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JANVIER 2017...
Cette
page concerne l'année 114 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
DE
L'IMPORTANCE DE LA FAMILLE CHEZ LES LATINS
ULPIA MARCIANA SŒUR DE TRAJAN |
Ulpia
Marciana, née vers 50, probablement en 48 et morte vers 112/114, est
la sœur aînée de l'empereur Trajan, la mère de Salonina Matidia
et la grand-mère de Sabine, épouse d'Hadrien. Ses parents, Marcia
et Marcus Ulpius Traianus un sénateur de premier plan, général et
consul suffect en 70 ou 72.
Elle
est donc la sœur aînée de Trajan. Son nom de Marciana est hérité
de son grand-père maternel. Elle est très proche de son frère
Trajan et de sa belle-sœur Plotine.
Ulpia
Marciana épouse un Matidius, probablement Caius Salonius Matidius
Patruinus, vers 63. Ce dernier est préteur et membre du collège
religieux des Frères Arvales avant de décéder en 78. De cette
union naît Salonina Matidia. Cette dernière est mariée au moins
deux fois, une première fois avec un Mindius, dont elle a une fille,
Matidia, et la deuxième fois avec Lucius Vibius Sabinus, consulaire
suffect, et c'est de ce mariage que naît alors Vibia Sabina, future
épouse d'Hadrien.
Lorsque
Vibius Sabinus meurt en 84 et 87, Ulpia Marciana avec sa fille et ses
petites-filles vivent dans la maison familiale de Trajan et de son
épouse, Plotine...
Aux
environs de l'an 100, son fils fonde une colonie en Afrique du Nord
qui est appelée Colonia Marciana Ulpia Traiana Thamugadi, actuelle
Timgad. Trajan la baptise ainsi en l’honneur de sa mère, de son
père et de sa sœur.
Elle
décède entre 112 et 114, peut-être le 29 août 112, et est
divinisée peu après sa mort sur décision du Sénat. Dans le même
temps, sa fille, Salonina Matidia, reçoit à son tour le titre
d’Augusta.
En
dehors des cas où elles apparaissent nommément sur des inscriptions
ou à travers des sources littéraires, le meilleur moyen
d'appréhender les alliances familiales des chevaliers et sénateurs
Ibériques reste l'onomastique. Même si dans un certain nombre de
cas cette approche ne permet pas d'atteindre une très grande
précision, les travaux de R. Syme sur la lecture des noms multiples
et ceux de C. Castillo, sur les règles de transmission des noms chez
les sénateurs de Bétique fournissent des grilles de lecture pour
décrypter ces relations de parenté parfois complexes.
C
Castillo, en particulier, a observé en se fondant sur les sénateurs
à noms multiples dont les relations familiales, issues de mariages
ou d'adoption, sont connues, que ces noms répondent à deux types de
structures. La première, nomen + nomen cognomen, se rencontre en cas
d'adoption, la seconde, nomen cognomen + nomen cognomen, traduit des
relations établies par mariage, le second membre se référant à
l'ascendance maternelle.
R.
Syme, quant à lui, a donné plusieurs clés pour déterminer le nom
principal d'un sénateur polyonyme, et souligné qu'en aucune façon
une adoption ne peut changer la tribu de l'adopté ni son statut de
plébéien ou de patricien.
Ces
problèmes méthodologiques exposés, avant d'envisager quels sont
les partenaires privilégiés des alliances familiales des chevaliers
et sénateurs Espagnols, il faut d'abord examiner par quels motifs
celles-ci sont dictées
En
dehors de l'acquisition d'une descendance légitime, qui reste avec
constance la réponse de la tradition romaine à cette question, deux
autres motifs apparaissent à travers les sources.
Dans
son étude sur la parenté par alliance dans la société Romaine,
Philippe Moreau a bien montré que le mariage permet à un individu
d'accroître considérablement sa parentèle de naissance, par
l'acquisition, du fait de ce lien, d'un réseau d'adfidnes (parenté)
étendu.
ULPIANA |
Outre
les proches parents de l'épouse, celui-ci comprend des collatéraux,
même éloignés du conjoint ou des alliés de ce dernier. L'adoption
ayant les mêmes conséquences, cela permet éventuellement à un
individu de se prévaloir de liens de solidarités avec de nombreux
individus, liens qui englobent des pratiques sociales multiples
telles que patronat, choix d'un adfinis comme tuteur, attribution de
legs, soutien financier, etc... De ce fait, adopter et, surtout, se
marier constituent les meilleurs outils de promotion sociale car ils
permettent la construction d'alliances avec ce qu'il peut y avoir de
riche et d'influent dans une cité ou une province, voire même dans
l'État.
Nous
pouvons suivre concrètement ce processus à travers les exemples de
deux familles dont nous connaissons assez précisément les alliances
sur plusieurs générations. Examinons d'abord le cas de la famille
équestre des Annaei. L. Annaeus Seneca le père a épousé Helvia.
Or,
les Helvii appartenaient à l'aristocratie municipale en vue d'un
municipe voisin de Cordoue, Urgavo, où le père d'Helvia avait été
magistrat. Ce mariage, tout en enracinant les Annaei dans la
province, étend en même temps leur réseau d'influence sur ce
municipe voisin et sans doute même sur la colonie d'Hispalis,
puisque les Helvii d'Urgavo sont probablement apparentés aux Helvii
Agrippae d'Hispalis, qui donnent plus tard des sénateurs.
Par
ailleurs, Helvia elle-même a une demi-sœur, issue d'un premier
mariage de son père, mariée à C. Galerius, un chevalier Romain
originaire de Rimini, en Italie, qui devient préfet d’Égypte.
Cette union accroît donc d'autant le réseau des adfidnes de Sénèque
père.
À
la génération suivante se reproduit le même double schéma qui à
la fois accroît le réseau des liens locaux et l'augmente d'une
ouverture sur l'extérieur. On voit bien comment ces alliances
ancrent les Annaei dans l'élite de leur cité, en particulier dans
l'élite intellectuelle parmi laquelle Sénèque père compte déjà
nombre d'« amis » comme Porcius Latro ou le chevalier Clodius
Turrinus.
Parallèlement,
Sénèque le Père peut attendre de l'adoption de son aîné par un
sénateur des appuis dans sa carrière. D'un autre côté, le second
mariage de Sénèque le Philosophe avec une Arlésienne, Pompeia
Paulina, fille d'un préfet de l'annone, Pompeius Paulinus, permet
d'étendre les liens de parenté de la gens à la province de
Narbonnaise.
Pour
sa part, M. Annaeus Lucanus, le fils de Mela, épouse Argentaria
Polla, dont l'origine Hispanique, et plus précisément Bétique,
semble avoir été démontrée par S. Dardaine. Ici donc, l'extension
du réseau d'adfidnes semble répondre à 2 objectifs : D'une part
s'enraciner dans la province et plus précisément autour de Cordoue,
de façon à étendre l'influence locale de la famille, d'autre part
établir des liens avec des familles équestres originaires d'autres
régions de l'Empire. D'ailleurs l'intérêt que peuvent présenter
ces derniers liens en termes de promotion sociale, puisque les
chevaliers concernés appartiennent à l'élite équestre, qui
détient des postes de pouvoir.
PLOTINA ÉPOUSE DE TRAJAN |
Enfin,
il faut noter la place stratégique des femmes dans ces alliances,
puisque dans les 2 cas ces puissants personnages sont rentrés dans
la parenté des Annaei, l'un par la belle-sœur de Sénèque le Père,
l'autre par sa belle-fille.
Une
autre famille dont nous connaissons les alliances sur plusieurs
générations, bien que moins précisément, est celle des Ulpii
d'Italica avant et au moment
de
son accès au Sénat. La découverte, à Italica, d'un fragment de
mosaïque d'époque augustéenne qui révèle le nom de M. Trahius,
magistrat local de la fin de la République ou du début du
principat, permet d'affirmer que c'est dans cette cité où s'est
réalisée l'union des Ulpii et des Trahii. À partir de la datation
de ce fragment, on peut proposer 2 possibilités : Soit ce M. Trahius
a une sœur Traia ayant épousé un Ulpius, soit il donne en mariage
sa fille Traiana à un Ulpius, couple dont est né, vers 25 M. Ulpius
Traianus père.
On
sait par ailleurs que les Ulpii Traiani s'allient ensuite, sous les
Julio-Claudiens, à une autre famille d'Italica, celle des Aelii.
Le
degré de cousinage n'est pas clairement établi. R. Syme pense que
le père d'Aelius Hadrianus Afer a du épouser Ulpia Traiana, sœur
de Trajan père.
Quoi
qu'il en soit, on observe dans un premier temps le même phénomène
que pour la famille des Annaei de Cordoue, c'est-à- dire l'extension
d'abord locale du réseau des adfidnes sur plusieurs générations,
qui permet d'asseoir l'influence du groupe familial dans la province.
Cependant,
si l'alliance avec les Aelii consolide le réseau des liens établis
par les Trahii avec les principales familles du municipe, elle marque
aussi un tournant pour la génération suivante...
En
effet, le mariage, aujourd'hui admis, d'Aelius Hadrianus Afer avec
Domitia Lucilla Maior permet d'apporter une ouverture. Celle-ci est
la petite- fille naturelle de Sex. Curvius Tullus, originaire de
Narbonnaise, et de Dasumia Polla, qui est d'origine Bétique,
probablement d'Ilipa ou de Gadès.
PLOTINE |
Par
ailleurs, elle est la fille naturelle de Cn. Domitius Sex. Curvius
Lucanus et de Curtilia Manda, adoptée plus tard par son oncle Cn.
Domitius Sex Curvius Tullus. Or les 2 frères Curvii ont été
adoptés, en 39, par le riche sénateur et brillant orateur Nîmois
Cn. Domitius Afer. Ce mariage permet donc aux Ulpii Traiani, via leur
proche parenté avec les Aelii, une extension de leur cercle et
adfidnes vers des familles sénatoriales de Narbonnaise et d'Italie
(Curtilius Mancia). Sans que l'on puisse dire si ces schémas
relèvent d'une stratégie clairement établie, ni dénier
l'existence dans ces liens d'une part de hasard, il est évident, à
travers ces exemples, que les alliances répondent à 2 orientations
: Étendre son réseau de solidarités d'abord dans sa cité et sa
province, puis, parallèlement ou dans un second temps, sortir du
cadre purement provincial en visant si possible des familles déjà
plus haut placées que soi.
Remarquons
toutefois, concernant cette 2e étape, que nous avons affaire là à
des familles ambitieuses, déjà haut placées dans la hiérarchie
sociale, à cheval entre l'ordre équestre et l'ordre sénatorial, et
qu'il n'est pas évident que l'on puisse généraliser cette tendance
aux échelons inférieurs de la société.
Cependant
si les alliances familiales apparaissent avant tout comme un moyen
d'étendre son influence, via l'extension du cercle des adfidnes,
elles répondent aussi, quoique dans une moindre mesure, à une
volonté de conserver, voire d'« arrondir » le patrimoine familial.
(Est-ce vraiment un crime comme le pensent très hypocritement
certains de nos maîtres à penser ? Ou bien est-ce là le
cheminement normal de parents voulant assurer à sa progéniture une
vie meilleurs que la sienne ?... De surcroît les liens
familiaux une fois encore remis en questions, par les gourous de la
socialie sont pour certaines communautés des liens très fort et
très important).
Dans
la mesure où l'on sait que la transmission des biens se fait en
priorité en faveur des parents par le sang et en premier lieu des
enfants, et où il existe, par le biais du testament, la possibilité
d'avantager l'un ou l'autre de ses héritiers, les alliances
familiales, qu'elles recouvrent des adoptions ou des liens issus du
mariage, ont aussi une incidence sur le maintien des patrimoines
entre les mains des familles ou des individus les plus en vue.
De
fait, la politique d'alliances familiales apparaît indissociable du
souci de bien gérer les patrimoines et d'assurer leur bonne
transmission, dans la mesure où, à travers les rares témoignages
qui nous ont été conservés, on observe des efforts convergents
vers l'accumulation sur une seule tête de plusieurs patrimoines. (ce
que cherchent à saboter irrémédiablement les socialistes)
Le
hasard biologique est certainement intervenu dans cet extraordinaire
succès, mais on peut percevoir aussi une habile stratégie de
transmission des biens sur 3 générations, qui a utilisé toutes les
ressources offertes par le droit et la liberté testamentaire :
Émancipation de Domitia Lucilla, exhérédation implicite de Domitia
Lucilla par son père au profit de son oncle, adoption des 2 frères
Curvii par Domitius Afer d'abord, de Domitia Lucilla par son oncle
ensuite, choix d'un autre héritier en la personne de P. Calvisius
Ruso, consul en 79, et second mari de Domitia Lucilla.
La
liste des héritiers par substitution de ces deux héritiers au
premier degré, reconstituée par G. Di Vita, est également
éclairante. En effet, les 3 héritiers par substitution les plus
avantagés sont les nepotes issus du premier mariage de Domitia, que
G. Di Vita a identifiés avec raison à P. Aelius Hadrianus et à ses
2 sœurs.
Viennent
ensuite les enfants du second mari de Domitia Lucilla, P. Calvisius
Ruso, l'« amicus rarissimus », P. Calvissius Ruso Iulius Frontinus
et Domitia Lucilla minor, la future mère de Marc Aurèle.
Cet
ordonnancement qui fait, selon Pline, le mérite de ce testament,
« puisqu'enfin tous les degrés de parenté, chacun selon ses
droits, y ont reçu leur dû », témoigne clairement de la volonté
de Domitius Tullus de maintenir l'essentiel du patrimoine au sein
d'une même famille, celle des Aelii.
Outre
ses répercussions ultérieures, politiques et même dynastiques, ce
testament fait bien la preuve de l'importance des relations
familiales dans le processus de transmission de conservation, voire
d'agrandissement des patrimoines. Même s'ils n'ont que valeur
d'exemple, ces deux cas, trouvés l'un dans une famille équestre qui
n'a pas encore dépassé l'horizon provincial, l'autre dans une
famille sénatoriale dont on a vu comment, ses relations ont débordé
progressivement du cadre de la Bétique, montrent comment d'une façon
générale, l'extension du réseau des adfdines et les perspectives
d'
«
arrondissement » du patrimoine vont souvent de pair.
À
propos de l'ensemble du corpus de chevaliers et sénateurs
Hispaniques dont nous disposons, 2 remarques s'imposent.
La
première est que nous sommes un peu mieux renseignés sur les
alliances familiales des sénateurs que sur celles des chevaliers.
Ce
dernier indice nous éclaire plus sûrement que l'usage des
polyonymes sur la
nature
du lien entre 2 familles, mais d'un autre côté, il permet moins
bien de cerner l'étendue et la complexité des réseaux d'adfidnes
d'une famille.
La
seconde remarque a trait à la répartition des liens selon leur
nature. Les cas d'adoption avérée ou fortement présumée
concernent seulement une petite dizaine d'individus sur l'ensemble du
corpus, majoritairement des sénateurs. Les relations de parenté
établies par mariage constituant donc la grande majorité.
Pour
étudier les alliances familiales des chevaliers, nous disposons de
26 liens de mariage attestés par les inscriptions ou les sources
littéraires, auxquels on peut ajouter 4 cas dont les relations
familiales peuvent être décodées grâce à l'onomastique.
L'ensemble de ces données est synthétisé en annexe dans le
tableau.
Examinons
en premier lieu la distribution géographique des alliances nouées
par les chevaliers Hispaniques. En considérant simplement le lien
lui-même et non les relations qui gravitent autour, on est frappé
par la très forte endogamie géographique de ces alliances.
TRAJAN |
Sur
les 25 cas pour lesquels on peut avancer avec une relative certitude
une origine pour les deux conjoints ou pour les 2 familles unies, 15
alliances ont été contractées avec une personne originaire de la
même cité, que ce soit en Bétique ou en Tarraconaise.
Le
seul cas qui échappe à ce profil est celui de la demi-sœur
d'Helvia, épouse de L. Annaeus Seneca (mais dont l'appartenance à
une famille équestre n'est pas établie), qui épouse C. Galerius,
originaire de Rimini en Italie.
Nous
connaissons une trentaine de noms de proches parents (épouses,
mères, gendres, etc.) de chevaliers, qui donnent une idée du milieu
social dans lequel ces derniers établissent leurs réseaux de
solidarités familiales. Par ailleurs, dans quelques cas,
l'onomastique peut apporter quelques pistes supplémentaires.
Pour
le reste, l'étude de l'onomastique, est pratiquement le seul moyen
d'approcher des relations souvent complexes et enchevêtrées.
Comme
pour les chevaliers, très peu de renseignements apparaissent sur le
statut de ces épouses ou mères de sénateurs, et il faut se
reporter aux hommes de leur famille, lorsqu'on les connaît, pour
mieux cerner leur appartenance sociale.
Ces
différents cas font apparaître une relative hétérogénéité des
alliances matrimoniales des sénateurs liés à la Bétique sous les
Julio-Claudiens : Certains ont épousé des femmes de la bourgeoisie
locale, d'autres ont choisi leur épouse dans des familles équestres,
quelques-uns dans des familles sénatoriales. Cependant, malgré
tout, il semble possible de dégager 2 tendances. Lorsqu'il s'agit
d'une première génération de sénateurs (c'est le cas de L.
Annaeus Seneca, de L. Antistius Rusticus et, dans une certaine
mesure, de L. Annaeus Lucanus) ou de sénateurs qui n'affichent pas
d'ambition de carrière (par exemple Sex. Curvius Tullus), il semble
que se soient les mariages de préférence contractés avec des
femmes appartenant à l'élite municipale, équestre ou non.
Le
cas de Sénèque est à cet égard significatif. Bien que déjà
sénateur, il épouse la fille d'un chevalier d'Arles. Mais ce
dernier appartient à l'élite des équités du fait de ses hautes
fonctions, et d'ailleurs son propre fils entre au Sénat.
Se
dessine travers à cet exemple la tendance que l'on peut percevoir
dans ces mariages : Dans le cas des sénateurs ayant un peu
d'ambition personnelle ou familiale et disposant d'appuis bien
placés, les liens s'établissent de préférence avec des familles
déjà sénatoriales, dont aucune n'est, sur l'échantillon dont nous
disposons, originaire de Bétique.
La
fille de Cornelius Balbus épouse un sénateur Italien de vieille
noblesse, Cn. Domitius Sex. f. Curvius Lucanus, fils de Sex. Curvius
Tullus et de Dasumia Polla, fils adoptif du riche sénateur
Narbonnais,
Domitius
Afer, consul en 39, épouse la fille d'un consulaire également
Italien,
Dillius
Vocula s'allie avec la fille d'Helvius Basila... Ce dernier cas est
intéressant, car il constitue en quelque sorte l'exception qui
confirme la règle. Dillius Vocula est un homo novus qui commence sa
carrière à la fin du règne de Claude, légat de légion en
Germanie en 69-70.
Mais,
proche parent des M. Aponii Saturnini, sénateurs originaires de
Bétique, sous Caligula et Néron, qui eux-mêmes sont apparentés à
Sénèque, alors rentré en grâce et précepteur de Néron.
Ces
relations particulièrement bien placées et la venue précoce du
jeune homme à Rome, où il exerce la charge de quattuorvir viarum
curandarum, sont sans doute à l'origine de ce mariage insolite.
Ceci
démontre, s'il en est besoin, l'importance de la parentèle dans la
promotion sociale et son incidence sur les alliances matrimoniales,
incidence que l'on retrouve d'ailleurs aussi dans le cas de Sex.
Curvius Lucanus.
MATIDIE FILLE D'ULPIA |
Le
fait que ces sénateurs d'origine provinciale, dont l'ambition est
affichée et qui bénéficient des appuis nécessaires, n'aient
épousé que des Italiennes peut s'expliquer par 2 faits
complémentaires : La nécessité pour faire carrière de venir à
Rome, et son corollaire, la rencontre d'autres possibilités
d'horizons matrimoniaux, et d'autre part, le petit nombre à cet
époque de sénateurs Hispaniques qui incite, en quelque sorte, tout
sénateur désireux de s'ancrer dans l'aristocratie sénatoriale à
rompre avec son milieu d'origine.
Les
stratégies familiales des chevaliers et senateurs hispano-romains
...
www.persee.fr/doc/casa_0076-230x_1995_num_31_1_2731
de
F Des Boscs-Plateaux - 1995
Mélanges
de la Casa de Velázquez Année 1995 Volume 31 Numéro 1 pp. ......
la Narbonnaise et l'Italie sont connus114, pouvait permettre à la
famille de redorer ... Dans le premier cas (Annius Verus, Funisulana
Vettulla, Ulpia Marciana et ...
Ulpia
Marciana — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ulpia_Marciana
Buste
d'Ulpia Marciana, Metropolitan Museum of Art de New York. Fonction.
Impératrice ... Ulpia Marciana, née avant 50 et morte vers 112/114,
est la sœur aînée de l'empereur Trajan, la mère de Salonina
Matidia et la grand-mère de Sabine, ...
Termes
manquants : année
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