21
NOVEMBRE 2014...
Cette
page concerne l'année 907 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
ALAIN
LE GRAND DERNIER ROI DE BRETAGNE
Né
vers 860 Décédé en 907 à Rieux, (Morbihan) peut-être à
l'âge de 47 ans
(
règne de 888 à 907)
Riwallon
IV de Poher , Comte de Poher (29) (830-877)
Marié
avec Ohurgen de Cornouaille 860- (Parents : Alfrond de Cornouaille
dont :
Havoise
de Vannes
Rudalt
Ier de Vannes,
Pasquitan
Ier (Pascweten) de Vannes, Roi de Bretagne 850-878 Marié avec
Prostlon de Poher 835-882
Alain
Ier (Le Grand) de Vannes, Duc de Bretagne860-907 Marié avec Ohurgen
de Cornouaille
Alain
Ier De Bretagne le Grand Comte de Vannes et de Nantes, qui est cité
« par la grâce de Dieu duc des Bretons » dans un diplôme de
889. Selon les annales de Saint-Vaast, en 890 les Vikings se repliant
de Paris quittent la Seine, et par mer et terre se rendent dans le
territoire de Coutances.
Ils
assiègent et prennent le « castrum » c'est-à-dire la
cité fortifiée de Saint-Lô où ils s'établissent après avoir
massacré la population de l'évêque Lista qui s'y est réfugié.
Le
Cotentin fait à cette époque parti de la Bretagne jusqu'à la Vire
et Judicaël et ses troupes s'avancent à leur rencontre mais il est
tué dans un combat. C'est alors qu'Alain s'illustre lors de bataille
de Questembert dans le Morbihan où les Vikings sont défaits il
s'intitule roi dans deux diplômes et semble avoir été reconnu
comme tel « roi subordonné » par Charles le Simple.
Son règne, de 890 à 907, marque une période de calme
et de prospérité pour la Bretagne.
Désormais
sans concurrent, Alain s'intitule roi dans deux diplômes le premier
en faveur de Rainon évêque d'Angers à qui il rétrocède vers
897/900 l'abbaye Saint-Aubin d'Angers reçue du roi Charles le Simple
et l'autre de Foucher évêques de Nantes vers 897/908.
La
date exacte de sa mort n'est pas connue avec certitude, mais l'année
907 avancée par Pierre Le Baud (v. 1450 -1505) semble vraisemblable.
A ce jour, son lieu de sépulture n’est pas connu. Il est parfois
considéré comme le dernier « roi » de Bretagne. Après
deux guerres de succession entre 876 et 890, Alain le Grand est le
dernier Breton à porter le titre de roi, même si le titre semble
avoir été utilisé plus longtemps en breton — Alain III
(1008-1040) était nommé « Rebrit » ou « Roebre », ce qui veut
dire « Roi de Bretagne ».
Selon
les souscriptions d'actes, Alain laisse de son épouse
Oreguen/Aourken au moins cinq fils dont deux survivants et deux
filles mariées :
Les
informations concernant Alain le Grand sont « fragiles ».
Les faits, les filiations, les dates, varient selon les auteurs. À
Questembert même, la colonne du cimetière abattue en 1793, relevée
en 1848, indique 878 pour date de la bataille, tandis que le monument
érigé en 1907 affiche 890. Les données ci-dessus correspondent à
l’Histoire de Bretagne de Pierre Le Baud, manuscrit de 1505,
édition d'Hozier de 1638, reprises et discutées dans l’Histoire
de la Bretagne de Arthur de La Borderie (1899). Pierre Le Baud
indique qu'il se base sur de « vieilles chroniques » dont
La Chronique de Nantes et celles de Réginon de Prüm, abbé du
monastère de Prüm, contemporain d'Alain Le Grand. Mais selon
Jean-Christophe Cassard et Philippe Tourault c'est plutôt en 890
qu'il faudrait situer la bataille et le sacre d'Alain le Grand.
Judicaël
Comte de Rennes et Alain Comte de Vannes, de Nantes et de Cornouaille
sont co-souverains des Bretons :
À
Rennes, Judicaël, fils de Gurvant, prend la relève en 877 et
devient bientôt un adversaire redoutable et redouté, des Vikings.
Alain
Ier le Grand succède à son frère Pascweten en 877, et décide de
se mettre d'accord avec Judicaël pour chasser les Vikings et laisse
Judicaël s'en charger.
Judicaël
et Alain le Grand achève de chasser les Vikings qu'ils battent à
Questembert en 888... Judicaël se fait tuer dans cette bataille en
poursuivant les Vikings, ses enfants n'ont pas l'âge de prendre le
relais de leur père sur le terrain... Alain Ier le Grand devient Duc
de Bretagne, puis roi de Bretagne vers 898. Alain Ier le Grand meurt
à Rieux en 907.
Rudalt,
fils d'Alain Ier le Grand, devient comte de Vannes et de Nantes en
909.
Le
duché de Bretagne naît en 937. Après avoir repoussé les Normands,
le Breton Alain Barbetorte petit fils de Alain Ier le Grand installe
son pouvoir à Nantes.
Les
successeurs d’Alain, divisés, ne peuvent endiguer les invasions
Vikings et la Bretagne tombe entièrement sous leur domination,
l’abbaye de Landévennec, notamment, est mise à sac et détruite
en 913.
Gourmaëlon
est gouverneur de Cornouaille et régent du Royaume Breton de 908 à
913.
Le
linguiste celtisant Joseph Loth envisage deux sens à ce nom : «
celui aux sourcils bruns » ou « l’homme prince, le chef ». La
forme d’origine est vraisemblablement : Uumaelon, ou Wrmaëlon
devenu sous sa forme écrite : Gurmhailon puis Gourmaëlon... Il
semble qu’il dirige l’honor de Cornouaille avec le titre de
« comes » (gouverneur militaire) à la fin du règne
d’Alain Ier de Bretagne et qu’après sa mort en 907 il ait mis à
profit la rivalité entre ses héritiers, fils et gendres pour régner
sur le royaume de Bretagne sans toutefois prendre le titre de roi, ne
descendant pas de la famille royale.
Son
règne n’est connu qu’au travers de sa participation à quelques
actes publics où il n’apparaît parfois que comme simple témoin :
Il
est par contre mentionné comme « Gurmahilon regnante Britanniam »
dans une donation faite au monastère de Plélan d’une partie
d’Elven par le comte Tanguy et son filleul Derrien respectivement
gendre et fils d’Alain le Grand.
Dans
une concession du 25 octobre 913 confirmée le 28 octobre à Redon il
est dit : « Gurmahilon comitem qui tunc monarchiam Britanniae
regebat ». Il souscrit à cet acte comme témoin après l’évêque
Bili de Vannes, Mathuedoï de Poher, autre gendre d’Alain, et avec
son fils nommé Daniel qui porte un nom déjà relevé dans la liste
des princes de Cornouaille du Cartulaire de l’Abbaye de Landévennec
:
«
Gurmhailon, comes testis, Deniel, filius ejus, testis ».
Sa
mort à la fin de la même année vraisemblablement dans un combat
contre les Scandinaves semble faire l’objet d’une entrée dans le
Manuscrit 476 de la bibliothèque d’Angers dit Anecdota novissima :
«
Anno DCCCCXIII Guuormaelon oc[cissus est] ».
Le
royaume faisant alors face à des attaques de Vikings massives, le
gouverneur militaire du Poher, Mathuedoï – également le mari de
la fille du précédent roi Breton, Alain Ier – s’embarque pour
l’Angleterre où il trouve asile chez le roi Athelstan. Ce dernier
aidera le fils de Mathuedoï, petit-fils d’Alain Ier, a monter sur
le trône du Royaume de Bretagne sous le nom d’Alain II dit Al
Louarn (la barbe torte).
La
continuité de la monarchie Bretonne est assurée.
Tout
se réduit au fait du sacre d'Alain le 12 juin 878, attesté par la
charte n° 235 du cartulaire de Redon. Mais y a-t-il preuve, dans
cette charte, qu'Alain soit, en cette occasion, sacré roi de toute
la Bretagne? Loin de là, on y trouve plutôt la preuve du contraire,
car Alain s'y intitule simplement comte du Browerech, tandis que nous
le verrons tout à l'heure, à une autre époque de son règne,
prendre parfaitement le titre de duc et même de roi de toute la
Bretagne. Mais, dira-t-on, Alain est cependant, dès 878, plus que
comte du Browerech , puisque c'est l’évêque de Nantes qui vient
le sacrer.
Oui,
il est aussi souverain d'une moitié de la, Bretagne, c'est sans
doute à ce titre qu'il est sacré, et si on le voit se contenter du
nom de comte de Browerech, c'est que ce comté est à la fois sa
résidence habituelle et son propre domaine héréditaire.
Voici
d'ailleurs une preuve décisive qu'Alain n'est point encore souverain
de toute la Bretagne en 880. La Chronique de Nantes, dont l'autorité
est excellente sur tout ce qui touche l'histoire du pays Nantais,
nous apprend que pendant cette période de guerres civiles qui
signale le règne simultané d'Alain, comte de Vannes, et de
Judicaèl, comte de Rennes, l’évêque de Nantes, Landrail, est
contraint de fuir son diocèse pour échapper aux Normands, elle
ajoute qu'il se retire à Angers, où il est reçu par l’évêque
Rainon, et d'où il ne revient que quand Alain le Grand est duc de
Bretagne. Rainon était donc évêque avant qu'Alain soit devenu duc
de Bretagne, et il est prouvé que Rainon ne monte sur le siège
épiscopal d'Angers qu'en 880.
Eéginon,
de son côté, met en l'an 890 la mort de Judicaël et la grande
victoire d'Alain sur les Normands, qui vaut à ce dernier la
souveraineté définitive de toute la Bretagne. Mais quoique, passé
870, on ne trouve plus dans Réginon ces grosses fautes
chronologiques trop nombreuses chez lui avant cette date, M. Perte a
remarqué qu'il se trompe encore parfois d'un ou deux ans, surtout
pour les événements survenus en des pays éloignés. Il y a ici,
nous le croyons, une erreur de ce genre, et c'est de nos chartes
Bretonnes que nous en allons tirer à la fois la preuve et la
rectification.
Il
nous reste seulement 13 chartes où figure Alain, soit comme acteur,
soit comme prince régnant. De ce nombre, 11 surtout importent à la
recherche les 2 groupes contenant : (l'une 5 chartes, l'autre
6).
Dans
les pièces du premier groupe, Alain ne prend ou ne reçoit que le
simple titre de comte ou comte du Browerech, : ce sont le n° 238 du
cartulaire de Redon, en date du 3 mai 878, — le n° 235, du 12 juin
878, — le n° 269, des 28 décembre 878 et 25 janvier 879, — le
n° 201, du 8 mars 879, — et le n° 239, du 1er août 888.
3
mois seulement séparent la dernière pièce du premier groupe de la
première du second, mais le style est bien changé. Celle-ci est une
notice en date du 8 novembre 888, où Alain est qualifié, « Alan,
omni Britannice presidens regioni » et où de Magnus Britanniae
factus est dux. » (Chron. NamneL, dans D. Morice, Preuves, 1, 142.)
Alain,
« ce père de la pairie, goûtant au château de Rieux, sa demeure
habituelle, les douceurs d'un repos profond, après avoir, avec
« Fait de Dieu, rétabli la paix dans toute l'étendue de son
empire, et fait cesser toute espèce de guerres par sa « propre
soumission à la servitude du Christ » Et ces derniers mots ne sont
point, comme on pourrait le croire , une pure formule de piété, ils
font clairement allusion à un fait attesté par Réginon, savoir,
qu'avant de livrer aux Normands la bataille qui devait fixer le sort
de la Bretagne, Alain voua, en cas de victoire, à Dieu et à Saint
Pierre de Rome, la dixième partie de ses biens...
Car,
en 890 et 891, les Normands reparaissent. Ils prennent Saint-Lô dans
le Cotentin, qui dépend alors des Bretons, mais ces derniers sont
ensuite vainqueurs, et détruisent une bonne partie de l'armée
Normande en la précipitant dans un fleuve. C'est la Chronique
Saxonne qui relate le fait, par certains manuscrits de cette
chronique en 890, par d'autres en 891.
Pierre
Le Baud complète cette relation au moyen de l'un de ses précieux
extraits de nos vieilles chroniques Bretonnes détruites depuis, sous
une date tout à fait correspondante, il nous dit : « S'assemblèrent
partie desdits Bretons sous le comte « Bérenger de Rennes, ... et
firent bataille près le fleuve Coynon, « contre une multitude des
dits Normands, qu'ils occirent. Et « Alain le Grand, avec l'autre
partie qu'il cueillit, assaillit une « autre compagnie des dits
Normands au territoire Nantois, assez « près du fleuve de Loire,
dont il occit la plupart et les autres « s'enfuirent. Et ainsi
chassèrent les Bretons les dits Normands de leur région. »
Voilà
donc deux campagnes contre les Normands, parfaitement distinctes.
L'une, où périt Judicaël, comte de Rennes, et où Alain, comte de
Vannes, vainqueur, devient duc de Bretagne, où les Normands ont
pénétré jusqu'au Blavet, et sont détruits par Alain en plein pays
de Vannes, à Questembert. Celle-ci est de 888. L'autre, de 890-891,
où les Normands, ayant pris Saint- Lô, viennent se faire battre une
première fois sur le Couësnon par Bérenger, comte de Rennes et
successeur de Judicaël , puis une seconde sur la Loire par Alain le
Grand. Ces deux campagnes sont si bien distinctes, que la Chronique
Saxonne, qui parle de là seconde, ne souffle mot de la première.
Réginon
a eu connaissance de l'une et de l'autre. Il commence par rapporter,
en 890, la prise de Saint-Lô par les Normands, puis, au commencement
de l'année 891, il mentionne les deux batailles qui suivent cet
événement.
Reste
la date de la mort d'Alain le Grand. C'est Le Baud encore qui nous la
fournit : « Ainsi chassèrent ce duc Alain le Grand « et ses
princes les Normans de la région de Bretagne , après le département
desquels Normans le dit Alain régna longuement « en paix, c'est à
sçavoir jusques à l'an de Nostre- Seigneur 907, auquel an il
mourut, selon les certaines annales. »
CATHÉDRALE SAINT PIERRE |
Ces
vieilles annales ou chroniques invoquées par Le Baud ne sont pas
venues jusqu'à nous, mais il nous reste de quoi contrôler leur
témoignage. Réginon mène sa chronique jusqu'à 906 inclusivement,
d'où il est clair qu'il l'a écrite ou au moins achevé d'écrire en
l'an 907, or il nous parle d'Alain comme actuellement régnant en
Bretagne, donc ce prince régnait encore en 907. Mais il devait être
mort l'année suivante, car une charte de Redon, du 27 novembre 908,
mentionne comme souverain de Bretagne le prince Gourmaëlon.
Alain
Ier le Grand - Histoire de l'Europe
www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?Locutions=Alain+Ier+le...
Événements
historiques concernant -Alain Ier le Grand- extrait d'une base
historique comportant plus de 40 000 ... Recherche par Année, Carte
... Alain Ier le Grand devient Duc de Bretagne. ... Alain Ier le
Grand meurt à Rieux en 907.
Alain
Ier de Bretagne — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Ier_de_Bretagne
Alain
Ier de Bretagne dit le Grand (Alan Iañ en breton) (mort en 907), fut
roi de ... Le date exacte de sa mort n'est pas connue mais l'année
907 avancée par ...
Biographie
- Mariage et descendance - Annexes - Notes
Persée
: Examen chronologique des chartes du cartulaire ...
www.persee.fr/web/revues/.../bec_0373-6237_1864_num_25_1_46198...
de
A Lemoyne de La Borderie - 1864
Erispoë
succéda immédiatement à son père dans le royaume de Bretagne,
..... Une autre (le n° 243) , du Ier août 875, est une notice
relatant la donation de la ... sa mort toute la Bretagne sous
l'autorité d'Alain 2? qui mourut lui-même en 907.
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