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JANVIER 2017...
Cette
page concerne l'année 99 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES DÉBUTS TRÈS EFFICACES DE TRAJAN.
La
Porta del Popolo (en français, Porte du peuple, et anciennement
Porta Flaminia) est une porte antique de Rome faisant partie du mur
d'Aurélien. Située au nord de la ville, dans l'actuel quartier de
Flaminio, elle ouvre sur la via Flaminia et donne sur la Piazza del
Popolo.
Le
Mont Palatin (Mons Palatinum en latin, Monte Palatino en italien) est
une des sept collines de Rome. Il occupe une position centrale dans
l'ancienne Rome dont c'est une des parties les plus anciennes. Il
donne sur le Forum Romain au nord et sur le Circus Maximus au sud.
Sous l'Empire, le Palatin est occupé par d'imposantes demeures
construites pour les empereurs, ce qui a donné naissance au mot
« palais ». Leurs ruines occupent encore aujourd'hui une
grande partie de la colline.
La
colline prend la forme d'un quadrilatère irrégulier d'environ 2
kilomètres de circonférence et d'une altitude de 50 mètres
environ. À l'origine, le Palatin est constitué de 2 sommets
distincts : Le Germal (Cermalus) à l'ouest qui culmine à
51 mètres et le Palatual (Palatium) à l'est qui culmine à
51,2 mètres.
Le
Palatin n'est pas tout à fait isolé puisqu'il est relié au
nord-est à l'Esquilin par une petite colline, la Velia, dont l'arc
de Titus occupe le point culminant.
Selon
une légende rapportée par Tite-Live, le nom de la colline doit son
nom à une ville baptisée Pallantium qui a été fondée sur
celle-ci par le roi Évandre, venu d'Arcadie (Grèce), il est donc à
l'origine de la ville de Rome.
Une
étymologie moderne propose une influence moins légendaire en
rapprochant le mot Palatum du mot étrusque falad, désignant le
ciel...
À
l’automne 99, Trajan revient à Rome. Même si son absence de 2 ans
a servi à assurer la paix sur les frontières septentrionales et n’a
pas été due à une guerre contre les Germains, le retour de Trajan
est célébré comme une victoire.
Il
a cependant lieu sans faste. Il s’installe à Rome modestement,
sans démonstration de pouvoir. Les sénateurs l’accueillent
simplement par un baiser.
En
son absence en 99, Aulus Cornelius Palma Frontonianus et Quintus
Sosius Senecio sont consuls éponymes, le deuxième étant un des
plus proches conseillers de Trajan et une des figures publiques les
plus en vue sous son règne.
L'empereur
a placé Sextus Attius Suburanus Aemilianus à la préfecture du
prétoire. Pour son retour, en 100, Trajan s'octroie le consulat aux
côtés de Sextus Iulius Frontinus, qui atteint alors le consulat
pour la 3e fois à l'instar de l’empereur lui-même.
Le
règne de Trajan est pensé en contraste avec le règne de Domitien
et est marqué par une coopération et une bienveillance envers les
sénateurs.
Dans
ses premières lettres adressées au Sénat depuis la Germanie,
Trajan promet qu’aucun sénateur ne pourra être exécuté sans
procès devant la Curiea...
L’une
de ses premières mesures est d’annoncer, par l’intermédiaire
des pièces de monnaie frappées dès le début de son règne, qu’il
a reçu son pouvoir du Sénat. Il fait revenir d'exil un grand nombre
de sénateurs et chevaliers et leur rend leurs biens confisqués sous
Domitien, un processus commencé par Nerva. Contrairement à
Domitien, Trajan n’est jamais accusé de s’enrichir
personnellement aux dépens des citoyens, notamment des sénateurs.
Il
n’use pas non plus de procès de lèse-majesté, même contre les
sénateurs. Il confie des postes hauts-placés à des chevaliers et
sénateurs qui se sont opposés à Domitien.
PORTA FLAMINIA |
Grâce
à ces signes renforçant l’égalité apparente avec le Sénat,
Trajan souligne la position idéologique au centre de l’État du
Sénat et renforce sa propre position en tant que primus
inter pares. Malgré tout, Pline, bien qu’impressionné de
pouvoir désigner l’empereur comme « un des nôtres »,
reste lucide en écrivant : « le Prince n’est pas soumis
aux lois, ce sont les lois qui lui sont subordonnées ».
Depuis
que Trajan a succédé à Nerva sans être son fils ou un descendant
biologique, l’idée d’Optimus Princeps
est apparue. La notion de choisir le meilleur parmi les candidats à
la succession par le principe de l’adoption après consensus du
Sénat se propage après coup notamment via Pline le Jeune et son
Panégyrique de Trajan.
Il
plaît aussi au peuple de Rome, par des distributions généreuses
puis par l'organisation de jeux et de triomphes magnifiques.
Fronton
loue l'habilité de Trajan pour se gagner les faveurs des pauvres
autant que des riches Romains par de grands spectacles publics. Il
plaît aussi aux provinciaux, passant pour l'un des leurs. Enfin, il
renoue avec les philosophes longtemps brouillés avec les empereurs,
tels que Néron ou les Flaviens.
Dion
de Pruse est notamment l'un de ses conseillers.
STATUE DE TRAJAN A LA TOUR DE LONDRES |
Avant
le 1er septembre 100, Trajan reçoit du Sénat et du peuple Romain le
titre honorifique d’Optimus Princeps, en
référence à Jupiter, dieu Optimus Maximus
et sage, alors que Domitien se place sous la protection de Minerve,
déesse de la guerre. Plus tard on le nomme « meilleur et plus
noble des princes ».
Quand
la nouvelle de la mort de l’empereur Nerva se répand le 28 janvier
98, Trajan est à Cologne. C'est Hadrien, son petit neveu et futur
empereur, qui est le premier à lui transmettre le message.
Trajan,
alors très populaire au sein de l’armée et apprécié de la
majorité du Sénat, continue d'écarter les adversaires de l’époque
de Nerva... Nigrinius est épargné, son gouvernorat en Syrie lui a
été néanmoins retiré de sorte qu’il perd tout soutien de
l’armée, et ce dès l'adoption de Trajan fin 97.
Il
se retire dans sa région natale, en Hispanie, pour y finir ses
jours. Trajan fait mander le préfet du prétoire Casperius Aelianus
sur le Rhin, et ce dernier est soit exécuté, soit forcé de se
retirer.
Trajan
fait en sorte que Nerva soit divinisé sur décision du Sénat, et
fait porter ses restes dans le mausolée d'Auguste.
Malgré
la mort de son prédécesseur, Trajan demeure en Germanie et ne
revient à Rome que près de 2 ans plus tard. Une absence si longue
du princeps à Rome est inhabituelle et chacun s’attend à une
guerre imminente contre les Germains. Trajan nomme pour lui succéder
à la tête de la province de Germanie Supérieure Lucius Iulius
Ursus Servianus et confie la Germanie inférieure à Lucius Licinius
Sura, deux hommes de confiance qui deviennent deux piliers du nouveau
régime.
Trajan
passe l’année 98 en inspection le long du Rhin et du Danube. Les
deux premières années de son règne lui servent à consolider la
paix le long des frontières septentrionales de l’Empire. Le
territoire frontalier est aménagé avec la construction de voies sur
la rive droite du Rhin permettant le développement de ces provinces
et l’agrandissement des zones de défense.
Une
voie reliant Mayence à Baden-Baden et Offenbourg sur le Rhin est
achevée ainsi qu’une autre reliant Mayence, Cologne et Nimègue.
Durant
l’hiver 98/99, Trajan inspecte les provinces Danubiennes et prend
des mesures pour élargir et consolider les défenses frontalières,
poursuivant ainsi la politique de Domitien. C’est à ce moment que
débute la mise en place du limes entre le
Neckar et Odenwald. Cette mission d’inspection a permis à Trajan
de s’assurer la fidélité des troupes frontalières et des
provinciaux. Il a souvent été dit que le véritable but de ces
déplacements est de préparer la guerre contre les Daces mais rien
dans les sources antiques ne permet de le confirmer.
Nous
ne trouvons, dans les historiens, que des renseignements très brefs
et très vagues sur l'organisation militaire qu'il établit dans les
Germanies. Toutefois, en s'aidant des autres sources historiques, on
se fait une idée du plan qu'il s'est fixé et dont il assure
l'heureuse exécution.
Le
rôle de Rome, vis-à-vis de la Germanie septentrionale, n'est plus
alors et ne peut être désormais que défensif...
Si,
sous le règne d'Auguste, les succès rapides de Drusus et de Tibère
peuvent faire espérer d'abord un agrandissement de territoire, la
bataille de Teutoburg prouve bientôt que les Germains peuvent être
effrayés, battus même, mais jamais domptés ni conquis.
Le
seul but des empereurs est donc de ne pas laisser la Gaule en contact
immédiat avec les Barbares, et de rendre le Rhin infranchissable aux
envahisseurs.
Le
cours supérieur du fleuve est protégé par les villes fortifiées
de Vindonissa (Windisch) et d'Augusta Rauracorum (Augst) qui
suffisent pour préserver de toute invasion le pays difficile que
traversent les Alpes de Constance... Le coude du Rhin, et son cours
jusqu'à Mayence, sont défendus par la Forêt-Noire, à peine percée
alors, et qui couvre un pays dont la pauvreté en a écarté les
Germains eux-mêmes.
TRAJAN EN AUDIENCE PUBLIC |
A
partir de Mayence, on trouve sur la rive droite des populations
braves et remuantes, accumulées sur un étroit espace qu'elles se
disputent continuellement : Mattiaques, Sicambres, Tenctères,
Bructères, Cattes, Angrivariens.
Rome
les surveille depuis un siècle, et oppose à leur passage les
forteresses de Moguntiacum, de Bingium, de Bonna, de la Colonia
Agrippina, de Novesium, de Gelduba, et enfin les Castra Vetera. Tous
ces points sont occupés par des troupes, auxquelles la flotte
Germanique, qui parcourt incessamment le cours du Rhin, peut amener
des renforts.
Les
Romains contiennent d'ailleurs ces nations turbulentes, soit par des
postes avancés, hardiment établis au milieu d'elles, comme Aliso,
Amisia et quelques autres sur le Mein et jusque sur l'Elbe, soit par
des alliances, précaires il est vrai, nouées avec quelques-uns de
ces peuples, les Mattiaques par exemple.
Enfin
viennent les Frisons, contre lesquels aucun ouvrage de défense n'a
paru nécessaire au premier siècle, à cause de la fidélité
jusqu'alors inébranlée des Bataves... Après l'insurrection de
Civilis, on ne peut plus conserver la même sécurité, Trajan
s'occupe donc activement de fortifier la frontière du Rhin
inférieur.
A
un mille du lieu appelé Castra Vetera, illustré 20 ans auparavant
par la défense héroïque de Vocula et les exploits de Cerealis, il
fonde la ville appelée de son nom Colonia Trajana.
Elle
n'est mentionnée par aucun écrivain ancien, mais la carte de
Peutinger et l'Itinéraire d'Antonin attestent son existence, et nous
sommes conduits, par l'étude de ces documents, à en chercher
l'emplacement prés de la ville actuelle de Xanten. Cette
identification est d'ailleurs corroborée par les nombreuses et
importantes antiquités qu'on y retire du sol depuis 200 ans. A côté
de la ville qu'il a fondée, Trajan établit un camp pour une légion
nouvelle, qu'il forme et qui reçoit de lui le nom d'Ulpia Victrix.
La colonie devient un centre important. Située sur la grande voie
romaine qui relie Genève aux embouchures du Rhin par Strasbourg,
Cologne, Nimègue et Leyde, elle est elle-même la tête d'une autre
ligne conduisant à Leyde par des points différents, et d'un
embranchement qui la rattache à la route de Bavai à Cologne.
Une
partie de la grande route de Leyde, au voisinage de Nimègue, est
d'ailleurs construite par Trajan, comme l'atteste une borne milliaire
trouvée dans ces contrées. Nimègue même, place si importante au
point de vue stratégique, est agrandie ou fondée par cet empereur.
Près de Leyde, enfin, il crée un arsenal. Quant à la frontière
formée par le Rhin au milieu de son cours, Trajan l'améliore
d'abord en augmentant les fortifications de Cologne, puis en
établissant d'importants ouvrages à proximité du retranchement
bâti par ses prédécesseurs et qui s'étend de Cologne à
Ratisbonne, en enveloppant les terres décumates.
Commencé
par Tibère, le limes romanus a été rendu plus fort par Germanicus
et ensuite par Domitien. On peut suivre sur le terrain sa direction
aux débris considérables qui en restent sur 3 points de
l'Allemagne, et on ne peut se méprendre sur les vues qui ont présidé
à sa construction.
Les
Romains veulent faire obstacle aux invasions en fermant les routes
naturellement tracées par les affluents du Rhin, dont les vallées
offrent aux envahisseurs un chemin facile.
Les
2 points faibles de cette longue ligne sont évidemment les débouchés
du Mein et du Neckar, dont les bassins très spacieux se prêtent au
rassemblement de forces considérables, auxquelles un simple
retranchement ne peut pas longtemps résister.
Trajan,
pendant les séjours qu'il a faits en Germanie Supérieure, n'a pas
perdu de vue cette observation importante. En avant du confluent du
Mein, il établit un fort (ou redoute), nommé à juste titre
munimentum Trajani, que Julien fait relever dans sa campagne contre
les Alamans. Il s'assure aussi du cours du Neckar, en y fondant une
ville importante aux environs de Ladenburg.
Les
établissements de Trajan en Germanie comportent également la ville
de Bade, au milieu de laquelle les légionnaires de l'Adjutrix
élèvent un édifice dont la dédicace seule a subsisté.
Garanties
par le limes du contact périlleux des populations les plus
turbulentes, celles qui sont voisines des terres de l'empire se
fixent enfin, pour bien des années, sur le sol qu'elles occupent.
C'est alors que sur les bords du Rhin pacifiés et rendus accessibles
à la civilisation et au commerce, se construisent tous ces monuments
dont on recueille aujourd'hui les intéressantes ruines.
Ces
souvenirs matériels sont, il est vrai, les seuls que Rome ait
laissés dans cette partie de l'Europe, les 2 civilisations,
Germanique et Romaine, sont alors trop distinctes pour se pénétrer
et se modifier pacifiquement l'une par l'autre.
C'est
la Gaule, surtout, qui est appelée à profiter du nouvel état de
choses installé de l'autre côté du Rhin. Au sein d'une sécurité
complète et prolongée, sa prospérité, toujours croissante depuis
la conquête de Jules-César, prend un nouvel essor à partir du
règne de Trajan...
Mais
pour le moment, tranquille sur le sort des provinces qu'il a
administrées, il se met en marche (99) pour rentrer à Rome. Il y
arrive au milieu des bénédictions du peuple entier, et
immédiatement travaille avec zèle au bien général. Le Panégyrique
de Pline nous retrace les débuts du gouvernement civil de Trajan.
Malgré le ton souvent emphatique de l'orateur, on sent bien que son
cœur est plein d'une joie réelle, qu'à un sombre découragement
ont succédé de patriotiques espérances, justifiées par les gages
que le prince a donnés déjà de sa modération et de son équité...
Memoire Online
- Le Forum de Trajan à Rome. Templum Divi Traiani ...
www.memoireonline.com
› Histoire
Trajan, encore
en Germanie à ce moment, est proclamé Imperator Caesar Nerva
Traianus Augustus Germanicus. Il faudra attendre septembre 99 pour
qu'il ...
Trajan
www.lycee-cantonal.net/cours/empereurs/trajan.html
Il fut nommé
en 96 gouverneur de la Germanie Supérieure. ... en céréales et
multiplia les travaux à Rome (forum de Trajan, colonne trajane,
marché de Trajan
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