Cette
page concerne l'année 915 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
GARIGLIANO
VICTOIRES DU CONTINENT SUR LES MUSULMANS DE SICILES
BATAILLE DE GARIGLIANO |
Sa
première action est un siège avorté à Taormina qui est
reconstruite par les chrétiens.
Il
a plus de succès en 914 lorsqu'une flotte Sicilienne détruit la
flotte Fatimide, envoyée pour récupérer l'île.
L'année
suivante, la destruction d'une seconde flotte envoyée contre la
Calabre et les troubles provoqués par les réformes d'Ibn-Khorob
conduisent à une révolte des berbères.
Les
Berbères capturent Ibn-Khorob et le pendent en prétextant une
allégeance au calife fatimide Al-Mahdi, espérant ainsi obtenir une
large autonomie de la part de ce dernier.
Mais
contrairement aux attentes berbères, Al-Mahdi envoie une armée qui
pille Palerme en 917 et qui marque le début d'une vingtaine d'années
de présence fatimide.
En
937, les Berbères d'Agrigento se révoltent de nouveau mais après
deux succès retentissants sont finalement écrasés aux portes de
Palerme.
La
révolte est éteinte définitivement en 941 et de nombreux
prisonniers sont revendus en tant qu'esclaves.
Le
duc Grégoire IV de Naples est traditionnellement considéré comme
un fils du duc Serge II, une hypothèse soutenue notamment par
Christian Settipani il serait le fils aîné de Marinus l'un des fils
de Serge Ier.
Il
est le cousin germain d'Athanase II de Naples et le neveu des évêques
Athanase Ier (850-875) et Étienne III (898-907), il partage le
pouvoir avec le second jusqu'à sa mort en 907.
Grégoire
IV succède à Athanase II de Naples en 898, lorsqu'il est élu dux ,
ou magister militum , à l'unanimité par l'aristocratie.
Son
autre oncle paternel, le vieil évêque de Sorrente Étienne III, a
succédé à Athanase comme évêque.
Selon
le Chronicon ducum et principum Beneventi, Salerni, et Capuae et
ducum Neapolis, Grégoire IV règne pendant 16 ans 10 mois et 10
jours.
L'Italie
du sud est à cette époque sous la menace constante des agressions
des Sarrazins.
Vers
900, Grégoire détruit le castrum Lucullanum, une forteresse
Napolitaine juste à l'extérieur de la ville, pour empêcher les
musulmans de l'utiliser comme base pour contrôler la cité.
Il
subit une défaite en 903 devant les envahisseurs.
Le
duc renforce les murs de la ville et les stocks de fournitures afin
de prévenir un nouveau siège de Naples.
Selon
le chroniqueur du XIe siècle Léo d'Ostie, il conclut un pacte avec
le Comte de Capoue et nouveau prince de Bénévent, Aténolf, et le
Préfet d'Amalfi et attaque et défait les Sarrasins.
Le
2 juillet 911, il conclut un nouveau traité avec les fils de
Atenolf, les co-princes Atenolf II et Landolf Ier, par lequel ils
partagent le territoire contesté de Liburia.
La
même année, il participe aux attaques des alliés sur la forteresse
sarrasine sur la Garigliano.
En
915, il rejoint avec les milices de Gaète l'alliance des princes du
sud de l'Italie, rassemblés par le stratège de Bari Nicolas
Picingli, représentant de l'empire Byzantin qui a reçu le titre
impérial de Patrice.
L'armée
est complétée par les forces du centre de la péninsule sous
Albéric Ier et celles du Pape Jean X.
Ensemble,
ils mènent une grande offensive sur le campement du Garigliano
qu'ils bloquent.
Après
3 mois de siège les musulmans tentent une sortie.
Ils
sont pourchassés dans la forêt des montagnes environnantes et
massacrés.
Cette
éclatante victoire est connue dans l'historiographie comme la
première bataille du Garigliano.
Grégoire
IV ne survit pas longtemps à cette victoire, il meurt quelques mois
après à la fin de l'année 915, et il a comme successeur son fils
aîné, Jean II, qui a participé au combat.
Le
frère cadet de Grégoire IV, Athanase III de Naples, le neveu et
successeur d'Étienne III, sera lui aussi évêque de Naples jusqu'en
956 mais le pouvoir civil reste désormais totalement indépendant du
pouvoir religieux et l'autorité ducale se transmet ensuite
régulièrement de père en fils avec :
Jean
II de Naples
Marin
Ier (919-928)
Jean
III (928-963) qui gouvernera environ 42 ans.
Bérenger
Ier est l’un de ceux dont parle Réginon de Prüm, l’un de ces
multiples souverains apparus à l’intérieur des territoires que la
disparition de Charles III le Gros ne permet plus de rattacher à
aucun centre. Fils du marquis de Frioul, Evrard, et de Gisla,
elle-même fille de Louis le Pieux et de Judith, c’est un neveu de
Charles le Chauve.
Il
appartient à la très puissante lignée des Unrochides dont les
membres gouvernent le Frioul.
Bérenger
n’est pas destiné à régner ni même d’ailleurs à gouverner la
marche de Frioul : son frère aîné, Unroch, mort en 875, aurait
dû avoir ce rôle... Toutefois, les hasards dynastiques et la
complexité de la situation politique l’ont amené à se porter sur
le devant de la scène.
L’empereur
Louis II, cousin de Bérenger, est mort en 875 sans descendance
mâle : la succession impériale échoit à Charles le Chauve,
empereur de 875 à 877.
Elle
passe ensuite aux Carolingiens Germaniques et à Charles le Gros qui
exerce effectivement la fonction impériale jusqu’à sa déposition
en 888. À partir de ce moment, l’Italie se trouve dans la
même situation dynastique et politique que les autres royaumes issus
de l’Empire.
L’absence
de Carolingiens pleinement légitimes et en âge de régner, comme en
situation de le faire, entraîne une pléthore de candidatures
d’hommes issus des plus puissants groupes familiaux de la noblesse.
En
Italie, les Unrochides, en partie du fait de leur appartenance à la
lignée Carolingienne, semblent pouvoir l’emporter. Ils sont à la
tête d’un réseau complexe d’alliances et de clientèles qui,
grâce au soutien de la famille des Supponides, leur permet de
maîtriser une bonne partie de l’Italie du Nord. Face à eux, le
seul candidat de poids est le représentant de la famille des
Widonides, ducs de Spolète et fermes soutiens de la papauté.
Dès
888, Bérenger revendique et obtient la royauté sur l’Italie.
Immédiatement contesté par Gui de Spolète, il est battu
militairement par celui-ci et doit se contenter de gouverner le
Frioul entre 888 et 898 jusqu’à la disparition de Lambert, le fils
de Gui, en 898.
Après
la mort accidentelle et tout à fait inattendue de Lambert, il étend
de nouveau sa domination à l’ensemble de l’Italie du Nord,
c’est-à-dire de la plaine du Pô et à la Toscane... Le duché de
Spolète lui échappe et lui échappera toujours, son titulaire,
Albéric, étant trop intéressé par les affaires Romaines pour
considérer les intérêts de Bérenger.
Sa souveraineté
ne s’étend donc réellement que sur une partie du territoire du
royaume. Bérenger continue, durant toute cette période, de porter
le titre royal et la lutte qu’il mène contre Gui, puis contre son
fils est constante.
Il
est cependant bel et bien bloqué dans le Frioul et autour de Vérone
durant 10 longues années.
Les
Spolétins ne sont pas les seuls à lui contester son droit au
pouvoir.
Les
Provençaux puis les Bourguignons s’efforcent eux aussi de
s’emparer de l’Italie.
Il
doit ainsi, entre 903 et 905, affronter un ennemi extrêmement
dangereux, Louis III de Provence qui revendique pour lui, à titre
héréditaire, la couronne d’Italie.
Provisoirement
vainqueur, Louis III parvient à se faire couronner empereur et
contraint Bérenger à un nouveau repli sur ses possessions
familiales centrées sur Vérone.
Un
coup de main réussi lui permet de capturer Louis III. Il le libère
après l’avoir fait aveugler et donc disqualifier pour la fonction
impériale.
De
905 à 923, il n’est plus contesté de l’extérieur et parvient à
consolider sa position.
Sa
réussite est marquée par l’obtention, en 915, du titre impérial,
et cela bien qu’il ne contrôle aucun territoire au sud des
Apennins.
Les
marquis Adalbert de Toscane et Albéric de Spolète s’étant
rapprochés de lui acceptent l’opération dont, pour de multiples
raisons, la papauté éprouve la nécessité.
Malgré
cela, Bérenger est absent de la grande bataille du Garigliano qui,
en 916, permet aux Romains, menés par le pape Jean X et le duc
Albéric de Spolète, de débarrasser l’Italie méridionale du nid
de pirates installé depuis une vingtaine d’années à mi-chemin de
Rome et de Naples...
La
domination sur l’Italie lui est une dernière fois disputée en 922
par le roi de Bourgogne, Rodolphe, qui le bat très sévèrement lors
de la bataille de Fiorenzuola près de Plaisance .
Il
doit alors se rabattre une dernière fois sur ses possessions
familiales et se replier sur sa base territoriale de Vérone.
Au
cours du Xe siècle, Gallucio subit les incursions des Saraceni (
Sarasins ? ) qui agissent dans la Vallée du Garigliano :
Sur un versant de la montagne Camino, les Saraceni construisent un
camp pour se défendre contre les attaques des troupes de la Ligue du
Pape Jean X.
Encore
aujourd’hui, il existe, à cet endroit, un bourg appelé «
Saraceni ». Après leur défaite les principaux habitants de
Capoue, qui ont participé à la bataille de Garigliano en 915, avec
l’agrément du Pape, construisent une place forte sur le territoire
de Galluccio... Les vestiges sont encore visibles de nos jours dans
les torrents et fossés.
Seul
le Golfe de Messine les sépare du territoire principal, quand les
Musulmans deviennent les maîtres de la Sicile et bientôt, ils
pénètrent en Italie.
Une
principauté musulmane est fondée à Tarente sur la côte sud-ouest
de l’Italie en 850 et dure 30 années. Aucun détail des émirs de
Tarente n’est disponible. La principauté est annexée par les
Italiens en 880.
IXe
et au début du Xe siècle, d’où ils lancent de fréquents raids
sur la Campanie et l’Italie Centrale.
En
915, une coalition papale réunissant les Byzantins, les Francs, les
Lombards, et Naples défont les hordes musulmanes lors de la bataille
de Garigliano...
Lors
de la conquête de la Sicile par les Normands, certains musulmans ont
traversé l'Italie et ont établi une colonie de réfugiés à
Luceria.
Ces
Musulmans ne venant par en conquérants sont tolérés jusqu’en
1300 où ils seront exterminés et leur colonie détruite par
Angevius.
En
915, une flotte Byzantine ferme l’embouchure du Garigliano au nord
de Naples, et les forces issues d’une alliance avec la papauté se
débarrassent de ce repaire de pirates.
Toutefois,
même si la conquête musulmane ne constitue plus un danger, les
Siciliens s’attaquent encore aux côtes pendant un demi-siècle et
sont rejoints par des escadres du nouveau califat fatimide.
Islam
en Italie — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Islam_en_Italie
La
présence musulmane durera de 828 à 1300 et jusqu'aux années 1970,
l'islam y ..... En 915, le pape Jean X organise une vaste alliance
des souverains du sud du pays, ... Les conséquences de la bataille
de Garigliano sont positives et les ...
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Grégoire
IV de Naples — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Grégoire_IV_de_Naples
Grégoire
IV de Naples (mort en 915) duc de Naples de 898 à 915. ... victoire
est connue dans l'historiographie comme la première bataille du
Garigliano. ... il meurt quelques mois après à la fin de l'année
915, et il a comme successeur son fils ...
Méditerranée
: Ascendance chrétienne de 875 à 1025 ...
histoire.savoir.fr/ascendance-chretienne-de-875-a-1025/
Toutefois,
à partir des années 870, les escadres impériales commencèrent à
prendre ... En 915, une flotte byzantine ferma l'embouchure du
Garigliano au nord de Naples, ... Le doge Pietro Tradonico leur livra
bataille dès 839 et le doge Pietro ...
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