25 OCTOBRE 1914
I)
Notre
ligne du côté du Nord forme un zigzag, car si nous avons reculé
vers Dixmude et la Bassée, nous avons progressé vers Nieuport,
Armentières, etc... Au total, nous tenons bon et les Allemands ont
subi de grosses pertes.
Dans
la Woëvre, notre cheminement a été marqué comme dans l'Argonne,
entre Sainte-Menehould et l'Aisne.
Les Russes ont maintenant repoussé les Allemands à 160 kilomètres à l'ouest de Varsovie, et à 50 kilomètres d'Ivangorod.
Les
Autrichiens, battus sur le San, plus au sud, ont laissé entre les
mains des soldats du tsar, des milliers de prisonniers.
La situation économique est devenue très grave en Autriche.
La situation économique est devenue très grave en Autriche.
La
classe ouvrière gronde contre le chômage croissant et réclame des
secours en argent qui ne sont pas dispensés.
Les
vivres atteignent, à Vienne, des prix exorbitants.
L'état-major,
d'autre part, pour combler les vides qui se sont creusés dans une
armée décimée, recrute jusqu'aux infirmes.
Il
est vrai que L'état-major Allemand à fait de même : on trouve dans
l'armée Teutonne jusqu'à des bossus.
L'amirauté Anglaise annonce que 70 croiseurs Français, Anglais, Japonais sont dans les mers à la recherche des 7 ou 8 croiseurs Allemands qui s'y trouvent encore. Mais elle reconnaît que le sous-marin E3 doit être perdu.
33.000 soldats Canadiens sont prêts à rejoindre le front, et 70 000 autres s'apprêtent à traverser l'Atlantique.
Le tsar a offert à l'Italie, par l'intermédiaire de l'ambassadeur à Rome, M.Kroupenski de lui rendre les soldats Autrichiens de langue Italienne capturés par ses armées. M. Salandra a fait mettre la question à l'étude, en remerciant l'ambassadeur.
Le Landtag Prussien s'est réuni et a voté un nouvel emprunt de guerre de 1 625 millions.
II)
L’offensive
Française se poursuit
5 bataillons de la 18e DI entrant en action. De plus, l’affectation de 2 bataillons territoriaux au 9e Corps, permet de libérer la 17e DI des tâches de renforcement et de terrassement de la ligne de front.
5 bataillons de la 18e DI entrant en action. De plus, l’affectation de 2 bataillons territoriaux au 9e Corps, permet de libérer la 17e DI des tâches de renforcement et de terrassement de la ligne de front.
Au
268e RI, 2 bataillons sont alors affectés à la première ligne.
Dans la nuit, le 90e RI échoue dans sa prise de Gravenstafel et le
66e doit repousser plusieurs attaques Allemandes.
A 7h l’offensive reprend. Sous un barrage ennemi violent, la progression est lente. Des soucis dans l’avancement entre le 66e et le 125e sont signalés et empêchent la progression.
9e Corps d’Armée
État-major Ypres, 25 octobre, 13h30 :
Ordre
au général commandant la 7e Division de cavalerie
- Le 66e rend compte qu’il ne peut progresser parce que le 125e ne marche pas. Le 125e ne marche pas parce que le 66e ne marche pas non plus. Et c’est ainsi de la gauche à la droite... Cela peut durer longtemps.
- L’ordre est formel : Le 66e attaque sans tarder Poelkapelle.
Général Dubois
- Le 66e rend compte qu’il ne peut progresser parce que le 125e ne marche pas. Le 125e ne marche pas parce que le 66e ne marche pas non plus. Et c’est ainsi de la gauche à la droite... Cela peut durer longtemps.
- L’ordre est formel : Le 66e attaque sans tarder Poelkapelle.
Général Dubois
A
14h, le 268e et le 68e ont progressé d’environ 1 kilomètre, le
90e de 500 mètres.
Le 114e a débouché de Zonnebeke. Le 135e entre en ligne.
Les 68e et 268e atteignent le Stroombeek, le 90e occupe Gravenstafel. Le 114e a dépassé Broodseinde.
La 18e division a achevé son déploiement, ainsi le 77e s’installe dans les tranchées situées à l’est de la route de Beselare.
L’attaque conjointe des 66e, 125e et du groupe cycliste de la 7e division de cavalerie progresse faiblement dans la direction de Poelkapelle.
Le 114e a débouché de Zonnebeke. Le 135e entre en ligne.
Les 68e et 268e atteignent le Stroombeek, le 90e occupe Gravenstafel. Le 114e a dépassé Broodseinde.
La 18e division a achevé son déploiement, ainsi le 77e s’installe dans les tranchées situées à l’est de la route de Beselare.
L’attaque conjointe des 66e, 125e et du groupe cycliste de la 7e division de cavalerie progresse faiblement dans la direction de Poelkapelle.
III)
Situation
en France
Les
communiqués ne signalent que quelques fluctuations sans grande
importance. L'effort désespéré des Allemands pour percer les
lignes de l’Entente se brise contre les troupes alliées entre
Nieuport et La Bassée.
Le
journaliste du « Temps » soutient le moral de ses
lecteurs en rappelant un fait historique, qu’ « aux environs de la
Bassée et de Lens, Louis II de Bourbon-Condé, après 3 jours de
combat, remporte, le 20 août 1648, la grande victoire qui réduit
l'empereur Ferdinand à signer les traités de Westphalie qui mettent
la Germanie hors d'état de nuire pour quelque temps. »
En
Belgique, la bataille se poursuit très violente entre Nieuport et la
Lys, des forces Allemandes ont franchi l'Yser entre Nieuport et
Dixmude.
Dans
la campagne Russe sur la Vistule, les Allemands reculent le long des
rivières Rayka, Skernovka et Kylkâ, Les villes de Lovietz,
Skiernievice et Rava sont enlevées par les Russes à la baïonnette.
En
Galicie, sur les rives du San et au sud de Przemysl, les combats
continuent avec acharnement. La tentative des Autrichiens pour
tourner l'aile gauche russe au sud de Przemysl échoue.
Le
journal « Le Temps » consacre un grand article sur les
combats de cavalerie devant La Bassée, en voici l’essentiel :
«
L'ennemi ayant échoué en premier lieu devant Roye et Albert, en
second lieu devant Arras, dans ses tentatives d'enveloppement de
l'aile gauche Française, a cru qu'il serait plus heureux dans la
région comprise entre Béthune, Merville, Bailleul et Armentières.
Il entreprend, le 14 octobre, un mouvement offensif déterminé en
suivant le cours de la Lys...
Appuyé
sur sa droite par ses éléments de cavalerie, qui ont traversé la
rivière vers Erquinghem, il imprime à son gros des troupes une
direction sud-sud-ouest dans le but évident de contourner Béthune
et de s'emparer des lignes de chemins de fer employés, pensait-il, à
approvisionner notre aile gauche. Nous avons déjoué cette manœuvre.
C'est à ce moment que se produisent ces combats de cavalerie.(…)
Dans
cette partie du Nord, essentiellement agricole, ce ne sont que
rivières, canaux, fossés profonds, la propriété y est divisée
comme en Normandie par des haies ou des plantations qui rendent les
communications d'un champ à l'autre extrêmement difficiles.
Excellente
pour une guerre d'embuscade, cette région est la moins propice qui
soit pour des combats de cavalerie.
Néanmoins,
nos cavaliers s'y sont battus avec honneur à Estaires, à Fleurbaix,
à Vieille-Chapelle, à Lacouture, à Richebourg.
À
Vieille-Chapelle une maison dans laquelle un uhlan et un chasseur à
cheval, ayant été démontés sur la route, avaient pénétré le
sabre à la main. Dans la cuisine, vaste comme toutes les cuisines de
campagne, le uhlan et le chasseur se sont battus au sabre en un
combat singulier. Le sang a giclé sur les murs peints à la chaux.
Tous deux blessés à mort dans ce duel épique sont allés tomber à
quelques mètres de la ferme. Leurs tombes sont aujourd'hui voisines.
»
Ci-après
un témoignage, intense et dur, de la violence des combats que Le
Journal du Jura a publié, c’est une lettre d'un soldat
d’infanterie Français, qui est reprise par le Journal « Le
Temps » en voici quelques morceaux choisis :
«
Nous avons eu une très chaude affaire à H… Nos officiers nous ont
expliqué qu'il faut à tout prix enlever la position pour empêcher
l'ennemi de passer la M. plus au nord.
L’attaque
a été faite par toute la division, avec une très forte artillerie.
Ce
fut un véritable enfer.
Grâce
au brouillard, nous avons pu approcher assez près, mais en nous
couchant dans les marais et en avançant par bonds, de sorte que nous
étions couverts d'une carapace de boue.
Les
balles commencent à pleuvoir quand nous nous embarrassons dans des
fils de fer.
J'avoue
que ça fait, au début, une drôle de sensation, mais le capitaine
pour lequel nous nous ferions tous tuer nous a dit C'est le moment où
chacun doit se comporter de façon à ne pas avoir à rougir après
la bataille. Je compte sur vous. Si la compagnie recule, je me tue !
Nous
sommes tout de même en assez mauvaise posture, et des hommes tombent
à chaque instant. C'est alors que le 75 est entré en jeu. Dès les
premiers coups de canon nous nous sommes mis debout, sans souci des
balles. Au reste, ça n'a pas été long... Le 75 est vraiment un
instrument terrible.
En
moins de 3 minutes, la position a été littéralement nettoyée.
Nous nous y sommes précipités tête baissée, mais le travail était
fait.
Une
vingtaine de Bavarois survivants se sont rendus, Ils paraissaient
hébétés. Seul, un officier, blessé a tué un de nos
sous-officiers d'un coup de revolver... Il a été tué d'un coup de
baïonnette.
La
position de H. a été occupée par un bataillon de turcos, et nous
sommes revenus dans notre tranchée.
Il
nous manquait, hélas ! 44 hommes ! Ce qui impressionne le plus,
c'est de voir l'attitude des morts tués par le 75. En apparence, la
plupart d'entre eux ne sont pas blessés... Ils restent dans la
position où ils ont été frappés, avec les yeux exorbités et un
filet de sang aux lèvres. »
IV)
Journal
du Rémois Paul Hess (extraits)
La
nuit et la matinée se sont passées dans le calme.
Paul
Hess décidant l’après-midi d’aller au 4 rue de Berru où son
cordonnier M. Marteaux, est mort le 4 octobre devant son domicile,
raconte son trajet effectué avec son fils Jean.
Il
rapporte qu’il voit siffler un obus au dessus d’eux avenue de la
Suippe qui éclate vers la caserne Colbert. Poursuivant leur marche
ils voient une batterie de 75 en contrebas de la rue de Bétheniville.
Constatant rue de Berru que la veuve Marteaux n’est pus là ils
longent le Bd Carteret, « mais les obus arrivent toujours et
leurs sifflements paraissent nous suivre. »
Traversant
le faubourg Cérès, Paul Hess et son fils gagnent la rue Saint André
où éclatent des obus. « lorsque nous passons derrière
l’église, nous apercevons un soldat conduisant un de ses
camarades, blessé. Rue Clicquot-Blervache, une autre explosion(…)
Un
projectile arrive dans la cour de l’immeuble où sont les caves de
la maison Olry-Roederrer, rue Savoye, et vient d’y tuer 5 personnes
et d’en blesser 9.
Retour
par la rue Cérès, traversée de la Place Royale et halte 10 rue du
Cloître chez son beau frère. Mais une nouvelle explosion oblige
tout le monde à descendre à la cave un quart d’heure.
Retour
à la maison rue du Jard à 15h après « une promenade
mouvementée et dangereuse, qu’au départ, nous avions quelques
raisons de penser faire tranquille et agréable. »
Marne.
M. Chapron,
préfet, visite les communes les plus éprouvées du
département.
Reims.
Reims.
– Violent
bombardement sur les 2e et 4e cantons ; 4 tués civils et 6 blessés.
V)
Le 25
octobre 1914, décision est prise, par le roi des Belges, d’inonder
la région.
Le
principe en est simple, utiliser les écluses de Nieuport, qui
règlent l’écoulement des eaux de l’Yser vers la mer, en les
faisant travailler de manière inversée, à marrée haute… Ainsi,
et, pour ce faire… on obstrue les trous et passages dans le
remblais le long de la ligne de chemin de fer Nieuport-Dixmude, et,
dès lors, l’eau de mer peut commencer à inonder lentement les
plaines.
Le
Petit Parisien :
Le
Royaume-Uni a recruté une armée d’apprentis historiens pour
publier sur internet à compter de mardi plus de 1,5 million de pages
extraites des rapports des officiers Britanniques déployés sur le
front pendant la Première guerre mondiale.
VI)
Vraiment,
la guerre, cela bouleverse moins l’ordre du monde que je ne le
croyais.
C’est
dimanche.
Un
dimanche de guerre : Là-dessus il n’y a aucun doute, le canon
fait assez de « pétard » comme dit mon ordonnance !
C’est
dimanche. Il fait beau. Le temps est doux l’air est rose, les
feuilles jettent sur les routes un tapis d’or. A 11h les cloches de
la petite église sonnent à toute volée. Nous allons à la messe
dite par l’aumônier en bottes et en calot. (« A bas la
calotte ! » criait naguère Monsieur Homais sur le pas de sa
porte. « Vive le calot » ! crie ce même
Homais, pantalonné de rouge, sur le seuil de l’église où il n’a
pu pénétrer faute de place…)
Et
l’aumônier nous dit des mots simples qui sont des mots sublimes.
On chante le Credo. Il n’y a point d’orgues pour l’accompagner,
mais il y a mieux : il y a la basse formidable des gros canons…
C’est dimanche.
Dans
notre toute petite salle à manger, qui est la chambre à coucher de
5 émigrées pendant la nuit, nous sommes 16 à table. Comme il y a
des invités, la cuisinière a mis son grand cordon bleu et nous a
fait une poule à la sauce brune et un rôti de bœuf aux
champignons. Nous arrosons cela de bière éventée et de vin piqué.
Nous nous régalons. C’est dimanche.
A
16h il y a concert : le phonographe en fait les frais. Pour la
centième fois nous subissons Sambre et Meuse, le Trouvère, la
Juive, Rigoletto… Ça grinchouille, ça nasille, ça accroche. Nous
nous régalons. Pendant le concert il y a du thé : l’eau dans
laquelle il a infusé est en somme une eau trouble, le sucre dont
nous l’édulcorons est mélangé de mouches, de grains d’avoine,
de poussières douteuses, le couteau avec lequel nous l’agitons
vient de couper des oignons. Nous nous régalons… Nous nous
régalons… Et je nous applique ces vers de Voltaire, datés du camp
devant Philipsbourg, 3 juillet 1734 :
Et
qu’on prend ses repas par terre.
Je
vois et j’entends l’atmosphère
Qui
s’embrase et qui retentit
De
cent décharges de tonnerre.
Et
dans ces horreurs de la guerre
Le
Français chante, boit et rit. /…/
VII)
25
octobre 1914 : les Anglais optimistes sur le front de l’Aisne
A
Dixmude, les fusiliers marins Français poursuivent en ce 25 octobre
1914 leur résistance face à un ennemi plus nombreux et très bien
armé. Les Allemands encerclent les positions des marins qui sont
dans une situation plus que critique même si le Grand quartier
général de Joffre n’observe que des infiltrations de quelques
détachements adverses.
Les Allemands qui ont franchi l’Yser dans le secteur d’Ypres pensent reprendre l’offensive et être en capacité de menacer la capitale en moins d’un mois !
Les
Britanniques ne voient pas la chose d’un même œil. Le quotidien
« Daily Telegraph » assure à ses lecteurs que les
Allemands ont subi une grave déconvenue dans l’Aisne et qu’ils
ont été contraints d’évacuer des tranchées et des positions
défensives qu’ils avaient établis. Et le journal d’oser cette
formule : « S’ils tiennent encore dans quelques-unes, c’est
parce que les Alliés estiment inutile de sacrifier des hommes pour
enlever des positions qui ne présentent pas un véritable intérêt
stratégique ».
La presse des pays de l’Entente met à la « Une » la prise de commandement de Falkenhayn comme chef d’état-major de l’armée impériale Allemande et confie que le général Moltke est mourant. Une dépêche assure même : « La maladie dont est atteint le général Allemand fait des progrès rapides, le forçant à abandonner ses fonctions. Il ne s’en relèvera probablement pas ».
La presse des pays de l’Entente met à la « Une » la prise de commandement de Falkenhayn comme chef d’état-major de l’armée impériale Allemande et confie que le général Moltke est mourant. Une dépêche assure même : « La maladie dont est atteint le général Allemand fait des progrès rapides, le forçant à abandonner ses fonctions. Il ne s’en relèvera probablement pas ».
L'ennemi
concentre ses efforts sur le front central, tenu par les Belges, sans
toutefois parvenir à les faire fléchir.
VIII)
Continuation
des travaux de défense et d’aménagement des abris.
Une
reconnaissance du 217e, 1 section (M. Bollon) doit exécuter une
opération sur le signal de la Vigne et Montreux.. Cette section a
été cantonnée hier à Sainte-Pôle. Départ le 25 de Sainte-Pôle
à 5h, rentrée à 8h.
A
16h30, l’ordre arrive de faire relever immédiatement le 41e
bataillon de chasseurs aux avant-postes dans la région Merviller -
Montigny par le 6e bataillon du 217e (commandant De Gourlet). Ce
bataillon quitte Baccarat à 18h et doit avoir terminé la relève à
22h.
A
3h du matin, le 26, il est remplacé à Baccarat, comme garnison du
centre de résistance, par un bataillon du 357e régiment
d’infanterie.
La
reconnaissance engagée par le 6e bataillon est partie de Montigny.
Elle est fournie par la 23e Cie (Ss/Lieutenant Thibaudier). Partie à
5h, elle signale Domèvre inoccupé, quelques coups de feu et
quelques obus tirés de la lisière S. du bois des Prêtres et de
Verdenal et rentre dans les lignes à 13h45, sans avoir eu de pertes.
Reconnaissance
des abords de Montieux par une section commandée par le lieutenant
Bolon. Aucune perte, aucun blessé.
Le
6e bataillon à 18h part remplacer le 41e bataillon de chasseurs aux
avant-postes sur la ligne Merville-Montigny. La CHR et l’EM du régt
restent à Baccarat.
IX)
8h
Un brouillard épais jusque vers 8h empêche de voir et ne permet pas aux avions de sortir.
8h10
Un télégramme de l'avion n° 2 signale qu'il est en panne entre Conchy et Boulogne.
Le ciel s'éclaircit l'avion n° 1 qui a pu s'élever signale à 12h50 que des ratés de moteur l'empêchent de monter au-dessus de 1 500m, hauteur insuffisante pour éviter le barrage établi par les canons spéciaux des Allemands.
[NDR les barrages de DCA sont établis de part et d'autre par les deux camps]
15h15
La section de 120 L de Tilholoye est prête à régler un tir à l'aide de l'avion n° 1. Le temps empêche d'accomplir le réglage.
Un brouillard épais jusque vers 8h empêche de voir et ne permet pas aux avions de sortir.
8h10
Un télégramme de l'avion n° 2 signale qu'il est en panne entre Conchy et Boulogne.
Le ciel s'éclaircit l'avion n° 1 qui a pu s'élever signale à 12h50 que des ratés de moteur l'empêchent de monter au-dessus de 1 500m, hauteur insuffisante pour éviter le barrage établi par les canons spéciaux des Allemands.
[NDR les barrages de DCA sont établis de part et d'autre par les deux camps]
15h15
La section de 120 L de Tilholoye est prête à régler un tir à l'aide de l'avion n° 1. Le temps empêche d'accomplir le réglage.
X)
Prescriptions
du gouverneur.
En
temps de guerre il n’y a pas de repos hebdomadaire. Les dimanches,
les troupes feront les exercices ou travaux ordinaires jusqu’à
11h.
L’après-midi
du dimanche sera consacré aux lavages, nettoyages et revues et les
hommes ne seront libres qu’aux mêmes heures que pendant la
semaine. La marche hebdomadaire, les exercices et les tirs auront
lieu les jours ( pairs ou impairs ) où le corps ne doit pas exécuter
de travaux de fortification.
La
distribution de viande congelée aura lieu à l’abattoir municipal
de Dijon le lundi 26 octobre à l’heure habituelle.
Elle
se fera ensuite tous les deux jours sauf avis contraire. La quantité
à percevoir est fixée à 350 grammes par homme. MM. les commandants
de Cie. enverront à Fontaine-lès-Dijon tous les soirs avant 17h,
sans faute, les bons correspondant à la quantité à toucher le
lendemain matin. Il reste entendu que les jours où les Cies.
toucheront la viande congelée elles n’auront pas droit à
l’indemnité de viande.
Situations.
– Le
major du 58e se plaint que les Cies. ne tiennent pas compte des
rectifications signalées, à faire sur les situations
administratives.
Campement.
– L’état
numérique du campement à remettre hier samedi, ne sera adressé au
lieutenant-colonel que lundi.
Tombereaux.
– Le
3e Bon. qui a 3 tombereaux en passera un cet après-midi même au 2e
Bon. et un au 1er Bon, avec cheval et conducteur, chaque chef des 1er
et 2e Bons. donnera un reçu au commandant du 3e bêtes et gens
seront pris en subsistance, ainsi que ceux de la tapissière, par la
1re Cie. du Bon.
Certaines
compagnies portent sur leurs situations rapports dans la colonne
« En subsistance dans d’autres unités » les hommes passés
dans la 8e région. L’effectif de ces hommes ne doit pas paraître
sur les situations, puisqu’ils n’appartiennent plus au 118e.
Marche
hebdomadaire.
– Aura
lieu mardi 27, longueur de la marche, environ 20 kilomètres,
rassemblement du régiment à 8h. Au croisement de la route de Dijon
à Savigny avec le chemin de Vantoux à Asnières. Chargement complet
de campagne pour tout le monde excepté le détachement arrivé
vendredi qui aura le sac vide et pas de cartouches.
Absences.
– Il
est bien entendu qu’aujourd’hui personne ne doit aller en ville,
du reste, à l’avenir, pour éviter tout ennui, reproche ou
compte-rendu, le colonel interdit d’une façon formelle à tout
militaire du régiment, quel que soit son grade, d’aller en ville,
dans l’après-midi, sans une autorisation signée de lui. Toutes
les corvées, courses, commissions devront se faire dans la matinée.
Tir,
jeudi 29 octobre, au stand de Montmuzard pour tout le régiment.
Félicitations.
– Le
17 octobre dernier, au cours d’un incendie, rue Berbisey, le soldat
réserviste Thévenin de la 8e section de COA., a sauvé une fillette
de 18 mois enfermée dans une chambre et qui était sur le point
d’être étouffée par la fumée. Le général gouverneur est
heureux de féliciter le soldat Thévenin de son beau dévouement.
Le
lieutenant-colonel commandant le 118e territorial. Signé : Nanta.
X)
Dès
la fin du mois d’octobre, les réfugiés installés aux Pays-Bas
commencent à retourner à Anvers. Peu après la prise de la ville
par les Allemands, l’administration Anversoise appelle les
personnes qui étaient parties à revenir.
Les
boulangers, les bouchers et les épiciers sont obligés de rentrer
dans les 12 jours, sous peine de voir leur entreprise subir des
mesures de sanction. De leur côté les autorités Néerlandaises
aussi encouragent les réfugiés Anversois à rentrer chez eux.
25
octobre 1914 : Combats de cavalerie à La Bassée - Ce ...
www.il-y-a-100-ans.fr/.../25-octobre-1914-combats-de-cavalerie-a-la-basse...
25
oct. 2014 - Ce qui faisait l'actu dans nos journaux il y a tout juste
cent ans. Situation en France. Les communiqués ne signalent que
quelques fluctuations ...
82/Journal
de la grande guerre: le 25 octobre 1914 | 1914 ...
https://reims1418.wordpress.com/.../25/82journal-de-la-grande-guerre-le...
25
oct. 2014 - Le 25 octobre 1914, décision est prise, par le roi des
Belges, d'inonder la région. Le principe en est simple ; utiliser
les écluses de Nieuport, qui ...
25
octobre 1914, 12 victimes, dont 4 au moins tuées - Reims ...
www.reims14-18.com/2014/10/25-octobre-1914.html
25
octobre 1914, 12 victimes, dont 4 au moins tuées. 25 Octobre 2014.
La nuit et la matinée se sont bien passées dans le calme. Aussi,
voulant profiter du temps ...
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