jeudi 11 décembre 2014

EN REMONTANT LE TEMPS ... 904

 24 NOVEMBRE 2014...

Cette page concerne l'année 904 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA TRÈS CONVOITÉE THESSALONIQUE...


En 904, un Tripolitain, nommé Léon, qui a abandonné la religion grecque et embrassé l'islamisme, a dévasté les îles de l'Archipel, dont il est la terreur,et s'est présenté devant Thessalonique, à la tête d'une flotte chargée d'audacieux musulmans.
En vain les habitants de cette ville si importante par sa situation, et la seconde de l'empire Grec, se sont défendus avec autant d'habileté que de courage, la ville a été prise, et elle a éprouvé toutes les horreurs que peuvent commettre, dans une ville prise d'assaut, des barbares animés par le fanatisme et l'amour du pillage.

Que peut Léon VI contre tant de dangers?
Ne sachant comment résister aux Bulgares qui achèvent de le renfermer dans un cercle de formidables ennemis, il a recours aux ressources des faibles : Il appelle les Turcs à son secours... Les Turcs défendent ses états, mais ils apprennent le chemin de Constantinople.

Léon de Tripoli est un renégat Grec et un pirate servant les Arabes au début du Xe siècle. Né de parents chrétiens dans l'Empire Byzantin, il se convertit ensuite à l'islam après avoir été capturé par des Arabes. Chez ces derniers, il devient amiral...

Son premier nom arabe est Ġulām Zurāfa signifiant le serviteur de Zurafa. Il prend plus tard le nom de Rašiq al-Wardāmī qui le rattache probablement à la communauté des Mardaïtes. Ce nom révèle une origine proche de la ville d'Antalya.

En 904, Léon de Tripoli lance une offensive sur l'Empire Byzantin. Il prend Antalya par surprise. Il passe ensuite l'Hellespont avec l'intention de mettre à sac Constantinople, mais bat en retraite devant la flotte d'Himérios. Il se dirige alors vers la ville de Thessalonique, mal défendue.
Malgré les renforts envoyés par Léon VI le Sage, la ville cède après deux jours de siège, le 31 juillet. Thessalonique est alors mise à sac durant 10 jours.
Cet événement est rapporté par Jean Kaminiatès.

Nous étions dans ces vaines occupations lorsque arrive quelqu’un pour nous annoncer que les vaisseaux des barbares approchent déjà du bras de mer devant l’Ekbolon. C’était le dimanche 29 juillet 6412 (902), au petit matin... Cette nouvelle fait rapidement le tour de la ville. Tous poussent des cris, sont troublés, effrayés, chacun a des idées différentes sur la situation et les hurlent aux autres, tous courent s’armer comme ils peuvent et se dirigent en hâte vers les murs. Ils ne se sont pas tous encore répandus sur les remparts que les vaisseaux des barbares, les voiles déferlées, font leur apparition à la hauteur du susdit promontoire.

Par une malheureuse coïncidence, le vent souffle alors à leur poupe, à tel point qu’il semble à la plupart d’entre nous que les vaisseaux ne naviguent pas, mais se déplacent comme soulevés en l’air. Comme je l’ai dit, on est au mois de juillet, lorsque souffle davantage que les autres mois le vent qui vient du golfe et descend des sommets de l’Olympe de Grèce : Du matin et jusqu’à la neuvième heure, chaque jour pendant tout l’été, il balaye la ville et en nettoie l’air... Les ennemis exploitent ce vent pour s’approcher de la ville au début de la journée.

D’abord ils amènent les voiles, dès qu’ils sont près du mur, et étudient attentivement la ville pour en comprendre la disposition.
Ils n’entreprennent pas d’opérations militaires dès qu’ils ont mouillé, mais se donnent le temps d’observer quelles sont nos forces, de savoir quelle résistance nous pouvons leur opposer au combat et de se préparer en conséquence.
Ils restent plutôt étonnés car le spectacle qu’ils ont sous les yeux n’est comparable à rien de ce qu’ils connaissent : Ils prennent conscience du fait que la ville est d’une immense étendue et que les murs qui l’entourent sont gardés par une multitude d’hommes...Très surpris ils retardent leur attaque, cela nous donne un peu de courage et nous reprenons notre souffle pendant ce moment d’attente...
Nous nous trouvons dans cet état d’esprit lorsque le chef de l’armée barbare fait le tour des murs maritimes. C’est un individu horrible et très retors, dont les actions sont dignes du nom du fauve qu’il porte : « Léon ». Sa férocité est tout à fait celle d’un lion, et son agressivité sans retenue. [...]

Cet homme sauvage, cet apostat, Léon, parcoure donc avec son vaisseau le rivage de la mer le long du mur pour l’étudier et pour décider, dans son esprit scélérat, où lancer l’attaque.
Les autres vaisseaux mouillent tous ensemble à un endroit de la côte orientale et se préparent. Les habitants de la ville prennent les armes, se disposent le long des remparts et s’arment de courage pour l’épreuve imminente.
Il s’agit en effet d’une véritable épreuve, la plus dure des grandes épreuves : Ce n’est pas la compétition d’un athlète qui suscite l’admiration des spectateurs par les coups qu’il sait assener sur le corps de l’adversaire, ni une compétition qui donne une récompense matérielle pour le plaisir fugace du vainqueur.
La défaite ne sera pas seulement de jeté le vaincu dans la honte : Le prix sans égal décerné à cette ville magnifique pour cette compétition sera sa sauvegarde, ou bien elle sera frappée d’une douleur sans remède, au cas où la menace se réaliserait....

Après avoir bien observé tous les remparts et l’entrée du port, qui est fermée par une chaîne de fer et par des bâtiments coulés, ce fauve féroce décide qu’il vaut mieux mener l’attaque là où il a compris que le piège constitué par les monolithes submergés ne représente pas un obstacle à l’approche des vaisseaux venus du large.
À cet endroit, les vaisseaux ne subiront pas d’attaque des combattants postés en haut du mur que nous avons construit.
Après avoir bien repéré l’endroit où la mer est profonde et où les flots se brisent contre la partie la plus basse du mur, il rejoint ses compagnons, puis il lance l’attaque.
Extrait du récit d’Eustathe de Thessalonique. Il accuse le commandant de Thessalonique, David Comnène, d’avoir, par incompétence et lâcheté, trahit la ville....


Ce qu’il y a de commun entre lui et un traître manifeste, c’est le mépris de l’intérêt général, de ne songer qu’à lui sans se préoccuper de l'intérêt de tous

Nos soldats grommellent que nos catapultes ne sont pas efficaces et ne peuvent rivaliser avec celles des ennemis... Le stratège, sans même songer à trouver un remède qui tienne compte de ces critiques, répond :
« Qu’y puis-je ? »
Et cet élégant pythagoricien s’en tient à cette réponse. Tel un monument du silence, tant il garde par-devers lui tout commentaire.
Il ne profère pas un seul mot, comme le font ceux qui se placent en embuscade, ne laisse pas paraître ses méchants desseins et cache profondément ses pensées.
Il entend dire que le rempart extérieur, mal fortifié, est prêt de tomber, et il répond : « qu’on l’envoie aux mères de nos ennemis pour qu’elles se le mettent, réponse des plus vulgaires »...

Les défenseurs sur les murs restent sans flèches et en demandent, lui, murmure :
« Et où est-ce que je les trouve ? »
Il n’en donne guère et la ville en souffre.
Une machine de guerre casse, il faut la réparer et on lui demande du bois : Il répond de façon incongrue :
« Où peut-on en trouver ? »

Si on vient à savoir que quelque chose d’indispensable manque et qu’on lui en parle, il devient comme « Silencieux », le héros du dicton....
Il crie, menace du fouet, de la décapitation, de l’aveuglement, du pal, si on ne se tait pas, et prête serment sur la tête de l’empereur pour donner plus de poids encore à ses propos.

Un de ces importuns (et il ne s’agit pourtant pas d’un homme du peuple) se fait casser la figure, blesser au visage à coups de bâton, parce qu’il a osé critiquer cette façon maladroite de conduire les opérations.
Aucun de ceux qui assistent à la scène n’ose même murmurer.
Des soldats, qui se permettent de parler librement et font de justes remarques, s’entendent dire, pour toute réponse de cet homme bizarre, qu’ils ont à tenir une position, qu’il leur faut ne s’occuper que de cela et ne s’interroger sur rien d’autre s’ils ne veulent pas avoir d’ennuis.

Il doit s’assurer que le blé suffira pour toute la ville, mais il s’en désintéresse à tel point qu’il parvient à assurer pour son propre compte une grosse partie de ce bien précieux (pour en faire quoi, le malheureux ?) et à provoquer la famine dans la population... Si le fer des ennemis n’était pas parvenu à nous atteindre rapidement, nous aurions risqué de nous dévorer les uns les autres.
Extrait de Jean Anagnostès : Les Turcs du sultan Mourad entrent dans Thessalonique et pillent la ville.

Les ennemis entrent donc dans la ville en se servant des échelles ou en passant par les trous dans les murailles. Les uns sautent sur les gens et entrent dans les maisons, les autres courent vers les portes de la ville pour y faire entrer Mourad avec toute son armée.

Il faut les voir entrer comme un essaim d’abeilles ou comme des fauves sauvages, poussant des cris furieux et respirant l’envie de nous massacrer ! Ils se partagent la ville, certains à pied, d’autres à cheval.

Dès que la ville en est pleine, ils sont partout, dans les saintes églises, dans les monastères sacrés, dans les rues, dans les maisons, se déroule un spectacle à faire pleurer et génère des gémissements. Ils tombent sur nous comme des loups : Ils se hâtent de s’emparer de tout, selon la promesse de leur seigneur...

Lors de la bataille il a en effet affirmé que, si la ville est conquise et s’il peut ainsi voir se réaliser son désir, chacun garde pour soi tout ce qu’il a pris et personne ne peut le lui enlever.
C’est pourquoi ils traînent tous ensemble hommes, femmes, enfants, tous âges confondus, liés comme des bêtes sans âme, et les conduisent tous au campement à l’extérieur de la ville.

Je ne dirai rien de ceux, pas moins nombreux, qui étant tombés dans les rues et sur les remparts, n'ont pas reçu l’honneur d’une sépulture, et dont les cadavres sanglants sont la pâture des chiens et des vautours...
LA TOUR BLANCHE  DE THESSALONIQUE
Pour le dire avec les mots d’Homère :
« Il ne s’agit pas que des hommes, mais aussi des femmes, et parmi eux se trouvent surtout les plus vieux et les malades ».

Par crainte de la foule, chaque ennemi se hâte de conduire dehors au plus vite ceux qu’il ont capturés, et de les confier aux hommes qui partagent sa tente, de crainte que quelqu’un de plus puissant ne s’en empare.

S’il voit qu’un des prisonniers est malade ou trop âgé et ne peut marcher avec les autres, il lui coupe la tête et considère cette perte comme nulle.
Alors commencent à être péniblement séparés de leur propre sang les enfants de leurs parents, les femmes de leurs époux, les amis de leurs amis... Nous pensons être tous impitoyablement tués.

La lutte contre les Arabes. — Depuis que les Arabes ont conquis la Crète, ils sont devenus le fléau des mers Byzantines.
Chandax, la capitale de l’île, est le repaire de la piraterie musulmane et de là, comme de Tarse ou de Tripoli de Syrie, les corsaires arabes ravagent toute la mer Égée. Malgré les efforts de Basile Ier pour réorganiser l’armée et la flotte, les escadres ennemies dominent l’Archipel.
En 904, Thessalonique est prise par Léon de Tripoli et sa population presque entière emmenée en captivité.

En 907, il rassemble une flotte à Tarse et à Laodicée avec laquelle il vogue vers les Dardanelles et s'approche de Constantinople.

En mai 912, Léon de Tripoli et son camarade Sarrasin Damien de Tyr défont Himérios, le logothète du drome, en représailles d'une attaque sur des Arabes Chypriotes.

Finalement, en 924, la flotte Byzantine conduite par Jean Radinos défait celle de Léon de Tripoli alors que ce dernier ravage Lemnos. Au cours de cette défaite, Léon de Tripoli échappe de peu à la capture.

Malgré quelques succès de la marine Byzantine, en 907, en 924 surtout dans les eaux de Lemnos, les expéditions dirigées contre la Crète n’aboutissent qu’à des désastres (911 et 949). Il faut envoyer contre l’île que Dieu confonde le meilleur général de l’empire, Nicéphore Phocas (960). Il réussit à débarquer en Crète, et après un siège de plusieurs mois il emporte Chandax d’assaut (mars 961).
L’île conquise est convertie au christianisme.
La maîtrise des mers orientales revenait aux Byzantins.

En 1185, ce sont les Normands de Sicile qui se livrent aux mêmes massacres.
En 1430 enfin, les Turcs mettent la ville à sac et en prennent définitivement possession.

De ces 3 événements catastrophiques nous rendent compte trois témoins oculaires, Nicétas Caminiatès, Eusthate de Thessalonique et Jean Anagnostès.

Tous 3 ont connu les prémisses de l’assaut :
L’installation du siège.
La défense rageuse des habitants.
La fuite des défenseurs.
L’irruption brutale des assaillants.
Le meurtre et l’incendie, la capture enfin, et pour certains l’évasion hors des ruines... Les récits formidablement saisissants qu’ils nous livrent sont comme la relation d’un même scénario 3 fois répété, le scénario partagé partout et toujours par les villes assiégées enlevées par la force.

Le déchaînement de la furie des attaquants, l’effroi des habitants, le courage ou la lâcheté des uns ou des autres, les sacrilèges, les carnages, les humiliations imposées par les vainqueurs se reproduisent à des siècles d’intervalle dans les mêmes rues, les mêmes places, sous les mêmes cieux. La violence dont chacun de nos narrateurs est victime a le même visage derrière le masque des Sarrasins, des Normands ou des Turcs.

Pourtant, dès lors qu’ils passent de l’expérience vécue à l’écriture, les enjeux littéraires prennent le pas sur la restitution de l’événement.

L’outrage des violences infligées par les barbares (qui sommes toutes n’agissent que conformément à leur nature), doit être recyclé dans des réquisitoires impitoyables contre le pire ennemi, celui de l’intérieur, afin que puisse s’exprimer la détresse des vaincus.

On cloue au pilori la soldatesque des défenseurs incapables de la ville, qui se sauvent par les égouts ou font cause commune avec l’ennemi, de même que sont évoqués les affronts, les offenses et les atteintes à la dignité des captifs abandonnés à leur sort.
Le récit des malheurs collectifs se trouve inséré dans la trame plus intime des souffrances individuelles, et les blessures ne peuvent au fond être extériorisées que dans ces morceaux de littérature...

Caminiatès, en compagnie de 4 parents proches, fait face à des soldats venus le massacrer, et leur propose un marché : La vie sauve contre un trésor enterré quelque part en ville. Nos 5 héros malgré eux se retrouvent ainsi parmi les prisonniers de marque, échangeables et donc protégés.
Ils naviguent, avec leurs vainqueurs, au gré des changements de direction du vent, font escale en Crète où bon nombre de captifs sont vendus comme esclaves.
Ils sont exposés à la fureur d'une tempête.
Ils sont détenus à Tripoli, puis à Tarse, d'où Caminiatès envoie cette narration, avec une demande pour que l'échange de prisonniers survienne rapidement, car il ressent l'accablement de tant de malheurs successifs.

L'Histoire ne se répète pas, mais, dit Jacques Deval, elle se plagie. Près de 300 ans plus tard, l'archevêque Eustathe se trouve pris, à son tour, dans le flot des victimes d'une incursion militaire.
Les soldats, ayant abattu un pan de muraille, vont au plus facile, frappant les vieillards et les enfants. Le stratège qui aurait dû tenir la place se laisse prendre dès le début des hostilités. Eustathe suggère que l'empereur Andronic lui-même, par sa politique conflictuelle, est à blâmer pour les désordres qui ont produit la chute de la ville aux mains des Normands.
D'ailleurs, ayant prévu cette chute, Eustathe se serait volontiers éloigné. Mais, par solidarité avec son peuple, il subit le sort commun. Il se trouve détenu à l'hippodrome, puis au port.
Finalement, il trouve refuge dans le jardin de Saint Demetrius, dont les Barbares saccagent les arbres. Autour de lui, l'occupation se prolonge, avec son lot de pillages et de sacrilèges.
Cela lui suggère une triste méditation sur les péchés commis par les Thessaloniciens, que ces malheurs viennent punir.
Son espoir est que cette punition fera revenir la vertu, et à sa suite, la liberté. Mais dans combien de jours ?...

La troisième chronique, au crépuscule de l'Empire, n'échappe pas à ce ton de grande tristesse.
En prélude à sa narration, Jean Anagnostès nous signale un songe du dernier archevêque de la ville.
Celui-ci se voit dans un palais magnifique.
Une voix venue de l'extérieur lui conseille d'en sortir au plus vite, car l'édifice est sur le point de s'effondrer.
Ayant eu ce songe, le vieil archevêque ne tarde pas à trépasser, et peu de jours après cela, la ville est prise.

Au préalable, le seigneur Mourad, chef des attaquants, a fait des offres de reddition pacifique.
Mais elles ne sont point entendues.
Alors, partant d'un secteur de muraille malencontreusement vide de défenseurs, l'immense armée Ottomane s'engouffre dans la brèche facilement créée.
7 000 prisonniers sont enchaînés. Les églises sont converties en lieux d'habitation. Par la suite, la ville se repeuplera, mais ses habitants, pleins de nostalgie, ne connaîtront plus que dans leur souvenir sa splendeur d'autrefois.
Persée : Notes chronologiques : La révolte d'Andronic Doux ...
www.persee.fr/web/.../rebyz_1146-9447_1937_num_36_186_2901
de V Grumel - ‎1937
La révolte d'Andronic Doux sous Léon VI La victoire navale d'Himérius ... que c'était la vingt-troisième année du règne de Léon, donc le 6 octobre 908 (1). ... la première en 904, contre le pirate Léon de Tripoli, et la seconde qui aboutit à la ...
Léon de Tripoli — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Léon_de_Tripoli
En 904, Léon de Tripoli lance une offensive sur l'Empire byzantin. Il prend Antalya par surprise. Il passe ensuite l'Hellespont avec l'intention de mettre à sac ...
Histoire de l'empire byzantin - Charles Diehl
www.mediterranee-antique.fr/Auteurs/Fichiers/DEF/.../HB_005.htm
En 904, Thessalonique était prise par Léon de Tripoli et sa population .... Pendant ces quarante années, de plus en plus la Bulgarie devint un satellite de ...
Thessalonique, Chroniques d'une ville prise - Lekti-écriture
www.lekti-ecriture.com/editeurs/Thessalonique-Chroniques-d-une.html
En l'an 904 les pirates Sarrasins de Crête, commandés par le renégat Léon de Tripoli surgissent devant Thessalonique, pillent la ville et .... et un lettré qui fera l'objet d'une libération contre rançon dans les deux années qui suivent et dont ...

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