2 NOVEMBRE 1914
I)
S’il
y a une puissance méditerranéenne par excellence, c’est l’Empire
Ottoman, du moins dans le passé, puisque au cours du XIXe siècle,
il a perdu toute l’Afrique du Nord depuis l’Algérie jusqu’à
l’Égypte, la Tripolitaine lui a été enlevée par l’Italie en
1912.
Il
avait perdu également l’essentiel de ses territoires Balkaniques
en bordure de la Méditerranée, depuis longtemps redevenus Grecs, et
à la suite des guerres Balkaniques de 1912-1913, la Macédoine.
Il
ne lui restait que la Thrace. L’Empire Ottoman est encore cependant
une puissance méditerranéenne par le contrôle des détroits entre
mer Égée et mer Noire, par les côtes de l’Anatolie et par celles
de ses possessions arabes, la Syrie et la Palestine.
Cela
ne justifie pas sa participation à une guerre entre les grandes
puissances Européennes... Les alliés occidentaux, France et
Royaume-Uni, n’ont aucun intérêt à ce que la Turquie participe
au conflit, la Russie non plus.
Ce
n’est pas le cas de l’Allemagne pour qui le fait d’avoir la
Turquie à ses côtés dans la guerre est une écharde dans le flanc
de la Russie, obligée de détourner une partie de ses forces du
front principal contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie pour
protéger le Caucase.
C’'est
également rendre plus difficiles les relations au proche Orient,
mais les Ottomans ont-ils un intérêt quelconque à faire le jeu de
l’Allemagne ? Certainement pas, dans la mesure où ils sortent
épuisés des désastreuses guerres Balkaniques et qu’il ont toutes
raisons de respecter une phase de recueillement.
Néanmoins,
depuis 1908, et surtout depuis 1913, l’Empire est en fait entre les
mains des « Jeunes Turcs », C’est un groupement assez
disparate, d’esprit moderniste, libéral et national, comprenant
des avocats, des journalistes, et beaucoup de jeunes officiers.
Son
organisme dirigeant, le Comité Union et Progrès, dont plusieurs
membres importants sont originaires de Salonique qui vient justement
d’être conquise par les Grecs, veut moderniser l’Empire, mais il
souhaite aussi en faire un véritable état national, un État Turc,
ce qui est d’autant plus possible qu’il a perdu tous ses
territoires Balkaniques.
Certes
les régions arabes qu’il possède ne sont pas Turques, elles sont
au moins musulmanes.
Une
seule région est étrangère au monde musulman, c’est l’Arménie
qui est chrétienne... Une partie des Jeunes Turcs estime au surplus
que pour compenser la perte irrémédiable des Balkans, il faut
réunir à la Turquie les populations Turques qui se trouvent dans le
Caucase Russe ou en Asie centrale également Russe.
Comme
la Russie a joué un rôle non négligeable dans les déboires Turcs
dans les Balkans, ce serait une « honnête »
compensation.
À
vrai dire, ce rêve pan-Touranien (Touran, terme qui dans le passé
désigne les steppes d’Asie Centrale) n’est pas celui de tous les
dirigeants Jeunes Turcs, très réservés en général envers ces
projets, mais il est porté par quelques-uns d’entre eux et en
particulier par Enver Pacha, ministre de la Guerre.
En
outre, Enver Pacha est un grand admirateur de l’Allemagne, il y a
été attaché militaire et il est probablement le plus populaire des
dirigeants Jeunes Turcs.
Dans
la réalité, ce n'est qu’un trio de dirigeants Jeunes Turcs qui,
pendant cette période, va véritablement conduire la Turquie et de
façon dictatoriale : Enver Pacha, ministre de la Guerre, 33 ans
en 1914,
Djemal
Pacha, ministre de la Marine, (qui était à moitié Grec) 41 ans
Talaat
Pacha, ministre de l’Intérieur, 42 ans.
Ils
ne sont cependant pas d’accord entre eux sur l’attitude à avoir
envers la guerre. Si Enver Pacha penche vers l’Allemagne, Djemal
Pacha est plutôt pour l’Entente et le troisième ne dit rien. Par
des manœuvres tortueuses, Enver Pacha parvient à imposer à ses
collègues la signature le 2 juillet 1914 d’un traité
d’alliance militaire avec l’Allemagne contre la Russie.
Lorsque
deux navires de guerre Allemands, le Goeben et le Breslau poursuivis
par les flottes alliées viennent se réfugier dans les détroits,
ils deviennent Turcs après avoir été achetés fictivement... Leur
chef, l’amiral Allemand Wilhelm Souchon, est nommé commandant de
la flotte Turque dans la mer Noire.
Il
reçoit l’ordre d’aller bombarder les ports Russes. À la suite
de cette agression, le 2 novembre 1914, la Russie, suivie par la
France et l’Angleterre le 5, déclare la guerre à la Turquie... Il
a souvent été dit que cette évolution est d’autant plus logique
que la Turquie est déjà dans les mains Allemandes avant le
déclenchement du conflit, ce n’est pas exact : Les
investissements Français et Britanniques étaient plus importants
que les investissements Allemands, malgré le bruit fait autour de la
ligne de chemin de fer construite par les Allemands, le « Berliner,
Byzance, Bagdad » (BBB).
En
revanche, il est vrai que depuis 1913 la réorganisation de l’armée
Turque a été confiée à une importante mission Allemande commandée
par le général Liman von Sanders (curieusement probablement l’un
des seuls généraux Allemands d’origine juive), qui a reçu le
titre d’Inspecteur général de l’armée Turque. Il ne faut pas
non plus exagérer dans ce domaine une emprise Allemande mal
supportée par de nombreux officiers Turcs.
Quoi
qu’il en soit, la Turquie se trouve dans une guerre où elle n’a
rien à faire et il va s’ensuivre pour elle une série
exceptionnelle de catastrophes et de crimes.
Dans
un premier temps, cela ne concerne pas la Méditerranée, Enver Pacha
vient prendre le commandement de la troisième armée Turque à
Erzerum, à proximité de la frontière Russe, flanqué tout de même
d’un chef d’État-Major Allemand, le général von Schellendorf.
En
raison du terrain montagneux et de la rigueur du climat, il aurait
fallu attendre le printemps pour engager une offensive, mais poussé
par les Allemands qui souhaitent obliger les Russes à détourner une
partie de leurs forces du front Polonais, Enver Pacha accepte, sans
plus attendre, de commencer à réaliser son rêve et engage une
campagne d’hiver. Toutefois, dans une longue bataille du
22 décembre 1914 au 15 janvier 1915, autour de
Sarikamisch, à proximité de Kars, les Turcs sont finalement
écrasés. Sur 90 000 hommes engagés, seulement 12 000
en réchappent.
Sans
moyens de transport, sans possibilité de recevoir les équipements
nécessaires, en d’autres termes sans une logistique qu’interdit
l’état arriéré du pays, les armées Turques sont incapables de
mener une opération offensive, même face à la Russie, certes
techniquement en retard par rapport aux pays occidentaux, mais, on
l’oublie souvent, en plein développement économique à la veille
de 1914.
La
défaite Turque dans le Caucase va provoquer un des grands crimes de
l’histoire. La guerre se déroule en territoire Arménien ou à
proximité. Les Arméniens apparaissent d’autant plus comme une
minorité hostile qu’à la suite des défaites Balkaniques, mises à
part les populations arabes, mais de même religion, les Arméniens
sont, dans le monde Turc, comme nous l’avons dit, le seul élément
allogène ethniquement et religieusement… Il est en outre utile de
trouver un bouc émissaire à la défaite.
Ce
n’est pas la première fois que les Turcs, aidés volontiers par
les Kurdes, massacrent les Arméniens. C’est ainsi que dans les
années 1894-1896, la répression d’un mouvement national Arménien,
assez faible au demeurant, a fait 100 000 victimes...
Mais
là, c’est la totalité de la population Arménienne qui est visée.
L’ordre
du massacre donné par le gouvernement « Jeune Turc »,
s’il a existé, n’a jamais été retrouvé, mais les faits sont
là. Accusés de complicité avec les Russes, les Arméniens
commencent à être massacrés dans la région de Van au mois d’avril
1915. Leur extermination se poursuit ensuite de deux façons, soit
par le massacre sur place, soit lors de la déportation vers des
régions désertiques.
Sauf
ceux qui fuient, soit vers la Russie, soit plus tard en plusieurs
étapes vers les pays d’Europe Occidentale ou l’Amérique du
Nord, plus d’un million d’Arméniens (au moins) sont ainsi tués.
C’est le premier « génocide » de l’histoire
contemporaine (et qui dans une certaine mesure sert de modèle à
celui des Juifs par le nazisme).
Après
l’écroulement des ambitions Caucasiennes, la guerre va ensuite se
détourner vers la Méditerranée. L’initiative en revient aux
Alliés.
Dés
la fin de 1914, un certain nombre de chefs militaires ou de
responsables politiques alliés, alors qu’a débuté la guerre de
tranchées, se rendent compte combien il est difficile d’enfoncer
les positions ennemies, d’où l’idée d’aller combattre
ailleurs.
C'est
principalement une idée Britannique et surtout du premier lord de
l’Amirauté (ministre de la Marine), Winston Churchill, qui se fait
le protagoniste le plus ardent d’une action périphérique, après
quelques hésitations visant à mettre hors jeu l’Empire Ottoman.
Inutile
de dire que les chefs militaires du front occidental Joffre pour la
France, avec l’idée supplémentaire qu’il n’est pas imaginable
de se détourner de la libération du sol national, et French pour le
Royaume-Uni sont tout à fait opposés à une opération dont ils
voient mal à quoi elle sert et risque de leur retirer des troupes
dont ils ont tant besoin. Ceci explique que l’opération prévue
doit être surtout maritime et qu’elle a pour objectif d’atteindre
Constantinople en forçant le passage des détroits.
II)
Progrès :
Dans
l'Aisne, en Argonne et dans les Vosges
Paris,
2 novembre, 0h50
Le communiqué officiel du 1er novembre, 23h dit :
De Belgique, aucun renseignement nouveau… Au cours de la journée, nous avons repoussé de violentes attaques de l'ennemi dans les environs de Lihons, Le Quesnoy-en-Santerre, Vailly-sur-Aisne et le bois de Grurie dans l'Argonne.
Au nord de Souain, nous avons continué à progresser légèrement.
Dans les Vosges, notre offensive nous a rendus maîtres des hauteurs voisines de Sainte-Marie.
Le communiqué officiel du 1er novembre, 23h dit :
De Belgique, aucun renseignement nouveau… Au cours de la journée, nous avons repoussé de violentes attaques de l'ennemi dans les environs de Lihons, Le Quesnoy-en-Santerre, Vailly-sur-Aisne et le bois de Grurie dans l'Argonne.
Au nord de Souain, nous avons continué à progresser légèrement.
Dans les Vosges, notre offensive nous a rendus maîtres des hauteurs voisines de Sainte-Marie.
LES FUSILIERS MARINS |
Bordeaux,
2 novembre, 15h à notre gauche :
L'offensive Allemande a continué, hier, avec la même violence, en Belgique et dans le nord de la France, particulièrement entre Dixmude et la Lys.
L'offensive Allemande a continué, hier, avec la même violence, en Belgique et dans le nord de la France, particulièrement entre Dixmude et la Lys.
Dans
cette région, malgré les attaques et les contre-attaques des
Allemands, nous avons légèrement progressé sur presque tout le
front, sauf au village de Messines, dont une partie a été reperdue
par les troupes alliées.
L'ennemi a tenté un gros effort contre les faubourgs d'Arras, mais il a échoué. De même contre Lihons et le Quesnoy-en Santerre.
Au centre :
Dans la région de l'Aisne, nous avons légèrement progressé vers Tracy-le-Val, au nord de la forêt de Laigle, ainsi que sur certaines parties de la rive droite de l'Aisne, entre cette forêt et Soissons.
En avant de Vailly, une attaque dirigée contre celles de nos troupes qui tiennent les hauteurs de la rive droite a également échoué, il en a été de même pour plusieurs attaques de nuit sur les hauteurs du Chemin-des-Dames.
Dans la région de Reims, entre Argonne et Meuse, ainsi que sur les Hauts-de-Meuse, on a constaté hier une recrudescence d'activité de l'artillerie lourde Allemande, dont le bombardement n'a pas donné de résultat appréciable.
A notre aile droite
Une reconnaissance offensive de l'ennemi sur Nomeny a été repoussée.
Dans les Vosges
Outre que nous avons repris les hauteurs qui dominent le col de Saint-Marie, nous avons progressé dans la région du Ban-de-Sapt, où nous occupons les positions d'où l'artillerie ennemie bombardait la ville de Saint-Dié.
L'ennemi a tenté un gros effort contre les faubourgs d'Arras, mais il a échoué. De même contre Lihons et le Quesnoy-en Santerre.
Au centre :
Dans la région de l'Aisne, nous avons légèrement progressé vers Tracy-le-Val, au nord de la forêt de Laigle, ainsi que sur certaines parties de la rive droite de l'Aisne, entre cette forêt et Soissons.
En avant de Vailly, une attaque dirigée contre celles de nos troupes qui tiennent les hauteurs de la rive droite a également échoué, il en a été de même pour plusieurs attaques de nuit sur les hauteurs du Chemin-des-Dames.
Dans la région de Reims, entre Argonne et Meuse, ainsi que sur les Hauts-de-Meuse, on a constaté hier une recrudescence d'activité de l'artillerie lourde Allemande, dont le bombardement n'a pas donné de résultat appréciable.
A notre aile droite
Une reconnaissance offensive de l'ennemi sur Nomeny a été repoussée.
Dans les Vosges
Outre que nous avons repris les hauteurs qui dominent le col de Saint-Marie, nous avons progressé dans la région du Ban-de-Sapt, où nous occupons les positions d'où l'artillerie ennemie bombardait la ville de Saint-Dié.
Barbière,
2 novembre 1914
Je
réponds à ta lettre qui m’a fait plaisir de savoir de tes
nouvelles, que tu soies toujours en bonne santé, que tu n’aies pas
vu Jules quand il a passé à Paris. Je lui ai écris ces jours ci et
à François, il m’a rien répondu encore. Je ne sais pas s’il
l'a reçue, surtout maintenant qu’on les reçoit très
difficilement. C’est comme les deux que tu m’as envoyées, je
n'ai reçu que la seconde, la première doit avoir pris un autre
chemin, elle ne s’est pas retrouvée en cours de route. Le temps
commençait à me durer... tu ne me répondais pas. La seconde n'a
mis que deux jours pour venir ici. J’ai reçu des nouvelles des
vieux hier, ils me disent qu’ils ont beaucoup à faire en ce
moment, qu’ils sont ennuyés, qu'ils ne reçoivent pas des
nouvelles souvent, surtout de toi. Écris un peu plus souvent à
toute la famille, ça fait toujours plaisir de recevoir des nouvelles
surtout en ce moment-ci.
Tu
sais le moment s’approche pour nous. On part d’Albertville
peut-être mardi. Si je passe à Paris, je tâcherai de te le faire
dire si je peux. On nous a vaccinés samedi passé. Tu parles si ça
nous a fait mal. Ils nous ont piqués à 3 centimètres de
profondeur. Ça nous a foutu la fièvre, on a été malades toute la
nuit comme des chiens. On ne pouvais pas se remuer de place, ça fait
qu’on a eu 3 jours de repos.
Tu
m’as demandé une photo, mais je me suis pas encore fait
photographier. J’attends de retourner à Albertville, ça sera plus
commode. Je les ferai envoyer chez les parents. Alors, ils vous en
enverront bien une au moins pour souvenir en cas que je reste avec
les boches.
Nous
allons nous diriger en Alsace ou bien en Belgique parce que il y a
deux compagnies qui vont dans le nord et deux dans les Vosges. Ma foi
on n’aura pas trop chaud cet hiver dans les tranchées, surtout
quand elles sont pleines d’eau, mais on tâchera [au] moins de [ne]
pas se faire dégringoler et de dégringoler les boches. Je t’assure
quand je les viserai qu’ils tourneront les yeux, mais ce qui nous
fait plaisir, c’est qu’ils reculent fort en ce moment. Il doit
déjà en avoir de crevé de ces salauds, on les tiendra peut-être
bien une fois.
Ma
foi, je ne trouve plus rien à te dire pour le moment, ton frère qui
t’embrasse bien fort.
Pichon
Antoine, jeune soldat au 22 chasseurs alpins 12ème compagnie
Albertville, Savoie.
Je
ne regrette pas de partir de Barbière parce que c’est un sale
pays. On n’en n’a trop (?), il y a trop de la boue.
IV)
Belgique
- Accalmie sur le front de l’Yser où les Allemands semblent renoncer à percer les lignes alliées.
- Poursuite en Belgique du voyage du président de la République Raymond Poincaré, et rencontre avec le roi des Belges, Albert Ier : revue conjointe des troupes à Furnes.
Empire
ottoman
Déclaration
de guerre de la Russie et de la Serbie à l’Empire Ottoman.
V)
Les
Allemands continuant leurs attaques autour d'Ypres ont été partout
repoussés par nos troupes. Ils n'ont pas été plus heureux dans la
région de la Lys, ni dans l'Argonne. Mais nous avons remporté
quelques avantages au nord-est de Reims et dans les Vosges. Dans la
dernière semaine écoulée, près de 8.000 prisonniers ennemis ont
été internés chez nous.
La rupture est consommée entre La Triple Entente et la Turquie. Les trois ambassadeurs de Russie, d'Angleterre et de France à Constantinople, M.de Giers, sir Louis Mallet et M. Bompard ont demandé leurs passeports et ont quitté la capitale Ottomane. L'Angleterre a publié un long exposé où elle énumère les provocations commises par la Turquie à l'adresse de la Triple Entente et en particulier les préparatifs accomplis par Enver bey à la frontière d’Égypte.
Une crise ministérielle a éclaté en Italie. Le ministre du Trésor, M. Robini, en démissionnant, a entraîné la démission du cabinet tout entier. Un nouveau ministère se reconstitue sur des bases élargies. M. Sonnino y prend, dit-on,le portefeuille des Affaires étrangères.
Les Russes continuent à marcher sur tout le front de Pologne, faisant chaque jour de nouveaux prisonniers. En Prusse Orientale, ils ont détruit plusieurs régiments Allemands détachés des garnisons de Koenigsberg et de Dantzig.
Les Monténégrins ont fait sauter l'un des forts de Cattaro.
Le
Journal de Maine-et-Loire (72 JO 118) nous offre cette semaine une
nouvelle vision de la guerre. La Triple Alliance agrandit ses rangs
avec la Turquie qui s’engage dans le conflit mondial. La guerre
qu’on savait féroce sur terre devient aussi maritime. Les deux
camps adverses s’affrontent sur les mers et subissent de chaque
côté des dégâts importants.
VI)
L'EMPEREUR GUILLAUME |
Des
membres de la Croix Rouge sont venus ainsi que des officiers Anglais
et Français accompagnés des soldats de garnison. Le cortège se
rend d’abord au cimetière de l’Est « où les tombes des 59
soldats disparaissent sous les couronnes et les fleurs ». Il
s’arrête ensuite pour saluer le monument des victimes de la
catastrophe du pont de la Basse-Chaine puis il se dirige vers le
cimetière de l’Ouest où sont enterrés des soldats de l’armée
Britannique. À cette occasion, le préfet « a fait un éloquent
éloge de nos alliés, salué leurs soldats tombés glorieusement à
côté des nôtres au champ d’honneur et dit que la terre d’Anjou
est fière d’abriter les restes de ces héros ».
Une
autre cérémonie patriotique a lieu aussi dans la ville de Saumur «
avec une affluence énorme sur les tombes de soldats morts pour la
Patrie en 1870-1871 et en 1914 ».
La
Grande Guerre en Méditerranée. L'Empire ottoman dans ...
cdlm.revues.org
› Numéros › 81 › Dossier : La Grande Guerre en Méd...
de
JJ Becker - 2010 - Autres articles
1S'il
y avait une puissance méditerranéenne par excellence, c'était
l'Empire ottoman, ... 2Cela ne justifiait pas sa participation à une
guerre entre les grandes ... À la suite de cette agression, le 2
novembre 1914, la Russie, suivie par la France ...
Novembre
1914 - La Vie en Lorraine (1/3) - blamont.info
www.blamont.info/textes866.html
La
Vie en Lorraine René Mercier Edition de "l'Est républicain"
(Nancy) Date d'édition : 1914-1915. La Grande Guerre LA VIE EN
LORRAINE NOVEMBRE 1914
La
Grande Guerre en Méditerranée. L'Empire ottoman dans ...
cdlm.revues.org
› Numéros › 81 › Dossier : La Grande Guerre en Méd...
de
JJ Becker - 2010 - Autres articles
2Cela
ne justifiait pas sa participation à une guerre entre les grandes
... À la suite de cette agression, le 2 novembre 1914, la Russie,
suivie par la France et ...
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Novembre
1914 - La grande guerre au jour le jour
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2 novembre. Les Allemands continuant leurs attaques autour d'Ypres
ont été partout repoussés par nos troupes. Ils n'ont pas été
plus heureux dans la ...
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