905... EN REMONTANT LE TEMPS

23 NOVEMBRE 2014...

Cette page concerne l'année 905 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES IRRÉDUCTIBLES VASQUES/BASQUES...

Sanche I (865 - † Resa, 10 décembre 925). Roi de Pampelune entre 905 et 925. Il occupe Pampelune quand règne encore la reine Fortún Garcés, aidé par Alphonse III des Asturies, de concert avec le comte de Pallars. Éliminant les droits patrimoniaux des enfants de Fortún, ceux-ci passent à sa petite-fille Toda, mariée à Sanche I, qui les revendique et se proclame roi de Pampelune en 905, après avoir détrôné Fortún Garcés.

Sud-ouest de la France. Fiefs de l'ancien royaume d'Aquitaine restés Français entre la Loire, le Rhône inférieur, les Pyrénées et l'Océan. (Navarre, Gascogne, Béarn, Foix, Languedoc, Roussillon, Guyenne, Poitou, Auvergne, Angoumois, Saintonge, Périgord, Marche, Limousin, Berry et Bourbonnais.)

Comté puis royaume de Navarre, Fondé en 860 , réuni à la France par la suite Capitale Pampelune.

860-1234. Soumis par Charlemagne, qui a établi des margraves à Jaca et à Pampelune, les Navarrais se sont séparés de l'empire sous les successeurs de l'empereur

Dès l'an 858, on trouve un prince du nom de Garcie désigné comme roi de Pampelune. Ses successeurs sont :

Garcie (880-905), qui se retire dans un monastère pour céder le trône à son frère Sanche Ier, lequel bat les Sarrasins près de Pampelune, en 907, mais pour réparer la perte de la grande bataille de la Jonquera, il sort du couvent, où, après un règne glorieux, il s'est enfermé à l'exemple de Garcie Ier.

Garcie II ( 926 a 970 ), Sanche II (970-994), qui épouse l'héritière du comté de Jaca ou d'Aragon,

Garcie III (994-1000), surnommé le Trembleur, malgré sa bravoure,

Enfin Sanche III (1000-1035), qui réunit, la Castille apanage de son épouse à son royaume héréditaire, mais cède bientôt cette contrée en apanage à son second fils Ferdinand, auquel il donne le titre de roi.

Lorsqu'il meurt, il laisse à l’aîné de ses fils, Garcie IV, la Navarre avec les provinces de Biscaye, d'Alava et de Rioja, deux autres, Gonzalès et Ramire, se partagent le comté d'Aragon, qui forme ainsi le royaume de Sobrarve et de Ribagorce, et celui d'Aragon.

Quant au second de ses fils, Ferdinand, il possède déjà le royaume de Castille, auquel il joint celui de Léon, après la mort de son beau-frère Bermude III. Ainsi la maison de Navarre occupe les 4 trônes d'Espagne, réduits à trois, lorsqu'en 1038, la mort de Gonzalès, roi de Sobrarve et de Ribagorce, réunit tout l'ancien comté d'Aragon dans les mains de Ramire. Mais la Navarre, qui donne au XIe siècle des rois à toute l'Espagne chrétienne, voit s'éteindre au XIIIe sa dynastie nationale, à la mort de Sanche VII, dernier roi de la race d'Aznar.

Les Comtes de Pallars dominent un comté à la fois Catalans, Aragonais, Navarrais et Basques, qui au cours de la première moitié du IXe siècle succèdent à la Marca Hispánica (= Marche d'Espagne), selon l'un des récits rolandiens... Ce comté est situé dans le haut de la vallée de la Noguera Pallaresa, entre les pics des Pyrénées et la ville de Tremp, y compris la vallée de Àneu, la vallée de Cardós et celle de la Ferrera. La rive gauche de la rivière Noguera Ribagorzana et la vallée de Flamicell en font partie aussi. Le comté de Pallars est à l'est du comté de Ribagorza (Aragon) et à l'ouest du comté d'Urgell. Le port de Salau (2.087 m d'altitude) est le point de passage unique pour rejoindre directement à pied, même de nos jours, l'Espagne en venant de France.

Les premières sources qui parlent du comitatu Paliarense datent de 849 et 871.

2 chartes datées font état de dons et travaux d'embellissement du monastère de Gerri de La Sal, et de celui de Santa María y San Pedro de Alaón par des comtes de Pallars, et de Toulouse :

Frédelon † 852

Raymond † 862

Bernard II † 872.

Le Pallars fait partie du comté de Toulouse et n'a pas ses propres comtes. A travers l’analyse des actes des comtes de Toulouse pour les monastères du Pallars et de la Ribagorza, cette étude entend cerner la nature exacte de leur pouvoir dans ces régions périphériques du regnum Francorum au IXe siècle.

Les comtés de Ribagorza et du Pallars deviennent autonomes et sont dirigés, dès 872, par Ramon de Pallars et Ribagorza. Cela vient certainement du fait qu'au moyen âge, aucun col ne relie cette région à la France. Contrairement au Val d'Aran il n'est pas facile pour les comtes de Toulouse d'y aller.

Certains historiens pensent qu'à la fin du IXe siècle, le comté est reconquis par les Maures. Des sources plus récentes parlent de 908.

Le Crónico de Domènec, des Archives de Roda, datant du XIe siècle nous dit que :

Il faut comprendre que les Maures sont expulsés du Pallars et de la Ribagorce, par Bernat I de Ribagorça, comte de Ribagorça (920-955). Ato de Pallars est lui-aussi le frère du comte Ramon de Pallars et Ribagorza. Cet évêque succède à Adolphe et gouverne le diocèse jusqu'à sa mort en 949. Ils expulsent les troupes des Banu Qasi.

Isarn de Pallars le plus jeune des fils de Ramon de Pallars et Ribagorza, succède à son père : Domnus Isarnus comes et marchio…in Paliarensis. Il est cité dans une charte datée de 945. Cette famille possède ce comté pendant plusieurs siècles. Toutefois selon des chartes du monastère de Gerri de La Sal, datée du début des années XIe au XIIIe siècles, le comté est sous la suzeraineté des rois de France tout au long de cette période.

Situé dans la pointe Nord-Ouest du pays, la Navarre dispose d'une frontière commune avec la France (s'étendant sur environ 160 km) , elle est également bordée par l'Aragon à l'Est, la Rioja au Sud et le Pays-Basque à l'Ouest.
Comprise entre la chaîne des Pyrénées et les plateaux secs de Castille, cette région possède des paysages montagneux au Nord, de belles vallées au centre et de grand plateaux au Sud (région de la Ribera).

Ce relief accidenté permet la formation d'une multitude de cours d'eau venant de la montagne. Ceux-ci sont bénéfique à la flore qui se développe sous forme de grandes forêts dans la partie Nord. La Ribera moins chanceuse, possède une végétation quasiment désertique composé essentiellement de garrigue.

Au milieu du IVe siècle, les Vascons s'installent dans les plaines mais doivent faire face aux invasion barbares menés par les Wisigoths au début du Ve siècle. Menacés également par les armées Franque de Clovis qui s'emparent de Pampelune en 541, les Vascons se retrouve coincé entre le royaume Franc et le royaume Wisigoth qui s'étend à l'époque jusqu'en Andalousie.

Par la suite, le pays est le théâtre de la conquête arabe qui débute en 714 par l'occupation du bassin de l'Ebre (Nord de l'Aragon), et se termine par la prise de Pampelune en 781 par Abd al-Rahmān Ier. Pendant cette période, la Navarre est peut touché par le processus d'arabisation qui touche le Sud de l'Espagne. Mise à part la ville de Tudela qui fondé en 802 par Amrus ibnYusuf al-Muwalad et conservé jusqu'en 1119, l'ensemble de la région est relativement épargnée... Elle a bien plus à craindre du royaume Carolingien, et de l'empereur Charlemagne qui tente de conquérir la région mais est stoppé à Roncevaux en 778 par des Vascons. Malgrés cette défaite, la Navarre est soumise et christianisé.

Le roi Louis le Débonnaire donne en 824 la région au comte Aznar Sanche. La même année le Vascon Eneko Arista écrase une nouvelle fois l'armée Franque à Roncevaux et se fait proclamé roi de Pampelune...

Ces descendant de la lignée des Iñigo, conserve le trône jusqu'en 905, date de l'abdication de Fortún Garcés dit le Borgne.

L'histoire du Béarn ne commence, à vrai dire, que dans les premières années du Xe siècle. Depuis 905 seulement, en effet, le Béarn eut des souverains propres, qu'on appela des vicomtes : ils se succédèrent presque sans interruption jusqu'à son annexion à la France en 1620.

L'origine du Béarn remonte bien loin cependant dans notre histoire nationale, car le nom de Benearnus (Lescar) se révèle déjà dans les débuts obscurs de l'ancienne Gaule.

Les Celtes l'ont habité jusque dans ses parties les plus reculées les pierres mégalithiques de la vallée d' Ossau le prouvent d'une manière irréfutable. Les Phocéens et Phéniciens de Marseille l'ont exploré bien avant la conquête romaine : ils ont signalé leur passage par des traces d'exploitation de mines et de carrières, par de nombreux mots grecs introduits dans la langue de nos pères et surtout par des noms de villages, comme Bizanos, Gelos, Morlaas, Arthez, Asasp, Goès, etc., dont la terminaison indique assez l'origine.

Faisant Partie de l'Aquitaine, qui est limitée par la Garonne, les Pyrénées et l'Océan, ses habitants forment une espèce de petite confédération avec les peuples d'Aspe, d'Oloron, d'Ossau, de Monein et de Taron. Comme tous les peuples voisins des Pyrénées, les Béarnais sont hostiles aux Romains : déjà, en effet, ils ont secouru le fameux général Carthaginois, Annibal, dans son expédition en Italie, ils résistent avec toute l'Aquitaine à Crassus, lieutenant de César. Celui-ci se rend en personne dans les Pyrénées et soumet tous ses habitants, à l'exception des Vascons, qui reculent au-delà des montagnes, pour rester indépendants...

Les populations Pyrénéennes, composées de divers peuples, particulièrement de Cantabres, de Navarrais et de Vascons ou de Gascons cherchent de nouveau à se rendre indépendantes : Hunald et Vaïfre résistent longtemps à Pépin le Bref, mais Charlemagne oblige les ducs de Vasconie à lui prêter serment de fidélité et il fait étrangler le duc d'Aquitaine Loup, qui a contribué à la défaite de Roland à Ronceveaux ; il donne son royaume à Louis. son 3e fils, qui est élevé à la mode gasconne à Toulouse.

Louis le Débonnaire fait déposséder et bannir du royaume en 819, Loup-Centulle, duc de Gascogne, mais il investit les fils du rebelle vaincu, Donat-Loup et Centulle du comté de Bigorre et de la vicomté de Béarn (Charte d'Alaon*, publiée en 845). Le Béarn se trouvait ainsi officiellement reconnu comme un État distinct dès 820, mais son histoire ne commence cependant que vers 905.

La Navarre, ancien État des Basques, a été indépendante jusqu’en 1512, année de sa conquête militaire par le Duc de Alba. Actuellement, la Navarre est divisée, tout comme l'ensemble du Pays Basque, entre les États Français et Espagnol. Au nord des Pyrénées se trouve la Basse Navarre (Behe Nafarroa en euskara), intégrée dans le département des Pyrénées Atlantiques (64). Au sud, la Haute Navarre (Nafarroa Garaia), une des 17 communautés autonomes de l'Espagne. Le nom officiel de sa partie Espagnole est aujourd'hui la Communauté Forale de Navarre (Comunidad Foral de Navarra, Nafarroako Foru Komunitatea) en raison de l'autonomie historique dite forale, dont elle jouit, tout comme sa voisine la Communauté Autonome Basque. Ses langues officielles sont le Castillan et le Basque sur son territoire Bascophone.

À l'origine du royaume de Navarre - comme les autres royaumes du Nord de l'Espagne la résistance d'un noble wisigoth à l'avancée musulmane : Iñigo Arista fonde vers 830 le royaume « de Pampelune ». Sanche Ier, premier roi historique de Navarre régna de 905 à 925.

NAVARRE (de ) Sancho I I I

genea3.com/fiches/fiche44169.htm

De ce mariage naitront Fernando (Fernando Ier de 20/11 - Vendredi - Temps superbe, gelée. Violente canonnade toute la journée et la nuit. Les grosses pièces font rage car elles font trembler les maisons. La nuit, quelques bombes en ville dont une à 4 h du matin sur le théâtre parait-il.

Carnet d'Eugène Chausson durant la guerre de 1914-1918

Merci à Marie-Lise Rochoy, sa petite-fille pour avoir mis en ligne ce beau carnet visible sur ce lien

Castille), Gonzalo (Comte ... À la fin de l'année 1034, Sanche restaure le siège épiscopal de Palentina confié ...

France annales historiques par Ph. Le Bas

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1840

Navarre , Gascogne , Béarn , Foix , Languedoc , Roussillon , Guyenne , Poitou , Auvergne , Angoumois , Saintonge , Périgord , Marche , Limosin , Berry et Bourbonnais . ... Ses successeurs sont : Garcie ( 880 - 905 ) , qui se retira dans un monastère pour céder le trône à son frère Sanche I°r ... L ' année 50 1L ' UNIVERS ,