Cette
page concerne l'année 890 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
PAYS DU MATIN CALME... LA CORÉE
LE ROI DE DONGDAND |
Le
début de l'histoire de Koryŏ, qui a donné, par la suite, le nom
de Corée, est marqué par les invasions des Kitan, c'est-à-dire la
dynastie Chinoise des Liao (907-1125). Après avoir réussi à
repousser les attaques des Kitan à deux reprises, en 993 et 1010,
Koryŏ est finalement obligé de concéder à son adversaire une
région dans le nord-est de la péninsule, pour obtenir la paix. À
cette époque, le gouvernement royal central contrôle 2 100 000
habitants, répartis en 10 provinces. L'administration et la défense
sont confiées aux 17 000 « dignitaires » yangban,
classe divisée en deux catégories, dites de l'Est pour les civils
et de l'Ouest pour les militaires, et dont les rivalités s'aggravent
dès le milieu du XIIe siècle.
Sans
doute ragaillardis lors de la guerre contre les Djurtchet (ou
Jurchen), fondateurs de la dynastie des Jin (1115-1234), qui finit
pourtant par une soumission de Koryŏ (1126), les yangban
militaires, généralement méprisés par ceux de la catégorie
civile, se révoltent en 1170 sous la conduite de Chŏng Chungbu ( ?
– 1178), qui finit par accaparer le contrôle du gouvernement
central. D'autres militaires lui succèdent, mais déjà la menace
des Mongols commence à peser sur Koryŏ. En effet, après avoir
assassiné un émissaire de Koryŏ à la cour des Jin (1211), les
troupes envahissent la péninsule en 1231 et imposent au gouvernement
de Kaesŏng le contrôle des « commissaires résidents ».
C'est ainsi que commence le « règne » Mongol qui dure
jusqu'en 1368, année où une nouvelle dynastie est établie en
Chine, sous le nom de Ming. La cour royale de Koryŏ, liée alors
par le sang à celle des Mongols, essaie de prouver sa fidélité
envers ces derniers, en expédiant des troupes contre la nouvelle
dynastie chinoise des Ming (1388). Arrivé à l'embouchure du fleuve
Yalu, Yi Sŏnggye, chef d'un corps expéditionnaire fort de 38 800
hommes, rebrousse chemin, sous prétexte qu'il est dangereux de
pénétrer dans le territoire.
Corée,
péninsule d'Asie du Sud-Est, divisée depuis 1948 en 2 entités
politiques, la République populaire démocratique de Corée (Corée
du Nord) et la République de Corée (Corée du Sud).
Habitée dès le paléolithique, comme l'attestent les fouilles archéologiques, la Corée accueille une immigration venue de Mandchourie et de la Chine du Nord pendant l'âge du Bronze (VIIe-VIe siècle av. J.-C.).
Habitée dès le paléolithique, comme l'attestent les fouilles archéologiques, la Corée accueille une immigration venue de Mandchourie et de la Chine du Nord pendant l'âge du Bronze (VIIe-VIe siècle av. J.-C.).
LE MURYANGSA |
Le
plus ancien État Coréen connu par la légende est le Choson («
Matin calme »), qui couvre le nord-ouest de la Corée et le sud
de la Mandchourie, il est conquis par la Chine en 108-107 av. J.-C.
qui y crée 4 « commanderies » : Lolang, Xuantu, Lindun
et Zhenfan.
Les
royaumes de Paekche dans le sud-ouest de la péninsule, fondée en 18
av. J.-C., et de Silla dans le sud-est, fondée en 57 av. J.-C.
émergent aux IIIe et IVe siècles, alors que l'influence Chinoise
s'était affaiblie. Sur la côte sud se trouve un quatrième État,
appelé Kaya.
Le Koguryo est à l'origine l'État le plus puissant, contrôlant la plus grande partie de la péninsule et de la Mandchourie au Ve siècle.
Au
milieu du VIe siècle, le Silla conquit le Kaya et s'empare de
territoires autour de Séoul et de la vallée du Han, tandis que le
Koguryo et le Paekche perdent régulièrement des territoires. Les
trois États ont une culture forte et distincte.
Le
Koguryo excelle dans l'art militaire, mais le Silla met en place des
institutions sociales et politiques plus durables. Le Paekche
entretient des relations avec la Chine et le Japon et développe une
grande civilisation, mais il est faible politiquement et
militairement. En 668, le Silla, allié à la dynastie chinoise Tang
et aidé par son armée, a vaincu le Koguryo cette même année et le
Paekche en 660, et établit le premier État de la péninsule
Coréenne unifiée après avoir reconquis en 735 les deux
protectorats établis par les Chinois.
Le
bouddhisme, apparu dans la péninsule au IVe siècle, est devenu une
force puissante au VIe siècle et inspire fortement la vie
intellectuelle et artistique du Silla. Mais la culture, l'écriture
et les institutions politiques Chinoises ont aussi une grande
influence.
Néanmoins,
la culture propre au Silla est le principal véhicule du
développement Coréen de cette période. Au Xe siècle, une forme
d'État typiquement Coréen, fortement hiérarchisé, est déjà bien
implantée, et malgré plusieurs changements et troubles ultérieurs
cette forme de gouvernement reste en place jusqu'aux temps modernes.
Durant le IXe siècle, la monarchie et les institutions gouvernementales du Silla déclinent, et les dirigeants régionaux deviennent plus puissants aux dépens de la capitale.
De
890 à 935, les 3 anciens royaumes émergent à nouveau dans la
péninsule. Cette fois, l'État du Nord, appelé Koryo (ce nom, qui
vient de Koguryo est à l'origine du nom Corée), parvient à refaire
l'unité dans la péninsule.
Il
est fondé en 918 lorsqu'un guerrier nommé Wang Kon oblige le roi de
Silla à abdiquer. Le Koryo réunit les dirigeants régionaux sous
une autorité centrale et étend les frontières du pays au nord du
fleuve Yalu. C'est là que le Koryo entre en conflit avec la dynastie
mandchoue Khitan (rebaptisée Liao en 947). Au cours des guerres qui
durent de 993 à 1018, le Koryo parvient à maintenir ses positions
et, en 1122, il obtient une paix définitive.
L'épanouissement complet de la culture du Koryo a lieu au siècle suivant. Il est marqué par la présence d'un gouvernement stable, dont les institutions et les méthodes sont empreintes de l'influence Chinoise. Le programme de l'enseignement supérieur comprend, outre les classiques confucéens, des matières plus pragmatiques comme la législation, la calligraphie et la comptabilité. L'influence chinoise grandissante favorise l'enseignement et l'apprentissage du chinois. Dans les universités, on n'étudie que la littérature et les sciences chinoises, le chinois étant la « langue officielle du gouvernement et de la haute société ». Dans la formation des interprètes, le chinois reste la langue la plus importante.
ÎLE DOK ENTRE LE JAPON ET LA CORÉE |
Dès
le Xe siècle, un bureau chargé de la traduction et de
l'enseignement des langues étrangères (le Thongmunkwan) a commencé
à former des interprètes.
En
1276, ce bureau est renforcé tant pour contrôler la qualité de la
traduction que pour enseigner les langues étrangères (surtout le
chinois et le japonais) de manière plus systématique.
L'épanouissement
de la culture du Koryo se produit au XIe siècle, elle est marquée
par la présence d'un gouvernement stable, dont les institutions et
les méthodes sont empreintes de l'influence Chinoise. Le
bouddhisme, vigoureux, inspire l'éducation et les arts, l'industrie
de la céramique produit des céladons remarquables, des poteries de
grès gris-vert vernissées, encore très appréciés aujourd'hui.
Au
début du XIIe siècle, pourtant, la stabilité du Koryo est remise
en cause. De puissantes familles aristocratiques luttent contre le
trône pour contrôler la région tandis que la dynastie Mandchoue
Jin exerce une pression extérieure, provoquant des réactions
divisées de la part d'un pouvoir devenu incertain.
En
1170, les militaires, irrités par la discrimination dont ils
souffrent, chassent les officiels civils, et les rois perdent leur
autorité, ce qui entraîne une période de conflit intérieur.
Les
Mongols envahissent la péninsule en 1231, déclenchant une série de
guerres qui se termine par la conquête du Koryo en 1259. Les rois de
Koryo retrouvent leur position dominante sous le contrôle de
commissaires résidents Mongols. Grâce à l'accession au pouvoir de
la dynastie des Ming en Chine, en 1368, en lieu et place de la
dynastie mongole des Yuan, le Koryo peut se dégager du joug Mongol.
Le générale Yi Songgye se débarrasse de ses adversaires
politiques, prend le pouvoir en 1392 et établit ainsi en Corée la
dynastie des Yi, qui règne sous le nom dynastique de Choson (nom
primitif de la Corée).
Séparée
de la chine du nord est par 2 fleuves, le Yalu et le Tumen (le cours
inférieur de ce dernier constituant également la frontière avec la
région Russe de Vladivostok), la péninsule Coréenne (222.154 km²)
s'étire vers le sud en direction de l'archipel Japonais. La
topographie en est très variée bien que constituée à 70% de
montagnes.
Le
rivage, irrégulier, est parsemé de plus de 3.000 îles. La
péninsule compte de nombreux panoramas de montagnes et de fleuves,
ce qui lui a valu le nom de « pays des brocarts d'or ».
Son point culminant est le mont Paektu, la montagne « éternellement
blanche », qui s'élève à 2 744 mètres au dessus de la
frontière nord avec la Mandchourie.
Le
cratère appelé Chonji (lac céleste) est enveloppé d'une aura
mythique, car il est le siège du tout premier royaume de la Corée
voici 5 000 ans. Soumise à l'influence de ses voisins et enjeu
vulnérable de leurs rivalités en raison de sa position
géographique, la Corée (le Pays du Matin Calme) a toujours été
perturbée par leurs multiples interventions : Invasions barbares par
le Nord, depuis les Huns au IVe siècle jusqu'aux Mandchous au XVIIe
siècle, Invasions Japonaises par le sud à partir du XVIe siècle.
Le
peuple Coréen, rameau supposé de la famille Ouralo-Altaïque, est
resté cependant ethniquement homogène. Il a pu développer au
contact de la Chine, suzeraine pour de longs siècles, dont il a reçu
longtemps les religions et la culture, une tradition historique et
artistique originale qui a entretenu la cohésion nationale bien
avant l'éclosion du nationalisme Coréen.
Celui-ci
exalte aujourd'hui le souvenir des royaumes médiévaux de Shilla et
de Goryeo (Koryo), qui ont unifié le pays, ou de Sejong « le
Grand », qui invente l’alphabet Coréen au XVe siècle.
Le
terme de Koryo (selon la transcription, Koryo ou Goryeo) est à
l'origine du nom moderne de Corée (en français),Coréia (en
portugais), Corea (en espagnol et en italien), Korea (en anglais, en
néerlandais, en allemand, en danois, en suédois), Koreya (en
russe), Koreańska (en polonais), Koreai (en hongrois), etc. C’est
sous ce nom que des marchands arabes ont parlé pour la première
fois de ce pays aux Européens...
CORÉE
- Histoire, Dynastie Koryŏ (918-1392 ...
www.universalis.fr/encyclopedie/...histoire/2-dynastie-koryo-918-1392/
Le
début de l'histoire de Koryŏ, qui a donné, par la suite, le nom de
Corée, est marqué par les invasions des Kitan, c'est-à-dire la
dynastie chinoi.
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HISTOIRE
DE L'ART CHRONOLOGİE - Scribd
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23
mars 2014 - (circa) Début de l'utilisation croissante du fer et du
cheval dans la ...... Il n'en reste pas moins deux certitudes, le
poème a baigné l'histoire ...... 781 C'est à la période de Koryô
que se développe cet art de la peinture bouddhiste sur soie. ......
cathédrale de Reims par B. de Coucy >1311 1254 893 Naissance ...
Full
text of "The Journal of the College of Science, Imperial ...
archive.org/stream/.../journalofcollege42toky_djvu.txt
A
titre de curiosité surtout, voir ces tableaux à la fin de ce
fascicule, ..... dans son histoire du Kamtchatka, Tome second, 2"'-
Partie, chapitre IX. page 274, nous dit:, ...... 893, 6491-6497, T.
Mori n. .... Corea : culta iu area templi Koryo (T. Nakai n.
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