10
JANVIER 2017...
Cette
page concerne l'année 112 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L'OPTIMO
PRINCIPI
Trajan
est à la tête de l'Empire Romain entre 98 et 117. Pendant son
règne, le sénat lui décerne le titre d'Optimo Principi. « le
meilleur des Princes ».
3
siècles après sa mort, sa réputation d'empereur idéal est
intacte...
A
cette époque, alors que l'Empire a radicalement changé, on souhaite
à chaque nouvel empereur d'être « felicior Augusto, melior
Trajano », c'est-à-dire « plus heureux qu'Auguste,
meilleur que Trajan ».
Au
XVIIIe siècle, Montesquieu lui-même, dans son ouvrage classique sur
les causes de la décadence de l'Empire Romain, est très élogieux :
« Nerva adopte Trajan, le prince le plus accompli dont
l'histoire ait jamais parlé. C'est un bonheur d'être né sous son
règne. Il n'y en a point de si heureux ni de si glorieux pour le
peuple Romain.
Grand
homme d'état, grand capitaine, ayant un cœur bon qui le porte au
bien, un esprit éclairé qui le montre le meilleur, une âme noble,
grande, belle, avec toutes les vertus, n'étant extrême sur aucune.
Enfin
l'homme le plus propre à honorer la nature humaine, et à
représenter la divinité ».
Trajan,
malgré cette réputation exceptionnelle, a-t-il vraiment été le
meilleur des princes ?
Les
sources littéraires de l'histoire de Trajan sont minces. Les
commentaires de la guerre des Daces, qui portent le nom de l'empereur
mais qui ne sont peut-être pas écrits par lui sont perdus. Aucun
des ouvrages des historiens contemporains qui ont raconté l'histoire
de son règne n'a survécu. Tacite évoque Trajan occasionnellement.
Suétone interrompt sa « Vie des douze Césars » à
Domitien.
L'auteur
de l'Histoire Auguste, par ailleurs très souvent fantaisiste, a
commencé son ouvrage par le récit du règne d'Hadrien, successeur
de Trajan.
Dion
Cassius écrit dans les années 230. Une longue histoire des
empereurs, mais seule une version abrégée de la période de Trajan
a survécu.
On
trouve également quelques indications dans les textes d'auteurs plus
tardifs (IVe siècle), Aurelius Victor et Eutrope, ainsi que des
mentions brèves, des allusions, des observations incidentes, dans
une vingtaine d'auteurs.
Les
écrits de Pline le Jeune, le Panégyrique de Trajan aussi bien que
ses lettres constituent la source contemporaine la plus importante.
Le Panégyrique est un éloge écrit à la gloire de l'empereur au
début de son règne.
Quant au 10e volume des lettres de Pline, également écrites au début du règne, il contient la correspondance de Pline, alors légat impérial en Bithynie, avec l'empereur.
Quant au 10e volume des lettres de Pline, également écrites au début du règne, il contient la correspondance de Pline, alors légat impérial en Bithynie, avec l'empereur.
LE FORUM DE TRAJAN |
Toutes
sortes de problèmes plus ou moins importants y sont évoqués.
Malheureusement, peut-être les réponses ont-elles été écrites
par la chancellerie impériale, plutôt que de la main de l'empereur
lui-même, ce qui n'enlève rien à l'intérêt de ces textes. Cette
pauvreté relative des sources littéraires est compensée par la
richesse des inscriptions.
Le
nom de Trajan est si souvent gravé sur les monuments que dès
l'antiquité, il a été surnommé « le pariétaire ».
Les monnaies, très nombreuses et riches d'informations de tous
ordres, constituent l'une des sources principales de l'histoire de
Trajan, auxquelles il faut ajouter l'archéologie monumentale...
Trajan en effet a fait construire de grands projets architecturaux,
qui éclairent son règne.
La
Patrie des Ulpii, la famille de Trajan, est Italica, un municipe
d'Espagne Ultérieure ou Bétique (Italica est située près de la
Séville moderne). Le père de Trajan fait une carrière militaire
réussie, qui lui vaut une belle ascension sociale. Il se distingue
notamment en tant que légat de légion sous Vespasien, pendant la
Guerre des Juifs. Son action efficace lui vaut d'être nommé consul
en 70, avant de devenir gouverneur d'une des plus importantes
provinces de l'Empire, sur le plan militaire et stratégique, la
Syrie.
Là
encore il se distingue face à l'Empire Parthe, l'un des ennemis
héréditaires les plus sérieux de Rome. Grâce à ses loyaux
services, Trajan père, le premier de sa famille, devient Sénateur à
Rome. Il est probablement mort avant 100, au moment où Pline écrit
son Panégyrique.
En
réponse aux interrogations du gouverneur de Bithynie Pline le Jeune,
Trajan établit les principes de la persécution chrétienne. Il
explique qu’il n’est pas nécessaire d’enquêter pour découvrir
les chrétiens mais qu’il faut néanmoins condamner ceux qui font
l’objet de dénonciations régulières.
Ces
derniers peuvent toutefois être acquittés s’ils abandonnent
publiquement leur religion. Relativement modérée sous l’empereur
Trajan, la persécution à l’encontre des chrétiens prendra
davantage d’ampleur à la fin du siècle...
L’an
112 est très important pour les chrétiens. Cette année-là, Pline
le Jeune, avocat, juriste, érudit, philosophe, est nommé par
Trajan, gouverneur de Bithynie, l’ouest de l’actuelle Turquie
d’Asie.
Dans
le cadre de ses fonctions, il y représente le pouvoir, et il juge,
notamment les chrétiens qui sont déférés devant son tribunal.
Devant leur nombre croissant, car le christianisme progresse
rapidement dans sa juridiction, il est bien embarrassé. Essayant,
quelques fois avec succès, de leur faire abjurer leur foi, et de les
faire revenir aux cultes officiels.
De
sa propre initiative, il a acquitté ces apostats, et il lui semble
qu’on peut leur pardonner d’avoir été les tenants de cette
religion, qu’il considère, lui, comme une superstition absurde et
ridicule. Mais que faire avec ceux qui restent fermes dans leur foi ?
Pline connaît la loi : L’appliquer strictement, c’est se
préparer à un bain de sang.
Quels
sont donc les crimes de ces gens ? Pline se rend compte que leur
seul « crime » est d’être des chrétiens. Il envoie
alors une lettre à Trajan, dans laquelle il s’en remet à
l’empereur, lui demandant de l’éclairer sur la conduite à
tenir, et de lui confirmer que jusque-là, il a pris les bonnes
décisions, notamment en relâchant ceux qu’il appelle les
repentis.
Quand
un empereur répond à un magistrat sur une question donnée, on
appelle la réponse un rescrit. Ce document a force de loi. Celui de
Trajan est très important pour les chrétiens : Pendant tout le
IIe siècle, il va déterminer la politique impériale à leur égard.
Dans
son rescrit, Trajan écrit ceci : « Mon cher Pline, tu as
suivi une bonne ligne de conduite dans l’affaire de ceux qui ont
été amenés devant toi comme chrétiens… Il ne faut pas les
rechercher, s’ils sont dénoncés et trouvés coupables, il faut
les punir, avec cette réserve toutefois que celui qui nie être
chrétien et qui le prouve effectivement en adorant nos dieux, si
suspect que soit son passé, doit être pardonné à cause de son
repentir. Mais les lettres anonymes ne peuvent servir en aucun cas
pour une inculpation, ce serait un mauvais exemple, peu digne de
notre époque. »
La
politique de Trajan, à bien des égards, s'inscrit dans la
continuité de celle engagée par Nerva. Sur le plan social, le
« meilleur des princes » continue de mettre en œuvre,
celles créées par Nerva.
Le
forum de Rome se compose d'une grande place bordée d'arcades, dans
laquelle on entre par une porte monumentale. Au centre s'élève une
statue équestre de Trajan. Face à l'entrée monumentale du forum se
trouve l'immense basilique Ulpienne. Derrière la basilique, au
centre d'une petite place, se dresse la Colonne Trajane, couverte de
bas-reliefs représentant les principaux événements des guerres
Daciques et surmontée d'une statue de l'Empereur.
De
part et d'autres se trouvent 2 bibliothèques, l'une consacrée aux
ouvrages grecs, l'autre aux œuvres latines. Hadrien parachève le
Forum de Trajan par la construction d'un temple face à la basilique
Ulpienne, où, plus tard, sont déposées les dépouilles de Trajan
et de Plotine, son épouse.
Le
Forum de Trajan, impressionnant, est entièrement construit à la
gloire de l'Empereur. Comme les monnaies, qui représentent tous ces
bâtiments, statues, portes et colonnes, sont des œuvres de
propagande... Ce meilleur des princes a surtout laissé une image de
guerrier. Il a d'ailleurs tout fait pour diffuser ce portrait, en
utilisant dans sa propagande en particulier le thème de la fortitudo
(le courage), surtout à partir de 112, année où le bellicisme
prend le pas.
Nous
savons que les armées impériales ont été engagées sur plusieurs
fronts : En Afrique, le quartier général est transféré de
Tébessa à Lambèse, et l'Aurès est encerclé : Ce mouvement a
pour conséquence d'assurer un meilleur contrôle des hautes plaines
du Constantinois, riches en blé, l'approvisionnement de Rome est
mieux assuré. Cette extension territoriale, qui a parfois échappé
aux historiens, ne devrait pas être négligée.
Mais
la première grande entreprise du règne, à cet égard, reste la
conquête de la Dacie (101-106), menée contre le roi Décébale, qui
a humilié Domitien, et restée célèbre grâce à la Colonne
Trajane qui la raconte en images (en images sans légendes, ce qui
explique les divergences entre archéologues sur les détails).
L'empereur
participe en personne aux expéditions. Il se fait seconder par
l'architecte Apollodore de Damas qui le conseille pour les travaux.
12 légions, et leurs auxiliaires, sont engagées dans le conflit,
soit quelque 120 000 hommes. Les opérations se déroulent en 2
phases, séparées par une trêve.
PLAN DU FORUM |
En
101, une première offensive aboutit à la victoire de Tapae et,
surtout, au succès qui a peut-être pour cadre le site d'Adam-Klissi
(d'où, sans doute, le monument célèbre qui y a été retrouvé).
Conscient de sa faiblesse, Décébale accepte une période de paix
(102-105) qui lui permet de se renforcer, puis il attaque. Trajan
réagit avec énergie. 2 armées se dirigent vers la capitale Dace,
Sarmizegetusa, l'une passe par Drobeta, l'autre emprunte la vallée
de l'Olt.
Le
dernier des Forums Impériaux a suscité de nombreuses recherches.
Outre les descriptions antiques incomplètes, le site a été l’objet
de « fouilles » au cours des siècles passés, de la Rome
des Papes jusqu’à l’Italie des années 1930, entreprises qui
n’ont que rarement donné lieu à des relevés scientifiques. Les
dessins des artistes de la Renaissance complètent cette
documentation.
Si
l’archéologie a permis de préciser la topographie de certaines
zones, d’autres secteurs, tels que l’entrée du Forum, l’exèdre
ouest du forum, les 2 exèdres de la Basilica, la bibliothèque
nord-est et le Temple du Divin Trajan n’ont jamais été mis au
jour.
En
dépit de cette documentation incomplète, des études récentes se
sont efforcées de reconstituer tant les structures que les ornements
des différentes parties du Forum de Trajan.
La
place du forum est pavée de marbre blanc et délimitée au sud-est
par un mur en trois pans, au nord-est et au sud-ouest par deux
portiques, et au nord-ouest par la façade de la Basilica Ulpia.
Le
mur de clôture est prolongé vers le Forum d’Auguste par une
galerie permettant, en son centre, l’accès à une cour de plan
carrée. Ces découvertes récentes n’empêchent pas les
archéologues de ne pas s’entendre sur la totalité des
caractéristiques du Forum de Trajan. Les reconstitutions des
archéologues Italiens sont en partie contestées par James Packer.
L’aspect
originel de la paroi interne du mur sud-est est discuté. Pour Gioia
Piazzesi, elle comporte des colonnes en marbre coloré (base et
chapiteau en marbre blanc) séparées du mur et qui rythment la
paroi, elles supportent une frise où alternent des Amours nés
d’acanthes et abreuvant des griffons, et des Amours se tournant le
dos et versant un liquide de part et d’autre d’un candélabre.
Les
archéologues Italiens s’accordent à placer cette frise sur les
redents de la face interne du mur de clôture, à l’identique de la
célèbre colonnade du Forum de Nerva et conformément à la vue
préservée par certaines monnaies du règne.
James
Packer a contesté l’existence des ressauts, les fouilles n’ayant
à ses yeux révélé aucune fondation de ce type, et il écarte la
présence de la frise d’Amours et griffons à cet emplacement.
Les
deux fragments principaux mesurent 1,16 m de hauteur (le second
présente un cratère orné d’une scène dionysiaque (2 ménades et
un satyre), dimensions qu’il juge excessives pour le mur
périmétral : L’ordre architectural devrait atteindre 17,69 m
pour l’intégrer de manière harmonieuse, ce qui lui paraît exclu.
Le
lieu où il est découvert en 1927 (l’hémicycle des Marchés de
Trajan) ne permet pas de trancher quant à sa provenance, d’autant
qu’il est fait mention en 1521-1527 d’une frise, avec griffons
(aigles ou lions ?) et candélabre, exhumée au lieu-dit Santa
Maria di Loreto, au nord-ouest de la colonne Trajane.
Il
est donc difficile d’attribuer tel ou tel fragment de frise à
telle ou telle architrave.
L’entrée
du Forum de Trajan en regard du Forum d’Auguste a été dégagée
entre 1998 et 2000. On connaît la mention d’un « arc »,
dont les blocs ont été dispersés en 1570.
Des
fondations de péperin ont été localisées en 1862, au sud de
l’exèdre des Marchés de Trajan. Cette situation décalée par
rapport à l’axe central du Forum, ajoutée à la modeste dimension
des fragments architectoniques, ont fait supposer l’existence d’une
entrée centrale et de deux accès secondaires, l’un au sud-est,
l’autre au sud-ouest.
Ces
théories ont été remises en cause par les fouilles récentes de
Roberto Meneghini. Pour en résumer le propos, le mur périmétral
serait donc, non pas elliptique mais à 3 pans et débouchant, par
l’entrée principale en forme « d’arc », dans une
cour-vestibule pavée de marbre blanc, ses portiques (dimensions :
14 × 18 m) sont pavés de marbre de couleur, leurs colonnes sont à
fût de cipollino et chapiteau corinthien en marbre blanc de Luni,
enfin et à l’identique de la cour entourant la colonne Trajane,
une frise de griffons orne leur architrave. Les 2 bras principaux de
la cour-vestibule ont une largeur de 5 m environ, et le bras court
qui les réunit, seulement 3 m, la partie interne, la cour à
proprement parler est plus basse que les portiques d’environ 1,20
m, sans escalier pour y descendre, elle est pavée de marbre
portasanta et cipollino.
La
fonction de la cour-vestibule est discutée, puisque R. Meneghini a
proposé récemment d’en faire l’aboutissement du complexe (en
venant du Champ de Mars au nord) cependant la recherche du Temple du
Divin Trajan dans cette zone a été vaine : En effet, une
inscription en l’honneur de Trajan indique que cette cour-vestibule
a été inaugurée du vivant de l’Optimus Princeps : Il semble donc
impossible d’y voir le Temple du Divin Trajan, dédié de source
sûre par Hadrien et, forcément, après la mort du candidat à la
consecratio. Sur ce point, les arguments de James Packer paraissent
pertinents.
Enfin,
des fouilles plus anciennes ont mis en évidence une ouverture
périphérique, à l’extrémité sud-est du portique. Celle-ci ne
se prête guère à un traitement monumental. Elle débouche sur 2
annexes proches du Forum, 2 salles couvertes à 2 étages, pavement
et décor de marbres de couleur, sans doute réservées à des
activités officielles. Ces salles sont adossées au mur périmétral
(élevé entre 94 et 108.) qui ceint l’abside du Forum d’Auguste.
La
décoration de l’entrée principale, vers la cour-vestibule, est
connue par des monnaies. La structure en ressaut décrite
précédemment y est ici figurée. La monnaie montre 6 colonnes à
chapiteau corinthien détachées du mur de fond et encadrant des
niches à tympan ornées de statues (aux détails non discernables),
à l’exception bien sûr du passage central.
Au-dessus
de ces tympans, sous un haut attique présentant 4 avant-corps
secondaires et un avant-corps central.
Enfin,
un groupe statuaire présente Trajan dans un char tiré par 6
chevaux, de part et d’autre, des Victoires ornent des trophées. La
clé de voûte d’un arc, conservé au Palazzo dei Conservatori,
appartenant peut-être à cette entrée monumentale : Elle porte
une personnification de Dacia capta.
J.
Packer a avancé que l’espace intérieur est peut-être planté de
4 rangées d’arbres : L’hypothèse a été réfutée avec
raison. Sur l’axe central, légèrement vers le sud est, se trouve
l’equus Traiani mentionné par Ammien Marcellin :
Mais
quand il [l’empereur Constance] arrive au Forum de Trajan, monument
unique sous tous les cieux, il demeure confondu... Il porte son
attention autour de lui, à travers ces constructions gigantesques
qui défient la description et que les hommes ne chercheront plus à
reproduire. Aussi, renonçant à tout espoir de tenter une œuvre
semblable, il déclare que l’imitation du cheval de Trajan, dressé
au milieu de la cour d’entrée (in atrii medio) et monté par le
prince en personne, est seule dans ses intentions et ses
possibilités.
Ce
groupe équestre est reproduit sur certaines monnaies .
Trajan
pointe une lance vers le sol et tient dans la main gauche une
Victoire. D’autres coins montrent en effet Trajan lancé au galop
et terrassant une Dace (ou la Dacie ?), reconnaissable à son
chignon bas sur la nuque, ou écrasant un Dace pileatus.
Paul
Zanker souligne cette incertitude, mais aussi l’opposition entre
l’attitude de Trajan tenant une Victoire et celle de Domitien sur
l’equus Domitiani, élevé sur le Forum Romanum : L’empereur
Flavien y tient une statue de Minerve, ce qui l’assimile,
suppose-t-il avec vraisemblance, à Jupiter.
Ce
choix marque le forum d’une tonalité particulière. La mise en
valeur d’un groupe statuaire sur des axes de vision préférentiels
est classique : On songe au char d’Auguste placé devant le
temple de Mars Ultor, mais aussi au Galate se suicidant, placé par
Attale Ier sur les « corridors de transparence » du
sanctuaire d’Athéna Niképhoros à Pergame.
Ici
le point focal de la place, situé sur l’axe principal du Forum,
montre Trajan en chef militaire, mais sans la violence du combat ou
la promesse de violence que comportent, par exemple, les monnaies de
profectio où l’empereur, précédé et suivi par des soldats,
tenant une lance pointée vers le ciel.
Le
Princeps tient la Victoire à la main, mais pointe la lance vers le
sol, indice que la paix est revenu, fruit des victoires Daciques. À
ce propos, il nous paraît que la reconstitution numérique de
Roberto Meneghini, orientant l’equus Traiani dos au portique
sud-est, face à la Basilica Ulpia, est sujette à caution et liée à
sa volonté d’attribuer au portique septentrional de la colonne
Trajane le statut d’entrée principale du complexe. Cela n’est
pas en accord avec l’orientation des statues disposées sur les
marches de la Basilique, lesquelles font forcément face au sud. Une
disposition différentielle de la statue équestre paraît donc peu
probable.
Trajan
le meilleur des Princes - Sacra-Moneta
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› Monnaies romaines
BIOGRAPHIE
DE L'EMPEREUR ROMAIN TRAJAN - Trajan est à la tête de l'Empire
romain entre 98 et 117 ... Dion Cassius écrit dans les années 30 du
3° siècle après J.C. une longue histoire des ..... Dupondius de
Trajan frappé en 112-117.
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avez consulté cette page le 05/03/17.
Rescrit
de Trajan sur les persécutions chrétiennes - L'Internaute ...
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112.
En réponse aux interrogations du gouverneur de Bithynie Pline le
Jeune, Trajan établit les principes de la persécution chrétienne.
Il explique qu'il n'est pas ...
Les
chrétiens dans l'Empire romain 2/3 - Jean-Baptiste Noé
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L'an
112 est très important pour les chrétiens. Cette année-là, Pline
le Jeune, avocat, juriste, érudit, philosophe, est nommé par
Trajan, gouverneur de Bithynie, ..
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