lundi 20 mars 2017

EN REMONTANT LE TEMPS... 95

26 JANVIER 2017...

Cette page concerne l'année 95 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

SAINT CLEMENS OU SAINT CLÉMENT DU LATRAN : QUEL DILEMME !

TITTUS FLAVIUS CLEMENS
Le personnage de Clément paraît résulter de la combinaison de quatre figures, pour partie historiques, pour partie littéraires :
Celle de Clément Romain.
Celle d'un des héros d'un roman juif hellénisé.
Celle d'un des protagonistes d'une apologie juive en forme de dialogue.
Celle, enfin, du consul Flavius Clemens, parent de l'empereur Vespasien, exécuté en 95 pour « mæurs juives ».

L'hypothèse est que le héros du roman juif ou le protagoniste de l'apologie juive (celui que nous appelons le « proto- Clément juif ») et le consul Flavius Clemens ne forment qu'une seule et même personne.
La popularité de cet important personnage dans les milieux juifs semble en effet attestée par sa présence dans le Talmud, sous le nom de Keti'a bar Shalom, elle explique que sa figure soit d'abord passée dans la littérature juive hellénistique, avant de pénétrer le roman pseudo-clémentin.

Titus Flavius Clemens est un homme politique Romain ayant vécu au Ier siècle (né vers 50, mort en 95 à Rome). Petit-neveu de l'empereur Romain Vespasien, fils de Titus Flavius Sabinus, consul en 69, frère de Titus Flavius Sabinus, consul en 82 et petit-cousin des empereurs Titus et Domitien, il est principalement connu pour sa conversion au judaïsme ou au christianisme primitif, qui entraîne un conflit avec le pouvoir établi.

C'est un saint chrétien qui figure au Martyrologe Romain à la date du 22 juin, sa sépulture se trouve dans la Basilique Saint-Clément-du-Latran où elle a probablement été transférée à l'époque de l'empereur Constantin...

MITRAEUM SAINT CLEMENS A ROME
En 69, malgré la révolte des légions d'Orient et du Danube en faveur de Vespasien, Vitellius laisse en place son frère aîné Titus Flavius Sabinus II, qui est alors préfet de Rome depuis 12 ans. Lorsque les partisans de Vitellius sont vaincus par Antonius Primus, Sabinus II négocie en décembre l'abdication de Vitellius contre une retraite dorée en Campanie. Mais Vitellius, poussé par les prétoriens et la populace, renonce à cette abdication. Des échauffourées au forum entre prétoriens et vigiles poussent Flavius Sabinus à se réfugier dans la forteresse sur la colline du Capitole.
Il est probable que Clemens et son frère Titus Flavius Sabinus ainsi que leur père Titus Flavius Sabinus III sont les liberi que le frère de Vespasien a réussi à amener dans le Capitole fin décembre 69, accompagné de Domitien, âgé alors de 18 ans.
Mais les vitelliens donnent l'assaut et dans la confusion qui s'ensuit, le Capitole et le temple de Jupiter sont incendiés... Flavius Sabinus II fini « percé de coups et mis en pièces » et son cadavre est décapité, mutilé et traîné aux Gémonies (Du latin gemo (« se plaindre, gémir »). Les escaliers des Gémonies étaient le lieu où l'on exposait à Rome les corps des suppliciés). Vouer aux gémonies consiste donc à promettre un destin peu enviable. mais les deux jeunes hommes parviennent à s'enfuir avec Flavius Sabinus III.

Il est possible que sa mère soit Arrecina Clementina, une sœur de Marcus Arrecinus Clemens et de Arrecina Tertulla.
Toutefois, ce nom n'est épigraphiquement attesté nulle part. D'autres critiques estiment que cette hypothétique Clementina peut-être sa grand-mère paternelle. À partir d'inscriptions, il a aussi été émis l'hypothèse qu'il ait été un fils de Cocceia, la sœur du futur empereur Nerva... Pour sa part, Clemens est marié à Flavia Domitilla, fille de la sœur de Titus et de Domitien appelée Domitilla la Jeune pour la distinguer des autres Flavia Domitilla, dont il est possible que le père ait été Quintus Petillius Cerialis Caesius Rufus.



SÉNATEUR TTUS FLAVIUS CLEMENS
Clemens et Flavia Domitilla ont eu 7 enfants. Selon Suétone, dans la Vie des 12 Césars, 2 de ses fils, quoique très jeunes, ont été ouvertement reconnus comme ses successeurs par Domitien, changeant leur nom, l'un en (T.Flavius) Vespasianus et l'autre en (T.Flavius) Domitianus. Élevées par Quintilien, probablement vers 90, on suppose que c'est pour cette raison que les ornamenta consularia lui ont été décernés.

En 95, Clemens est désigné consul éponyme avec l'empereur, probablement pour préparer ses fils à la succession. Il exerce sa fonction du 1er janvier au 1er mai. Cependant, Domitien « attend à peine que cet homme, d'une incapacité des plus méprisables (contemptissimae inertiae), soit sorti du consulat pour se défaire brusquement de lui sur le soupçon le plus frivole ».
L'historien Romain Dion Cassius est plus explicite : Si Flavius Clemens est exécuté et sa femme exilée dans l'île de Pandateria, c'est pour « athéisme (άθεότης), une accusation pour laquelle beaucoup de ceux qui tendent vers le judaïsme sont condamnés ». » Une accusation qui a aussi souvent été utilisée à l'encontre des chrétiens qui refusent de sacrifier aux Dieux païens.

Selon le Talmud repris en partie par Heinrich Graetz et la Jewish Encyclopedia, Clemens (Kelomenos dans le Talmud) est considérablement influencé par les sages juifs de son temps, en particulier Rabbi Akiba. Son premier contact avec lui a lieu sur un bateau lors d'un voyage sur la Méditerranée vers la côte Italienne.
Rabbi Akiba participe à une ambassade juive, partie livrer un cadeau au nouvel empereur Domitien. Un gros orage menace le bateau et le capitaine perd tout espoir... Clemens amène son épouse sous le pont, et quand il revient, il voit Rabbi Akiba, ses mains levées vers le ciel, dire une prière à Dieu. Après qu'il ait terminé sa prière, la mer redevient calme.

Clemens se présente au Rabbi et lui offre ses services à Rome, mentionnant qu'il est un proche parent de l'empereur. À la cour de Domitien, Clemens défend Rabbi Akiba et ses compagnons car il s'avère que leur cadeau à l'empereur (un coffre de terre) est une insulte et ils sont condamnés à mort. Clemens explique que ce peut-être de la terre bénite, semblable à celle que le patriarche juif Abraham a utilisée contre les quatre rois. Or, il y a eu des attaques récentes contre la forteresse Romaine de Mogontiacum (Mayence) capitale de Germanie Supérieure.
Domitien décide de laisser les rabbins séjourner chez Clemens jusqu'à ce qu'il puisse prouver la valeur de la terre bénite.

Chez Clemens, Rabbi Akiba lui apprend ainsi qu'à son épouse, Flavie Domitille, le Dieu unique et les enseignements du judaïsme... La terre bénite permet le succès de l'empereur contre les Germains et celui-ci accorde des cadeaux précieux à la députation juive. Rabbi Akiba quitte Clemens dans de bonnes conditions, ayant planté la graine de l'amour pour le Tout-Puissant dans son cœur et celui de sa femme.

Environ 15 ans plus tard, des citoyens Romains juifs rappellent les rabbins, car l'empereur Domitien est devenu un despote et se proclame Dieu. Il prépare un édit ordonnant le massacre, dans l'Empire Romain, des Juifs (et donc des chrétiens, que les Romains considèrent alors comme une secte juive). Clemens et son épouse s'étant convertis au judaïsme, ils demandent spécialement la présence de Rabbi Akiba.
Quand les rabbins arrivent, Clemens les accueille et leur demande de passer la nuit chez Marcus Cocceius Nerva, un sénateur, qui succédera à Domitien après avoir peut-être planifié son assassinat avec Stephanus, un domestique de Clemens.

5 jours avant le vote de l'édit par le Sénat, l'épouse de Clemens, Flavie Domitille, le convainc de se suicider afin de faire reporter le vote du Sénat, dans l'espoir que Dieu apporte un miracle avec ce nouveau délai. En effet, puisque Clemens est consul, s'il doit mourir, un autre consul doit être élu avant que le Sénat ne puisse prendre de nouvelles décisions. Cela prend longtemps pour élire un nouveau consul, et donc ce délai peut aider à sauver les Juifs.
Le lendemain, Clemens va voir l'empereur Domitien et lui indique qu'il s'est converti au judaïsme. Le même jour, Domitien paraît devant le Sénat pour accuser le consul Flavius Clemens d'apostasie et de conversion au judaïsme. Clemens ne nie pas la charge et il est unanimement condamné à mort...

Avant de mourir, Flavius Clemens se circoncit lui-même et prend le nom de Ketiah bar Chalom (קטיעה בר שלום). Son « martyre » est célébré dans la littérature hébraïque.
Le texte de Dion Cassius peut laisser supposer que le consul Flavius Clemens est favorable aux Juifs et est leur avocat à la cour impériale. Cela et l'exécution brutale de Flavius Clemens, liée ou non à son judaïsme supposé, sont peut-être le point de départ de la tradition orale juive.

Selon les Églises chrétiennes, c'est le christianisme qu'a choisi Flavius Clemens et il est donc un saint et martyr, fêté aussi par l'église orthodoxe Grecque le 22 juin.
Sa nièce Flavia Domitilla est aussi une sainte, vierge consacrée et martyre, arrêtée à la même époque que son oncle et exécutée au début du règne de Trajan, elle n'est pas la femme du consul appelée elle aussi Flavia Domitilla, ni la nièce de celle-ci seulement exilée sur l'île de Pandateria, sans qu'elle soit exécutée par la suite, comme l'indique le texte de Dion Cassius.

CLÉMENT D'ALEXANDRIE
Titus Flavius Clemens est un saint qui figure au Vetus Martyrologium Romanum à la date du 22 juin. Cette date n'est pas celle de sa mort, mais correspond au transfert des restes de son corps dans la Basilique du Latran après sa construction au IVe siècle. Il y est rappelé que c'est un consul et on lui donne le titre de martyr. Il est indiqué qu'il est « le frère de la Sainte Plautilla » et « l'oncle de la martyr et Vierge Flavia Domitilla » tous deux mis à mort par Domitien.
Le même type d'informations est donné dans de nombreuses autres sources chrétiennes. Ainsi, dans les « Actes des martyres de la vierge Sainte Flavia Domitilla et des Saints Nérée et Achillée », ces derniers, 2 chambellans de la Sainte Flavia Domitilla, fille de Plautilla, vont voir l'évêque Clément de Rome et pour se présenter à lui, ils disent : « nous savons que le consul Clément (Titus Flavius Clemens) est le frère de votre père. Or, sa sœur Plautilla nous a pris à son service », ce qui indique que Titus Flavius Clemens, Plautilla et le père de l'évêque Clément sont des demi-frères et demi-sœur. Ces informations sont totalement compatibles avec ce qui figure dans le Martyrologe romain. Titus Flavius Clemens est donc un oncle de l'évêque Clément de Rome.

D'autre-part, dans les écrits pseudo-clémentins, l'évêque Clément est le fils d'un personnage qui a atteint le rang sénatorial à l'époque de l'empereur Tibère (mort en mars 37), dont nous ne connaissons qu'un des 3 noms du tria nomina : Faustinianus, abrévié en Faustinus dans les Homélies pseudo-clémentines.
On retrouve le même nom Faustinianus dans les Actes du martyr de Saint Clément ainsi que dans les traditions de l'église de Metz, dont le premier évêque est un des oncles de l'évêque Clément de Rome, appelé Flavius Clemens (le tria nomina complet n'est pas connu).
Dans la tradition chrétienne, la Sainte et vierge et martyr Flavia Domitilla n'est pas la femme de Titus Flavius Clemens, mais une de ses nièces.

S'appuyant sur des traditions chrétiennes dont les plus anciens témoins littéraires ne remontent pas avant le IIe millénaire, certains critiques ont tenté de l'identifier avec l'évêque Clément de Rome et notamment, selon Brian Jones, certains apologistes chrétiens. Ils sont aidés dans cette voie par les critiques qui estiment que dans la littérature clémentine, le futur évêque Clément est en fait identifié avec Titus Flavius Clemens.

Toutefois les deux saints chrétiens figurent au Vetus Martyrologium Romanum à des dates différentes. Titus Flavius Clemens à la date du 22 juin 34, Clément de Rome le 23 novembre.
Titus Flavius Clemens est donné comme ayant été exécuté à Rome par ordre de Domitien dans des conditions compatibles avec ce qui est rapporté par Suétone et Dion Cassius (en 95), alors que Clément de Rome est exécuté par ordre de Trajan au début de son règne qui commence en 98, après qu'il a été « relégué au delà du Pont-Euxin dans la solitude de Cherson ».

Selon la tradition, il est mort noyé, après avoir été jeté dans la mer Noire avec une ancre accrochée au cou.
Cette identification s'appuie aussi sur une autre identification, celle de la Sainte Flavia Domitilla avec la femme du consul Titus Flavius Clemens qui s'appelle aussi Flavia Domitilla.

Les critiques se divisent pour savoir qui est la Sainte Flavia Domitilla. Pour Eusèbe de Césarée qui cite un auteur païen appelé Bruttius ainsi que pour l'ensemble des sources chrétiennes antiques, la Sainte Flavia Domitilla est une nièce du consul Titus Flavius Clemens, qui n'est pas la femme de ce consul et qui a été exécutée pour avoir voulu rester vierge consacrée à Dieu en refusant de se marier avec le fils du sénateur qui lui a été choisi comme mari... Toutefois pour une part non négligeable de la critique, Eusèbe se trompe. Il s'agit en fait de la femme du consul qui selon Dion Cassius a été exilée alors que son mari a été exécuté.
Les autres sources chrétiennes, notamment les Actes des martyrs qui datent du Ve siècle ont d'après eux, simplement construit une légende à partir de cette confusion d'Eusèbe de Césarée.

C'est aussi ce que soutient Brian Jones pour montrer que, contrairement à ce que dit la tradition chrétienne, il n'y a pas eu de persécution de Domitien. Pour lui, la femme de Titus Flavius Clemens, mère de ses 7 enfants, a été transformée en une nièce vierge, que les chrétiens ont ensuite revendiquée comme l'une des premières vierges martyrs. Toutefois, le fait de savoir si 2 Flavia Domitilla, proches des flaviens, l'une chrétienne à coup sûr, l'autre accusée « de ne pas honorer les Dieux » et de pratiquer des mœurs juives est différent de savoir si cette répression limitée et qui ne frappe que des proches de l'empereur peut être appelée « persécution ».

Il y a d'ailleurs un quasi-consensus chez les historiens pour dire que (quelle que soit l'ampleur de cette répression) celle-ci n'est pas une mesure générale contre les chrétiens et ne peut donc être qualifiée de persécution. Les critiques qui soutiennent cette identification estiment qu'Eusèbe de Césarée et Dion Cassius parlent de la même Flavia Domitilla... Eusèbe de Césarée s'est simplement trompé en indiquant qu'elle a été exilée, alors que Dion Cassius parle de l'île de Pandateria.
Eusèbe de Césarée a aussi omis de dire que cette Flavia Domitilla est l'épouse de Flavius Clemens dont il parle dans la même phrase.

Toutefois, la Sainte Flavia Domitilla n'a pas du tout le même profil que l'épouse du consul Flavius Clemens.
La première est une jeune fille vierge qui décide de rester vierge et de refuser de se marier pour être consacrée à Dieu.
La seconde est une femme mûre qui a eu 7 enfants, et dont 2 des fils ont été ouvertement reconnus comme ses successeurs par Domitien.

La première sera finalement exécutée à Terracina après son exil, au contraire, l'épouse de Titus Flavius Clemens est seulement exilée sur l'île de Pandateria et Dion Cassius précise bien que contrairement à son mari, elle n'a pas été exécuté.

La mère de la première s'appelle Plautilla, or on connaît le nom de la mère de l' épouse du Titus Flavius Clemens, c'est une sœur de Titus et Domitien, elle aussi nommée Flavia Domitilla et que les historiens ont pris l'habitude d'appeler Domitilla la Jeune.
Enfin, la mère de l'épouse de Titus Flavius Clemens, ne peut être une demi-sœur du consul.

Par ailleurs, plusieurs chrétiens au service de Sainte Flavia Domitilla sont exécutés avant elle, dont Nérée et Achillée.
Si les « Actes des martyres de la vierge Sainte Flavia Domitilla et des Saints Nérée et Achillée » datent bien du Ve siècle, la basilique semi enterrée dédiée aux 2 hommes mise au jour au XIXe siècle, date du IVe siècle.
Deux autres niveaux architecturaux ont précédé cette dernière construction. Ce qui montre que le culte de Nérée et Achillée et de Flavia Domitilla est bien antérieur à la rédaction des Actes, mais aussi antérieurs à l'écrit d'Eusèbe de Césarée...
Une part importante des exégètes estiment que dans la littérature pseudo-clémentine le personnage de l'évêque Clément de Rome est identifié avec Titus Flavius Clemens. Pourtant, plusieurs obstacles semblent se dresser contre cette identification. Le premier d'entre eux vient de la chronologie. Le futur évêque Clément de Rome y est dépeint comme un jeune garçon doué de raison à l'époque de l'empereur Tibère (mort en mars 37), alors que Titus Flavius Clemens ne naît pas avant 55-60.

Ces écrits ont été rejetés pour « ébionisme » par la « Grande Église » en raison de leur caractère Judéo-chrétien, toutefois ce rejet est intervenu pour des raisons théologiques et pas parce que les indications historiques qui y sont contenues sont fausses.
L' évêque Clément semble avoir été un judéo-chrétien tout comme les apôtres, les 70 disciples de Jésus, constituant l'essentiel de l'Église jusqu'à environ 140.
Selon Simon Claude Mimouni, Clément est un judéo-chrétien, probablement de stricte observance juive « tout autant fortement messianiste que stoïcien ». Un positionnement qui semble être le même que celui de Titus Flavius Clemens qui a été exécuté pour « mœurs juives » et que semble partager tous les flaviens chrétiens à l'époque.

En 1725, au cours de travaux effectués dans la basilique, des reliques que l'on pense être celles de Titus Flavius Clemens ont été redécouvertes dans la Basilique Saint-Clément-du-Latran.

« À Rome, transfert de Saint Flavius Clémens, homme de niveau consulaire et martyr, le frère de Sainte Plautilla et oncle de la martyr et Vierge Flavia Domitilla, avec qui elle a été mise à mort par l'empereur Domitien, à cause de la foi du Christ. Son corps a été retrouvé dans la Basilique du pape Saint Clément, après une cérémonie solennelle, il a été replacé au même endroit.

Sur le site de la Basilique Saint-Clément-du-Latran, située à Rome, a été mis au jour un complexe de bâtiments sur 3 niveaux, dont le niveau archéologique le plus bas est une insula du Ier siècle, hébergeant un lieu de culte de Mithra. Lors de fouilles, un collier aujourd'hui perdu, a été retrouvé. Il porte une inscription qui mentionne l'appartenance d'un esclave à la domesticité de Clément « dominicu Clementis », accompagné d'un symbole chrétien. Au IVe siècle, Jérôme de Stridon (Saint Jérôme) identifie le propriétaire de cette résidence à l'évêque Clément de Rome.

Toutefois, cela est vivement contesté par la tradition chrétienne actuelle qui estime plutôt que le propriétaire est Titus Flavius Clemens.
Comme les restes de Titus Flavius Clemens ont été enterrés dans cette basilique et qu'elle est dédiée à l'évêque Clément de Rome, abusivement paré du titre de Pape, cela renforce la conviction de ceux qui prétendent qu'il s'agit du même personnage... Une partie des reliques de Clément de Rome sont aussi dans cette basilique.
Elles ont été ramenées de Crimée par les Saints Cyrille et Méthode au IXe siècle.

LES AVEUX DE  FLAVIUS CLEMENS
La tradition indique que la Basilique a été érigée à l'emplacement de la maison d'un des 2 Saints Clément, dont on ne sait plus trop duquel il s'agit... Juste après sa victoire contre Maxence au pont Milvius (312), Constantin Ier offre au pape Miltiade le Palais du Latran sur le site duquel se trouve les actuelles Basilique et Palais.
Dans un rêve, « le Dieu des chrétiens lui a promis la victoire s'il affiche publiquement sa nouvelle religion » « pendant la nuit qui précède la bataille. » L'attribution du bâtiment à l'évêque Clément de Rome a été vivement combattu dans les années 1930, notamment par E. Junyent.

Titus Flavius Clemens (consul) - Wikipedia
https://en.wikipedia.org/wiki/Titus_Flavius_Clemens_(consul)
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For the early Christian theologian, see Pope Clement I. Titus Flavius T. f. T. n. Clemens was a ... However, in AD 95, when Clemens and the emperor were consuls, Domitian had his cousin put to death. According to Cassius Dio, Clemens was .

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