28
NOVEMBRE 1914
I)
Vignot
: Toute la nuit et toute la journée, le cantonnement a été
maintenu en état d’alerte. À 19h, passage en automobile du
Président de la République accompagné de tout son État-major,
venant du quartier général de Commercy et se dirigeant du côté de
Pont-à-Mousson (Gironville).
Quelques
coups de canon ont été tirés par nos pièces de marine.
À
20h, départ de Vignot de 2 compagnies du 171e , qui se rendent au
carrières de la commanderie de Marbotte. 1er bataillon : Rien à
signaler.
Copie
d’une lettre lancée avec une pierre dans les tranchées du 1er
Bataillon du 56e RI par les Allemands, dont la tranchée Est à 25
mètres :
«
Aux Français, le 28 novembre 1914. Français, rendez-vous ! Nous ne
vous fusillerons pas comme vous croyez. Mais vous serez bien traités
comme nombre de vos camarades prisonniers en Allemagne.
Plus
de 200 000, ce que ne dit pas la Revue Française. Ainsi la guerre
sera bientôt finie et vous retournerez dans votre patrie bien
sauvée.
On
est prié de répondre. Les Allemands de vis-à-vis. »
État
des pertes : 11 blessés et un tué, Fernand Jours, soldat de la 2e
compagnie.
II)
Courmelles.
Journée
comme hier ! Les troupiers creusent, creusent… Et l’ennemi ne
bouge pas ! La nuit dernière, une patrouille Allemande atenté de
passer l’Aisne… Nous avons entendu la réception qui lui a été
faite !…
Le
communiqué officiel publié dans les journaux parisiens informe le
lecteur que : « la canonnade de l'ennemi est plus active, mais
exécutée surtout avec les pièces de 77 millimètres. Son
artillerie lourde fait très peu sentir son action. Dans ces
conditions, la lutte d'artillerie a tourné partout à l’avantage
des Alliés.
Entre
la Somme et Chaulnes, les Français marquent de sensibles progrès
dans le voisinage du village de Fay. Les troupes Françaises sont
parvenues au contact immédiat des réseaux de fils de fer de la
défense Allemande.
Dans
la région de l'Aisne, entre Vailly et Berry-au-Bac, un groupe de
mitrailleuses et une coupole pour pièces de 30 centimètres ont été
détruites par les obus Français, dont l'un a déterminé une
explosion dans une batterie ennemie. Dans les Vosges, 3
contre-attaques Allemandes en vue de reprendre le terrain conquis par
les Français précédemment dans le Ban-de-Sapt ont été
successivement repoussées.
En
Belgique, l’infanterie alliée enlève divers points d'appui au
nord et au sud d'Ypres.
Dans
la campagne Russe, sur la rive gauche de la Vistule, les Russes
venant du cours inférieur de la Bzoura, parviennent jusqu'à Gombine
(à 20 kilomètres au sud de Plotsk).
Dans
la campagne Austro-Serbe, le combat sur le front Lazarevatz-Mionitza
continue. La lutte sur l'aile gauche de ce front et sur la position
au sud-est de Lazarevatz, est particulièrement acharnée. Jusqu'à
présent, aucun résultat définitif n'est atteint.
La
guerre avec la Turquie : Sur la frontière avec l’Égypte on
annonce qu'un petit nombre de soldats Turcs campent à Gatla.
Le
correspondant du journal « Le Temps » à Saint-Omer
raconte la visite des Allemands au monastère du Monts des Cats. «
Les pères et les frères trappistes, dont le monastère domine le
mont des Cats, à la frontière de Belgique, ont retrouvé, après
plusieurs jours d'alarmes, un calme et un repos relatifs...
«
Calme relatif, nous dit le frère qui nous reçoit, car le canon,
chaque jour, fait trembler les vitres de notre maison.
Le
soir, on voit les éclairs marquer l'horizon. La ligne Ypres,
Comines, Werwick, Menin, Moorseele est en feu.
Quelque
jours plus-tard il nous est possible de réintégrer le couvent.
Celui-ci a été dévalisé et nous avons fort à faire pour réparer
le désordre qui y règne. »
A
la Chapelle-d'Armentières, un journaliste du « Temps »
décrit la situation ainsi :
«
Nos troupes sont maîtresses de la commune, mais celle-ci a subi des
dégâts considérables, occasionnés par les obus allemands.
Une
grande partie de la population a évacué le territoire.
De
nombreuses maisons ont été endommagées.
Plusieurs
tissages ont été incendiés.
La
briqueterie de M.Vigneron a été détruite.
Le
clocher de l'église, sérieusement atteint, menace de s'effondrer.
Dans
les environs, les églises de Prémesques, Wez-Macquart, Bois-Grenier
n'existent plus.
Les
¾ des habitations sont rasées. Toutes les fermes sont incendiées
et les bestiaux errent dans les champs beaucoup de ceux-ci ont été
tués et leurs cadavres se décomposent dans la campagne.
A
l’arrière dans les théâtres, la guerre prend aussi sa taxe. On
peut lire dans le « Temps »
«
On sait que le jeune Reynal, premier prix du Conservatoire et
pensionnaire du Théâtre-Français, a été tué à l'ennemi le 8
septembre.
Les
grands concerts, M. Pierre Sechiari étant mobilisé, ainsi que la
majeure partie des artistes de son orchestre, l'Association des
concerts Sechiari, subventionnée par l’État et la ville de Paris,
ne reprendra le cours de ses séances symphoniques qu'à la fin de la
guerre. »
III)
Ce
matin, messe militaire. Beaucoup de camarades y assistent. Visite du
petit cimetière.
Hier
soir et toute la nuit, le village a présenté une animation
extraordinaire : Roulement de voitures, mouvements de troupes,
bruits de moteurs. Quelques feux de bivouacs aussi… Le ciel, un
instant à l’orage s’est rempli d’étoiles.
Au
jour, calme complet : Ni canonnade, ni fusillade.
9h:
Ce matin, quelques coups de canon isolés. L’artillerie allemande
semble répondre. Le temps se met à la pluie…
21h30
: Nous étions occupés à préparer la soupe, lorsque soudain :
« Boum ! Boum ! » Nous sautons dehors… c’est
magnifique ! Du côté du Château !… Les Allemands nous
attaquent sans doute sur les positions conquises hier.
Il
est à croire qu’ils trouvent chaude réception. La fusillade
atteint bien vite une grande intensité, pendant que 75 et gros
calibres mêlent leurs grondements à celui des obus allemands.
Dans
le ciel qu’illumine la lune, courent les éclairs des salves
d’artillerie… Par moment des fusées éclairantes…
Au
bout d’une demi-heure, le calme se fait… calme complet qui
contraste avec l’âpreté soudaine de la lutte.
Les
bons conseils de l’ambassadeur US
L’ambassadeur
des États-Unis à Paris, Herrick qui est un fervent défenseur de
l’Entente et a noué des liens privilégiés avec
Saint-Petersbourg, Londres, le président du Conseil, René Viviani
et le président de la République Raymond Poincaré tout en
soutenant les associations Américaines favorables à un soutien aux
pays en guerre contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, quitte
la capitale.
Il
se rend au port du Havre pour embarquer sur le « Rochambeau »
à destination de son pays.
Avant
son départ d’Ile-de-France, il a fondé une institution « The
American Relief Clearing House » dont la mission est, pour ses
responsables de coordonner la générosité des donateurs Américains.
IV)
Après-midi
et nuit dans le calme absolu, on a pu dormir tranquille !
Bombardement au cours de la nuit. Nous devons nous relever 2 fois,
car les obus tombent de nouveau dans le quartier du Jard. Vers 1h, il
en arrive un entre autres, qui éclate en face, à peu de distance de
notre domicile actuel et le bruit sinistre, que nous connaissons
bien, d'une maison qui s'est aussitôt effondrée, nous a mis en
émoi.
Sur
le matin, nous regagnons les chambres fatigués et, après nous être
recouchés pour la seconde fois, nous commençons à sommeiller quand
nous sommes encore réveillés par des cris : Au feu ! Il est environ
5h. Des obus incendiaires ont explosé dans le chantier de bois
Dravigny, au coin de la rue du Jard et de la chaussée du Port.
Les
pompiers occupés à la ferme Demaison, rue de Beine, en feu
également et à la maison de commerce de tissus Duval, Hayem &
Cie, rue d'Anjou (anciennement maison Soussillon) qui commence aussi
à brûler, ne peuvent venir qu'à 6h30 heureusement, ils peuvent
tout de même combattre le foyer qui s'est bien développé.
Le
bombardement a fait encore des victimes. un ouvrier tournant à bras
la machine pour l'impression du journal « L’Éclaireur »,
a été tué, paraît-il pendant son travail.
Après
toutes ces longues journées d'angoisses et cette terrible nuit, ma
femme consent à me laisser demander un laissez-passer devant lui
permettre de quitter Reims et de se diriger avec les enfants à
Épernay, où nous avons des parents.
Dès
mon arrivée à l'hôtel de ville, je fais aussitôt le nécessaire
auprès de M. Bochard, faisant fonctions de secrétaire du
commissaire central.
V)
Paul
Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos
Bombes
la nuit, jusqu'à 5h.
Visite
à la Cathédrale.
Traces
d'obus.
Chute
de l'enduit de plâtre en plusieurs (2) endroits. Éclats d'obus sur
l'autel Saint-Nicaise, datant de quelques jours.
A
2h, Absoute aux victimes du jeudi 16 + 3 mortes des suites de leurs
blessures, à Saint Marcoul. Nuit très tranquille.
VI)
En
Alsace
Nos
instituteurs soldats font la classe en français aux petits
Alsaciens.Vous vous rappelez l’émouvant récit d’Alphonse
Daudet : « La dernière classe », que, naguère, nos
maîtres nous lisaient, au collège.
C’est
dans une école d’Alsace, en 1871. L’instituteur annonce aux
écoliers : « Mes enfants, c’est la dernière fois que
je vous fais la classe.
L’ordre
est venu de Berlin de ne plus enseigner que l’allemand dans les
écoles de l’Alsace et de la Lorraine.
Le
nouveau maître arrive demain.
Aujourd’hui
c’est votre dernière leçon de français… ».
Et
le vieux maître termine sa leçon en pleurant, après avoir écrit
au tableau noir : « Vive la France ! »
Pauvre
vieux maître, pourquoi n’est-il pas là pour voir la France
rentrer triomphalement dans les écoles d’Alsace.
Un
de mes confrères a assisté à la première leçon faite par un de
nos instituteurs, en costume militaire, dans une de ces écoles :
« Dans
la « Schul und Gemeinhaus » (maison d’école et mairie)
dit-il, les petits Alsaciens, en leurs beaux habits du dimanche,
viennent de se réunir.
Ils
s’installent aux pupitres.
Quelques
parents restent debout dans le fond de la salle.
Un
brouhaha fait de surprise et d’impatience accueille le professeur.
Où
est-il ce vieux magister Allemand, à barbe rousse et à lunettes,
rogue, pédant, la schlague en main, image caricaturale de la
« kultur » Germanique, dont Hansi s’est fait
l’historiographe cruel !
C’était
un sous-officier, un sous-officier en tenue qui grimpait dans la
haute chaire.
Clair
visage rayonnant, trapu, décidé, blond, les prunelles bleues :
Un
vrai fils d’Alsace, pardieu ! Il s’adresse en patois à ses
élèves et aux parents : Tous éclatent de rire. Et cette
première leçon n’a qu’un thème, une phrase d’abord parlée,
qu’à tour de rôle sur le tableau noir, puis sur les cahiers, les
enfants inscrivent :
« La
France est notre patrie. Vive la France ! »
VII)
L’artilleur
héroïque
C’est
un glorieux incident de la campagne entre la Marne et l’Aisne.
A
V… les Allemands ont de l’artillerie et des forces d’infanterie
supérieures. Les troupes Françaises, en nombre très inférieur et
avec des canons de moindre portée, sont contraintes de se retirer.
Pourtant
un canon français reste en action.
Ce
canon est servi, raconte un témoin oculaire, par un canonnier qui a
juré de n’abandonner son poste qu’après avoir épuisé toutes
ses munitions.
Il
ne cesse d’envoyer des obus sur les Allemands dont la colonne
avance d’une façon continue, mais bien que son tir leur cause des
pertes très grosses, il lui est impossible de les arrêter.
Peu
à peu l’ennemi se rapproche.
Le
canonnier Français a encore 12 obus quand les Allemands sont à 300
mètres, quand son dernier obus est tiré, l’ennemi n’est plus
qu’à 100m.
Alors
avec beaucoup de sang-froid, il enlève la culasse de sa pièce et
réussit à s’échapper sans autre blessure qu’une balle dans le
côté...
Des
témoins dignes de foi disent que ce canonnier a tué à lui seul
plusieurs centaines d’hommes à l’ennemi.
VIII)
La
matinée est très calme, dans l’après midi quelques obus de 77mm
tombent dans le pays et comme le tir se rapproche de notre
maison nous descendons à la cave.
À
peine sommes nous descendus qu’un obus vient éclater dans la
chambre que nous venions de quitter trouant le mur et effondrant
l’armoire.
La
chambre ressemble à un fouillis hétéroclite table,
chaises, poêle, etc... Tout est bouleversé. Nous remettons
tout en place et après la soupe 3 équipes partent à la relève à
Langemark et une reste passer la nuit au poste de secours non loin du
précédent au lieu dit « le lièvre »
Posté
dans la catégorie « Le récit ».
IX)
Au
moment où le Président va quitter Paris, il a reçu les
ambassadeurs des États-Unis et d'Espagne, sous la protections
desquels, en somme, le gouvernement place la capitale. La
conversation terminée, faisant ses adieux aux deux étrangers, le
Président, traversant un salon et montrant les Gobelins et les vases
de Sèvres, ne peut se retenir de soupirer :
-
Et dire que c'est peut-être la dernière fois que je vois tout cela
!...
Herrick,
l'ambassadeur des États-Unis, a été très bien, très galant
homme, très amical dans toutes ces affaires. Il vient de rentrer en
Amérique et c'est bien dommage :
Peut-être
le président Woodrow Wilson l'aura trouvé trop sympathique à la
France. Le fait est que Herrick et le personnel de son ambassade se
promènent à dessein dans les rues lorsque apparaissent des taubes,
dans l'espoir, dit-il, moitié sérieux moitié plaisant, de recevoir
un éclat de bombe et de déterminer par là un bon incident entre
l'Allemagne et l'Amérique.
D'ailleurs
Herrick ne cache pas son mépris pour notre personnel gouvernemental
et, me dit-on, abonde en anecdotes ironiques sur les événements du
mois d'août.
Il
est, en particulier, très renseigné sur les pressions exercées par
les Anglais pour obtenir la reconstitution du ministère et la
résistance de Paris.
Il
considère la France comme étant passée sous le protectorat de
French et de Kitchener.
L'élément
militaire domine de plus en plus le gouvernement. La confiance en
Millerand est affaiblie dans l'armée : Bon ministre en temps de
paix, il a été inférieur comme organisateur à ce que le
commandement attendait de lui en temps de guerre.
Aussi
l'autorité des grands chefs de l'armée grandit-elle. On attribue ce
mot à Poincaré :
-
Nous vivons sous la tyrannie de Joffre. Et elle est dure.
On
m'informe que, dans le parti républicain, des « radicaux
patriotes » songent à renforcer le gouvernement en y
introduisant des éléments militaires.
En
somme, il y a 3 centres :
Bordeaux,
avec les ministres
Paris,
avec Gallieni, Reinach et Doumer
Le
grand état-major...
X)
Reçu
de Londres cette lettre d'un pessimiste qui n'a jamais eu qu'une
confiance très limitée dans l'intensité de l'effort Anglais :
« ...Vous
voyez qu'ils n'ont pas tort, mes amis de la cour Anglaise, et du
Foreign Office.
Le
prince de Bülow lui-même va tenter le coup à Rome***.
Dernières
nouvelles :
A
Madrid, il s'est passé des scènes orageuses entre les deux reines,
l'Anglaise et l'Autrichienne.
L'Autriche
n'épargne aucun effort.
La
cour Espagnole est divisée à l'heure actuelle.
Quant
aux enrôlements et malgré le bluff des journaux Anglais, c'est
fini.
Le
départ du prince de Galles n'a rien donné, et la mort de lord
Roberts, qui supplie, lors de l'inauguration du monument de Brighton,
les jeunes filles de ne flirter qu'avec des jeunes hommes ayant
satisfait au devoir militaire, n'arrange rien. En haut lieu, on ne
sait plus que faire. De l'argent, oui, des hommes, non. »
D'autre
part, d'après des nouvelles reçues, l'attitude de l'Italie
redevient incertaine.
XI)
JMO/Rgt
:
« Matin :
exercice de combat, dressage de la compagnie.
Soir :
étude de position pour le bataillon, création du dernier couvert de
l’approche (1ère parallèle), création de réseaux rapides de
fils de fer, étude du tracé et des flanquements. »
JMO/SS
:
« Exercices
d’assouplissement. Service en campagne
Indisponibles
= 56
Évacués
sur ambulance n° 1 à Rambervillers :
Tous
les territoriaux reçus récemment aux visites au point de vue
aptitude physique »
XII)
Dans
les premières semaines de la guerre, on a demandé instamment que
les hommes d'âge non militaire qui sont encore valides assez à
faire quelque chose dans la voie de la défense du pays non seulement
de ne pas nuire, mais ils peuvent faire beaucoup de bien pour
eux-mêmes et leur pays, en utilisant leur temps libre pour former en
ville et village des gardes pour la défense.
On
les a exhorté pour que la règle fondamentale de ces corps soit
qu'aucun homme ne devra être autorisé à rejoindre leurs rangs si
il est admissible à l'enrôlement dans la nouvelle armée.
Par
conséquent, ils doivent prendre aucun homme entre dix-neuf et
trente-huit, et aucun ex-soldat de moins de quarante-cinq ans, à
moins qu'il ne parvient pas à joindre les couleurs pour une raison
de santé, la hauteur ou la mesure de la poitrine.
La
règle suivante proposé, est que les gardes de ville et de village
doivent dans tous les cas se faire dans les plans de recrutement et
de faire de leur mieux pour exhorter tous les hommes admissibles à
s'enrôler. A ce moment notre programme a été jugé prématuré,
sinon préjudiciable... Non seulement on a rencontré peu de soutien,
mais parfois une opposition indignée.
On
nous a accusés de vouloir garder la pompe du village...
Maintenant,
le mouvement qui était alors tourné en dérision et condamné est
fortement repris, et a réussi à gagner l'approbation des autorités
militaires... Sous la présidence de Lord Desborough une association
centrale a été formé pour diriger et organiser les Gardes qui,
dans les dernières semaines ont jailli dans tout le pays.
L'organisation de Lord Desborough est connu comme l'Association
centrale de formation des Corps Volontaires, après avoir obtenu la
confiance du ministère de la Guerre.
L'Association
centrale a une très grande tâche devant elle,
mais
nous sommes certains qu'elle est assez forte pour y faire face. Non
seulement, comme nous l'avons dit, le Seigneur Desborough est un
homme idéal pour le poste de président, mais il est fortement
soutenu... Le Corps a pour conseiller militaire, le général Sir
O'Moore Creagh, qui succède à Lord Kitchener en tant que commandant
en chef en Inde, et, nous pouvons être sûrs, qu'il veillera à ce
que le Corps agisse sur ses lignes militaires, et ne se développera
pas d'une façon qui pourrait être préjudiciable aux vrais intérêts
de la défense du pays.
L'honorable.
trésorier est M. Stewart le curateur public, tandis que M. Percy
Harris, le député bien connu et membre du conseil du comté de
Londres, comme député sera secrétaire.
« (1)
Pour encourager les recrues de l'armée régulière et des
territoires.
(2)
pour encourager les hommes trop âgés pour le service dans les
rangs, ou autrement disqualifié pour le service, à apprendre les
éléments de mousqueterie dans leur temps libre.
(3)
Pour coordonner « toutes les organisations existantes avec des
objets similaires et de promouvoir l'uniformité de leurs règles et
règlements ».
Selon
la Convention de La Haye, tout ce qui est nécessaire de donner aux
gardes comme statut de combattants, c'est qu'ils doivent agir dans
les groupes cohérents sous les ordres d'officiers responsables, et
doivent porter un insigne distinctif qui les rendra facilement
identifiable en tant que combattants.... Théoriquement, bien sûr,
un brassard bien visible doit être suffisant à cet effet.
Sans
aucun doute, cependant, il est de loin préférable que les Home
Guards aient un uniforme distinctif. Les hommes qui s'engagent à
agir comme Home Guards doivent avoir le maximum de protection qu'il
soient possible de leur donner.
Au-delà
de cela, il est sans aucun doute beaucoup plus facile d'obtenir des
hommes en uniforme que de ceux en tenue ordinaire une obéissance à
des ordres qui sont essentiel pour toutes les forces militaires. Il
peut y avoir des substituts pour presque tout le reste en temps
guerre, mais pas de substitution à la discipline...
Lord
Brougham a dit du duc de Wellington : « Cet homme saurait
servir son pays avec une pioche et une pelle s'il n'avait pour le
servir aucune autre manière. » Le dicton est trop long pour
une devise, mais il se pourrait bien inspirer nos nouveaux Home
Guards.
Négociante
en lingerie et blanc rue de l'Arbre d'Or et madame Armand Parent.
Samedi
28 novembre 1914 : les moines du Mont des Cats ...
www.il-y-a-100-ans.fr/.../samedi-28-novembre-1914-les-moines-du-mont-...
27
nov. 2014 - Samedi 28 novembre 1914 : les moines du Mont des Cats
face à l'envahisseur. Par la rédaction pour Il y a 100 ans - La
Grande Guerre, Publié ...
28
novembre 1914 : les bons conseils de l'ambassadeur US
lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/.../28/28-novembre-1914-les-bon...
28
nov. 2014 - L'ambassadeur des Etats-Unis à Paris, Herrick qui est un
fervent défenseur de l'Entente et a noué des liens privilégiés
avec Saint-Petersbourg, ...
Lundi
23 novembre au dimanche 29 novembre 1914
www.14-18hebdo.fr/17e-semaine-de-guerre-lundi-23-novembre-au-dim...
21
nov. 2014 - SAMEDI 28 NOVEMBRE 1914 - SAINT GREGOIRE III - 118e jour
de la guerre. DIMANCHE 29 NOVEMBRE 1914 - 1ER DIMANCHE DE ...
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Novembre 1914 ... Peut-être le président Woodrow ...
lafautearousseau.hautetfort.com/.../28-novembre-1914-5487647.html
28
nov. 2014 - 28 Novembre 1914 ... Peut-être le président Woodrow
Wilson l'aura trouvé trop sympathique à la France ... Ww28.gif On
cite des mots de ...
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