I)
Beau
temps et journée assez calme. Quelques obus seulement aux extrémités
Nord et Est de la ville (…)
Journal
du Rémois Paul Dupuis (extraits)
Par
le feu lent, mais continu, du bombardement qui nous a été servi
pendant toute la journée, il faut bien reconnaître que cet
avis est dicté par la prudence même, nous le suivons, en nous
abstenant de faire à nos morts la pieuse et traditionnelle visite.
C’est, pour
nos cœurs attristés, une douleur de plus s’ajoutant à toutes
celles dont se compose notre vie quotidienne.
Les
vêpres des Morts sont chantées à Saint-Jacques alors que se
répercutent lugubrement les détonations de nos grosses pièces
de canon, et les nerfs fatigués résistent difficilement à
l’impressionnant effet de la cérémonie. Et pourtant, c’est une
journée estivale que celle de ce 1er novembre 1914. Un
clair soleil nous réchauffe de ses rayons, faisant un saisissant
contraste avec la détresse de nos âmes.
A
14h, lettre d’Hélène (29 octobre) passant les nouvelles
reçues de Marcel (24) qui complètent celles qu’il m’a
envoyées directement.
Notre
brave soldat déplore l’emploi qu’on fait de son arme, pas de
charges, pas de coups de sabre, mais le combat à pied en tirant
avec la carabine derrière les arbres ou dans les tranchées,
comme un simple fantassin... Quelle désillusion pour un Cuirassier !
Et
avec cela, les pays traversés sont dévastés et n’offrent aucune
ressource permettant d’agrémenter d’une douceur quelconque le
peu de variété de l’ordinaire. C’est pourquoi Père, se plaçant
au point de vue pratique me fait lui adresser 750 gr de
chocolat, que j’entoure d’un cache-nez, et qui s’ajoutant aux
divers envois déjà faits par sa chère épouse, lui montreront
que tous pensent à lui.
Lettre
de Lucien Pinet à sa femme Madeleine le 1er novembre 1914 :
1
novembre au matin, on signale qu’un poste d’écoute composé d’un
caporal et de 6 hommes du 1er Bataillon n’est pas rentré.
II)
S.P.A. : 31 Officiers 2 219 hommes.
S.P.A. : 31 Officiers 2 219 hommes.
Le
régiment commence avec ses seules ressources l’amélioration des
travaux du secteur (tranchées, abris, boyaux de communication), mais
ces travaux, qui ne peuvent être exécutés pendant le jour qu’avec
de très grandes précautions, seront poussés plus activement sous
la protection de la nuit.
III)
L’escadre
Allemande quitte le port Chilien de Valparaiso après sa victoire de
Coronel...
La
première bataille navale importante de la Première Guerre mondiale
survient le 1er novembre, 5 navires Allemands, sous les ordres de
l’amiral comte Maximilian von Spee, et l’escadre Britannique des
Indes Occidentales, sous les ordres de l’amiral sir Christopher
Cradock.
IV)
Lu
dans Le Moniteur en date du dimanche 1er novembre 1914
France.
-Les
Allemands se sont livrés à une offensive furieuse, mais sans
résultat sur toute notre ligne de front.
En Flandre, nos avances et nos reculs se compensent, comme au nord de l’Aisne. L’ennemi a subi des pertes énormes qui viennent encore s’ajouter à toutes les pertes des derniers jours.
En Flandre, nos avances et nos reculs se compensent, comme au nord de l’Aisne. L’ennemi a subi des pertes énormes qui viennent encore s’ajouter à toutes les pertes des derniers jours.
Guillaume
II a évidemment donné ordre de nous percer coûte que coûte, mais
l’ordre est d’une exécution difficile.
Russie.
-Les
Russes vont pouvoir cheminer sans coup férir jusqu’à la frontière
Silésienne : L’état-major Allemand annonce que ses troupes ont
été rappelées en arrière jusqu’au moment où la bataille aura
été terminée en Flandre.
-La
flotte Russe pourchasse le Goeben et le Breslau dans la mer Noire.
Mais la situation est loin d’apparaître claire, car on affirme
maintenant que la Turquie a donné des assurances pacifiques, le 28
encore, à l’ambassadeur d Angleterre.
Japon.
-Le
gouvernement Japonais a prescrit l’attaque générale de Tsing-Tao
sur terre et sur mer.
Italie.
-Les
Italiens ont occupé l’île de Saseno, qui ferme l’entrée de la
rade Vallona dans l’Adriatique.
V)
A
la suite de la difficile bataille de l’Yser livrée par le général
Foch en octobre, Dunkerque échappe à l’occupation Allemande. Mais
elle n’échappe pas aux effets de la guerre, le front n’étant
éloigné que de 40 km. Si une partie de la garnison, dont le 110e
régiment d’infanterie, a quitté la ville en août 1914 à
destination du champ de bataille, des renforts arrivent à l’automne
pour défendre le port, lien vital avec l’Angleterre.
Des
troupes de toutes origines (Français, Britanniques et Belges, mais
aussi Canadiens, Australiens, tirailleurs coloniaux...) transitent
par Dunkerque.
Une
importante base logistique Anglaise (Divisional Naval Transport
Office) fonctionne avec plus de 4 000 dockers.
On
fait aussi appel à la main-d’œuvre étrangère, aux travailleurs
Égyptiens puis aux milliers de coolies Chinois.
L’intendance
militaire Française gère également dans l’agglomération les
approvisionnements de 200 000 hommes.
32
hôpitaux de fortune peuvent accueillir 6 000 blessés de guerre,
mais après les bombardements de 1915, leur nombre se réduira au
profit des formations sanitaires de l’intérieur du pays, moins
exposées...
Un
corps d’armée assure la défense terrestre du camp retranché.
Des
aérodromes Français et Anglais, dont le plus important se trouve à
Saint-Pol-sur-Mer, couvrent les alentours : 200 appareils y
stationnent.
Dunkerque
a subi au cours de la guerre plus de 200 bombardements par avions et
par canons à très longue portée.
Ils
ont causé près de 600 morts et 1 100 blessés, tant civils que
militaires, détruit 400 immeubles et endommagé 2 400 sur 3 000.
Les
communes limitrophes, notamment Rosendaël, sont aussi très
touchées.
Au
large, les sous-marins et les champs de mines adverses rendent la
navigation dangereuse. .
Un
secteur de 7 000 hectares de Watten à Ghyvelde est inondé en
1914-1915, puis en 1918 à partir des eaux de l’Aa et de l’Yser...
La
“Dover patrol”, formée de chalutiers réquisitionnés et armés,
surveille le détroit du Nord-Pas de Calais et les abords de la côte
Flamande. L’agglomération ne connaîtra le répit qu’après
avoir été dégagée par l’offensive générale alliée, fin
septembre 1918.
Mais
les menaces n’entravent que ponctuellement l’activité portuaire.
Si
4 500 mouvements de navires ont été enregistrés en 1913, après un
léger recul en 1914 et 1915, il y en aura 6 400 en 1916 (dont deux
tiers de bâtiments Anglais), puis autant en 1918... C’est dire
l’importance des échanges liés à la guerre, qui nécessitent
d’adapter les infrastructures portuaires : 64 km de voies ferrées
s’ajoutent aux 82 km existants sur les quais en 1914 et 56
nouvelles grues sont dressées.
Après
l’occupation de Valenciennes et de Lille, Dunkerque reste la
principale ville libre du département du Nord.
Elle
devient donc le siège de la préfecture et du Conseil général dès
1915.
C’est
là aussi que s’installe, dans des locaux de l’hôtel de ville,
le ministre Belge de la Guerre, le baron de Broquerville, après
l’invasion de son pays.
Le
roi Albert Ier passe à plusieurs reprises dans la ville, qui
accueille par ailleurs, le 1er novembre 1914, un sommet interallié.
La
population civile essaie de continuer à vivre normalement, en dépit
des combats tout proches.
L’état
de siège est proclamé le 3 août 1914 : Le gouverneur du camp
retranché dispose dès lors d’importants pouvoirs sur l’ensemble
de l’agglomération.
Le
maire, Henri Terquem, mobilisé sur place, continue à gérer sa
ville en lien avec les autorités militaires.
Et
les difficultés abondent... Dès septembre 1914, des milliers de
réfugiés venus de Belgique puis, plus tard, de la région Lilloise,
affluent à pied et en bateau.
Des
bandes de soldats fuient également devant l’avance Allemande : Il
faut les accueillir, les nourrir et les héberger... Tous les
bâtiments disponibles (édifices religieux, hangars, écoles) leur
sont ouverts.
La
marine les évacue ensuite sur les ports Normands.
Une
autre difficulté à laquelle se trouve confrontée la municipalité
tient aux problèmes de ravitaillement. Des terrains militaires ou
municipaux désaffectés sont mis en culture pour subvenir aux
besoins de la population.
Le
charbon vient parfois à manquer et il faut en importer par voie
maritime, à cause de l’occupation des mines du Nord et du
Pas-de-Calais par les Allemands.
La
guerre bouleverse les habitudes quotidiennes. Un arrêté municipal
d’août 1914 a fait fermer les théâtres, les cinémas et les
bals.
Un
comité de secours est créé pour venir en aide aux familles des
mobilisés. La presse, soumise à la censure, continue à paraître
malgré les difficultés.
Mais,
si le « Nord Maritime » se maintient, le « Phare du
Nord » disparaît en avril 1915 à cause de la diminution du
nombre d’habitants et donc de lecteurs...
En
effet, dès le 25 août 1914, le général Bidon, gouverneur de
Dunkerque, invite les « bouches inutiles » à partir.
Puis
les témoignages et les rumeurs (parfois confondus) colportés par
les réfugiés sur les « atrocités » Allemandes en
Belgique persuadent des habitants à quitter la ville avant qu’il
ne soit trop tard.
Les
bombardements, à partir du printemps 1915 surtout, conduisent
d’autres Dunkerquois à s’en aller à leur tour.
La
ville, forte de 39 000 habitants à la veille de la guerre, en compte
moins de 15 000 en juillet 1916 et 7 000 seulement à l’automne
1917.
La
cité de Jean Bart a particulièrement souffert de la guerre.
Outre
d’importants dommages matériels, elle déplore la mort de 1 200 de
ses enfants.
VI)
Chili
Première
défaite navale Britannique avec la perte des navires Monmouth et
Good Hope entraînant la mort de 1 600 marins Anglais et causant une
profonde émotion à Londres.
Empire
Ottoman
Entré
en guerre aux côtés des Empires centraux. Les ambassadeurs
occidentaux quittent Constantinople.
Égypte
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Somme
Prise
du Quesnoy-en-Santerre par les troupes Françaises.
Nord
de la France et Belgique
Attaques
Allemandes entre Dixmude et la Lys, toutes repoussées.
Dunkerque
Sommet
interallié, en présence du président de la République Raymond
Poincaré, du ministre de la Guerre Alexandre Millerand et du général
Joffre, du président du Conseil et ministre de la Guerre Belge
Charles de Broquerville, et de Lord Kitchener, ministre de la Guerre
Britannique.
VII)
« Continuation
des travaux et exercices dans la matinée. L’après-midi, visite au
cimetière pour les unités disponibles.
A
19 heures, une Cie du 221e vient relever les postes des issues et les
postes de police de Baccarat (rive droite et gauche) en vue d’un
mouvement qui doit se produire dans la nuit.
Le
5e bataillon part à 20h15 pour Merviller et Montigny où il doit
relever le 41e Bataillon de Chasseurs et y rester jusqu’à nouvel
ordre.
Le
6e bataillon (commandant De Gourlet) est parti dans la nuit du 1er au
2 Novembre, à 3h, avec une mission particulière. La 20e compagnie
(5e bataillon) prend part à ces opérations. »
VII)
La
Grande guerre. La Vie en Lorraine
René Mercier
Edition de "l'Est républicain" (Nancy)
Date d'édition : 1914-1915
René Mercier
Edition de "l'Est républicain" (Nancy)
Date d'édition : 1914-1915
En
novembre, tandis que les Allemands, après avoir pris Anvers, sont
arrêtés par l'effort allié sur les rives de l'Yser et, ne pouvant
plus passer, se vengent en jetant des bombes sur Notre-Dame de Paris
et sur Nancy, le front de Lorraine se fixe au-dessous de
Saint-Mihiel, sur la Meuse.
Les attaques de l'ennemi sont repoussées vers la région du Ban-de-Sapt, dans les Vosges, et là aussi la colère Germaine, impuissante devant la valeur de nos troupes, se manifeste par l'inutile bombardement de Saint-Dié.
Pont-à-Mousson reçoit presque journellement des obus. Mais la confiance Lorraine, qui ne s'est jamais affaiblie, s'affermit encore au spectacle de la rage ennemie, et regarde avec calme les préparatifs pour la saison d'hiver.
Les cours scolaires sont rouverts, la vie reprend presque normale...
René Mercier.
VIII)
Nancy,
1er novembre.
Le général Joffre a les yeux limpides, un front de chef. Il est de haute stature et a de larges épaules. Il a l'air d'un bloc.
Joffre est un Latin de pure race.
Les journaux l'appellent maintenant « Fabius Cunctator ». Assurément il a les qualités du général romain qui « usa » les Barbares et en délivra le sol Romain.
Le général Joffre a les yeux limpides, un front de chef. Il est de haute stature et a de larges épaules. Il a l'air d'un bloc.
Joffre est un Latin de pure race.
Les journaux l'appellent maintenant « Fabius Cunctator ». Assurément il a les qualités du général romain qui « usa » les Barbares et en délivra le sol Romain.
Mais
tandis que Fabius élevait la temporisation en principe, Joffre l'a
recueille des circonstances. Il ne la considère pas comme une
théorie définitive. Il est prêt à l'offensive comme il a été
prêt à la défensive... On le verra.
L'œuvre n'est qu'à peine ébauchée.
Elle a déjà de belles et fortes lignes. Il convient de ne pas la juger dès les premiers coups de pouce.
Je n'ai pas la prétention d'estimer la science militaire du généralissime.
Je
ne connais point ses projets. Les événements d'ailleurs peuvent les
modifier.
Mais je connais l'homme, et je connais le caractère.
Mais je connais l'homme, et je connais le caractère.
J'ai souvent causé autrefois avec le lieutenant-colonel Joffre. J'étais un peu jeunet pour comprendre, mais attentif déjà aux leçons des actes. Je me gardais de laisser voir mon admiration. L'officier n'aime pas les compliments, même-ceux qui, n'étant pas exprimés, se reflètent seulement dans les yeux.
Joffre a comme une sorte de pudeur au rappel de ce qu'il a fait. Il déteste les épithètes. Il a la fière modestie de son action. Si l'action est belle, il écoute sa conscience qui le lui dit, et pas les parleurs qui le lui répètent.
Joffre est une force sereine, une force irrésistible. Il en a l'apparence. Il en a la réalité.
Sa figure est calme. Son front n'a pas de subits froncements. Son regard est doux. Sa parole est apaisée. Sa bouche est légèrement souriante.
Joffre sait ce qu'il veut. Il fait ce qu'il veut. Non par vain entêtement, il entend volontiers les avis, s'ils sont brefs et pleins de faits, mais parce qu'il a étudié sans trouble les motifs de sa décision, parce qu'il s'est décidé après avoir réfléchi, et aussi parce qu'il a une intuition qui le dirige vers le meilleur.
Il est celui que n'inquiètent pas les sourds murmures des mécontents, ni les craintes des timides.
Il
va son chemin, sans peur, sans hésitation, avec son idée, suivant
son plan, ne déviant jamais. Il a prévu les obstacles. Il les abat.
Seulement il prend son temps. Il est dédaigneux des impatiences.
On l'a vu lors de la retraite des armées Françaises au début de la campagne. Bien des gens s'indignent qu'on ne volât pas au secours des Belges, qu'on permît ensuite à l'ennemi de fouler le sol sacré de la patrie.
On l'a vu lors de la retraite des armées Françaises au début de la campagne. Bien des gens s'indignent qu'on ne volât pas au secours des Belges, qu'on permît ensuite à l'ennemi de fouler le sol sacré de la patrie.
Joffre n'a rien entendu. Il a amené les Allemands sur la Marne. Et au moment où, dans le peuple Français, on commence à douter, il a dit :
« - Voici l'heure de vaincre. Il faut maintenant tenir ou mourir. »
Il a conduit les Barbares où il doit les battre. Il les a battus. Il les a fait reculer jusque sur les rives de l'Aisne.
Quand il juge que la horde Germaine est suffisamment épuisée par son inutile et terrible effort, il commandera : En avant !
Ce jour-là, les Allemands reculeront encore, car il ne leur reste, pour éviter l'écrasement, pas d'autre moyen que de reculer.
Joffre est l'énergie qui sait attendre, et se développe à l'instant précis où elle doit détruire la résistance.
Le généralissime ménage les existences. Il ne sacrifie pas un homme pour un succès brillant et incertain. Il veut que la victoire coûte à la France le moins de sang qu'il peut. Il aime les soldats comme il aime le peuple, d'où il vient, d'une tendresse fraternelle qui s'émeut près du foyer et se revêt de fermeté dans la rude bataille.
Un ami disait de lui :
- Joffre est en deux métaux. Une âme d'acier, un cœur d'or.
C'est vrai.
L'homme a une allure naturellement noble. Il donne une impression de sûreté absolue. Quand nul souci ne fait travailler sa robuste intelligence, il charme par la grâce familière de sa causerie.
Dès qu'on le voit, on a confiance. S'il vous parle, vous êtes enveloppé d'une sympathie rayonnante.
Vous lisez ses communiqués. Ils ne sonnent pas de fanfares. Ils disent exactement ce qu'il faut dire. Rien de plus.
Et pourtant vous avez dès le premier jour été conquis par cette concision.
Vous avez eu foi en ce général dont, il y a peu de temps, vous ignoriez peut-être le nom.
Aujourd'hui toute la nation en est convaincue, rien ne saurait résister aux armées alliées commandées par cet homme.
Tel est Joffre.
René Mercier.
IX)
Les
cyclistes Luxembourgeois répudient les Allemands :
Paris,
1er novembre, 2h20.
La fédération cycliste du grand-duché de Luxembourg adresse à l'Union cycliste internationale une protestation contre la violation de la neutralité du Luxembourg et contre les actes de barbarie des Austro-Allemands.
Les signataires de la protestation déclarent qu'ils refusent désormais de se rencontrer avec les représentants de l'Allemagne et de l'Autriche, dont ils demandent la radiation de l'Union… L'Union examinera la question à une date ultérieure.
La fédération cycliste du grand-duché de Luxembourg adresse à l'Union cycliste internationale une protestation contre la violation de la neutralité du Luxembourg et contre les actes de barbarie des Austro-Allemands.
Les signataires de la protestation déclarent qu'ils refusent désormais de se rencontrer avec les représentants de l'Allemagne et de l'Autriche, dont ils demandent la radiation de l'Union… L'Union examinera la question à une date ultérieure.
X)
Verdun :
Verdun :
Pour
une place investie et sur le point d'être prise (ce sont les
Allemands qui le disent) Verdun ne traite pas trop mal ses hôtes
militaires, si nous en jugeons par deux petits papiers qui viennent
de là-bas : le menu d'un dîner et le programme d'un concert offerts
par une compagnie du ...e d'infanterie aux jeunes soldats de la
classe 1914.
On se nourrit bien à Verdun, ville prétendument assiégée : potage, sardines, plat de bœuf rôti, légumes, salade, confitures, café, liqueurs, cigares, bière de la Meuse... Et ce menu est orné d'un amusant dessin représentant un petit pioupiou offrant à une fort jolie femme (la République), pour son dîner, un Boche, dressé et paré, sur un plat d'argent.
Le programme du concert est également illustré. Devant Paris que couronne un soleil resplendissant, surmonté d'un magnifique coq gaulois, un soldat français envoie promener bien loin, d'un coup de pied au bon endroit, un soldat Allemand dont le fusil est brisé en deux.
La légende : « Au revoir et merci », confirme les dires des communiqués officiels affirmant que le moral des troupes est excellent…
XI)
En
haute Alsace la Situation des Armées :
Genève,
1er novembre Dépêche particulière du « Journal de Genève »
« De nombreuses nouvelles inexactes ont été lancées ces temps derniers, au sujet de la situation en Haute-Alsace. On a parlé de combats victorieux livrés par les troupes Allemandes, de la prise d'assaut des positions Françaises de Thann, de concentrations de troupes faites près de Leopolshohe et d'une offensive générale préparée dans cette région. Ces renseignements, de source Allemande, n'ont d'autre but que de donner le change et de détourner l'attention des grands préparatifs qui se font en vue de l'offensive en Belgique.
« De nombreuses nouvelles inexactes ont été lancées ces temps derniers, au sujet de la situation en Haute-Alsace. On a parlé de combats victorieux livrés par les troupes Allemandes, de la prise d'assaut des positions Françaises de Thann, de concentrations de troupes faites près de Leopolshohe et d'une offensive générale préparée dans cette région. Ces renseignements, de source Allemande, n'ont d'autre but que de donner le change et de détourner l'attention des grands préparatifs qui se font en vue de l'offensive en Belgique.
Si les Allemands préparent une attaque contre Verdun, il est à peu près certain qu'à ce moment-ci, ils n'ont en vue aucune opération sérieuse contre Belfort. Leurs troupes sont peu nombreuses dans la région. Sur la ligne d'Altkirch à Colmar, ils n'ont, en ce moment, que huit régiments d'infanterie de landwehr, Badoise et Wurtembergeoise, peu d'artillerie de campagne, mais d'excellente artillerie lourde, surtout en face des positions Françaises de Thann. Vers la frontière Suisse, il n'y a que des troupes de landsturm.
Au cours des dernières semaines, les deux armées sont restées dans l'expectative. Il n'y a eu d'affaire un peu sérieuse que le combat de Ferrette, au cours duquel des obus allemands sont tombés sur le territoire Suisse. De part et d'autre, on reste dans les tranchées aménagées pour abriter les troupes au besoin, pendant des semaines, et l'on échange quotidiennement.
quelques obus qui ne font pas grand mal.
Les Français occupent la rive gauche de la Largue, tous les villages de la vallée jusqu'à Dannemarie, puis Gommersdorf et Ballersdorf, de là, leur ligne se dirige au nord vers le village de Sentheim. Ils n'ont pas un instant cessé de tenir Thann, où ils ont fait des travaux importants. Ils sont maîtres de la vallée de Massevaux et de toutes les crêtes des Vosges.
La ligne allemande va à travers la plaine d'Altkirch à Cernay, les réserves étant à Mulhouse. Les Français n'ont pas attaqué Cernay jusqu'ici. On ne se bat guère qu'autour de Bisel, qui-a été pris et repris plusieurs fois. Je ne sais au juste à qui cette localité appartient aujourd'hui.
Récemment, j'ai visité les positions françaises de Thann. Elles sont très fortes et ne paraissent nullement menacées en ce moment-ci. Ce sont les usines qui ont le plus souffert du bombardement des grosses pièces allemandes, en particulier les grandes fabriques de blanchiment et de produits chimiques. Il est très curieux de constater que la partie de cette dernière fabrique qui a été visée en premier lieu est celle où l'on prépare la vanilline, en concurrence avec les maisons Allemandes. A Belfort, on se sent parfaitement en sécurité et le moral est excellent. »
XII)
Deux
Lorraines à l'ordre de l'armée :
M.
le préfet de Meurthe-et-Moselle vient d'être avisé que Mlle Guy,
ainsi que M. et Mme Voillot ont été cités à l'ordre général n°
77 de la 1re armée pour leur belle conduite.
Mlle Guy, institutrice à Martincourt :
« Depuis l'installation d'une ambulance à Martincourt, elle soigne les blessés en qualité d'infirmière volontaire avec un dévouement digne des plus grands éloges. »
M.
Voillot, menuisier, et Mme Voillot, à Noviant-aux-Prés :
« Depuis le début des hostilités autour de Noviant, ont soigné chez eux avec le plus parfait dévouement un grand nombre de blessés sans vouloir accepter la moindre rétribution. Au cours du dernier bombardement de Noviant, et bien que leur maison ait reçu des éclats d'obus, y sont restés courageusement, afin de confectionner des cercueils qui leur ont été commandés pour des officiers tués à l'ennemi. »
« Depuis le début des hostilités autour de Noviant, ont soigné chez eux avec le plus parfait dévouement un grand nombre de blessés sans vouloir accepter la moindre rétribution. Au cours du dernier bombardement de Noviant, et bien que leur maison ait reçu des éclats d'obus, y sont restés courageusement, afin de confectionner des cercueils qui leur ont été commandés pour des officiers tués à l'ennemi. »
XIII)
L'inutile
acharnement leurs mensonges seuls leur donnent des succès :
Bordeaux,
16h
Rien de nouveau sur le front Nieuport-Dixmude… Les Allemands ont continué hier leurs violentes attaques sur toute la région, au nord, à l'est et au sud d'Ypres. Toutes ces attaques ont été repoussées et nous avons même progressé légèrement au nord d'Ypres, sensiblement à l'est de cette ville.
Au début de la journée d'hier, des forces ennemies débouchant de la Lys, se sont emparées de Hollebeck et de Messines.
Rien de nouveau sur le front Nieuport-Dixmude… Les Allemands ont continué hier leurs violentes attaques sur toute la région, au nord, à l'est et au sud d'Ypres. Toutes ces attaques ont été repoussées et nous avons même progressé légèrement au nord d'Ypres, sensiblement à l'est de cette ville.
Au début de la journée d'hier, des forces ennemies débouchant de la Lys, se sont emparées de Hollebeck et de Messines.
Ces
deux villages ont été repris dans la soirée par de vigoureuses
contre-attaques des forces alliées.
Sur le reste du front, la journée d'hier a été marquée par de violentes canonnades et par quelques contre-attaques de l'ennemi, restées sans résultat, pour reprendre le terrain conquis par nous au cours des dernières fournées.
La lutte est toujours très âpre en Argonne, où les Allemands ne font, d'ailleurs, aucun progrès.
Sur le reste du front, la journée d'hier a été marquée par de violentes canonnades et par quelques contre-attaques de l'ennemi, restées sans résultat, pour reprendre le terrain conquis par nous au cours des dernières fournées.
La lutte est toujours très âpre en Argonne, où les Allemands ne font, d'ailleurs, aucun progrès.
D'après les statistiques fournies par nos services de l'arrière, et pendant, la seule semaine du 14 au 20 octobre, il a été interné 7.683 prisonniers Allemands.
Dans ce chiffre ne se trouvent pas compris les blessés soignés dans nos ambulances, ni le détachement en voie d'acheminement du front à l'arrière.
XIV)
La
paroisse Sainte Barbe célèbre la fête de tous les saints,
exception faite de la grand-messe, en raison des circonstances et à
cause de l'absence du sacristain prisonnier en Allemagne, la
grand-messe est remplacée par une messe basse appelée « Messe
Militaire ».
Les
troupes Françaises ont commencé à cantonner dans la cité des
Brebis depuis la mi-octobre, on remarque le 144e territorial du midi,
le 109e R.I., le 21e corps d’armée.
Ces
2 régiments resteront aux Brebis jusque mi-décembre, ils passent à
tour de rôle 4 jours aux tranchées et 4 jours au repos.
En
ce dimanche, on assiste à une parade à Bully-les-Mines, on décore
de la médaille militaire un caporal du 144e territorial qui a pris
une mitrailleuse.
En
cette première quinzaine de novembre la guerre est bien installée
dans le secteur, les obus continuent à tomber inlassablement sur les
fosses 5,7,9,11, & 12.
On
apprend le retour des mineurs mobilisés dans la région de
Périgueux.
La
bataille pour la prise de Vermelles par nos troupes s'intensifie.
A
Liévin et ses abords, au lieu de reculer, les Allemands se
fortifient, ils y resteront de longs mois… On espérait que les
événements militaires iraient plus vite.
XV)
J’ai
reçu hier ta lettre du 26, elle est donc venue bien vite. Je t’ai
fait ce matin l’expédition demandée, du chocolat, du tabac et un
caleçon en tricot qui te sera plus commode pour monter à cheval que
ceux en cretonne.
Les
cachets sont partis par la poste pour t’arriver plus vite. Tu vois,
mon chéri que j’avais raison de te dire de faire des provisions à
Besançon. Je savais bien que dans la zone des armées on ne trouve
pas ce qu’on veut, surtout là où les Allemands ont passé.
Nous
sommes toujours sans nouvelles de Georges, cela m’effraie, car il
est inadmissible qu’il ne nous ait pas écrit depuis qu’il est à
l’ambulance, je crains qu’il ne lui soit arrivé malheur.
Maman
nous écrit jeudi soir de Paris qu’elle n’a encore pas trouvé sa
trace, elle a fait des masses de démarches infructueuses.
Heureusement que Paul Picard a été charmant pour elle et l’a
beaucoup aidée en téléphonant lui-même aux agences de la Banque
dans les villes où on lui avait dit que Georges était.
Il
lui a même donné son auto pour aller jusqu’au Bourget, qui est la
gare de triage des trains allant vers le front comme de ceux de
blessés en revenant, mais on n’a pu lui donner nulle part de
renseignement.
Elle
semblait bien découragée et disait que si elle n’avait rien
trouvé jusqu’au lendemain, elle reviendrait à Docelles.
Pourvu
qu’on ne l’ait pas évacué de Béthune trop tôt et qu’il soit
mort en route, c’est ce que je crains... Comprends-tu que le dépôt
de Gray ignore où il est ? Alors, depuis qu’il est blessé,
le pauvre garçon n’a reçu aucune de nos lettres…
Comme
Maman n’est pas revenue ce matin, j’espère encore que c’est de
bon augure et qu’elle aura fini par découvrir quelque chose.
Marie
Paul a reçu un télégramme de Dedovo, plus favorisée que nos
usines Françaises, celle-ci marche, en partie naturellement, 5 jours
par semaine. A Schlestadt (Sélestat), la municipalité oblige la
filature à reprendre le travail pour enrayer la misère. Les
machines marcheront en partie au mois de novembre.
Autour
de Strasbourg les Allemands creusent de grandes tranchées, donc ils
craignent notre prochaine offensive…
Madeleine
va très bien, est toujours bonne nourrice, la petite Colette est
délicieuse, mais les pauvres gens sont toujours sans nouvelle de
leur mère et tante Anna a dû partir il y a 8 jours pour chercher
Gogo en Angleterre, c’est un bien long voyage en ce moment.
Jusqu’alors on a de bonnes nouvelles d’Édouard et du jeune Henry
Boucher.
Marie
M. est revenue à Nancy voir son mari, elle y a passé 3 jours avec
Germaine.
Mère
m’écrit que Marie Paul a été très bonne pour elle pendant tout
ce temps, venant la voir beaucoup.
Elle
a été souffrante ces derniers temps. Le docteur lui trouve le foie
congestionné et lui a ordonné le lit pendant quelques jours.
Elle
se sent mieux depuis qu’elle est restée au lit. Il lui faut
décidément beaucoup de repos à la pauvre Mère, sa santé s’est
bien affaiblie cette année. De ce point de vue, elle est mieux dans
un hôtel que chez elle, où elle se crée toujours mille
obligations. Plus tard elles iront dans le Midi, ce sera meilleur
pour Mère.
Marguerite
Victor Perrin est toujours à Plombières.
LA BATAILLE DE CORONEL |
Nous
allons partir aux vêpres des morts sauf une bonne qui garde la
maison... Louis fait ses premiers pas, cela me rappelle nos premières
années de mariage quand nous surveillions avec tant d’amour les
faits et gestes de Dédé.
Si
par hasard, tu passes dans une ville où il y ait encore quelques
ressources, fais quelques provisions, car je doute que vous trouviez
ce qu’il vous faut dans les campagnes.
XVI)
En
août 1914, l’Afrique du Nord n’est pas un enjeu du premier
conflit mondial. Tout a été verrouillé par les Puissances au
bénéfice de la France. Mais Paris n’est pas aux commandes d’un
ensemble totalement apaisé. Pendant ce conflit, révoltes et
rébellions surgissent en permanence. Mouvements limités et
marginaux cependant, qui ne remettent en cause ni l’effort de
guerre ni la stabilité politique de l’ensemble Français. Il
manque encore à ces mouvements l’articulation d’une pensée
structurée et de chefs charismatiques qui surgiront plus tard. En
d’autres termes, l’Afrique du Nord tient.
XVII)
L’appel
au Djihad du Sultan de Constantinople :
Pourtant
tout aurait pu basculer à l’automne 1914.
l’Empire
Ottoman entre en guerre aux côtés des puissances centrales et le
Sultan de Constantinople, Mahomet V, commandeur des Croyants,
proclame le Djihad, la Guerre sainte contre les Infidèles, la France
et la Grande-Bretagne. Cet appel, relayé le 23 novembre par une
fatwa du Grand Mufti de Constantinople, inquiète Paris et Londres.
Les
données stratégiques de la guerre sont bouleversées.
On
craint le soulèvement des populations musulmanes en Afrique du Nord,
en Égypte et aux Indes…
La
Triple Entente décide immédiatement de mettre en place un blocus
des côtes Ottomanes, entraînant aussitôt la suspension du
pèlerinage de la Mecque et fragilisant par là même l’autorité
du Chérif Hussein, opposant à l’Empire Ottoman.
La
politique des « égards »
À
une autre échelle et face au déploiement en métropole des
Nord-Africains, militaires et travailleurs, l’institution militaire
s’est préoccupée très tôt du respect des rites religieux de
l’Islam dans ses rangs.
Le
nombre de combattants concernés, blessés et morts au front, la
concurrence Germano-Turque et surtout la perspective du retour en
Afrique du Nord ont justifié cette « politique des égards ».
L'« indigènophilie »
et la guerre précipitent la mise en place d’une politique
« musulmane ». L’oratoire du jardin colonial, la kouba
de Nogent-sur-Marne et la participation de la République au
financement de l’institut musulman de la Mosquée de Paris sont
autant de symboles de la gratitude des autorités Françaises et
d’une politique active vis-à-vis du monde arabe.
XVIII)
Journée
des tristesses et des consolations… Journée des souvenirs et des
béatitudes.
« Bienheureux
ceux qui pleurent, parce qu’ils seront consolés. »
Tombés,
là-bas, sous la mitraille meurtrière, les pères, mères, épouses,
enfants, grand-parents, amis, pleurent le fils, l’époux, le père,
le petit-fils, l’ami, qu’ils chérissaient tant, ils pleurent la
disparition de celui qu’ils aimaient, ils le pleurent de toutes les
larmes de leur corps. Pauvres gens ! Pleurez, pleurez,
Notre-Seigneur vous l’a dit « Bienheureux ceux qui pleurent,
parce qu’ils seront consolés. » « Heureux ceux qui
souffrent persécution pour la justice, parce que le royaume des
cieux est à eux. »
La
France et tous les Français souffrent la persécution de ce peuple
vandale Germanique.
La
France lutte pour la civilisation, la liberté et la justice. Comment
ne devra-t-elle pas être victorieuse et posséder le plus grand, le
plus précieux des biens : le Royaume des Cieux.
Elle
saigne la France sous la persécution barbare, elle offre
l’holocauste des plus purs de ses enfants, elle en appelle à la
Justice de Dieu !
Et
chacun prie de toute son âme, en ce jour plus triste que les autres,
et aux messes matinales nombreuses sont les Saintes communions
reçues.
Le
tantôt je vais au cimetière de la ville (le matin je suis allé au
cimetière de Vienne, ma première visite a été pour la tombe où
reposent mon cher père et mes chers grands parents), au cimetière
de la ville les tombes militaires sont décorées de drapeaux
Français. Il y a foule, et cette foule, elle ne vient pas à un
pieux pèlerinage, elle vient voir et assouvir sa curiosité. Les uns
et les autres parlent à haute voix, ou se bouscule presque pour lire
les inscriptions, on lit à haute voix les noms de ceux qui sont
morts dans nos ambulances, nul respect, nul sentiment d’émotion.
Que
sera-ce dans un an, dans deux ans, dans 10 ans ! L’oubli !
L’oubli le plus profond !! Dieu seul n’oublie pas…. !
Ceux
qui prient sur ces tombes sont bien peu nombreux, il en est
–cependant – et j’en vois – qui prient tout leur cœur, mais
comme ils sont rares !
Je
vais aux deux emplacements réservés aux sépultures militaires, j’y
dépose – à chacun – une belle fleur de chrysanthème et ma
prière, puis je quitte le cimetière après quelques prières
déposées sur des tombes chères.
Je
vais ensuite aux vêpres à la cathédrale et je rentre.
89/Journal de la grande guerre: le 1 novembre 1914 | 1914 ...
https://reims1418.wordpress.com/.../89journal-de-la-grande-guerre-le-1-...
1 oct. 2014 - La première bataille navale importante de la Première Guerre mondiale survient le 1er novembre 1914, au large du port chilien de Coronel, ...
Dimanche 1er novembre 1914 - Éphéméride - Chroniques ...
www.archivespasdecalais.fr › ... › Éphéméride
Yves LE MANER, Le Grande guerre dans le Nord-Pas-de-Calais (1914-1918), éditions La Voix, 2014. Été 14. Les derniers jours de l'ancien monde, sous la ...
Novembre 1914 - La Vie en Lorraine (1/3) - blamont.info
www.blamont.info/textes866.html
La Vie en Lorraine René Mercier Edition de "l'Est républicain" (Nancy) Date d'édition : 1914-1915. La Grande Guerre LA VIE EN LORRAINE NOVEMBRE 1914
France et Islam : le rendez-vous manqué de la Grande Guerre
www.lesechos.fr/.../cercle-116918-france-et-islam-le-rendez-vous-manq...
30 oct. 2014 - Pourtant tout aurait pu basculer à l'automne 1914. Le 1er novembre 1914, l'Empire ottoman entre en guerre aux côtés des puissances ...
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