27 DÉCEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 126 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
DÉCOUVERTES ÉMERGENTES DES TEMPLES DU FORUM ROMAIN
VESPASIEN |
Ce
temple, élevé en l’honneur de l’Empereur Vespasien divinisé
par son fils Titus, n'est pas encore achevé à la mort ce dernier,
c’est le frère de Titus, Domitien, qui prend la relève et le
termine...
Situé entre le Temple de la Concorde et le Portique des Dii Consentes (les 12 grands Dieux du Panthéon Romain).
Situé entre le Temple de la Concorde et le Portique des Dii Consentes (les 12 grands Dieux du Panthéon Romain).
Construit
derrière le départ des escaliers qui mènent du Forum au
Tabularium, espace réduit qui donne une position un peu particulière
à l’escalier du temple. Seul reste visible le haut soubassement
qui s’appuie sur un mur du Tabularium et qui de ce fait supprime
une porte à cet édifice.
Long
de 33 m et large de 22, le Temple de Vespasien a un pronaos de 6
colonnes (hexastyle) auquel on accède par un large escalier. Il
reste 3 colonnes corinthiennes, avec les restes d’une inscription,
à l’angle nord-ouest, de 15 m de hauteur et de 1,57 m de diamètre,
ainsi qu’un fragment de frise représentant des instruments de
sacrifice.
A l’intérieur et au fond de la cella en marbre s’élève un piédestal destiné à recevoir les statues de Vespasien et de Titus divinisés. Les murs sont sans doute en blocs de travertin.
D’après ce qui subsiste, on peut dire que ces vestiges appartiennent à la construction originelle : Les restaurations de Septime-Sévère et de Caracalla ont dû être assez modestes.
Le Temple de Vespasien a pu être identifié avec certitude grâce à sa dédicace aujourd’hui très fragmentaire mais encore intacte au VIIIe siècle et transcrite par un pèlerin :
A l’intérieur et au fond de la cella en marbre s’élève un piédestal destiné à recevoir les statues de Vespasien et de Titus divinisés. Les murs sont sans doute en blocs de travertin.
D’après ce qui subsiste, on peut dire que ces vestiges appartiennent à la construction originelle : Les restaurations de Septime-Sévère et de Caracalla ont dû être assez modestes.
Le Temple de Vespasien a pu être identifié avec certitude grâce à sa dédicace aujourd’hui très fragmentaire mais encore intacte au VIIIe siècle et transcrite par un pèlerin :
« Le
temple du divin Vespasien, parfois temple de Vespasien et Titus (en
latin : Templum Divi Vespasiani ou Templum Vespasiani et Titia),
est un temple Romain situé sur le Forum et dédié au culte impérial
de l'empereur Vespasien, déifié par le Sénat peu après sa mort ».
MAQUETTE DU TEMPLE DE VESPASIEN |
Le
temple occupe l'extrémité nord du côté occidentale du Forum. Il
est construit dans un espace exigu le long d'une rue en pente qui
monte vers le Capitole (le Clivus Capitolinus), entre le temple de
Saturne, le portique des Dieux Conseillers au sud, le temple de la
Concorde au nord et le Tabularium à l'ouest.
Les
escaliers de ce dernier édifice démarrent immédiatement au nord du
temple. Une porte d'accès a été condamnée lors de la construction
Les
catalogues régionnaires de Rome, le Curiosum et la Notitia urbis
Romae, rédigés vers le milieu du IVe siècle, précisent que
le temple est dédié à la fois à Vespasien et à Titus sous la
dénomination Templum Vespasiani et Titi. Toutefois, ce concept de
double dédicace peut être erronée et semble découler d'une
supposition apparue durant l'Antiquité tardive selon laquelle le
temple a été dans un premier temps construit en l'honneur de
Vespasien, à l'instigation de son fils Titus, puis dans un second
temps les travaux ayant été repris par Domitien après le décès
de son frère Titus le 13 septembre 81, le temple a été de nouveau
dédié mais cette fois en l'honneur de Vespasien et de Titus qui a
également été déifié par décret du Sénat... Mais comme le
suggère le fait que seul le nom de Vespasien apparaisse sur
l'inscription d'origine, il est plus probable que le temple n'ait été
dédié qu'au culte de Vespasien.
La
construction du temple débute sous Titus peu après la mort de son
père Vespasien survenue le 23 juin 79 et le début de la procédure
de divinisation, selon une pratique initiée par l'apothéose de
Claude. Cette procédure n'est pas immédiate et s'étend sur
plusieurs mois, entre septembre 79 et mai 80. Les premières monnaies
célébrant l’événement n'apparaissent qu'au début de l'année
80 après avoir été officialisé par le Sénat. Les travaux n'ont
donc probablement pas commencé avant la fin de l'année 79 ou le
début de l'année suivante. Cette année-là, Rome est touché par
un grand incendie qui cause de nombreux dommages nécessitant
d'importants travaux, ce qui a sans doute ralenti les travaux de
construction du temple voire retardé ces mêmes travaux qui n'ont
peut être commencé que quelques mois plus tard, vers 81.
À
la mort de Titus, il semble que le temple ne soit pas achevé et se
limite à la réalisation d'une plate-forme de fondation en opus
caementicium et une partie du podium. Domitien poursuit les travaux,
achevés avant 87, date à laquelle le temple est mentionné pour la
première fois dans les sources antiques, sur un acte du collège des
Frères Arvales qui signale un sacrifice en l'honneur de la déesse
Dia se déroulant devant le temple de la Concorde quae est prope
templum divi Vespasiania.
Dans
cette inscription, le temple sert de nouveau point de référence
topographique pour la zone nord-ouest du Forum, ce qui n'est pas le
cas sur une inscription datée de février 86. Les travaux ont donc
du se terminer entre ces 2 dates. Il s'écoule 7 années entre
l'officialisation de la divinisation de Vespasien et l'achèvement
des travaux, un délai qui peut s'expliquer d'une part par la mise en
route de nombreux chantiers, certains plus importants comme les
travaux de restauration du temple de Jupiter Capitolin, et d'autre
part à cause des difficultés d'ordre technique. En effet, la
localisation du temple nécessite l'aplanissement d'une zone
accidentée et un travail dans un espace restreint.
Entre
200 et 205, le temple est restauré par Septime Sévère et
Caracalla. La restauration ne semble pas de grande importance puisque
de nombreux éléments de l'époque flavienne restent en place mais
l'inscription est tout de même complétée d'une ligne
supplémentaire sur l'architrave.
Entre
le IIIe et le Ve siècle, le temple semble avoir été endommagé
lors d'un important incendie comme l'atteste la couche de débris
carbonisés, de pierres et de métaux fondus et de fragments de
décoration en marbre calcinés qui recouvre le sol de la cella, mise
au jour lors de fouilles du début du XIXe siècle. Il est
difficile d'être plus précis dans la datation de cet incendie qui
pourrait tout aussi bien correspondre à l'incendie de Carin en 283,
l'invasion d'Alaric en 410 ou l'occupation de la ville par les
Vandales en 455... Malgré un état probablement délabré, le temple
ne fait pas partie des édifices restaurés par Théodoric le Grand
entre 507 et 518.
Le
temple n'est plus mentionné par la suite avant le IXe siècle
et le témoignage de l'Anonyme d'Einsiedeln qui retranscrit
l'inscription du temple ainsi que celles des temples voisins de
Saturne et de la Concorde. À cette époque, le temple semble avoir
subi des dégâts importants avec la dégradation et la récupération
des éléments de décoration intérieure et extérieure les plus
facilement transportables.
RUINES DU TEMPLE DE VESPASIEN |
Le
temple est gravement endommagé au début du Moyen Âge avec
l'écroulement du toit et la construction à proximité de l'église
dei SS. Sergio e Bacco, située entre le temple et l'arc de Septime
Sévère, sur l'angle gauche du temple de la Concorde.
Cette
église est reconstruite et agrandie sous le pontificat d'Adrien Ier
entre 772 et 795. Le temple de Vespasien n'est pas démoli mais est
inclus dans un des 2 jardins attenants à l'église, l'hortus post
Sanctum Sergium.
Au
début du XIVe siècle et durant le XVe siècle, le pape
Nicolas V fait réaménager le temple en petite forteresse. La
représentation la plus ancienne du temple date du début du
XVIe siècle avec un croquis publié dans le Codex Escurialensis
et correspond en grande partie avec l'état actuel des ruines, à
ceci près que le niveau du sol est plus élevé et recouvre la
partie inférieure jusqu'aux bases des colonnes.
La
zone du temple sert de réserve de marbre durant tout le XVIe siècle,
comme l'atteste la mention d'une « carrière de marbre »
dans un document de 1579. La destruction de la diaconie dei SS.
Sergio e Bacco et le réaménagement de la place du Capitole (Piazza
Campidoglio) en marché contribuent à l'ensevelissement des vestiges
antiques situés au pied du Tabularium. La partie émergée des
ruines ne permet plus d'identifier l'édifice à l'origine comme un
temple, tant et si bien que le temple n'est pas mentionné dans les
Descriptiones Urbis du XVe et XVIe siècle. Les 3 colonnes sont
interprétées comme faisant partie d'un portique.
En
1553, Pirro Ligorio reconnaît néanmoins les vestiges d'un édifice
templaire et propose de l'identifier au temple de Jupiter Tonnant sur
la base des catalogues régionnaires. Cette hypothèse est mise en
doute par Andrea Palladio et Étienne Dupérac qui considèrent que
les colonnes font partie d'un portique entourant un temple, ce
dernier restant identifié au temple de Jupiter Tonnant jusqu'au
XIXe siècle.
FORUM DE ROME |
On
assiste au XVIIIe siècle à un renouveau dans l'intérêt porté
aux ruines de la Rome antique. De nombreuses fouilles archéologiques
sont alors initiées sous l'autorité pontificale.
Entre
1774 et 1780, durant le pontificat de Pie VI, des fouilles de
dégagement sont entreprises près de l'arc de Septime Sévère.
Quelques
décennies plus tard, en 1802, est émise l'idée d'étendre ces
travaux de dégagement jusque sous le Tabularium afin de libérer
complètement l'arc de Septime Sévère, le temple de la Concorde et
le temple dit « de Jupiter Tonnant » dont les colonnes
sont alors enterrées aux deux-tiers.
En
1810, après la nouvelle création de la Commissione per la cura dei
monumenti antichi, le projet est relancé et la tâche de dégagement
du temple revient à l'architecte Italien Francesco Camporesi qui
fait abattre un édifice établi contre les ruines. Camporesi
commence par réaliser un sondage le long de la colonne la plus
proche du Tabularium afin d'évaluer la solidité des ruines dont
certains ont prédit l'écroulement sitôt dégagées.
La
structure émergée est consolidée avec des crampons en plomb encore
visibles aujourd'hui. À la fin de ses travaux préliminaires, en
avril 1812, les 3 colonnes apparaissent entièrement libres. Le
retrait du tertre de terre permet la mise au jour de quelques
éléments de décoration qui font leur entrée dans les musées du
Vatican.
Les
enregistrements de certains d'entre eux dans les documents archivés
entre 1812 et 1814 font mention de fragments d'une statue féminine,
d'un pied de statue fissuré et d'une corniche « provenant du
temple de Jupiter Tonnant ». Des fragments de l'entablement
sont restaurés et sont aujourd'hui exposés dans une galerie du
Tabularium, à laquelle on accède depuis les musées du Capitole.
En
mai 1812, les ruines de l'abside de la diaconie dei SS. Sergio e
Bacco récemment mis au jour sont entièrement démantelées.
Après
une brève pause, les fouilles reprennent au printemps 1817 sous la
direction de Carlo Fea. Elles permettent la libération complète du
podium et la mise en évidence du plan au sol de l'édifice.
L'escalier frontal est partiellement dégagé et les archéologues
remarquent sa particularité, plus haut d'un côté que de l'autre,
due à l'exiguïté de l'espace de construction et au fort dénivelé
de la rue en façade.
Les
colonnes, le podium et l'escalier sont renforcés à cette occasion.
Le résultat des fouilles archéologiques est documenté par une
gravure de Rossini et des relevés plus précis réalisés par les
architectes Valadier et Auguste Caristie.
Les
archéologues supposent l'existence d'une double rangées de colonnes
à l'intérieur de la cella et reconnaissent au temple un plan
pseudo-périptère. Toutefois, il est encore difficile de dire si le
temple possède 6 ou 8 colonnes en façade.
Une
nouvelle campagne de fouilles est programmée en septembre 1827 avec
le soutien du pape Léon XII mais ne démarre qu'en novembre 1829
sous la direction de l'archéologue Antonio Nibby.
Cette
campagne permet en 1830 le dégagement complet de la cella. Parmi les
vestiges mis au jour, on note des fragments de colonnes en marbre
giallo antico dont les fûts devaient être ornés de cannelures
câblées et un morceau d'architrave portant la mention SACRVM
Aujourd'hui,
on peut encore voir le haut soubassement conservé contre un des murs
du Tabularium, le centre du podium, une petite partie de la cella et
les 3 colonnes corinthiennes redressées du coin sud-est.
Un
grand fragment de l'entablement est exposé dans une galerie du
Tabularium dès 1827 aux côtés d'une section de l'entablement du
temple voisin de la Concorde, reconstitués à partir des fragments
mis au jour dans la zone en 1823.
Les
autres fragments de la décoration architectonique sont réutilisés
pour reconstituer l'entablement porté par les 3 colonnes redressées
Le
tempietto de l'église de San Pietro in Montorio sur le Janicule,
construit par Bramante, possède une frise dorique dont les métopes
sont décorées avec des objets liturgiques chrétiens, inspirée de
la décoration de la frise du temple de Vespasien.
À
Vienne, Johann Ferdinand Hetzendorf von Hohenberg construit en 1778
une ruine décorative dans les jardins du château de Schönbrunn qui
ressemble aux ruines du temple de Vespasien telles que représentées
sur une gravure de Piranèse.
Brongniart
s'est inspiré du temple pour la construction du Palais Brongniart,
la Bourse de Paris jusqu'en 1998.
Le
podium est haut de 4,2 mètres. Il est recouvert de marbre et sa
base et sa corniche sont ornées de moulures. L'escalier monumental
permettant d'accéder au pronaos est construit de façon
inhabituelle, un côté étant plus haut que l'autre.
À
gauche, la différence de niveau entre le sol du pronaos et la rue
est de seulement un mètre et est comblée par quatre marches pour
3 mètres de profondeur. À droite par contre, du côté du
temple de la Concorde, la différence de niveau est beaucoup plus
élevée et est compensée par une quinzaine de marches pour
4,5 mètres de profondeur. L'état actuel des vestiges ne permet
pas de préciser comment l'escalier se raccorde au clivus. Le manque
d'espace a également contraint les architectes à décaler
l'escalier frontal vers le temple, ainsi les dernières marches se
poursuivent derrière l'alignement des colonnes en façade, les
dernières marches s'insèrent dans les stylobates des colonnes.
L'entablement
est haut de 3,012 mètres, surmonté d'un fronton de 6,15 mètres
de haut et 12,85 mètres de large avec un tympan de 1,75 mètres
de haut. Il se compose d'une architrave à 3 bandes ornées
d'alignements de perles, surmontée d'une frise ornée de reliefs.
Au-dessus de la frise, la corniche se compose de lignes de
denticules, d'oves et de modillons.
Entre
chaque denticule a été inséré un motif en double anneau typique
des constructions du règne de Domitien, signature attribuée à
l'architecte Rabirius.
DOMICIEN |
À
l'origine, l'entablement est identique sur tous les côtés du
temple, à l'exception de la dédicace originelle placée au centre
de la frise en façade. L'entablement est modifié lors de la
restauration sévèrienne lorsque l'architrave et la frise en façade
sont presque entièrement recouvertes par une plaque épigraphique
portant une nouvelle inscription dédicatoire relevée au
VIIIe siècle alors que le temple est encore intact par un
pèlerin lors de sa visite à Rome. Sa retranscription a été
retrouvée dans un document appelé Itinéraire d'Einsiedeln.
DIVO
• VESPASIANO • AVGVSTO • S P Q R
IMPP
• CAESS • SEVERVS • ET • ANTONINVS • PII • FELIC • AVGG
• RESTITVER
« Au
divin Vespasien Auguste, le Sénat et le Peuple romain »
« Les
empereurs César Sévère et Antonin le Pieux et bienheureux
Augustes, ont restauré. »
Sous
l'Empire, depuis la dynastie julio-claudienne, les références aux
grands sacerdoces deviennent un thème récurrent figurant sur les
monuments publics. Il permet d'exprimer la profonde religiosité d'un
personnage politique, empereur ou princeps et de souligner la haute
dignité du culte impérial. Il s'agit de représenter la pietas, une
des principales vertus politiques et civiles romaines.
Entre
les bucranes, la série d'instruments et de symboles semble se
répéter selon le même ordre tout au long de la frise, chaque série
correspondant à un entrecolonnement.
En
partant de la gauche, figure d'abord l'apex, appelé aussi
albogalerus ou galerus. Il s'agit du couvre-chef porté par les
flamines, symbole de ce sacerdoce, unique symbole sacerdotal sur la
frise du temple.
Vient
ensuite l'aspergillum, ustensile utilisé pour asperger la victime
sacrificiel avec l'aqua lustralis durant la cérémonie de lustratio.
Il est muni d'une poignée en forme de patte de bovin.
À
sa droite est représenté l'urceus, un type bien défini de vase
sacrificiel à une anse, destiné à contenir du vin. Il est
représenté sur les reliefs d'ornement d'autels dans des scènes de
sacrifices en association avec la patera. Le corps du vase porte
souvent des figures décoratives comme des motifs végétaux.
Sur
la frise du temple, ces figures sont plus complexes et originales
avec la représentation d'animaux exotiques. Sous le vase est placé
un culter, un type de couteau utilisé lors de sacrifices sanglants
d'animaux. Il possède une large lame triangulaire à un seul
tranchant avec une poignée étroite décorée sur la frise d'une
tête de lion. En haut à sa droite figure une patera com omphalos
décorée sur sa face intérieure, rappelant l'aspect d'un fruit
ouvert vu de dessus.
L'omphalos
central est orné d'une tête de Méduse ou de Zeus Ammon. Enfin,
sous la patera et à sa droite, sont visibles la securis et le
malleus, une hache et un marteau de type particulier utilisés pour
tuer la victime.
La
cella, presque carrée, est large de 19 mètres pour 18 mètres
de profondeur. Elle est spacieuse et richement décorée. Les murs en
travertin sont dissimulés derrière des plaques de marbre. Les murs
latéraux sont rythmés d'une série de 6 colonnes de 0,4 mètres
de diamètre recouvertes de marbres colorés provenant des provinces
Orientales de l'Empire, espacées de 2,25 mètres. Elles sont
surélevées par un podium de 1,35 mètres de haut et
0,95 mètres de large recouvert de marbre blanc sur le dessus et
de marbre pavonazzetto sur les faces.
Une
statue de culte colossale de Vespasien en marbre se dresse sur un
piédestal placé dans un édicule large de 9 mètres et profond
de 3 mètres qui prend appui contre le mur du fond en opus
latericium recouvert de marbres colorés. Les colonnes de l'édicule
ont un diamètre de 0,7 mètres et des chapiteaux ornés de
victoires et de trophées. Le podium de l'édicule de 6,85 mètres
de large et 5,75 mètres de long, sur lequel on peut monter
grâce à 2 petits escaliers latéraux, est encore en partie visible
aujourd'hui. Seuls des vestiges en marbre et travertin du piédestal
et la tête de la statue ont été retrouvés. Les fragments sont
aujourd'hui conservées au Musée Nationale de Naples avec les
fragments d'une autre statue colossale représentant Titus...
Temple
de Vespasien — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_de_Vespasien
Le
temple du divin Vespasien, parfois temple de Vespasien et Titus (en
latin : Templum Divi .... Il s'écoule sept années entre
l'officialisation de la divinisation de Vespasien et l'achèvement
des travaux, un délai qui peut s'expliquer d'une part ...
Le
temple de Vespasien - Templum Diui Vespasiani - Plan de Rome
https://www.unicaen.fr/cireve/rome/pdr_maquette.php?fichier...temple_vespasien
Ce
temple fut élevé en l'honneur de l'Empereur Vespasien divinisé par
son fils Titus. A la mort de Titus, le temple n'étant pas achevé,
c'est le frère de Titus, ...
Termes
manquants : année 126
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