mardi 9 décembre 2014

LA GRANDE GUERRE AU JOUR LE JOUR LE 28 NOVEMBRE1914

 28 NOVEMBRE 1914


I)
Emplacements du 56° RI inchangés.
Vignot : Toute la nuit et toute la journée, le cantonnement a été maintenu en état d’alerte. À 19h, passage en automobile du Président de la République accompagné de tout son État-major, venant du quartier général de Commercy et se dirigeant du côté de Pont-à-Mousson (Gironville).
Quelques coups de canon ont été tirés par nos pièces de marine.
À 20h, départ de Vignot de 2 compagnies du 171e , qui se rendent au carrières de la commanderie de Marbotte. 1er bataillon : Rien à signaler.

Copie d’une lettre lancée avec une pierre dans les tranchées du 1er Bataillon du 56e RI par les Allemands, dont la tranchée Est à 25 mètres :

« Aux Français, le 28 novembre 1914. Français, rendez-vous ! Nous ne vous fusillerons pas comme vous croyez. Mais vous serez bien traités comme nombre de vos camarades prisonniers en Allemagne.
Plus de 200 000, ce que ne dit pas la Revue Française. Ainsi la guerre sera bientôt finie et vous retournerez dans votre patrie bien sauvée.
On est prié de répondre. Les Allemands de vis-à-vis. »

État des pertes : 11 blessés et un tué, Fernand Jours, soldat de la 2e compagnie.

II)
Courmelles.
Journée comme hier ! Les troupiers creusent, creusent… Et l’ennemi ne bouge pas ! La nuit dernière, une patrouille Allemande atenté de passer l’Aisne… Nous avons entendu la réception qui lui a été faite !…

Le communiqué officiel publié dans les journaux parisiens informe le lecteur que : « la canonnade de l'ennemi est plus active, mais exécutée surtout avec les pièces de 77 millimètres. Son artillerie lourde fait très peu sentir son action. Dans ces conditions, la lutte d'artillerie a tourné partout à l’avantage des Alliés.

Entre la Somme et Chaulnes, les Français marquent de sensibles progrès dans le voisinage du village de Fay. Les troupes Françaises sont parvenues au contact immédiat des réseaux de fils de fer de la défense Allemande.

Dans la région de l'Aisne, entre Vailly et Berry-au-Bac, un groupe de mitrailleuses et une coupole pour pièces de 30 centimètres ont été détruites par les obus Français, dont l'un a déterminé une explosion dans une batterie ennemie. Dans les Vosges, 3 contre-attaques Allemandes en vue de reprendre le terrain conquis par les Français précédemment dans le Ban-de-Sapt ont été successivement repoussées.

En Belgique, l’infanterie alliée enlève divers points d'appui au nord et au sud d'Ypres.

Dans la campagne Russe, sur la rive gauche de la Vistule, les Russes venant du cours inférieur de la Bzoura, parviennent jusqu'à Gombine (à 20 kilomètres au sud de Plotsk).

Dans la campagne Austro-Serbe, le combat sur le front Lazarevatz-Mionitza continue. La lutte sur l'aile gauche de ce front et sur la position au sud-est de Lazarevatz, est particulièrement acharnée. Jusqu'à présent, aucun résultat définitif n'est atteint.

La guerre avec la Turquie : Sur la frontière avec l’Égypte on annonce qu'un petit nombre de soldats Turcs campent à Gatla.

Le correspondant du journal « Le Temps » à Saint-Omer raconte la visite des Allemands au monastère du Monts des Cats. « Les pères et les frères trappistes, dont le monastère domine le mont des Cats, à la frontière de Belgique, ont retrouvé, après plusieurs jours d'alarmes, un calme et un repos relatifs...
« Calme relatif, nous dit le frère qui nous reçoit, car le canon, chaque jour, fait trembler les vitres de notre maison.
Le soir, on voit les éclairs marquer l'horizon. La ligne Ypres, Comines, Werwick, Menin, Moorseele est en feu.

Quelque jours plus-tard il nous est possible de réintégrer le couvent. Celui-ci a été dévalisé et nous avons fort à faire pour réparer le désordre qui y règne. »
A la Chapelle-d'Armentières, un journaliste du « Temps » décrit la situation ainsi :
« Nos troupes sont maîtresses de la commune, mais celle-ci a subi des dégâts considérables, occasionnés par les obus allemands.
Une grande partie de la population a évacué le territoire.
De nombreuses maisons ont été endommagées.
Plusieurs tissages ont été incendiés.
La briqueterie de M.Vigneron a été détruite.
Le clocher de l'église, sérieusement atteint, menace de s'effondrer.
Dans les environs, les églises de Prémesques, Wez-Macquart, Bois-Grenier n'existent plus.
Les ¾ des habitations sont rasées. Toutes les fermes sont incendiées et les bestiaux errent dans les champs beaucoup de ceux-ci ont été tués et leurs cadavres se décomposent dans la campagne.

A l’arrière dans les théâtres, la guerre prend aussi sa taxe. On peut lire dans le « Temps »
« On sait que le jeune Reynal, premier prix du Conservatoire et pensionnaire du Théâtre-Français, a été tué à l'ennemi le 8 septembre.

Les grands concerts, M. Pierre Sechiari étant mobilisé, ainsi que la majeure partie des artistes de son orchestre, l'Association des concerts Sechiari, subventionnée par l’État et la ville de Paris, ne reprendra le cours de ses séances symphoniques qu'à la fin de la guerre. »

III)
Ce matin, messe militaire. Beaucoup de camarades y assistent. Visite du petit cimetière.
Hier soir et toute la nuit, le village a présenté une animation extraordinaire : Roulement de voitures, mouvements de troupes, bruits de moteurs. Quelques feux de bivouacs aussi… Le ciel, un instant à l’orage s’est rempli d’étoiles.
Au jour, calme complet : Ni canonnade, ni fusillade.

9h: Ce matin, quelques coups de canon isolés. L’artillerie allemande semble répondre. Le temps se met à la pluie…
21h30 : Nous étions occupés à préparer la soupe, lorsque soudain : « Boum ! Boum ! » Nous sautons dehors… c’est magnifique ! Du côté du Château !… Les Allemands nous attaquent sans doute sur les positions conquises hier.

Il est à croire qu’ils trouvent chaude réception. La fusillade atteint bien vite une grande intensité, pendant que 75 et gros calibres mêlent leurs grondements à celui des obus allemands.
Dans le ciel qu’illumine la lune, courent les éclairs des salves d’artillerie… Par moment des fusées éclairantes…

Au bout d’une demi-heure, le calme se fait… calme complet qui contraste avec l’âpreté soudaine de la lutte.

Les bons conseils de l’ambassadeur US
L’ambassadeur des États-Unis à Paris, Herrick qui est un fervent défenseur de l’Entente et a noué des liens privilégiés avec Saint-Petersbourg, Londres, le président du Conseil, René Viviani et le président de la République Raymond Poincaré tout en soutenant les associations Américaines favorables à un soutien aux pays en guerre contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, quitte la capitale.

Il se rend au port du Havre pour embarquer sur le « Rochambeau » à destination de son pays.
Avant son départ d’Ile-de-France, il a fondé une institution « The American Relief Clearing House » dont la mission est, pour ses responsables de coordonner la générosité des donateurs Américains.

IV)
Après-midi et nuit dans le calme absolu, on a pu dormir tranquille ! Bombardement au cours de la nuit. Nous devons nous relever 2 fois, car les obus tombent de nouveau dans le quartier du Jard. Vers 1h, il en arrive un entre autres, qui éclate en face, à peu de distance de notre domicile actuel et le bruit sinistre, que nous connaissons bien, d'une maison qui s'est aussitôt effondrée, nous a mis en émoi.

Sur le matin, nous regagnons les chambres fatigués et, après nous être recouchés pour la seconde fois, nous commençons à sommeiller quand nous sommes encore réveillés par des cris : Au feu ! Il est environ 5h. Des obus incendiaires ont explosé dans le chantier de bois Dravigny, au coin de la rue du Jard et de la chaussée du Port.
Les pompiers occupés à la ferme Demaison, rue de Beine, en feu également et à la maison de commerce de tissus Duval, Hayem & Cie, rue d'Anjou (anciennement maison Soussillon) qui commence aussi à brûler, ne peuvent venir qu'à 6h30 heureusement, ils peuvent tout de même combattre le foyer qui s'est bien développé.
Le bombardement a fait encore des victimes. un ouvrier tournant à bras la machine pour l'impression du journal « L’Éclaireur », a été tué, paraît-il pendant son travail.

Après toutes ces longues journées d'angoisses et cette terrible nuit, ma femme consent à me laisser demander un laissez-passer devant lui permettre de quitter Reims et de se diriger avec les enfants à Épernay, où nous avons des parents.

Dès mon arrivée à l'hôtel de ville, je fais aussitôt le nécessaire auprès de M. Bochard, faisant fonctions de secrétaire du commissaire central.
V)
Paul Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos
Bombes la nuit, jusqu'à 5h.
Visite à la Cathédrale.
Traces d'obus.
Chute de l'enduit de plâtre en plusieurs (2) endroits. Éclats d'obus sur l'autel Saint-Nicaise, datant de quelques jours.

A 2h, Absoute aux victimes du jeudi 16 + 3 mortes des suites de leurs blessures, à Saint Marcoul. Nuit très tranquille.

VI)
En Alsace
Nos instituteurs soldats font la classe en français aux petits Alsaciens.Vous vous rappelez l’émouvant récit d’Alphonse Daudet : « La dernière classe », que, naguère, nos maîtres nous lisaient, au collège.
C’est dans une école d’Alsace, en 1871. L’instituteur annonce aux écoliers : « Mes enfants, c’est la dernière fois que je vous fais la classe.
L’ordre est venu de Berlin de ne plus enseigner que l’allemand dans les écoles de l’Alsace et de la Lorraine.
Le nouveau maître arrive demain.
Aujourd’hui c’est votre dernière leçon de français… ».
Et le vieux maître termine sa leçon en pleurant, après avoir écrit au tableau noir : « Vive la France ! »
Pauvre vieux maître, pourquoi n’est-il pas là pour voir la France rentrer triomphalement dans les écoles d’Alsace.

Un de mes confrères a assisté à la première leçon faite par un de nos instituteurs, en costume militaire, dans une de ces écoles :
« Dans la « Schul und Gemeinhaus » (maison d’école et mairie) dit-il, les petits Alsaciens, en leurs beaux habits du dimanche, viennent de se réunir.
Ils s’installent aux pupitres.
Quelques parents restent debout dans le fond de la salle.
Un brouhaha fait de surprise et d’impatience accueille le professeur.
Où est-il ce vieux magister Allemand, à barbe rousse et à lunettes, rogue, pédant, la schlague en main, image caricaturale de la « kultur » Germanique, dont Hansi s’est fait l’historiographe cruel !
C’était un sous-officier, un sous-officier en tenue qui grimpait dans la haute chaire.
Clair visage rayonnant, trapu, décidé, blond, les prunelles bleues :
Un vrai fils d’Alsace, pardieu ! Il s’adresse en patois à ses élèves et aux parents : Tous éclatent de rire. Et cette première leçon n’a qu’un thème, une phrase d’abord parlée, qu’à tour de rôle sur le tableau noir, puis sur les cahiers, les enfants inscrivent :
« La France est notre patrie. Vive la France ! »

VII)
L’artilleur héroïque
C’est un glorieux incident de la campagne entre la Marne et l’Aisne.
A V… les Allemands ont de l’artillerie et des forces d’infanterie supérieures. Les troupes Françaises, en nombre très inférieur et avec des canons de moindre portée, sont contraintes de se retirer.
Pourtant un canon français reste en action.
Ce canon est servi, raconte un témoin oculaire, par un canonnier qui a juré de n’abandonner son poste qu’après avoir épuisé toutes ses munitions.
Il ne cesse d’envoyer des obus sur les Allemands dont la colonne avance d’une façon continue, mais bien que son tir leur cause des pertes très grosses, il lui est impossible de les arrêter.
Peu à peu l’ennemi se rapproche.
Le canonnier Français a encore 12 obus quand les Allemands sont à 300 mètres, quand son dernier obus est tiré, l’ennemi n’est plus qu’à 100m.
Alors avec beaucoup de sang-froid, il enlève la culasse de sa pièce et réussit à s’échapper sans autre blessure qu’une balle dans le côté...
Des témoins dignes de foi disent que ce canonnier a tué à lui seul plusieurs centaines d’hommes à l’ennemi.

VIII)
La matinée est très calme, dans l’après midi quelques obus de 77mm tombent  dans le pays et comme le tir se rapproche de notre maison nous descendons à la cave.
À peine sommes nous descendus qu’un obus vient éclater dans la chambre que nous venions de quitter trouant le mur et effondrant l’armoire.
La chambre ressemble à un fouillis  hétéroclite  table, chaises, poêle,  etc... Tout est bouleversé. Nous remettons tout en place et après la soupe 3 équipes partent à la relève à Langemark et une reste passer la nuit au poste de secours non loin du précédent au lieu dit « le lièvre »
Posté dans la catégorie « Le récit ».

IX)
On cite des mots de Poincaré. Ils sont tous effrayants pour la connaissance de son état d'esprit.
Au moment où le Président va quitter Paris, il a reçu les ambassadeurs des États-Unis et d'Espagne, sous la protections desquels, en somme, le gouvernement place la capitale. La conversation terminée, faisant ses adieux aux deux étrangers, le Président, traversant un salon et montrant les Gobelins et les vases de Sèvres, ne peut se retenir de soupirer :

- Et dire que c'est peut-être la dernière fois que je vois tout cela !...
Herrick, l'ambassadeur des États-Unis, a été très bien, très galant homme, très amical dans toutes ces affaires. Il vient de rentrer en Amérique et c'est bien dommage :
Peut-être le président Woodrow Wilson l'aura trouvé trop sympathique à la France. Le fait est que Herrick et le personnel de son ambassade se promènent à dessein dans les rues lorsque apparaissent des taubes, dans l'espoir, dit-il, moitié sérieux moitié plaisant, de recevoir un éclat de bombe et de déterminer par là un bon incident entre l'Allemagne et l'Amérique.

D'ailleurs Herrick ne cache pas son mépris pour notre personnel gouvernemental et, me dit-on, abonde en anecdotes ironiques sur les événements du mois d'août.
Il est, en particulier, très renseigné sur les pressions exercées par les Anglais pour obtenir la reconstitution du ministère et la résistance de Paris.
Il considère la France comme étant passée sous le protectorat de French et de Kitchener.

L'élément militaire domine de plus en plus le gouvernement. La confiance en Millerand est affaiblie dans l'armée : Bon ministre en temps de paix, il a été inférieur comme organisateur à ce que le commandement attendait de lui en temps de guerre.
Aussi l'autorité des grands chefs de l'armée grandit-elle. On attribue ce mot à Poincaré :
- Nous vivons sous la tyrannie de Joffre. Et elle est dure.
On m'informe que, dans le parti républicain, des « radicaux patriotes » songent à renforcer le gouvernement en y introduisant des éléments militaires.
En somme, il y a 3 centres :
Bordeaux, avec les ministres
Paris, avec Gallieni, Reinach et Doumer
Le grand état-major...

X)
Reçu de Londres cette lettre d'un pessimiste qui n'a jamais eu qu'une confiance très limitée dans l'intensité de l'effort Anglais :
« ...Vous voyez qu'ils n'ont pas tort, mes amis de la cour Anglaise, et du Foreign Office.
Le prince de Bülow lui-même va tenter le coup à Rome***.
Dernières nouvelles :
A Madrid, il s'est passé des scènes orageuses entre les deux reines, l'Anglaise et l'Autrichienne.
L'Autriche n'épargne aucun effort.
La cour Espagnole est divisée à l'heure actuelle.
Quant aux enrôlements et malgré le bluff des journaux Anglais, c'est fini.

Le départ du prince de Galles n'a rien donné, et la mort de lord Roberts, qui supplie, lors de l'inauguration du monument de Brighton, les jeunes filles de ne flirter qu'avec des jeunes hommes ayant satisfait au devoir militaire, n'arrange rien. En haut lieu, on ne sait plus que faire. De l'argent, oui, des hommes, non. »
D'autre part, d'après des nouvelles reçues, l'attitude de l'Italie redevient incertaine.

XI)
JMO/Rgt :
« Matin : exercice de combat, dressage de la compagnie.
Soir : étude de position pour le bataillon, création du dernier couvert de l’approche (1ère parallèle), création de réseaux rapides de fils de fer, étude du tracé et des flanquements. »

JMO/SS : 
« Exercices d’assouplissement. Service en campagne
Indisponibles = 56
Évacués sur ambulance n° 1 à Rambervillers :

Tous les territoriaux reçus récemment aux visites au point de vue aptitude physique »

XII)
Dans les premières semaines de la guerre, on a demandé instamment que les hommes d'âge non militaire qui sont encore valides assez à faire quelque chose dans la voie de la défense du pays non seulement de ne pas nuire, mais ils peuvent faire beaucoup de bien pour eux-mêmes et leur pays, en utilisant leur temps libre pour former en ville et village des gardes pour la défense.

On les a exhorté pour que la règle fondamentale de ces corps soit qu'aucun homme ne devra être autorisé à rejoindre leurs rangs si il est admissible à l'enrôlement dans la nouvelle armée.
Par conséquent, ils doivent prendre aucun homme entre dix-neuf et trente-huit, et aucun ex-soldat de moins de quarante-cinq ans, à moins qu'il ne parvient pas à joindre les couleurs pour une raison de santé, la hauteur ou la mesure de la poitrine.
La règle suivante proposé, est que les gardes de ville et de village doivent dans tous les cas se faire dans les plans de recrutement et de faire de leur mieux pour exhorter tous les hommes admissibles à s'enrôler. A ce moment notre programme a été jugé prématuré, sinon préjudiciable... Non seulement on a rencontré peu de soutien, mais parfois une opposition indignée.

On nous a accusés de vouloir garder la pompe du village...
Maintenant, le mouvement qui était alors tourné en dérision et condamné est fortement repris, et a réussi à gagner l'approbation des autorités militaires... Sous la présidence de Lord Desborough une association centrale a été formé pour diriger et organiser les Gardes qui, dans les dernières semaines ont jailli dans tout le pays. L'organisation de Lord Desborough est connu comme l'Association centrale de formation des Corps Volontaires, après avoir obtenu la confiance du ministère de la Guerre.

L'Association centrale a une très grande tâche devant elle,
mais nous sommes certains qu'elle est assez forte pour y faire face. Non seulement, comme nous l'avons dit, le Seigneur Desborough est un homme idéal pour le poste de président, mais il est fortement soutenu... Le Corps a pour conseiller militaire, le général Sir O'Moore Creagh, qui succède à Lord Kitchener en tant que commandant en chef en Inde, et, nous pouvons être sûrs, qu'il veillera à ce que le Corps agisse sur ses lignes militaires, et ne se développera pas d'une façon qui pourrait être préjudiciable aux vrais intérêts de la défense du pays.

L'honorable. trésorier est M. Stewart le curateur public, tandis que M. Percy Harris, le député bien connu et membre du conseil du comté de Londres, comme député sera secrétaire.

« (1) Pour encourager les recrues de l'armée régulière et des territoires.
(2) pour encourager les hommes trop âgés pour le service dans les rangs, ou autrement disqualifié pour le service, à apprendre les éléments de mousqueterie dans leur temps libre.
(3) Pour coordonner « toutes les organisations existantes avec des objets similaires et de promouvoir l'uniformité de leurs règles et règlements ».

Selon la Convention de La Haye, tout ce qui est nécessaire de donner aux gardes comme statut de combattants, c'est qu'ils doivent agir dans les groupes cohérents sous les ordres d'officiers responsables, et doivent porter un insigne distinctif qui les rendra facilement identifiable en tant que combattants.... Théoriquement, bien sûr, un brassard bien visible doit être suffisant à cet effet.
Sans aucun doute, cependant, il est de loin préférable que les Home Guards aient un uniforme distinctif. Les hommes qui s'engagent à agir comme Home Guards doivent avoir le maximum de protection qu'il soient possible de leur donner.
Au-delà de cela, il est sans aucun doute beaucoup plus facile d'obtenir des hommes en uniforme que de ceux en tenue ordinaire une obéissance à des ordres qui sont essentiel pour toutes les forces militaires. Il peut y avoir des substituts pour presque tout le reste en temps guerre, mais pas de substitution à la discipline...

Lord Brougham a dit du duc de Wellington : « Cet homme saurait servir son pays avec une pioche et une pelle s'il n'avait pour le servir aucune autre manière. » Le dicton est trop long pour une devise, mais il se pourrait bien inspirer nos nouveaux Home Guards.

Négociante en lingerie et blanc rue de l'Arbre d'Or et madame Armand Parent.

Samedi 28 novembre 1914 : les moines du Mont des Cats ...
www.il-y-a-100-ans.fr/.../samedi-28-novembre-1914-les-moines-du-mont-...
27 nov. 2014 - Samedi 28 novembre 1914 : les moines du Mont des Cats face à l'envahisseur. Par la rédaction pour Il y a 100 ans - La Grande Guerre, Publié ...
28 novembre 1914 : les bons conseils de l'ambassadeur US
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28 nov. 2014 - L'ambassadeur des Etats-Unis à Paris, Herrick qui est un fervent défenseur de l'Entente et a noué des liens privilégiés avec Saint-Petersbourg, ...
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