Rouge (ou le Roux), banni d'Islande à la suite d'une affaire criminelle, se met à son tour en quête des mystérieux îlots. Ayant atteint le Groenland (le « pays vert »), il passe 3 hivers à explorer les fjords du sud-ouest. Il retourne en Islande pour chercher des hommes tentés par la colonisation de ces nouvelles terres.

Vers 985-986, Eric repart à la tête d'une flotte de 25 navires sur lesquels embarquent 800 personnes, toutes Islandaises, et de nombreuses têtes de bétail en vue d'une installation définitive. La traversée est rude et seulement 14 vaisseaux arriveront à bon port. Au bout de quelques temps, les vikings ne tiennent pas en place et partent encore une fois explorer plus loin, toujours plus loin... 6 voyages auront lieu vers une nouvelle terre, les vikings au cours de ces 6 voyages ont découvert sans le savoir un nouveau continent : l'Amérique !

Le premier voyage, un des plus rapides aussi, entreprit par Bjarni, fils de Herjolfr. Au cours d'une expédition, à peine un an après le débarquement au Groenland, Bjarni est entraîné vers des côtes inconnues, à l'ouest-sud-ouest. N'osant y appareiller, il les remonte quelque temps, puis regagne le « fjord d'Éric », où il raconte ce qu'il a vu.

UN DES BATEAUX DE THORFINN KARLSEFNI

Bon sang ne saurait mentir : vers l'an 1000, Leif, le fils d'Eric le Rouge, accompagné de 35 hommes, entreprend l'itinéraire de Bjarni, mais en sens inverse. Il retombe sur les paysages décrits par son prédécesseur. Première relâche, une terre occupée par « de grands glaciers », vu leur configuration, il baptise ce lieu Helluland (« Pays de la Pierre plate »). Leif poursuit sa route, le long de sables blancs s'étendant devant un pays forestier, qu'il l'appelle avec simplicité Markland (« Pays des Forêts »). Deux jours plus tard, il accoste sur une île, où l'herbe est abondamment perlée de rosée. Il gagne ensuite une terre située au-delà du détroit, remonte une rivière vers une lagune, où il jette l'ancre et fait construire des baraquement pour y passer l'hiver, au lieu-dit Leifsbudhir (« Cabanes de Leifr »). Comme la région regorge de vignes, Leif lui donne le nom de Vinland (« Pays du vin »). Il retourne au Groenland, la cargaison pleine de bois et de vin.

Thorvaldr prend 30 hommes avec lui et part à la recherche des terres par son frère Leifr. Il retrouve les cabanes, et y passe environ un an. Pour revenir au Groenland, il file par le Markland et double un cap qu'il nomme Kjalarnes (« Cap de la Quille »). Mais il tombe sur les « Skaerlings » dont les flèches le blessent mortellement. Il est enterré sur place... Puis les voyages vers le Vinland cessent...

ROUTES VERS LE VINLAND

« Huit Goths et 22 Norvégiens lors d'un voyage d'exploration du Vinland très à l'Ouest. Nous avons campé près de îlots rocheux à une journée de voyage de cette pierre... Nous sommes allés pêcher un jour... Après notre retour nous avons trouvés 10 hommes morts et couverts de sang.
Les récits de découverte des Scandinaves, incluant leur découverte de l’Amérique du Nord, viennent des sagas — des histoires anciennes qui étaient racontées pendant des années, et plus tard, écrites pour que les générations à venir puissent les lire. (La version écrite la plus ancienne nous vient du XIIe siècle.) Le début des voyages des Scandinaves vers l’ouest et vers l’Amérique du Nord peut être retracé en lisant les sagas des voyages marins d’Érik le Rouge et Bjarni Herjolfsson.

« Selon ces sagas, voilà près d’un millier d’années, un gros navire à proue fière, en provenance du Groenland, jette l’ancre dans une baie accueillante, le long de la côte de l’Amérique du Nord. Après avoir ferlé l’unique voile carrée, les 30 hommes d’équipage mettent pied à terre. Au nord, une pointe de terre avance dans la mer, une île émerge au-delà. La côte est basse et légèrement ondulée. Des prairies luxuriantes, entourées de forêts, s’offrent à la vue. Une petite rivière coule d’un lac à quelques pas. Les flots sont impressionnants. À marée basse, la baie toute entière se transforme en une vaste terre asséchée.
Enchantés par la beauté du paysage, les nouveaux venus décident d’y demeurer. Ils remontent la rivière à bord de leur navire et installent leur campement sur la berge. Après quelques courtes excursions, ils connaissent bien le pays qu’ils trouvent extrêmement riche. Les cours d’eau foisonnent de saumon. Il y a du bois d’œuvre à profusion et le climat est si doux que l’herbe reste verte tout l’hiver ».
C’est ainsi que la saga Groenlandaise du XIIIe siècle décrit la première expédition de Leif Eriksson en Amérique du Nord, cinq siècles avant Christophe Colomb. La saga raconte qu’un jour, un membre de l’équipage, Tyrkir l’Allemand, s’est éloigné du campement et a trouvé des vignes sauvages dans la forêt. Cette découverte excitante inspira Leif qui décide d’appeler cette terre nouvelle Vinland, la terre du vin. Au début de l’été suivant, Leif et son équipage retournent au Groenland avec un plein chargement de bois de construction et de raisins transformés en vin ou séchés. Le bois de construction était particulièrement important pour des Groenlandais qui n’avaient pas chez eux le bois d’œuvre servant à construire les maisons.

THORFINN KALSEFNI

Le succès que connaît Leif dans le nouveau pays en incite d’autres à venir. C’est ainsi que Thorfinn Karlsefni, commerçant Islandais de passage au Groenland, organise une expédition comptant près de 135 hommes et 15 femmes, du bétail et 3 ou 4 navires. Le groupe utilise le campement de Leif et passe plusieurs étés à explorer et à rassembler un chargement de bois de construction, de fourrures et autres, qui pourront être vendus à profit au Groenland ou en Europe.

Þorfinnr "Karlsefni" Þórðarson - cyclopaedia.net

www.cyclopaedia.fr/wiki/Þorfinnr_%22Karlsefni%22_Þórðarson

Thorfinn Karlsefni (Old Norse: Þorfinnr Karlsefni, Icelandic: Þorfinnur Karlsefni), whose .... THORFINNR THORDARSON - Dictionary of Canadian Biography.

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dimanche 10 août 2014

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