18
août 1914
I)
Une
jeune bonne de 15 ans a avoué avoir voulu empoisonner sa patronne.
Cette dernière lui avait interdit de suivre son fiancé, parti à la
guerre. Le Figaro du 19 août 1914 précise que la jeune femme est
depuis incarcérée à la prison de Saint-Lazare. « Mme
Reniaud, femme du secrétaire de la mairie de Rosny-sous-Bois, a
l'habitude de prendre tous les matins un verre de vin tonique.
Vendredi
14 août 1914, peu après l'absorption de son reconstituant, Mme
Reniaud est en proie à de violentes douleurs. Un médecin appelé
diagnostique un commencement d'empoisonnement... Les soupçons se portent sur une jeune bonne, Marguerite Leverve, âgée de 15 ans, qui est arrêtée... Interrogée, le 18 août 1914, par M. Guibourg, juge d'instruction, Marguerite fait des aveux complets. Elle a versé de l'arsenic dans le vin de sa patronne.
Comme le juge lui demande pourquoi elle a voulu empoisonner Mme Reniaud, l'inculpée a répondu : « Je suis fiancée à un zouave et je voulais le suivre à la guerre. Madame m'en a empêché ». Et elle s'est mise à sangloter. Le juge l'a écrouée à la prison Saint-Lazare. écrit Le Figaro du 19 août 1914.
II)
Joffre
attaque au centre :
A
Vitry-le-François, le général Joffre après avoir consulté son
état-major décide de forcer le centre du dispositif Allemand. Les
IIIe et IVe armées sont engagées vers Neufchâteau et le Luxembourg
Belge.
Ce
même 18 août 1914, les Allemands décident de porter leur 1re armée
en direction de Bruxelles et de diriger leur IIe armée en direction
de la Sambre.
Dans
le même temps, les Russes mettent la pression sur les troupes de
Guillaume II et commencent une offensive en Galicie avec le concours
des régiments des divisions des généraux Broussilov et Rousski.
En
Prusse orientales, les forces de Nicolas II éprouvent des
difficultés à progresser ce qui laisse le temps aux Allemands de
s’organiser pour les stopper les plus vite possible.
III)
RO9BERT BRODEN 1erMINISTRE CANADIEN |
Le
18 août 1914, le Parlement Canadien vote en assemblée
extraordinaire la Loi sur les mesures de guerre.
Début août 1914, l'engrenage de la Première Guerre mondiale s'enclenche. Le 4 août, le Royaume-Uni déclare la guerre à l'Allemagne, entraînant aussitôt l'ensemble de ses colonies dans le conflit, y compris le Canada...
Début août 1914, l'engrenage de la Première Guerre mondiale s'enclenche. Le 4 août, le Royaume-Uni déclare la guerre à l'Allemagne, entraînant aussitôt l'ensemble de ses colonies dans le conflit, y compris le Canada...
Deux
semaines plus tard, le Parlement Canadien donne officiellement son
aval à l'entrée en guerre, et proclame du même coup les mesures de
guerre, une loi qui lui donne un pouvoir absolu... Durant la Grande
Guerre, le gouvernement de Robert Borden utilise, entre autres, cette
loi pour interner des immigrants, en majorité des Ukrainiens.
Les mesures de guerre ne seront levées qu'en 1920. La loi sur les mesures de guerre a finalement été abrogée en 1988 avec l'arrivée de la Loi sur les mesures d'urgence.
Les mesures de guerre ne seront levées qu'en 1920. La loi sur les mesures de guerre a finalement été abrogée en 1988 avec l'arrivée de la Loi sur les mesures d'urgence.
IV)
CAMPEMENT ALLEMAND |
Ce
que furent ces combats de Sarrebourg, comment ils atteignirent par
moments au sublime de l'épopée, le lieutenant Péricard, du 95e
R.I., va nous le dire :
Le
18 au matin, le 8e C. A. arrive devant Sarrebourg, l'ordre d'attaque
lui prescrit d'atteindre le front Kerprich Bois-Saint-Hubert, à
l'ouest de Sarrebourg, il est appuyé à droite par le 13e Corps, à
gauche par le 16e (2e Armée).
Le
95e est désigné pour attaquer Sarrebourg :
Le
général de Maud'huy, commandant la 31e brigade, a promis cette
récompense au régiment, à la suite de sa brillante attitude à
Blâmont. Promesse qui honore à la fois le chef et les hommes. Le
95e (colonel Tourret) part de Lorquin vers 6 heures du matin,
traverse Xouaxange, franchit le canal de la Marne au Rhin et
s'établit à la cote 325, près de la route de Paris, à 15
kilomètres de Sarrebourg.
Vers
midi, les 2 et 3e bataillons du 95e commencent le mouvement, chaque
bataillon est en colonne double, les compagnies en ligne de section
par 4. Quand nos, troupes arrivent sur la crête de la colline, à 1
500 mètres de Sarrebourg, l'ennemi fortement retranché sur les
hauteurs au Nord de la ville, déclenche un tir violent de «
gros noirs ».
La
progression se fait cependant sans aucun arrêt, par bonds rapides.
A
15h30, les premières compagnies pénètrent dans Sarrebourg,
chassent les Allemands restés en arrière-garde, et occupent les
lisières nord de la ville.
Le
85e s'empare de Bühl et une compagnie du 95e se retranche à Hoff,
en avant de Sarrebourg. La population de Sarrebourg fait un accueil
chaleureux à nos soldats.
Devant
chaque maison sont disposés des seaux de vin, des bouteilles de
bière, des provisions de toutes sortes.
Les
habitants bourrent les musettes des poilus de cigarettes et de
paquets de tabac…
Cependant, ils ne cachent pas leur appréhension : La retraite des Allemands n'est qu'une feinte. Ils ont reculé pour vous amener sur les emplacements de combat choisis car eux.
« Ils sont plus nombreux que vous, ils ont dix fois plus de canons. Prenez garde !! »
Ces avertissements ne sont que trop exacts... on ne tardera pas à s'en apercevoir...
En effet, a quelques kilomètres au delà de Sarrebourg, le 8e Corps va se heurter à de nouvelles positions sur lesquelles sont accourus de nombreux renforts Allemands. L'artillerie lourde ennemie s'est installée sur les hauteurs qui dominent la Sarre, de Reding Jusqu'à Fénestrange, et elle flanque toute la vallée que nos troupes doivent suivre dans leur progression vers le Nord.
V)
La
menace sur l’aile gauche Française se précise. Joffre commence à
prélever des troupes sur les armées d’Alsace-Lorraine pour la
renforcer (9e C.A.). Il prépare l’offensive dans les Ardennes,
espérant enfoncer le flanc des armées Allemandes pendant leur
déplacement vers l’ouest.
Ce
sera la tâche des IIIe, IVe et Ve armées. En Lorraine, les
Allemands, soigneusement retranchés, déclenchent un tir bien réglé
d’artillerie lourde sur les troupes Françaises qu’aucun obstacle
naturel ne protège. Voyant les Français décimés, Rupprecht de
Bavière lance une contre-attaque. L’armée Belge, en retraite vers
Anvers, se fait accrocher à Sint-Margriete-Hautem et se dégage au
prix du sacrifice d’un régiment.
G.Q.G. Français
Joffre
apprend qu’un certain nombre d’éléments du groupe Allemand
réuni au sud de la Meuse sont passés sur la rive gauche... Quatre
ponts ont été établis à Huy, Ampsin, Ombret et Seraing. Il admet
qu’il y a de bonnes raisons de croire que cinq C.A. au moins et
deux D.C. marchent contre la frontière sud-ouest de la Belgique sur
la ligne générale Bruxelles - Givet.
A
8 h, il fait expédier aux 3e, 4e et 5e armées, aux armées Anglaise
et Belge, l’instruction n° 13 qui dessine le cadre général
de leur collaboration.
« Les
3e, 4e et 5e armées, agissant de concert avec les armées Anglaises
et Belges, ont pour objectif les forces Allemandes réunies autour de
Thionville, dans le Luxembourg et en Belgique. Ces dernières
paraissent comprendre un total de 13 à 15 C.A.
Au
nord, le groupement d’aile droite paraît comprendre 7 ou 8 C.A. et
4 D.C. Plus au sud, le groupement central entre Bastogne et
Thionville, peut comprendre 6 ou 7 C.A. Et 2 ou 3 D.C.
Les
IIIe et IVe armées ont déjà reçu leurs missions éventuelles et
leurs directions initiales d’offensive.
En
ce qui concerne la Ve armée, l’armée Anglaise et l’Armée
belge, deux éventualités peuvent être envisagées.
Le
groupement ennemi du nord, marchant sur les deux rives de la Meuse,
peut chercher à passer entre Givet et Bruxelles. Les armées
Anglaise et Belge s’opposeront à ce mouvement, en cherchant à
déborder l’ennemi par le nord...
Pendant
ce temps, les IIIe et IVe armées attaqueront tout d’abord le
groupement central ennemi pour le mettre hors de cause.
L’ennemi
peut n’engager au nord de la Meuse qu’une fraction de son
groupement d’aile droite. Pendant que son groupement central
s’engage de front contre nos IIIe et IVe armées, la partie de
l’armée au sud de la Meuse peut chercher à attaquer le flanc
gauche de la IVe armée. Dans cette dernière hypothèse, la Ve armée
se rabattrait par Namur et Givet, vers Marche et Saint-Hubert. »
Il
donne donc l’ordre aux IIIe, IVe et Ve armées de se préparer à
une offensive contre le centre de l’armée Allemande.
Armée d’Alsace
Les
intentions du général Pau sont d’occuper Mulhouse le 19 août et
de préparer une marche offensive vers Colmar. Le Q.G. de l’armée
est à Thann. La défense de la région de Mulhouse, Altkirch,
Belfort est confiée aux 57e et 66e divisions de réserve et à la
brigade active de la place de Belfort. Pau demande à la I ère armée
de l’appuyer pour l’attaque entre Neuf-Brisach et Colmar. La 8e
division de cavalerie se porte dès le soir au nord d’Altkirch.
Les
ordres pour le 19 sont d’atteindre Colmar pour tenir la ligne
Ingersheim - la Thur.
La
66e division sur la rive droite de l’Ill, au sud de Mulhouse.
La 63e division en réserve.
La 8e D.C. en mouvement vers Wittenheim.
La 63e division en réserve.
La 8e D.C. en mouvement vers Wittenheim.
Pau
apprend que de forts contingents se portent de Bade vers la Haute
Alsace.
I ère armée Française
Le
8e C.A. (de Castelli) occupe les hauteurs dominant Sarrebourg et son
avant-garde entre dans cette ville drapeaux déployés mais, au
débouché, rencontre une sérieuse résistance... L’artillerie
lourde Allemande intervient avec précision. Des piquets ont été
placés avant la guerre et servent aux artilleurs comme repères. Ce
C.A. est en contact à Diane-Capelle avec un détachement du 16e C.A.
(IIe armée)
Le
13e C.A. (Alix) gagne les environs de Lorquin.
La
droite (14e et 21e C.A.) franchit les cols, s’empare de
Saint-Marie-aux-Mines et progresse dans la vallée de la Bruche. Un
combat a lieu à Saint-Blaise, au cours duquel le 1er bataillon de
chasseurs s’empare du drapeau du 137e régiment Bavarois. Les
Français entrent ensuite dans Schirmeck. Les accès vers Saverne
paraissent couverts de retranchements. Sur la route de Phalsbourg, de
chaque côté du canal de la Marne au Rhin, il y a un terrain hérissé
de fortifications et de retranchements.
Dans
la région de Lixheim, Arschwiller, Hommert, de gros rassemblements
Allemands sont signalés. Il s’agit des :
14e
C.A. Allemand le long du canal de la Marne au Rhin.
15e C.A. Allemand dans la région de Dabo.
15e C.A. Allemand dans la région de Dabo.
Ces
C.A. ont été transportés de la Haute-Alsace et menacent le flanc
droit de la I ère armée.
Les
Allemands opèrent une violente poussée dans la vallée de la Bruche
et y attaquent avec des forces importantes. Les 21e C.A. se maintient
dans la vallée de la Bruche et le 14e C.A. opère vers le col de
Sainte-Marie-aux-Mines et du Bonhomme.
L’offensive
de Dubail n’avance pas considérablement en territoire annexé à
cause des difficultés du terrain mais son armée tient les sommets
des Vosges, à cheval sur le Donon et tient la ligne Sarrebourg -
Lorquin - Abreschviller - Schirmeck.
IIe armée Française
Castelnau
prend ses dispositions en vue de l’offensive à poursuivre au-delà
de la Seille et du canal des Salines mais des reconnaissances
aériennes signalent l’organisation de positions défensives sur la
côte de Delme, à Morhange, Rodalbe.
Il
prescrit à son armée de se porter dans la direction générale de
Faulquemont.
Le
20e C.A. (Foch) attaque vers Faulquemont.
Le
15e C.A. (Espinasse) doit franchir la Seille au pont de Mulcey et
atteindre les débouchés de Koeking.
Le
16e C.A. (Taverna) doit franchir le canal des Salines pendant la
journée.
Le
9e C.A. (Dubois) reçoit l’ordre de transfert vers Charleville, à
la gauche de la IVe armée (de Langle de Cary).
Le
2e groupe de divisions de réserve (Durand) assure la couverture de
l’armée : La 70e division (Fayolle) garde les passages de la
Seille, la 59e division assure vers Sainte-Geneviève la protection
de Nancy et la 68e division doit se placer à gauche du 20e C.A., en
remplacement du 9e C.A.
Pendant
la journée :
Le
16e C.A. est arrêté vers le canal des Salines. L’infanterie
Allemande résiste à Dolving et à Gosselming.
La
31e division est rejetée sur Angviller, avec des pertes sérieuses.
Le
15e C.A. dépasse la région des Étangs mais n’a pu franchir le
canal des Salines ni la Seille. Son front s’étend de Zommange à
Marsal.
Les
avant-gardes enlèvent Zommange et Vergaville au nord-est de Dieuze,
mais ensuite se trouvent les forêts de Koeking et de Brides,
fortement organisées.
A
10 km au nord de Vergaville, les batteries Allemandes ont été
installées à Bassing et Dommon. Près de Dieuze, à Lindre-Basse,
les digues des étangs ont été rompues et l’eau menace d’entourer
les troupes qui s’avancent.
Le
20e C.A. est le seul à gagner du terrain au nord de Morville-les-Vic
et Château-Salins. Il tient le front Oron - Château-Brehain -
Brehain - Conthil. Les Allemands se retirent au nord de la Seille.
Château-Salins
et Dieuze tombent dans les mains Françaises.
Les
2e et 6e D.C. ont occupé rapidement toute la région au nord du
canal de la Marne au Rhin.
Jusqu’à
présent, les forces Françaises ont rencontré des arrière-gardes,
qui se replient vers les points de résistance de Sarrebourg et
Morhange. A ces endroits, les troupes sont solidement retranchées et
équipées d’artillerie lourde, qui intervient avec précision,
d’autant plus également que des pylônes ont été placés avant
la guerre pour le réglage des tirs d’artillerie.
Dans
la soirée :
CAMPEMENT DE ZOUAVES |
Le
16e C.A. est en liaison avec la I ère armée vers Diane-Capelle et
tient Angviller.
Le
15e C.A. borde la Seille avec des détachements à Zommange et
Vergaville mais n’a pas encore occupé Dieuze.
Le
20e C.A. est entré le 17 août à Château-Salins et s’est assuré
le passage de la Seille.
Le
9e C.A. est à Attiloncourt - Bratte.
La
couverture vers Metz est assurée par le 2e groupement de divisions
de réserve.
Le
9e C.A. est embarqué vers les Ardennes et remplacé par le 2e
groupement de divisions de réserve.
Considérant
que son concours dans cette direction n’est plus utile et que les
Allemands se dérobent sur tout le front, Castelnau redresse ses C.A.
vers le nord et prescrit de « poursuivre avec toute la vigueur
et toute la rapidité possible vers l’alignement Pont-à-Mousson -
Saarbrücken ».
Or,
ce jour, la résistance devient sérieuse vis-à-vis du 16e C.A. sur
le Canal des Salines.
IIIe armée Française
L’armée
se range sur le front prescrit Jametz - Etain, les divisions de
réserve font face aux défenses de Metz. Dès que l’ordre lui en
est donné, l’armée est en mesure de déboucher.
Elle
fait part de ses observations : de forts mouvements de troupes
en marche de la Moselle (Thionville - Remich) vers le nord-ouest.
IVe armée Française
Elle
est renforcée du 9e C.A. et de la division du Maroc, qui débarquent
à Mézières. Les 52e et 60e divisions assurent la garde de la Meuse
entre Sedan et Revin, pour couvrir le flanc droit de la Ve armée.
Au
sud de la Meuse, l’aviation de la IVe armée reconnaît des forces
importantes en marche de l’Ourthe vers Dinant. Il s’agit de 3
armées précédées de 5 D.C. Elle signale au G.Q.G. que toute la
masse Allemande, partant de Luxembourg, est en mouvement dans la
direction nord-ouest et que son front atteint la ligne Arlon -
Bastogne - Houffalize en soirée.
Ve armée Française
Poursuivant
son déplacement vers le nord, Lanrezac pousse les 3e et 10e C.A.,
renforcés chacun par une division d’Afrique, à hauteur de
Nalinnes - Stave. Le 1er C.A. tient la Meuse de Givet à Yvoir.
OBUSIER ALLEMAND |
La
51e division du groupe Valabrègue se porte sur Rocroi pour garder le
fleuve entre Givet et Revin. La 18e C.A. (de Mas Latrie) commence ses
débarquements au sud de Beaumont.
Le
C.C. Sordet se porte par Perwez et Gembloux sur Ramillies. Il se
heurte devant Geest - Géronpont et Ramillies - Offus à des
positions organisées et défendues par des troupes de toutes armes
mais contraint la 9e D.C. Allemande à se replier. Il revient
cantonner à l’est de Perwez.
Armée Anglaise
L’armée
commence ses débarquements dans la zone Avesnes - Le Cateau. French
fait connaître à Joffre qu’il peut compter sur son concours.
Armée Belge de campagne : combat de Sint-Margriete-Hautem
11
C.A. Allemands s’avancent vers la position de résistance de
l’armée Belge le long de la Gette.
L’armée
Belge risque d’être enveloppée et coupée de sa base d’Anvers.
Elle se trouve en fait face à la terrible menace du plan Schlieffen,
selon lequel la masse de manœuvre toute puissante doit déferler au
nord du sillon Sambre et Meuse, se rabattre vers le sud, contourner
l’aile gauche Française et se rabattre vers Paris.
A
7h45, des coups de canon sont tirés par les Allemands sur Halen -
Geet-Betz. Des tirailleurs s’avancent dans les prairies vers Léau.
A
11h35, la ligne de la Gette, tenue par la D.C., est attaquée de
partout. La D.C. doit se retirer vers Hauwaert - Nieuwrode. Un quart
d’heure plus tard, une colonne d’infanterie et de cavalerie
s’avance de part et d’autre de la voie ferrée vers Orsmaal.
BARBELÉS |
L’attaque
de Diest, Halen, Geet-Betz, Léau et les préparatifs sur Tienen
montrent que le déploiement Allemand s’effectue sur un front de 30
km entre Landen et diest.
L’armée
Belge doit opérer des retraites courtes et successives.
Le centre (1e division) doit se retirer vers Boutersem.
La droite (5e division) doit retraiter vers Beauvechain.
La gauche (2e division) doit rester en place.
Le centre (1e division) doit se retirer vers Boutersem.
La droite (5e division) doit retraiter vers Beauvechain.
La gauche (2e division) doit rester en place.
Dès
midi, un officier d’E.M. va transmettre à la 1 ère division
l’ordre de se retirer. Par un concours malheureux de circonstances,
la transmission de cet ordre subit un important retard et de ce fait,
la 2e brigade se trouve aux prises avec les Allemands à
Sint-Margriete-Hautem et à Grunde.
La
8e brigade qui se trouve à Andenne se replie sur la position
fortifiée de Namur après avoir détruit les ponts et obstrué le
tunnel de Seilles.
En
fin de journée, le front Belge est jalonné par Aarschot -
Sint-Joris-Winge - Bautersem - Beauvechain et n’est distant de
celui de l’armée Allemande que de quelques kilomètres.
Albert
Ier veut profiter de la nuit pour retirer l’armée Belge derrière
la Dyle : à 19h, il ordonne l’évacuation de la Gette pour le
lendemain et le commencement du repli de l’armée sur Anvers.
L’armée est coupée de ses alliés Anglais et Français. Suite au
retrait, le projet de débordement de l’aile droite Allemande par
le nord s’effondre.
La 5e division doit atteindre Neerijse.
La 1 ère Leuven.
La 2e Rotselaar.
Les 3e et 6e sont en 2e ligne à Boortmeerbeek et Kortenberg.
La D.C. est à Putte.
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O.H.L. :
les armées se mettent en mouvement vers l’ouest
Dès
l’aube, les armées allemandes se mettent en marche vers l’ouest :
I ère armée : 320.000 hommes traversent la Meuse aux environs de Liège et se dirigent vers Leuven, Bruxelles, Oudenaarde et Lille.
IIe
armée : 260.000 hommes franchissent la Meuse vers Huy pour
contourner Namur par le nord et marcher sur Mons et Valenciennes.
IIIe
armée : 180.000 hommes font route vers Dinant pour traverser la
Meuse entre Namur et Givet et viser la trouée de Chimay.
Moltke
charge von Bülow d’organiser l’attaque contre Namur. Les armées
traversent la Belgique selon le plan de l’O.H.L.
I ère armée Allemande
Au
soir, l’armée de von Kluck occupe la ligne Hersselt -
Scherpenheuvel - Sint-Joris-Winghe - Glabbeek - Tienen.
Le
Q.G. de von Kluck est à Sint-Joris-Winghe.
Un
nouveau pont est jeté près de Visé. La 10e brigade de la Landwehr
occupe les passages de la Meuse entre Visé et Herstal.
A
16h30, un ordre émane de l’O.H.L. : les Ie et IIe armées et
le C.C. von der Marwitz sont placés sous le commandement de von
Bülow.
Von
Kluck donne ses ordres de marche : entre Tildonk et Neerijsse.
la D.C. se porte vers Bruxelles.
La
2e D.C., devant encercler l’armée Belge, franchir la grande Gette
à Diest, mais les Belges ont déjà entamé leur retraite vers
Anvers et échappent ainsi à l’encerclement.
IIe armée Allemande
L’aile
droite est à Grez-Doiceau. Bülow reçoit de l’O.H.L. l’ordre
d’organiser l’attaque contre Namur. Le 11e C.A., un bataillon
d’artillerie à pied et le 23e régiment de pionniers (retirés de
la IIIe armée). 4 batteries autrichiennes de 305 sont débarquées.
Les
4e et 9e D.C. se heurtent au C.C. Sordet aux environs de Perwez.
IIIe armée Allemande
Elle
commence son avance sur la Meuse. L’armée doit porter son aile
droite par Durbuy - Havelange contre le front sud-est de Namur.
IVe armée Allemande
L’armée
reste pratiquement immobile, en attendant que les Ier et IIe armées
soient arrivées à hauteur de Liège.
Ve armée Allemande
Les
colonnes s’ébranlent. L’armée contourne Thionville entre
Bettembourg et Hettange-la-Grande. Chaque C.A. emprunte une des 3
routes disponibles dans la région.
Des
reconnaissances aériennes annoncent la marche vers le nord de
plusieurs colonnes Françaises parties de Montmédy, Stenay, Dun.
VIe armée Allemande
Rupprecht
de Bavière décide de son propre chef de lancer une contre-offensive
en Lorraine, ce qui n’ est pas prévu par le plan Schlieffen.
Il
demande l’adhésion de l’O.H.L. à l’attaque du 19.
Moltke
est désarmé pour obtenir l’obéissance du prince héritier d’un
des plus importantes dynasties d’Allemagne et donne son accord de
guerre lasse. Sur la demande de von Heeringen, Rupprecht retarde
l’attaque d’un jour, soit le 20 août.
La
victoire de Morhange-Sarrebourg est une victoire prématurée car les
armées Allemandes seront bloquées devant la Meurthe et la Grand
Couronné de Nancy.
VIIe armée Allemande
Le
14e C.A. entre en liaison avec la VIe armée vers Reding, le 15e sur
la Sarre rouge au nord du Donon, la 14e C.A.R vers les cols au sud du
Donon.
V)
Nous
commençons à organiser la défense avancée d’Épinal. Les
troupiers sont occupés à établir des barrages sur le cours du
Saint-Olger afin d’inonder les prairies d’alentour. D’autres
creusent des tranchées, abattent des arbres dont ils font une
barrière devant les tranchées. Des réseaux de fil de fer
s’établissent autour d’Épinal. De gros canons de 155 long sont
mis en batterie en dehors des forts. […]
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