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NOVEMBRE 2014...
Cette
page concerne l'année 914 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
VENDETTA
ENTRE DANOIS NORVÉGIENS ET IRLANDAIS
L'ESTUAIRE DE LA SEVERN |
Les
Chroniques d'Irlande ne donnent aucune information sur la descendance
de Ragnall mais James Henthorn Todd estime, qu'il est
vraisemblablement le père de
Le
royaume Viking de York existe entre 866 et 954. Des Vikings
originaires du Danemark établissent un potentat coupant en deux
l'île de Bretagne, la future Grande-Bretagne, avec pour capitale
York, ville qu'ils rebaptisent Jórvík après l'avoir envahit. La
région autour de cette ville est appelée le Danelaw, terme qui
s'applique aussi à la juridiction mise en place par les Danois.
En
865, une importante force Danoise appelée la « Grande Armée »,
débarque en Est-Anglie et se fait octroyer un tribut. L'armée
remonte vers le nord et profite d'une guerre civile en Northumbrie
pour prendre la ville de York en novembre 866. Malgré leur alliance,
les deux candidats rivaux au trône de Northumbrie, Osberht et Ælle,
échouent à reprendre la ville en mars 867 et, avec leur mort, le
royaume de Deira tombe sous le contrôle des Vikings.
DUBLIN AU TEMPS DES VIKINGS |
En
869, ils effectuent un raid en Est-Anglie, tuent le roi Edmond et
annexent le royaume.
La
même année, leurs tentatives contre la Mercie et le Wessex se
révèlent infructueuses face à la résistance des rois Ethelred et
Alfred le Grand. La Mercie est finalement prise en 873.
Depuis
866, les Vikings dirigent leur royaume au travers de rois fantoches
lorsque l'un des chefs de la « Grande Armée », Halfdan monte sur
le trône en 876.
Il
initie alors le projet d'unifier les royaumes de York et de Dublin,
mais meurt en 877...
Sidric
est le premier Scandinave dont le nom est mentionné dans les
chronique de Bretagne, de la famille Sigtryggr patronyme qu'il
partage avec un roi d'Irlande (888-896) fils d'Ivarr et père de
Rögnevald (mort 920)...
En
910 il saisit l’opportunité que lui donne la défaite des rois
Danois du royaume Viking d'York Halfdan II et Eowils par le roi de
Wessex Édouard l'Ancien pour faire valoir les droits des Uí Ímair
et s’imposer dans la cité. Ensuite Ragnall étend son nouveau
domaine vers la Bernicie au nord.
Un
chroniqueur Anglo-Saxon mentionne qu'en 914 une flotte Scandinave,
venue de Bretagne continentale, ravage les côtes du Pays de Galles.
Elle est conduite par 2 jarls : Hroald et son frère Ohtor,
Repoussés par les Gallois ils se tournent vers l'Irlande, se
tournent de nouveau vers l'Angleterre en expulsent Ealdred Ier de
Bernicie s'emparent d'une large portion de la Northumbrie, jusqu’à
la rivière Tyne. Ce dernier demande l’aide du roi Constantin II
d'Écosse mais les deux alliés sont vaincus par Ragnall la même
année à Corbridge.
Ragnall
mène ensuite une expédition à travers le nord de la
Grande-Bretagne il ravage le Royaume de Strathclyde et rejoint sa
flotte à Dumbarton.
DUBLIN |
Les
années suivantes Ragnall opère en Irlande avec son parent Sitric Uí
Ímair (lui aussi petit-fils d’Ivarr).
En
917 les annaliste Irlandais notent que Rognvald (gaélique Ragnall ri
Dubgall), roi des « Étrangers Noirs » les Danois de
Northumbrie, et Sitric Uí Ímair accostent en Irlande.
Ragnall
retourne en Angleterre dès que le second a repris le contrôle de
Dublin.
Pendant
son absence une opposition c’est constituée dans le Royaume Viking
d'York, elle rassemble les colons Danois et les « indigènes »
Saxons.
Æthelflæd,
dame de Mercie, tente de mettre sur pieds une coalition contre lui,
mais sa mort en 918 fait échouer le projet. Une petite armée
rassemblée par Constantin II d'Écosse est de nouveau vaincue à
Corbridge, lorsque Ragnall traverse de nouveau le nord de la
Grande-Bretagne pour revenir à York.
Ragnall
contrôle désormais toute la région comprise entre York et la
Cumbrie. Toutefois en 920 il est obligé de se soumettre au roi
Edouard l'Ancien et de reconnaître sa souveraineté en s’obligeant
à n’agir qu’avec son accord.
Lorsque
Ragnall meurt au début de l’année 921 à York, Sigtryggr Caoch
abandonne son royaume de Dublin pour s'assurer la succession.
Pendant
la période qui va du Ve au début du VIIe siècle, explique Stéphane
Lebecq, professeur à l'université Lille-III et spécialiste de
l'histoire de l'Europe du Nord-Ouest, on note un fort déclin
démographique et, par conséquent, une chute des échanges
commerciaux.
Ensuite,
les tendances vont s'inverser et le commerce reprendre.
On
voit apparaître des ports nouveaux, des ports d'estuaires, toujours
en bois, bien adaptés aux navires à faible tirant d'eau de l'époque
:
Dorestad
aux Pays-Bas,
Quentovic
(le Crotoy) en France du Nord, Hamwic, futur Southampton, en
Angleterre.
Dorestad,
port « franc » le plus important, fondé par les Frisons sur un
bras du Rhin proche de l'embouchure. Ultérieurement contrôlé par
les Francs d'Austrasie (ex-Germanie), il draine vers l'Angleterre les
productions exceptionnelles de la vallée du Rhin : vins du
Palatinat, de Moselle et de Franconie, meules à grains en basalte de
l'Eifel, et les armes réputées, épées surtout, sorties des
arsenaux de Cologne et de Rhénanie, héritiers des arsenaux romains.
De
même le port dans l'estuaire de la Canche, au sud du Touquet, se
révèle très actif dans le commerce avec l'Angleterre.
«
A partir de la fin du VIIe et au début du VIIIe siècle, on constate
un vrai coup de fouet donné à ces échanges, » souligne Stéphane
Lebecq.
Quelles
causes à ce renouveau, à ce coup de fouet ?
D'abord,
les peuples se sont stabilisés, ont trouvé leurs marques,
travaillant et défrichant.
Dans
les fouilles archéologiques, désormais, les pollens de céréales
sont de plus en plus nombreux, au détriment des pollens forestiers.
Les fabrications artisanales prennent leur essor, elles aussi. La
démographie remonte.
Enfin,
des aristocraties vigoureuses, capables d'assurer la paix nécessaire,
montent en puissance. Comme ces maires du palais ambitieux, mais
réalistes et efficaces, qui vont (contrairement aux Mérovingiens)
s'intéresser à la fin du VIIe siècle aux ports, lieux d'échanges
et... d'importants revenus fiscaux.
Pour
les Frisons, tel est pris qui croyait prendre...
Sans
doute nombre de Scandinaves purent-ils juger à Ribe, Hedeby ou
Birka, directement ou par ouï-dire, de l'excellence des vins et de
la perfection des lames.
Et
les Frisons, en faisant inconsidérément admirer de trop tentantes «
affaires » chargées d'excitants produits d'appel, n'ont-ils pas
provoqué la ruée Viking ? « On peut en effet le penser, confirme
Stéphane Lebecq.
Cela
a pu provoquer une fascination irrésistible et le désir d'aller se
servir soi-même directement. »
Autre
interrogation : « Et ne serait-ce pas les Frisons qui ont appris aux
futurs Vikings l'usage de la voile, car c'est leur petite voile
carrée qui propulse leurs bateaux des Pays-Bas vers Ribe et le
Danemark ? »
Maintenant,
retournons aux Vikings, à leurs méfaits, à leurs exploits, à
leurs réussites et à leurs échecs.
D'abord
autour des îles Britanniques, où Offa de Mercie renforce ses
défenses, puis autour du continent où Charlemagne effectue, en l'an
800, une tournée d'inspection de l'Escaut jusqu'à la Seine, faisant
édifier des forts pour défendre ses côtes contre les pirates. Une
politique qui sombre, à partir de 840, lors du partage de l'Empire,
dans un tourbillon de querelles internes. Les Danois, mais aussi les
Norvégiens, multiplient alors les raids, remontant fleuves et
rivières, attaquant ports et villes.
Pour
des raisons diverses, notamment une famine qui se déclare dans le
monde franc et des échecs militaires, les nombreux Vikings qui
écument le bassin de la Seine et les royaumes francs de l'Ouest et
de l'Est refluent vers l'Angleterre, qu'ils ont plutôt « négligée
».
L'un
d'entre eux, pourtant, reste dans les parages de la basse Seine, un
certain Hrolfr, que nous connaissons mieux sous le nom de Rollon.
Pendant
toute cette longue période, les îles Britanniques sont elles aussi
la proie des Vikings. L'Irlande est durement et fréquemment
attaquée. Non sans que les Celtes ne réagissent avec une fureur
égale à celle des assaillants, d'abord Norvégiens.
Les
coups de main visent les monastères et les églises du littoral,
puis l'intérieur, les Vikings remontent les fleuves.
En
851, les Danois viennent à la curée. Mais des querelles surgissent
avec les Norvégiens, ce qui entraîne de nombreux départs vers des
terrains de chasse plus sûrs. Résultat : Quarante années de répit
pour l'Irlande, de 874 à 914.
Le
Wessex, mené par son roi, Alfred, résiste et les Vikings sont
contraints de se replier sur les territoires qu'ils contrôlent à
l'est, en gros, d'une ligne Londres- Chester (ville au nord du pays
de Galles), dans cette Mercie Danoise qu'on nomme Danelaw
(puisqu'elle est soumise à la « loi Danoise »).
Alfred
renforce ses troupes et son dispositif, mais meurt en 899. Son fils,
Edward, conquiert le Danelaw et l'Est-Anglie, les incorporant sans
façon au Wessex. Puis, les Saxons disputent aux Vikings le royaume
d'York et sa capitale, devenue Jorvik, ville très peuplée pour
l'époque (10 000 habitants) et comptoir commercial considérable.
Roi
exilé de Norvège, Eirskr Blodöx (Eric à la Hache sanglante, nom
terrible) rend en 948 York aux Vikings, mais pour 6 ans seulement,
avant d'être tué dans une embuscade.
Ce
que l'on sait du paganisme scandinave, de ses dieux (et de tous les
mythes communs au monde germanique), de ses croyances, de ses héros,
de ses rois, c'est à la mémoire islandaise qu'on le doit pour
l'essentiel. Ce sont les Islandais (chrétiens alors qui), aux XIIe
et XIIIe siècles, sauvèrent de l'oubli l'héritage oral des temps
païens. Ce sont ces hommes-là, souvent très cultivés, qui ont
fixé sur parchemin, en caractères latins mais en langue norroise,
une extraordinaire et riche littérature. Notamment les sagas, récits
plus ou moins fabuleux des lignées familiales qui fondèrent
l'Islande, récits souvent rythmés d'antiques poèmes scaldiques
ainsi arrachés au néant.
Nombre
de textes précieux furent retrouvés, notamment par un érudit du
XVIIe siècle qui les a recherché avec obstination, dans des fermes
isolées où ils étaient oubliés.
Rögnvaldr
- Territorio Scuola
www.territorioscuola.com/wikipedia/fr.wikipedia.php?title=Rögnvaldr
Ragnall
Uí Ímair (irlandais), ou Rognvald ou Ragnald Ier est roi du royaume
viking d'York de 910 à 921 et roi de l'île de Man et de Waterford
de 914 à 921.
Les
fondations scandinaves en Occident et les débuts du ...
books.google.fr/books?id=ozJjYmzaZQYC
...
du mobilier, suggéra que ce tumulus était celui d'un chef viking
venant d'Irlande. ... Au début des années 850, le princeps Erispoe
s'allia à lui, afin de déloger de la ... d'un roi scandinave
d'Irlande (888-896), fils d'Ivarr, et père de Rögnvaldr (mort en
... La Chronique anglo-saxonne mentionne, à l'année 914, qu'une
flotte ...
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