WORMS :
BERCEAU DE L'ART MILITAIRE GERMANIQUE...
Ville
au passé prestigieux, Worms est, avec Spire et Mayence, une
résidence impériale des bords du Rhin.
Worms
capitale des Burgondes. Les cadres de l'armée de Robert Ier de
France et lui-même sont originaires de Worms.
La
ville légendaire :
Un
jour Siegfried a vent de la beauté de Kriemhild, sœur du roi des
Burgondes, Gunther. Siegfried décide donc d'aller conquérir le cœur
de la belle. Avant de se mettre en route, Siegfried rencontre Mime,
un ami de son père, qui lui enseigne tous les secrets de la forge...
Mime lui forge une épée telle que nul n'en avait jamais tenu. Elle
est à la fois dure mais incassable, légère pour Siegfried mais
lourde pour ceux à qui il assène ses coups... En plus de l'épée,
Mime lui confie un secret : il existe dans la forêt de Worms, en
royaume Burgonde, un dragon nommé Fafnir. Celui qui se baignera
dans le sang du monstre verra sa peau durcir à tel point qu'il en
deviendra invincible...
Siegfried met en application ce conseil, sans savoir que la feuille qui est collée sur son dos le rend vulnérable en ce point... Siegfried se remet alors en route vers Worms. Sur son chemin, il reçoit un coup violent à l'épaule. Il a beau observer tout autour de lui, il ne voit personne. C'est le nain Alberich, qui rendu invisible par la capeTarnkappe, a décidé de lui barrer la route.
Siegfried dégaine son épée, et frappe en se fiant à son instinct, et en guidant ses coups par rapport au bruit que fait le nain en se déplaçant... Il arrive à lui porter un coup d'estoc qui ne tue pas Alberich, mais le met hors d'état de nuire.
Siegfried
laisse la vie sauve au nain, en échange de quoi ce dernier lui offre
la Tarnkappe et Balmung, son épée magique pour le remercier. Bien
équipé et bien avisé, Siegfried se décide donc à partir. Avant
d'enfourcher son destrier, il envoie un message à Gunther, Roi
des Burgondes, pour le prévenir qu'il souhaite rencontrer Kriemhild.
SIEGFRIED ET FAFNIR |
Arrivé dans la forêt de Worms, Siegfried voit sa route barrée par Fafnir. S'engage alors un combat sans merci entre le chevalier et la bête. Siegfried frappe sans relâche, mais ses coup ne parviennent pas à inquiéter le dragon à la peau dure comme l'acier.
Épuisé, blessé, aveuglé par le sang et la sueur qui coulent de son front, Siegfried, avec toute la force du désespoir supplie les dieux de lui venir en aide. Ses prières sont entendues, et un éclair part de son épée pour terrasser Fafnir.
Siegfried est exténué, et s'écroule épuisé dans le sang de l'animal...
Mais
notre héros n'est pas au bout de ses peines : Kriemhild est
courtisée également par Hagen, un chevalier félon du roi Gunther,
à la solde des Nibelungens... Hagen décide donc de défier
Siegfried en duel, celui-ci accepte, et, fort de son bain dans le
sang du dragon, de sa cape et de son épée magiques, bat le traître
à plate couture.
Le roi Gunther lui présente donc sa fille, qui se laisse demander en mariage par Siegfried.
Une dernière épreuve attend cependant Siegfried : Hagen réussit à convaincre le roi de ne laisser Siegfried épouser Kriemhild à la seule et unique condition que Siegfried aide le roi à épouser Brunhild, la reine d'Islande...
Le roi Gunther lui présente donc sa fille, qui se laisse demander en mariage par Siegfried.
Une dernière épreuve attend cependant Siegfried : Hagen réussit à convaincre le roi de ne laisser Siegfried épouser Kriemhild à la seule et unique condition que Siegfried aide le roi à épouser Brunhild, la reine d'Islande...
On
retrouve la trace de Siegfried dans de nombreuses contrées
Germaniques, mais il semble que sa légende puise sa source en
Allemagne. Siegfried est un puissant chevalier respecté de tous
(...)
Assemblée pour une diète sur la fin de cette année 926 (diète générale) dans la ville de Worms. Raoul Ier ou Rodolphe Roi de Bourgogne se retrouve avec un grand nombre de seigneurs de Germanie.
Assemblée pour une diète sur la fin de cette année 926 (diète générale) dans la ville de Worms. Raoul Ier ou Rodolphe Roi de Bourgogne se retrouve avec un grand nombre de seigneurs de Germanie.
Richewin
évêque de Strasbourg assiste aussi à cette diète, puisque c'est à
ses prières, à celles de Heriger de Mayence et d'Adalvard de Verdun
que Henri Ier donne le village d'Almentz à Waldon Évêque de Coire.
Le diplôme est expédié à Worms le 11 novembre 926.
Dans
ces ordonnances, le roi Henri Ier pense surtout à la maison
Franque : Eberhard conserve le duché des Francs avec la charge
de comte du palais en Lorraine.
Le
duc Burkhard d'Alemanie, précisément à cette époque, ayant trouvé
la mort au-delà des Alpes, où il aide le roi Rudolf de Bourgogne,
son gendre, à conserver le royaume d'Italie, et le duché étant
vacant, Henri Ier confère ce duché, pendant la diète de Worms, au
comte des Francs Orientaux, Hermann, cousin du duc Eberhard
Burkhard
a laissé un fils mineur du même nom. Si on a convoqué le peuple
pour l'élection d'un successeur, il n'est pas prouvé et il n'est
pas même vraisemblable que l'autorité de la diète soit reconnue.
Reginlinde,
veuve de Burkhard, donne sa main à Hermann... En attendant, les
duchés du père sont réservés au fils mineur.
Henri
Ier, en plaçant en Alemanie un duc de la maison Franque, commence à
octroyer des duchés comme les autres fiefs, et à changer ainsi les
princes de différentes « maisons », de même que la
dignité royale elle-même est passée d'un peuple à l'autre. C'est
le premier pas pour l'alliance des peuples et des dynasties.
Après
qu'Henri Ier ait ajouté la Lorraine comme cinquième duché aux 4
qui existent déjà en-deçà du Rhin, et qu'il ait été reconnu roi
dans toute la Teutschland (terre Teutonne) il s'occupe à constituer
puissamment le royaume contre les peuples environnants.
D'abord
il emploie les négociations :
Le
roi Rudolf de Bourgogne, que les Francs Occidentaux ont choisi à la
place de Charles III le Simple, peut facilement porter le trouble
dans l'état de Lorraine, puisque le peuple lui-même a adopté la
mobilité des anciens Gaulois. Henri Ier l'invite à la diète de
Worms pour s'entendre avec lui (926)
Rudolf
lui présente la Sainte Lance, et Henri Ier de son côté lui
abandonne ces cantons Helvétiques qui ont auparavant causé une
querelle entre lui et le duc Burkhard.
Tandis
qu'Henri Ier est occupé sur les frontières occidentales, les
Hongrois recommencent leurs incursions, qu'ils ont un peu suspendues
depuis quelques années. Ils font plusieurs courses en Bavière et en
Saxe, venant de nouveau jusqu'en Alsace à travers l'Alemanie.
Le
duc Burkhard est alors en Italie. Le roi Henri Ier se hâte d'abord
d'aller en Saxe pour organiser la province. Dans leur seconde
incursion il réussit à prendre un de leurs princes, qui est de si
grande importance pour les Hongrois, que pour sa délivrance et pour
d'autres présents, ils concluent une trêve de 9 années (924)...
SIEGFRIED ENTRANT DANS WORMS |
Ce
n'est pas le manque de courage, mais la négligence de la
constitution militaire qui empêche de leur opposer aucune landwehr
(armée territoriale) organisée.
Les
nombreuses querelles intérieures n'ont été soutenues qu'avec des
vassaux. Pendant que les grands, avec leur suite, s'entre-déchirent,
et que dans cet état sans lois le grand nombre se livre à un
pillage continuel, on ne trouve plus aucune force réunie pour
marcher contre les ennemis extérieurs.
L'heerban
(contrat qui engage un vassal pensant 3 mois à son suzerain, à ses
propres frais, de bouche et d'armement) n'existe plus depuis
longtemps. On ne tient plus de Champ de Mai, et la réunion des états
n'a pas d'époque déterminée... Aussi Henri Ier décide avant tout
que l'heerban sera rétabli.
La
diète de Worms, se tient précisément à cette époque (926).
Si
la levée en masse du roi réussit, c'est que non seulement tous les
vassaux, mais aussi tous les propriétaires libres capables de porter
les armes, sont obligés de servir pour l'armée.
La
loi de l'heerban contient de nouvelles dispositions souvent sévères.
Celui qui a passé la treizième année doit porter les armes. Le
frère aîné doit se rendre le premier au service pour avoir des
gens plus sûrs et pour tout le temps.... Celui qui ne paraît pas 3
jours après la levée en masse encoure la peine de mort.
En
second lieu, Henri Ier songe à garantir la sûreté du pays, surtout
en Saxe, par des châteaux-forts et des garnisons, puisque même les
plus grands fleuves ne contiennent pas les hordes pillardes.
Il
y a, il est vrai, depuis longtemps des châteaux épars dans la
Teutschland, même dans la partie montagneuse de Saxe, comme nous
l'avons déjà vu dans les expéditions de Charles-le-Grand. Henri
Ier lui-même, pendant la dernière incursion des Hongrois, se tient
dans le château de Worla en Westphalie, et fait de là des sorties
fréquentes.
Mais
ces châteaux ne sont pas suffisants. Plusieurs sont en ruines par
suite des guerres continuelles, ou n'ont pas de défenseurs.
Henri
Ier fait aussi dans les pays plats, particulièrement sur les bords
de la Saale et de l'Elbe, garnir les lieux de murs et de fossés, et
dans d'autres endroits il ordonne de relever les murs détruits, ou
de les étendre et de les réparer. Les principales de ces places
sont Mersebourg, Meissen et Quedlinbourg. Plus tard, Henri ordonne,
sans doute après une diète, que sur 9 vassaux l'un sera enlevé à
son pays pour être placé dans l'endroit fermé le plus rapproché,
que, pendant que les autres cultiveront son champ, celui-ci gardera,
à l'intérieur des murs, la troisième partie de leurs récoltes, et
construira les magasins nécessaires, qu'il fera à leur place le
service militaire et défendra la patrie ; que les faubourgs qui
sont en dehors des murs en feront partie, que les maisons éparses
dans la campagne devront être construites avec moins de soin.
Toutes
les réunions solennelles pour les fêtes, mariages, consécrations
d'églises, marchés, doivent être tenues dans des lieux fermés,
pour les mettre en sécurité.
CLOÎTRE DE LA CATHÉDRALE DE WORMS |
Dans
plusieurs d'entre elles les évêques ont établi leur siège.
Les
monastères sont aussi devenus des villes par les nouveaux sièges
d'évêques, ainsi que les palais royaux, lorsque plusieurs colons
viennent s'établir auprès d'eux.
Les
cloîtres sont d'ailleurs entourés de murs.
Les
habitations dispersées dans la campagne se rapprochent aussi.
On
trouve, surtout à cette époque, la Teutschland très occupée à se
fortifier avant tout contre les incursions des Hongrois.
Les
villes dont on parle sous Henri Ier, tiennent une sorte de milieu
entre les bourgs ou châteaux-forts des maisons nobles et les villes
bourgeoises d'à présent, leur nom propre est Burgwarten. On a pensé
, il est vrai, à faire fleurir ces places par les assemblées et les
marchés, mais le but principal d'Henri Ier est de mettre dans ces
lieux des garnisons régulières, et par la conservation des
provisions, de prévenir la famine, suite habituelle des ravages
ennemis.
MONASTÈRE DE QUEDLINBOURG |
En
troisième lieu, Henri perfectionne les armes et l'art militaire. La
force principale consiste jusqu'alors en infanterie. La cavalerie est
en petit nombre, et pesante à cause de son embarrassante armure. Ni
celle-ci avec ses lourdes lances, ses haches d'armes et ses espadons,
ni les piques de l'infanterie, ne peuvent rien contre les cavaliers
Hongrois, qui sur leurs chevaux infatigables ont à peine lancé une
grêle de traits, qu'ils font semblant de prendre la fuite et
retombent sur les arrières de l'ennemi.
Henri
Ier introduit des armes plus légères, et ordonne que ceux qui en
ont les moyens feront le service de la cavalerie... Ceux-ci sont
obligés d'assister à des exercices fréquents rétablissant les
jeux guerriers, comme on les a déjà connus sous les Carolingiens,
non pas peut-être par un pur amusement, mais pour réveiller le
sentiment de l'honneur et fournir une occasion d'acquérir
l'agilité... Il l'emporte lui-même sur tous les autres dans ces
exercices. De ces jeux guerriers sont venus les tournois...
Les
2 ordonnances de tournois que le Recueil de Goldast met sous le nom
de Henri Ier, sont évidemment d'une fabrique postérieure. Du reste,
c'est toujours une preuve de la grandeur de Henri Ier, que plus tard
on ait voulu tout lui attribuer.
Dans
le service militaire, les cavaliers sont destinés à recevoir, dans
les escarmouches, les traits des Hongrois, et ensuite à se
précipiter promptement sur l'ennemi. Les armées Teutsches
combattent jusqu'alors en grosses masses, pénètrent ordinairement
par une pointe dans les rangs ennemis, et luttent enfin au corps à
corps. Henri Ier tient aux corps formés, non point par des masses
profondes, mais par des lignes étendues, pour empêcher l'attaque
habituelle des Hongrois sur les arrières. Il convainc les officiers
par expérience, qu'on gagne plus par des manœuvres habiles que par
de grandes et inutiles masses...
En
général prudent, il exerce ses peuples pendant les suspensions
d'armes comme pendant la guerre contre les Slaves des frontières
(926), d'abord pour s'assurer contre eux, et parce que, d'ailleurs,
les Hongrois trouvent chez eux du secours (927).
Les
tribus de l'Elbe ont la même origine, les mêmes mœurs et les mêmes
dispositions que les Sorbes établis entre l'Elbe et la Saale. Les
plus connues sont :
Les
Daleminciens, en-deçà et au-delà de l'Elbe jusqu'à la
Haute-Lusace,
Les
Lusizes dans la Basse Lusace, les Milziens, les Havelles, ainsi
appelés du nom du fleuve Havel
Au
nord, dans plusieurs cantons, la tribu principale des Wilzes.
Au
reste, ces tribus et ces cantons vivent indépendants entre eux, sous
leurs juges (zupanen) et leurs prêtres, et ne marchent au combat
qu'après s'être réunis en grand nombre. Ils font souvent le
commerce des esclaves, et tous professent encore le paganisme, le
contact qu'ils ont eu jusqu'alors avec les Teutsches, leur ont donné
une aversion décidée pour la foi chrétienne.
Le
seigneur de Souabe, satisfait l'Évêque, en accordant de concert
avec Reginlinde son épouse quelques terres à l'Abbaye
d'Ettenheimmunster, qui par la proximité des frontières a souffert
de grands dommages. Richevin et Burchard viennent ensuite à Worms
rendre hommage à Henri Ier Roi de Germanie, auquel le Duc, en
présence du Prélat, prête serment de fidélité.
Worms
la ville des diètes :
1
Diète de 829
2
Diète de 926
3
Diète de 1076
4
Diète de 1122
6
Diète de 1495
7
Diète de 1521
Histoire
d'Allemagne: depuis les temps les plus reculés ...
books.google.fr/books?id=MH9HAAAAYAAJ
Johann
Christian von Pfister, M. Paquis - 1837 - Germany
Henri
l'invita à la diète de Worms pour s'entendre avec lui (926)'.
Rudolf lui présenta la sainte lance, et Henri de son côté lui
abandonna ces cantons …
- Diète de Worms — Wikipédiafr.wikipedia.org/wiki/Diète_de_WormsAller à Diète de 926 - [modifier | modifier le code]. Henri I de Germanie avait assemblé sur la fin de cette année une diète générale dans la ville ...Diète de 829 - Diète de 926 - Diète de 1076 - Diète de 1122
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