mardi 4 novembre 2014

LA GRANDE GUERRE AU JOUR LE JOUR LE 25 OCTOBRE 1914







25 OCTOBRE 1914


I)
Notre ligne du côté du Nord forme un zigzag, car si nous avons reculé vers Dixmude et la Bassée, nous avons progressé vers Nieuport, Armentières, etc... Au total, nous tenons bon et les Allemands ont subi de grosses pertes.
Dans la Woëvre, notre cheminement a été marqué comme dans l'Argonne, entre Sainte-Menehould et l'Aisne.

Les Russes ont maintenant repoussé les Allemands à 160 kilomètres à l'ouest de Varsovie, et à 50 kilomètres d'Ivangorod.

Les Autrichiens, battus sur le San, plus au sud, ont laissé entre les mains des soldats du tsar, des milliers de prisonniers.
La situation économique est devenue très grave en Autriche.
La classe ouvrière gronde contre le chômage croissant et réclame des secours en argent qui ne sont pas dispensés.
Les vivres atteignent, à Vienne, des prix exorbitants.
L'état-major, d'autre part, pour combler les vides qui se sont creusés dans une armée décimée, recrute jusqu'aux infirmes.
Il est vrai que L'état-major Allemand à fait de même : on trouve dans l'armée Teutonne jusqu'à des bossus.

L'amirauté Anglaise annonce que 70 croiseurs Français, Anglais, Japonais sont dans les mers à la recherche des 7 ou 8 croiseurs Allemands qui s'y trouvent encore. Mais elle reconnaît que le sous-marin E3 doit être perdu.

33.000 soldats Canadiens sont prêts à rejoindre le front, et 70 000 autres s'apprêtent à traverser l'Atlantique.

Le tsar a offert à l'Italie, par l'intermédiaire de l'ambassadeur à Rome, M.Kroupenski de lui rendre les soldats Autrichiens de langue Italienne capturés par ses armées. M. Salandra a fait mettre la question à l'étude, en remerciant l'ambassadeur.

Le Landtag Prussien s'est réuni et a voté un nouvel emprunt de guerre de 1 625 millions.


II)
La première bataille d'Ypres 25 octobre 1914
L’offensive Française se poursuit
5 bataillons de la 18e DI entrant en action. De plus, l’affectation de 2 bataillons territoriaux au 9e Corps, permet de libérer la 17e DI des tâches de renforcement et de terrassement de la ligne de front.

Au 268e RI, 2 bataillons sont alors affectés à la première ligne. Dans la nuit, le 90e RI échoue dans sa prise de Gravenstafel et le 66e doit repousser plusieurs attaques Allemandes.

A 7h l’offensive reprend. Sous un barrage ennemi violent, la progression est lente. Des soucis dans l’avancement entre le 66e et le 125e sont signalés et empêchent la progression.

9e Corps d’Armée
État-major Ypres, 25 octobre, 13h30 :

Ordre au général commandant la 7e Division de cavalerie
-   Le 66e rend compte qu’il ne peut progresser parce que le 125e ne marche pas. Le 125e ne marche pas parce que le 66e ne marche pas non plus. Et c’est ainsi de la gauche à la droite... Cela peut durer longtemps.
-   L’ordre est formel : Le 66e attaque sans tarder Poelkapelle.
Général Dubois

A 14h, le 268e et le 68e ont progressé d’environ 1 kilomètre, le 90e de 500 mètres.
Le 114e a débouché de Zonnebeke. Le 135e entre en ligne.
Les 68e et 268e atteignent le Stroombeek, le 90e occupe Gravenstafel. Le 114e a dépassé Broodseinde.
La 18e division a achevé son déploiement, ainsi le 77e s’installe dans les tranchées situées à l’est de la route de Beselare.
L’attaque conjointe des 66e, 125e et du groupe cycliste de la 7e division de cavalerie progresse faiblement dans la direction de Poelkapelle.

III)
Situation en France
Les communiqués ne signalent que quelques fluctuations sans grande importance. L'effort désespéré des Allemands pour percer les lignes de l’Entente se brise contre les troupes alliées entre Nieuport et La Bassée.

Le journaliste du « Temps » soutient le moral de ses lecteurs en rappelant un fait historique, qu’ « aux environs de la Bassée et de Lens, Louis II de Bourbon-Condé, après 3 jours de combat, remporte, le 20 août 1648, la grande victoire qui réduit l'empereur Ferdinand à signer les traités de Westphalie qui mettent la Germanie hors d'état de nuire pour quelque temps. »

En Belgique, la bataille se poursuit très violente entre Nieuport et la Lys, des forces Allemandes ont franchi l'Yser entre Nieuport et Dixmude.

Dans la campagne Russe sur la Vistule, les Allemands reculent le long des rivières Rayka, Skernovka et Kylkâ, Les villes de Lovietz, Skiernievice et Rava sont enlevées par les Russes à la baïonnette.

En Galicie, sur les rives du San et au sud de Przemysl, les combats continuent avec acharnement. La tentative des Autrichiens pour tourner l'aile gauche russe au sud de Przemysl échoue.

Le journal « Le Temps » consacre un grand article sur les combats de cavalerie devant La Bassée, en voici l’essentiel :
« L'ennemi ayant échoué en premier lieu devant Roye et Albert, en second lieu devant Arras, dans ses tentatives d'enveloppement de l'aile gauche Française, a cru qu'il serait plus heureux dans la région comprise entre Béthune, Merville, Bailleul et Armentières. Il entreprend, le 14 octobre, un mouvement offensif déterminé en suivant le cours de la Lys...

Appuyé sur sa droite par ses éléments de cavalerie, qui ont traversé la rivière vers Erquinghem, il imprime à son gros des troupes une direction sud-sud-ouest dans le but évident de contourner Béthune et de s'emparer des lignes de chemins de fer employés, pensait-il, à approvisionner notre aile gauche. Nous avons déjoué cette manœuvre. C'est à ce moment que se produisent ces combats de cavalerie.(…)
Dans cette partie du Nord, essentiellement agricole, ce ne sont que rivières, canaux, fossés profonds, la propriété y est divisée comme en Normandie par des haies ou des plantations qui rendent les communications d'un champ à l'autre extrêmement difficiles.
Excellente pour une guerre d'embuscade, cette région est la moins propice qui soit pour des combats de cavalerie.
Néanmoins, nos cavaliers s'y sont battus avec honneur à Estaires, à Fleurbaix, à Vieille-Chapelle, à Lacouture, à Richebourg.
À Vieille-Chapelle une maison dans laquelle un uhlan et un chasseur à cheval, ayant été démontés sur la route, avaient pénétré le sabre à la main. Dans la cuisine, vaste comme toutes les cuisines de campagne, le uhlan et le chasseur se sont battus au sabre en un combat singulier. Le sang a giclé sur les murs peints à la chaux. Tous deux blessés à mort dans ce duel épique sont allés tomber à quelques mètres de la ferme. Leurs tombes sont aujourd'hui voisines. »

Ci-après un témoignage, intense et dur, de la violence des combats que Le Journal du Jura a publié, c’est une lettre d'un soldat d’infanterie Français, qui est reprise par le Journal « Le Temps » en voici quelques morceaux choisis :
« Nous avons eu une très chaude affaire à H… Nos officiers nous ont expliqué qu'il faut à tout prix enlever la position pour empêcher l'ennemi de passer la M. plus au nord.
L’attaque a été faite par toute la division, avec une très forte artillerie.
Ce fut un véritable enfer.
Grâce au brouillard, nous avons pu approcher assez près, mais en nous couchant dans les marais et en avançant par bonds, de sorte que nous étions couverts d'une carapace de boue.
Les balles commencent à pleuvoir quand nous nous embarrassons dans des fils de fer.
J'avoue que ça fait, au début, une drôle de sensation, mais le capitaine pour lequel nous nous ferions tous tuer nous a dit C'est le moment où chacun doit se comporter de façon à ne pas avoir à rougir après la bataille. Je compte sur vous. Si la compagnie recule, je me tue !
Nous sommes tout de même en assez mauvaise posture, et des hommes tombent à chaque instant. C'est alors que le 75 est entré en jeu. Dès les premiers coups de canon nous nous sommes mis debout, sans souci des balles. Au reste, ça n'a pas été long... Le 75 est vraiment un instrument terrible.
En moins de 3 minutes, la position a été littéralement nettoyée. Nous nous y sommes précipités tête baissée, mais le travail était fait.
Une vingtaine de Bavarois survivants se sont rendus, Ils paraissaient hébétés. Seul, un officier, blessé a tué un de nos sous-officiers d'un coup de revolver... Il a été tué d'un coup de baïonnette.
La position de H. a été occupée par un bataillon de turcos, et nous sommes revenus dans notre tranchée.
Il nous manquait, hélas ! 44 hommes ! Ce qui impressionne le plus, c'est de voir l'attitude des morts tués par le 75. En apparence, la plupart d'entre eux ne sont pas blessés... Ils restent dans la position où ils ont été frappés, avec les yeux exorbités et un filet de sang aux lèvres. »

IV)
Journal du Rémois Paul Hess (extraits)
La nuit et la matinée se sont passées dans le calme.
Paul Hess décidant l’après-midi d’aller au 4 rue de Berru où son cordonnier M. Marteaux, est mort le 4 octobre devant son domicile, raconte son trajet effectué avec son fils Jean.
Il rapporte qu’il voit siffler un obus au dessus d’eux avenue de la Suippe qui éclate vers la caserne Colbert. Poursuivant leur marche ils voient une batterie de 75 en contrebas de la rue de Bétheniville. Constatant rue de Berru que la veuve Marteaux n’est pus là ils longent le Bd Carteret, « mais les obus arrivent toujours et leurs sifflements paraissent nous suivre. »

Traversant le faubourg Cérès, Paul Hess et son fils gagnent la rue Saint André où éclatent des obus. « lorsque nous passons derrière l’église, nous apercevons un soldat conduisant un de ses camarades, blessé. Rue Clicquot-Blervache, une autre explosion(…)
Un projectile arrive dans la cour de l’immeuble où sont les caves de la maison Olry-Roederrer, rue Savoye, et vient d’y tuer 5 personnes et d’en blesser 9.

Retour par la rue Cérès, traversée de la Place Royale et halte 10 rue du Cloître chez son beau frère. Mais une nouvelle explosion oblige tout le monde à descendre à la cave un quart d’heure.

Retour à la maison rue du Jard à 15h après « une promenade mouvementée et dangereuse, qu’au départ, nous avions quelques raisons de penser faire tranquille et agréable. »

Marne.
M. Chapron, préfet, visite les communes les plus éprouvées du département.
Reims.
Violent bombardement sur les 2e et 4e cantons ; 4 tués civils et 6 blessés.

V)
Le  25 octobre 1914, décision est prise, par le roi des Belges, d’inonder la région.
Le principe en est simple, utiliser les écluses de Nieuport, qui règlent l’écoulement des eaux de l’Yser vers la mer, en les faisant travailler de manière inversée, à marrée haute… Ainsi, et, pour ce faire… on obstrue les trous et passages dans le remblais le long de la ligne de chemin de fer Nieuport-Dixmude, et, dès lors, l’eau de mer peut commencer à inonder lentement les plaines.

Le Petit Parisien :
Le Royaume-Uni a recruté une armée d’apprentis historiens pour publier sur internet à compter de mardi plus de 1,5 million de pages extraites des rapports des officiers Britanniques déployés sur le front pendant la Première guerre mondiale.

VI)
Vraiment, la guerre, cela bouleverse moins l’ordre du monde que je ne le croyais.
C’est dimanche.
Un dimanche de guerre : Là-dessus il n’y a aucun doute, le canon fait assez de « pétard » comme dit mon ordonnance !
C’est dimanche. Il fait beau. Le temps est doux l’air est rose, les feuilles jettent sur les routes un tapis d’or. A 11h les cloches de la petite église sonnent à toute volée. Nous allons à la messe dite par l’aumônier en bottes et en calot. (« A bas la calotte ! » criait naguère Monsieur Homais sur le pas de sa porte.  «  Vive le calot » ! crie ce même Homais, pantalonné de rouge, sur le seuil de l’église où il n’a pu pénétrer faute de place…)

Et l’aumônier nous dit des mots simples qui sont des mots sublimes. On chante le Credo. Il n’y a point d’orgues pour l’accompagner, mais il y a mieux : il y a la basse formidable des gros canons… C’est dimanche.

Dans notre toute petite salle à manger, qui est la chambre à coucher de 5 émigrées pendant la nuit, nous sommes 16 à table. Comme il y a des invités, la cuisinière a mis son grand cordon bleu et nous a fait une poule à la sauce brune et un rôti de bœuf aux champignons. Nous arrosons cela de bière éventée et de vin piqué. Nous nous régalons. C’est dimanche.

A 16h il y a concert : le phonographe en fait les frais. Pour la centième fois nous subissons Sambre et Meuse, le Trouvère, la Juive, Rigoletto… Ça grinchouille, ça nasille, ça accroche. Nous nous régalons. Pendant le concert il y a du thé : l’eau dans laquelle il a infusé est en somme une eau trouble, le sucre dont nous l’édulcorons est mélangé de mouches, de grains d’avoine, de poussières douteuses, le couteau avec lequel nous l’agitons vient de couper des oignons. Nous nous régalons… Nous nous régalons… Et je nous applique ces vers de Voltaire, datés du camp devant Philipsbourg, 3 juillet 1734 :
C’est ici que l’on dort sans lit
Et qu’on prend ses repas par terre.
Je vois et j’entends l’atmosphère
Qui s’embrase et qui retentit
De cent décharges de tonnerre.
Et dans ces horreurs de la guerre
Le Français chante, boit et rit. /…/

VII)
25 octobre 1914 : les Anglais optimistes sur le front de l’Aisne
A Dixmude, les fusiliers marins Français poursuivent en ce 25 octobre 1914 leur résistance face à un ennemi plus nombreux et très bien armé. Les Allemands encerclent les positions des marins qui sont dans une situation plus que critique même si le Grand quartier général de Joffre n’observe que des infiltrations de quelques détachements adverses.

Les Allemands qui ont franchi l’Yser dans le secteur d’Ypres pensent reprendre l’offensive et être en capacité de menacer la capitale en moins d’un mois !
Les Britanniques ne voient pas la chose d’un même œil. Le quotidien « Daily Telegraph » assure à ses lecteurs que les Allemands ont subi une grave déconvenue dans l’Aisne et qu’ils ont été contraints d’évacuer des tranchées et des positions défensives qu’ils avaient établis. Et le journal d’oser cette formule : « S’ils tiennent encore dans quelques-unes, c’est parce que les Alliés estiment inutile de sacrifier des hommes pour enlever des positions qui ne présentent pas un véritable intérêt stratégique ».
La presse des pays de l’Entente met à la « Une » la prise de commandement de Falkenhayn comme chef d’état-major de l’armée impériale Allemande et confie que le général Moltke est mourant. Une dépêche assure même : « La maladie dont est atteint le général Allemand fait des progrès rapides, le forçant à abandonner ses fonctions. Il ne s’en relèvera probablement pas ».
L'ennemi concentre ses efforts sur le front central, tenu par les Belges, sans toutefois parvenir à les faire fléchir.

VIII)
Continuation des travaux de défense et d’aménagement des abris.
Une reconnaissance du 217e, 1 section (M. Bollon) doit exécuter une opération sur le signal de la Vigne et Montreux.. Cette section a été cantonnée hier à Sainte-Pôle. Départ le 25 de Sainte-Pôle à 5h, rentrée à 8h.
A 16h30, l’ordre arrive de faire relever immédiatement le 41e bataillon de chasseurs aux avant-postes dans la région Merviller - Montigny par le 6e bataillon du 217e (commandant De Gourlet). Ce bataillon quitte Baccarat à 18h et doit avoir terminé la relève à 22h.
A 3h du matin, le 26, il est remplacé à Baccarat, comme garnison du centre de résistance, par un bataillon du 357e régiment d’infanterie.

La reconnaissance engagée par le 6e bataillon est partie de Montigny. Elle est fournie par la 23e Cie (Ss/Lieutenant Thibaudier). Partie à 5h, elle signale Domèvre inoccupé, quelques coups de feu et quelques obus tirés de la lisière S. du bois des Prêtres et de Verdenal et rentre dans les lignes à 13h45, sans avoir eu de pertes.

Reconnaissance des abords de Montieux par une section commandée par le lieutenant Bolon. Aucune perte, aucun blessé.
Le 6e bataillon à 18h part remplacer le 41e bataillon de chasseurs aux avant-postes sur la ligne Merville-Montigny. La CHR et l’EM du régt restent à Baccarat.

IX)
8h
Un brouillard épais jusque vers 8h empêche de voir et ne permet pas aux avions de sortir.
8h10
Un télégramme de l'avion n° 2 signale qu'il est en panne entre Conchy et Boulogne.
Le ciel s'éclaircit l'avion n° 1 qui a pu s'élever signale à 12h50 que des ratés de moteur l'empêchent de monter au-dessus de 1 500m, hauteur insuffisante pour éviter le barrage établi par les canons spéciaux des Allemands.
[NDR les barrages de DCA sont établis de part et d'autre par les deux camps]
15h15
La section de 120 L de Tilholoye est prête à régler un tir à l'aide de l'avion n° 1. Le temps empêche d'accomplir le réglage.

X)
Décision du 25 octobre 1914. - Fontaine-lès-Dijon :
Prescriptions du gouverneur.
En temps de guerre il n’y a pas de repos hebdomadaire. Les dimanches, les troupes feront les exercices ou travaux ordinaires jusqu’à 11h.

L’après-midi du dimanche sera consacré aux lavages, nettoyages et revues et les hommes ne seront libres qu’aux mêmes heures que pendant la semaine. La marche hebdomadaire, les exercices et les tirs auront lieu les jours ( pairs ou impairs ) où le corps ne doit pas exécuter de travaux de fortification.

La distribution de viande congelée aura lieu à l’abattoir municipal de Dijon le lundi 26 octobre à l’heure habituelle.
Elle se fera ensuite tous les deux jours sauf avis contraire. La quantité à percevoir est fixée à 350 grammes par homme. MM. les commandants de Cie. enverront à Fontaine-lès-Dijon tous les soirs avant 17h, sans faute, les bons correspondant à la quantité à toucher le lendemain matin. Il reste entendu que les jours où les Cies. toucheront la viande congelée elles n’auront pas droit à l’indemnité de viande.

Situations.
Le major du 58e se plaint que les Cies. ne tiennent pas compte des rectifications signalées, à faire sur les situations administratives.
Campement.
L’état numérique du campement à remettre hier samedi, ne sera adressé au lieutenant-colonel que lundi.
Tombereaux.
Le 3e Bon. qui a 3 tombereaux en passera un cet après-midi même au 2e Bon. et un au 1er Bon, avec cheval et conducteur, chaque chef des 1er et 2e Bons. donnera un reçu au commandant du 3e bêtes et gens seront pris en subsistance, ainsi que ceux de la tapissière, par la 1re Cie. du Bon.
Certaines compagnies portent sur leurs situations rapports dans la colonne « En subsistance dans d’autres unités » les hommes passés dans la 8e région. L’effectif de ces hommes ne doit pas paraître sur les situations, puisqu’ils n’appartiennent plus au 118e.
Marche hebdomadaire.
Aura lieu mardi 27, longueur de la marche, environ 20 kilomètres, rassemblement du régiment à 8h. Au croisement de la route de Dijon à Savigny avec le chemin de Vantoux à Asnières. Chargement complet de campagne pour tout le monde excepté le détachement arrivé vendredi qui aura le sac vide et pas de cartouches.
Absences.
Il est bien entendu qu’aujourd’hui personne ne doit aller en ville, du reste, à l’avenir, pour éviter tout ennui, reproche ou compte-rendu, le colonel interdit d’une façon formelle à tout militaire du régiment, quel que soit son grade, d’aller en ville, dans l’après-midi, sans une autorisation signée de lui. Toutes les corvées, courses, commissions devront se faire dans la matinée.
Tir, jeudi 29 octobre, au stand de Montmuzard pour tout le régiment.
Félicitations.
Le 17 octobre dernier, au cours d’un incendie, rue Berbisey, le soldat réserviste Thévenin de la 8e section de COA., a sauvé une fillette de 18 mois enfermée dans une chambre et qui était sur le point d’être étouffée par la fumée. Le général gouverneur est heureux de féliciter le soldat Thévenin de son beau dévouement.
Le lieutenant-colonel commandant le 118e territorial. Signé : Nanta.

X)
Dès la fin du mois d’octobre, les réfugiés installés aux Pays-Bas commencent à retourner à Anvers. Peu après la prise de la ville par les Allemands, l’administration Anversoise appelle les personnes qui étaient parties à revenir.
Les boulangers, les bouchers et les épiciers sont obligés de rentrer dans les 12 jours, sous peine de voir leur entreprise subir des mesures de sanction. De leur côté les autorités Néerlandaises aussi encouragent les réfugiés Anversois à rentrer chez eux.

25 octobre 1914 : Combats de cavalerie à La Bassée - Ce ...
www.il-y-a-100-ans.fr/.../25-octobre-1914-combats-de-cavalerie-a-la-basse...
25 oct. 2014 - Ce qui faisait l'actu dans nos journaux il y a tout juste cent ans. Situation en France. Les communiqués ne signalent que quelques fluctuations ...
82/Journal de la grande guerre: le 25 octobre 1914 | 1914 ...
https://reims1418.wordpress.com/.../25/82journal-de-la-grande-guerre-le...
25 oct. 2014 - Le 25 octobre 1914, décision est prise, par le roi des Belges, d'inonder la région. Le principe en est simple ; utiliser les écluses de Nieuport, qui ...
25 octobre 1914, 12 victimes, dont 4 au moins tuées - Reims ...
www.reims14-18.com/2014/10/25-octobre-1914.html
25 octobre 1914, 12 victimes, dont 4 au moins tuées. 25 Octobre 2014. La nuit et la matinée se sont bien passées dans le calme. Aussi, voulant profiter du temps ...


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