vendredi 10 mars 2017

EN REMONTANT LE TEMPS... 114

8 JANVIER 2017...

Cette page concerne l'année 114 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

DE L'IMPORTANCE DE LA FAMILLE CHEZ LES LATINS

ULPIA MARCIANA SŒUR DE TRAJAN
Ulpia Marciana, née vers 50, probablement en 48 et morte vers 112/114, est la sœur aînée de l'empereur Trajan, la mère de Salonina Matidia et la grand-mère de Sabine, épouse d'Hadrien. Ses parents, Marcia et Marcus Ulpius Traianus un sénateur de premier plan, général et consul suffect en 70 ou 72.
Elle est donc la sœur aînée de Trajan. Son nom de Marciana est hérité de son grand-père maternel. Elle est très proche de son frère Trajan et de sa belle-sœur Plotine.

Ulpia Marciana épouse un Matidius, probablement Caius Salonius Matidius Patruinus, vers 63. Ce dernier est préteur et membre du collège religieux des Frères Arvales avant de décéder en 78. De cette union naît Salonina Matidia. Cette dernière est mariée au moins deux fois, une première fois avec un Mindius, dont elle a une fille, Matidia, et la deuxième fois avec Lucius Vibius Sabinus, consulaire suffect, et c'est de ce mariage que naît alors Vibia Sabina, future épouse d'Hadrien.
Lorsque Vibius Sabinus meurt en 84 et 87, Ulpia Marciana avec sa fille et ses petites-filles vivent dans la maison familiale de Trajan et de son épouse, Plotine...

Aux environs de l'an 100, son fils fonde une colonie en Afrique du Nord qui est appelée Colonia Marciana Ulpia Traiana Thamugadi, actuelle Timgad. Trajan la baptise ainsi en l’honneur de sa mère, de son père et de sa sœur.
Elle décède entre 112 et 114, peut-être le 29 août 112, et est divinisée peu après sa mort sur décision du Sénat. Dans le même temps, sa fille, Salonina Matidia, reçoit à son tour le titre d’Augusta.

En dehors des cas où elles apparaissent nommément sur des inscriptions ou à travers des sources littéraires, le meilleur moyen d'appréhender les alliances familiales des chevaliers et sénateurs Ibériques reste l'onomastique. Même si dans un certain nombre de cas cette approche ne permet pas d'atteindre une très grande précision, les travaux de R. Syme sur la lecture des noms multiples et ceux de C. Castillo, sur les règles de transmission des noms chez les sénateurs de Bétique fournissent des grilles de lecture pour décrypter ces relations de parenté parfois complexes.

C Castillo, en particulier, a observé en se fondant sur les sénateurs à noms multiples dont les relations familiales, issues de mariages ou d'adoption, sont connues, que ces noms répondent à deux types de structures. La première, nomen + nomen cognomen, se rencontre en cas d'adoption, la seconde, nomen cognomen + nomen cognomen, traduit des relations établies par mariage, le second membre se référant à l'ascendance maternelle.

R. Syme, quant à lui, a donné plusieurs clés pour déterminer le nom principal d'un sénateur polyonyme, et souligné qu'en aucune façon une adoption ne peut changer la tribu de l'adopté ni son statut de plébéien ou de patricien.
Ces problèmes méthodologiques exposés, avant d'envisager quels sont les partenaires privilégiés des alliances familiales des chevaliers et sénateurs Espagnols, il faut d'abord examiner par quels motifs celles-ci sont dictées

En dehors de l'acquisition d'une descendance légitime, qui reste avec constance la réponse de la tradition romaine à cette question, deux autres motifs apparaissent à travers les sources.
Dans son étude sur la parenté par alliance dans la société Romaine, Philippe Moreau a bien montré que le mariage permet à un individu d'accroître considérablement sa parentèle de naissance, par l'acquisition, du fait de ce lien, d'un réseau d'adfidnes (parenté) étendu.
ULPIANA
Outre les proches parents de l'épouse, celui-ci comprend des collatéraux, même éloignés du conjoint ou des alliés de ce dernier. L'adoption ayant les mêmes conséquences, cela permet éventuellement à un individu de se prévaloir de liens de solidarités avec de nombreux individus, liens qui englobent des pratiques sociales multiples telles que patronat, choix d'un adfinis comme tuteur, attribution de legs, soutien financier, etc... De ce fait, adopter et, surtout, se marier constituent les meilleurs outils de promotion sociale car ils permettent la construction d'alliances avec ce qu'il peut y avoir de riche et d'influent dans une cité ou une province, voire même dans l'État.

Nous pouvons suivre concrètement ce processus à travers les exemples de deux familles dont nous connaissons assez précisément les alliances sur plusieurs générations. Examinons d'abord le cas de la famille équestre des Annaei. L. Annaeus Seneca le père a épousé Helvia.
Or, les Helvii appartenaient à l'aristocratie municipale en vue d'un municipe voisin de Cordoue, Urgavo, où le père d'Helvia avait été magistrat. Ce mariage, tout en enracinant les Annaei dans la province, étend en même temps leur réseau d'influence sur ce municipe voisin et sans doute même sur la colonie d'Hispalis, puisque les Helvii d'Urgavo sont probablement apparentés aux Helvii Agrippae d'Hispalis, qui donnent plus tard des sénateurs.
Par ailleurs, Helvia elle-même a une demi-sœur, issue d'un premier mariage de son père, mariée à C. Galerius, un chevalier Romain originaire de Rimini, en Italie, qui devient préfet d’Égypte. Cette union accroît donc d'autant le réseau des adfidnes de Sénèque père.

À la génération suivante se reproduit le même double schéma qui à la fois accroît le réseau des liens locaux et l'augmente d'une ouverture sur l'extérieur. On voit bien comment ces alliances ancrent les Annaei dans l'élite de leur cité, en particulier dans l'élite intellectuelle parmi laquelle Sénèque père compte déjà nombre d'« amis » comme Porcius Latro ou le chevalier Clodius Turrinus.
Parallèlement, Sénèque le Père peut attendre de l'adoption de son aîné par un sénateur des appuis dans sa carrière. D'un autre côté, le second mariage de Sénèque le Philosophe avec une Arlésienne, Pompeia Paulina, fille d'un préfet de l'annone, Pompeius Paulinus, permet d'étendre les liens de parenté de la gens à la province de Narbonnaise.
Pour sa part, M. Annaeus Lucanus, le fils de Mela, épouse Argentaria Polla, dont l'origine Hispanique, et plus précisément Bétique, semble avoir été démontrée par S. Dardaine. Ici donc, l'extension du réseau d'adfidnes semble répondre à 2 objectifs : D'une part s'enraciner dans la province et plus précisément autour de Cordoue, de façon à étendre l'influence locale de la famille, d'autre part établir des liens avec des familles équestres originaires d'autres régions de l'Empire. D'ailleurs l'intérêt que peuvent présenter ces derniers liens en termes de promotion sociale, puisque les chevaliers concernés appartiennent à l'élite équestre, qui détient des postes de pouvoir.
PLOTINA ÉPOUSE DE TRAJAN
Enfin, il faut noter la place stratégique des femmes dans ces alliances, puisque dans les 2 cas ces puissants personnages sont rentrés dans la parenté des Annaei, l'un par la belle-sœur de Sénèque le Père, l'autre par sa belle-fille.

Une autre famille dont nous connaissons les alliances sur plusieurs générations, bien que moins précisément, est celle des Ulpii d'Italica avant et au moment
de son accès au Sénat. La découverte, à Italica, d'un fragment de mosaïque d'époque augustéenne qui révèle le nom de M. Trahius, magistrat local de la fin de la République ou du début du principat, permet d'affirmer que c'est dans cette cité où s'est réalisée l'union des Ulpii et des Trahii. À partir de la datation de ce fragment, on peut proposer 2 possibilités : Soit ce M. Trahius a une sœur Traia ayant épousé un Ulpius, soit il donne en mariage sa fille Traiana à un Ulpius, couple dont est né, vers 25 M. Ulpius Traianus père.
On sait par ailleurs que les Ulpii Traiani s'allient ensuite, sous les Julio-Claudiens, à une autre famille d'Italica, celle des Aelii.
Le degré de cousinage n'est pas clairement établi. R. Syme pense que le père d'Aelius Hadrianus Afer a du épouser Ulpia Traiana, sœur de Trajan père.
Quoi qu'il en soit, on observe dans un premier temps le même phénomène que pour la famille des Annaei de Cordoue, c'est-à- dire l'extension d'abord locale du réseau des adfidnes sur plusieurs générations, qui permet d'asseoir l'influence du groupe familial dans la province.
Cependant, si l'alliance avec les Aelii consolide le réseau des liens établis par les Trahii avec les principales familles du municipe, elle marque aussi un tournant pour la génération suivante...

En effet, le mariage, aujourd'hui admis, d'Aelius Hadrianus Afer avec Domitia Lucilla Maior permet d'apporter une ouverture. Celle-ci est la petite- fille naturelle de Sex. Curvius Tullus, originaire de Narbonnaise, et de Dasumia Polla, qui est d'origine Bétique, probablement d'Ilipa ou de Gadès.
PLOTINE
Par ailleurs, elle est la fille naturelle de Cn. Domitius Sex. Curvius Lucanus et de Curtilia Manda, adoptée plus tard par son oncle Cn. Domitius Sex Curvius Tullus. Or les 2 frères Curvii ont été adoptés, en 39, par le riche sénateur et brillant orateur Nîmois Cn. Domitius Afer. Ce mariage permet donc aux Ulpii Traiani, via leur proche parenté avec les Aelii, une extension de leur cercle et adfidnes vers des familles sénatoriales de Narbonnaise et d'Italie (Curtilius Mancia). Sans que l'on puisse dire si ces schémas relèvent d'une stratégie clairement établie, ni dénier l'existence dans ces liens d'une part de hasard, il est évident, à travers ces exemples, que les alliances répondent à 2 orientations : Étendre son réseau de solidarités d'abord dans sa cité et sa province, puis, parallèlement ou dans un second temps, sortir du cadre purement provincial en visant si possible des familles déjà plus haut placées que soi.
Remarquons toutefois, concernant cette 2e étape, que nous avons affaire là à des familles ambitieuses, déjà haut placées dans la hiérarchie sociale, à cheval entre l'ordre équestre et l'ordre sénatorial, et qu'il n'est pas évident que l'on puisse généraliser cette tendance aux échelons inférieurs de la société.

Cependant si les alliances familiales apparaissent avant tout comme un moyen d'étendre son influence, via l'extension du cercle des adfidnes, elles répondent aussi, quoique dans une moindre mesure, à une volonté de conserver, voire d'« arrondir » le patrimoine familial. (Est-ce vraiment un crime comme le pensent très hypocritement certains de nos maîtres à penser ? Ou bien est-ce là le cheminement normal de parents voulant assurer à sa progéniture une vie meilleurs que la sienne ?... De surcroît les liens familiaux une fois encore remis en questions, par les gourous de la socialie sont pour certaines communautés des liens très fort et très important).

Dans la mesure où l'on sait que la transmission des biens se fait en priorité en faveur des parents par le sang et en premier lieu des enfants, et où il existe, par le biais du testament, la possibilité d'avantager l'un ou l'autre de ses héritiers, les alliances familiales, qu'elles recouvrent des adoptions ou des liens issus du mariage, ont aussi une incidence sur le maintien des patrimoines entre les mains des familles ou des individus les plus en vue.
De fait, la politique d'alliances familiales apparaît indissociable du souci de bien gérer les patrimoines et d'assurer leur bonne transmission, dans la mesure où, à travers les rares témoignages qui nous ont été conservés, on observe des efforts convergents vers l'accumulation sur une seule tête de plusieurs patrimoines. (ce que cherchent à saboter irrémédiablement les socialistes)

Le hasard biologique est certainement intervenu dans cet extraordinaire succès, mais on peut percevoir aussi une habile stratégie de transmission des biens sur 3 générations, qui a utilisé toutes les ressources offertes par le droit et la liberté testamentaire : Émancipation de Domitia Lucilla, exhérédation implicite de Domitia Lucilla par son père au profit de son oncle, adoption des 2 frères Curvii par Domitius Afer d'abord, de Domitia Lucilla par son oncle ensuite, choix d'un autre héritier en la personne de P. Calvisius Ruso, consul en 79, et second mari de Domitia Lucilla.

La liste des héritiers par substitution de ces deux héritiers au premier degré, reconstituée par G. Di Vita, est également éclairante. En effet, les 3 héritiers par substitution les plus avantagés sont les nepotes issus du premier mariage de Domitia, que G. Di Vita a identifiés avec raison à P. Aelius Hadrianus et à ses 2 sœurs.
Viennent ensuite les enfants du second mari de Domitia Lucilla, P. Calvisius Ruso, l'« amicus rarissimus », P. Calvissius Ruso Iulius Frontinus et Domitia Lucilla minor, la future mère de Marc Aurèle.
Cet ordonnancement qui fait, selon Pline, le mérite de ce testament, « puisqu'enfin tous les degrés de parenté, chacun selon ses droits, y ont reçu leur dû », témoigne clairement de la volonté de Domitius Tullus de maintenir l'essentiel du patrimoine au sein d'une même famille, celle des Aelii.
Outre ses répercussions ultérieures, politiques et même dynastiques, ce testament fait bien la preuve de l'importance des relations familiales dans le processus de transmission de conservation, voire d'agrandissement des patrimoines. Même s'ils n'ont que valeur d'exemple, ces deux cas, trouvés l'un dans une famille équestre qui n'a pas encore dépassé l'horizon provincial, l'autre dans une famille sénatoriale dont on a vu comment, ses relations ont débordé progressivement du cadre de la Bétique, montrent comment d'une façon générale, l'extension du réseau des adfdines et les perspectives d'
« arrondissement » du patrimoine vont souvent de pair.

À propos de l'ensemble du corpus de chevaliers et sénateurs Hispaniques dont nous disposons, 2 remarques s'imposent.
La première est que nous sommes un peu mieux renseignés sur les alliances familiales des sénateurs que sur celles des chevaliers.
Ce dernier indice nous éclaire plus sûrement que l'usage des polyonymes sur la
nature du lien entre 2 familles, mais d'un autre côté, il permet moins bien de cerner l'étendue et la complexité des réseaux d'adfidnes d'une famille.

La seconde remarque a trait à la répartition des liens selon leur nature. Les cas d'adoption avérée ou fortement présumée concernent seulement une petite dizaine d'individus sur l'ensemble du corpus, majoritairement des sénateurs. Les relations de parenté établies par mariage constituant donc la grande majorité.
Pour étudier les alliances familiales des chevaliers, nous disposons de 26 liens de mariage attestés par les inscriptions ou les sources littéraires, auxquels on peut ajouter 4 cas dont les relations familiales peuvent être décodées grâce à l'onomastique. L'ensemble de ces données est synthétisé en annexe dans le tableau.

Examinons en premier lieu la distribution géographique des alliances nouées par les chevaliers Hispaniques. En considérant simplement le lien lui-même et non les relations qui gravitent autour, on est frappé par la très forte endogamie géographique de ces alliances.
TRAJAN
Sur les 25 cas pour lesquels on peut avancer avec une relative certitude une origine pour les deux conjoints ou pour les 2 familles unies, 15 alliances ont été contractées avec une personne originaire de la même cité, que ce soit en Bétique ou en Tarraconaise.

Le seul cas qui échappe à ce profil est celui de la demi-sœur d'Helvia, épouse de L. Annaeus Seneca (mais dont l'appartenance à une famille équestre n'est pas établie), qui épouse C. Galerius, originaire de Rimini en Italie.
Nous connaissons une trentaine de noms de proches parents (épouses, mères, gendres, etc.) de chevaliers, qui donnent une idée du milieu social dans lequel ces derniers établissent leurs réseaux de solidarités familiales. Par ailleurs, dans quelques cas, l'onomastique peut apporter quelques pistes supplémentaires.

Pour le reste, l'étude de l'onomastique, est pratiquement le seul moyen d'approcher des relations souvent complexes et enchevêtrées.
Comme pour les chevaliers, très peu de renseignements apparaissent sur le statut de ces épouses ou mères de sénateurs, et il faut se reporter aux hommes de leur famille, lorsqu'on les connaît, pour mieux cerner leur appartenance sociale.

Ces différents cas font apparaître une relative hétérogénéité des alliances matrimoniales des sénateurs liés à la Bétique sous les Julio-Claudiens : Certains ont épousé des femmes de la bourgeoisie locale, d'autres ont choisi leur épouse dans des familles équestres, quelques-uns dans des familles sénatoriales. Cependant, malgré tout, il semble possible de dégager 2 tendances. Lorsqu'il s'agit d'une première génération de sénateurs (c'est le cas de L. Annaeus Seneca, de L. Antistius Rusticus et, dans une certaine mesure, de L. Annaeus Lucanus) ou de sénateurs qui n'affichent pas d'ambition de carrière (par exemple Sex. Curvius Tullus), il semble que se soient les mariages de préférence contractés avec des femmes appartenant à l'élite municipale, équestre ou non.

Le cas de Sénèque est à cet égard significatif. Bien que déjà sénateur, il épouse la fille d'un chevalier d'Arles. Mais ce dernier appartient à l'élite des équités du fait de ses hautes fonctions, et d'ailleurs son propre fils entre au Sénat.
Se dessine travers à cet exemple la tendance que l'on peut percevoir dans ces mariages : Dans le cas des sénateurs ayant un peu d'ambition personnelle ou familiale et disposant d'appuis bien placés, les liens s'établissent de préférence avec des familles déjà sénatoriales, dont aucune n'est, sur l'échantillon dont nous disposons, originaire de Bétique.
La fille de Cornelius Balbus épouse un sénateur Italien de vieille noblesse, Cn. Domitius Sex. f. Curvius Lucanus, fils de Sex. Curvius Tullus et de Dasumia Polla, fils adoptif du riche sénateur Narbonnais,
Domitius Afer, consul en 39, épouse la fille d'un consulaire également Italien,
Dillius Vocula s'allie avec la fille d'Helvius Basila... Ce dernier cas est intéressant, car il constitue en quelque sorte l'exception qui confirme la règle. Dillius Vocula est un homo novus qui commence sa carrière à la fin du règne de Claude, légat de légion en Germanie en 69-70.
Mais, proche parent des M. Aponii Saturnini, sénateurs originaires de Bétique, sous Caligula et Néron, qui eux-mêmes sont apparentés à Sénèque, alors rentré en grâce et précepteur de Néron.

Ces relations particulièrement bien placées et la venue précoce du jeune homme à Rome, où il exerce la charge de quattuorvir viarum curandarum, sont sans doute à l'origine de ce mariage insolite.
Ceci démontre, s'il en est besoin, l'importance de la parentèle dans la promotion sociale et son incidence sur les alliances matrimoniales, incidence que l'on retrouve d'ailleurs aussi dans le cas de Sex. Curvius Lucanus.
MATIDIE FILLE D'ULPIA
Le fait que ces sénateurs d'origine provinciale, dont l'ambition est affichée et qui bénéficient des appuis nécessaires, n'aient épousé que des Italiennes peut s'expliquer par 2 faits complémentaires : La nécessité pour faire carrière de venir à Rome, et son corollaire, la rencontre d'autres possibilités d'horizons matrimoniaux, et d'autre part, le petit nombre à cet époque de sénateurs Hispaniques qui incite, en quelque sorte, tout sénateur désireux de s'ancrer dans l'aristocratie sénatoriale à rompre avec son milieu d'origine.



Les stratégies familiales des chevaliers et senateurs hispano-romains ...
www.persee.fr/doc/casa_0076-230x_1995_num_31_1_2731
de F Des Boscs-Plateaux - ‎1995
Mélanges de la Casa de Velázquez Année 1995 Volume 31 Numéro 1 pp. ...... la Narbonnaise et l'Italie sont connus114, pouvait permettre à la famille de redorer ... Dans le premier cas (Annius Verus, Funisulana Vettulla, Ulpia Marciana et ...
Ulpia Marciana — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ulpia_Marciana
Buste d'Ulpia Marciana, Metropolitan Museum of Art de New York. Fonction. Impératrice ... Ulpia Marciana, née avant 50 et morte vers 112/114, est la sœur aînée de l'empereur Trajan, la mère de Salonina Matidia et la grand-mère de Sabine, ...
Termes manquants : année

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