16 JANVIER 2017...
Cette
page concerne l'année 105 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
FLAVIUS
JOSEPHE L'HISTORIEN DE JÉRUSALEM
FLAVUS JOSEPHE |
En
67, au terme du siège de Jotapata, les Romains sont vainqueurs de
l'armée des Juifs. Parmi les vaincus, se trouve un représentant de
l'aristocratie de Jérusalem, Flavius Josèphe. Il voue à sa patrie
un véritable culte et choisit cependant de gagner Rome, où il
devient un historien officiel de l'empire. Aujourd'hui, son œuvre
irremplaçable est oubliée.
Il
est bien rare que les historiens de la Rome antique mentionnent parmi
leurs sources Flavius Josèphe qui est pourtant l'un des plus
importants témoins du Ier siècle.
Le
personnage est à bien des égards inclassable. Né en l'an 37 dans
une famille de l'aristocratie sacerdotale judéenne, il finit ses
jours à Rome vers l'an 105 après être devenu citoyen Romain et
protégé des empereurs. Élevé dans la pure tradition juive et,
très jeune, passé maître dans l'exégèse des textes sacrés,
Yoseph ben Mattitiahu ha Cohen (fils de Mathias le prêtre) devient,
dans son âge mûr, un historien de langue grecque.
Accusé
de trahison de son vivant par ses compatriotes en révolte contre
l'occupant Romain, il connaît une gloire posthume dans l'Église
pour avoir, croit-on, mentionné le Christ dans un bref passage.
Exceptionnel
destin que celui de Flavius Josèphe. D'abord attiré par l'étude
sacrée et la spiritualité, il séjourne 3 ans au désert auprès
d'un ermite, mais à 26 ans, on le retrouve chargé d'une mission
diplomatique à Rome d'où il réussit à faire libérer quelques
prêtres juifs emprisonnés.
En
l'an 66, quand la Judée se soulève contre Rome, il se voit confier,
à 29 ans à peine, le commandement d'une région clé, la Galilée
Au
terme du siège de Jotapata, il a échappé, grâce à une ruse, au
suicide collectif décidé par les derniers survivants.
Fait
prisonnier par les Romains, il risque le sort cruel des généraux
vaincus, mais il prédit alors à son vainqueur, Vespasien, qu'il
deviendra empereur... Celui-ci lui laisse donc un délai de grâce.
En
69, la prédiction se trouve réalisée : Vespasien monte sur le
trône et le citoyen Romain de fraîche date Titus Flavius Josephus,
libéré de ses fers, fait partie de l'escorte qui accompagne le
nouvel empereur jusqu'à Alexandrie, d'où celui-ci doit s'embarquer
pour Rome. Il revient ensuite vers sa ville natale, Jérusalem, aux
côtés du fils de Vespasien, le césar Titus, chargé d'en mener le
siège.
FLAVUS JOSEPHE |
Sans
prendre lui-même les armes contre ses compatriotes, il les implore,
à la demande de Titus, de se rendre pour épargner de plus grands
malheurs et ne s'attire que leur mépris... Il est donc témoin de ce
siège cruel où la famine vient en aide aux assiégeants, il voit
éventrer, crucifier des milliers de prisonniers affamés avant
d'assister à l'aboutissement épouvantable de cette tragédie : La
chute de Jérusalem et l'incendie du Temple.
Il
voit encore les milliers de jeunes gens livrés aux bêtes dans les
amphithéâtres où l'on célèbre des jeux en l'honneur de la
famille impériale.
De
retour à Rome, il assiste au triomphe de la dynastie des Flaviens.
Étant à cette époque, le confident discret de l'idylle entre son
ami Titus et la reine juive Bérénice, sœur d'Agrippa II. Il
bénéficie alors de toutes les faveurs impériales :
Vespasien
lui offre pour résidence la maison même où il a vécu avant d'être
empereur, il lui octroie une pension confortable et lui ouvre toutes
ses archives pour qu'il puisse écrire l'histoire des événements de
Judée.
C'est
ainsi que, par décision de l'empereur, Flavius Josèphe s'improvise
historien.
Une
fois achevé, vers l'an 75, le récit de la La Guerre des Juifs
contre les Romains (rédigé en araméen puis traduit en grec), il
prend goût à l'écriture et se lance dans une vaste évocation de
l'histoire de son peuple en 20 livres, depuis les origines bibliques
jusqu'à la veille de la révolte contre Rome œuvre titrée :
Les
Antiquités juives. Il est aussi l'auteur d'une apologie du judaïsme,
le Contre Apion, et d'une esquisse d'autobiographie.
Faut-il
considérer Flavius Josèphe comme un historien de Rome ? La Guerre
des Juifs, Les Antiquités juives : Les titres associés à son nom
ont valu à Flavius Josèphe d'être beaucoup plus fréquenté par
les théologiens chrétiens que par les historiens de l'Antiquité.
Il
suffit de feuilleter l'index d'une quelconque « histoire romaine »
pour juger de l'extrême déséquilibre qui y règne entre
l'utilisation de ces deux sources écrites en grec par deux anciens
prisonniers de guerre, l'un Grec, l'autre Judéen. L'œuvre de Polybe
a plus d'ampleur, dira-t-on. Certes, mais sur 40 livres, seuls les 5
premiers subsistent en entier, pour la plupart des autres, on ne
dispose que de fragments.
Polybe
est un excellent observateur des institutions Romaines, mais la
description de l'organisation de l'armée impériale par Josèphe (au
livre III de la Guerre) vaut bien celle de l'armée républicaine par
Polybe.
De
Polybe, on retient qu'il est le témoin de la prise de Carthage à
laquelle il assiste aux côtés de Scipion Émilien.
Mais
la prise de Jérusalem à laquelle Josèphe assiste aux côtés de
Titus est-elle moins importante pour les destinées de Rome et de
l'humanité ? Comment expliquer, alors, cet oubli relatif dans
lequel est tombé Josèphe, voire cette méfiance inavouée à son
égard ?
A
la Renaissance, quand on commence à publier les grands textes du
passé, l'œuvre de langue grecque qui connaît le plus grand nombre
d'éditions est pourtant la sienne. Car les théologiens lui portent
un intérêt passionné : N'est-il pas, selon eux, « le seul
historien qui ait parlé du Christ » ?
Le
Testimonium flavianum, ce fameux passage de quelques lignes auquel
l'œuvre de Josèphe doit sans doute d'avoir été sauvée par les
Pères de l'Église suscite il est vrai déjà, au XVIe siècles,
certaines suspicions quant à son authenticité, certes, l'oratorien
Cesare Baronio, découvrant que l'historien juif contredit sur
certains points les Évangiles, fulmine : « scriptor
mendacissimus » («auteur très mensonger ») ! Mais la valeur
de l'œuvre entière n'échappe à personne.
JEZABEL |
Ainsi
donc, depuis qu'on écrit en Europe des histoires de Rome et des
histoires du christianisme, l'habitude s'est prise de recourir à
Josèphe comme à un témoin « du temps de Jésus », et aux
historiens païens lorsqu'il s'agit d'histoire Romaine proprement
dite.
Salluste,
Tite-Live, Tacite, Suétone, Polybe ou Dion Cassius sont si
prestigieux pour qui a fait ses « humanités », ils ont laissé des
récits si abondants, qu'on a rarement eu l'idée d'aller chercher
chez un historien juif des compléments à leurs récits.
Le
grand usage qu'en font les théologiens chrétiens finit en outre par
conférer à Josèphe une aura de sacré, il devient une sorte de «
cinquième Évangile ». Les Pères de l'Église, à commencer par
Origène (v. 185-v. 254) et Eusèbe (265-340), ont montré la voie en
puisant chez lui tout ce qui sert leur polémique contre les Juifs :
Ainsi la chute de Jérusalem devient la punition du peuple
«
déicide ».
Au
XVIIe siècle, le janséniste Arnauld d'Andilly, traducteur de
Josèphe, écrit dans sa préface : « Une seule ville aurait été
l'écueil de la gloire des Romains, si Dieu pour punition de ses
crimes ne l'eût point accablée par les foudres de sa colère. » Il
ajoute : « Des effets si prodigieux de la vengeance de la mort d'un
Dieu peuvent passer pour incroyables à ceux qui n 'ont pas le
bonheur d'être éclairés de la lumière de l’Évangile, s'ils ne
sont pas rapportés par un homme de cette même nation aussi
considérable que l'est Joseph. »
Ainsi,
Josèphe est considéré comme le continuateur du Nouveau Testament,
il ne fait pas simplement œuvre d'historien, mais d'historien sacré
: Il vient cautionner et conclure l'Histoire Sainte.
A
y regarder de plus près cependant, les théologiens chrétiens n'ont
pas tout lieu d'être satisfaits des informations que leur fournit
Josèphe.
Relatant
par exemple le règne d'Hérode, il reste curieusement muet sur le
massacre des Innocents qu'a, selon les Évangiles, ordonné ce roi.
Il
parle certes avec sympathie de Jean Baptiste, mais il en fait un
opposant politique au tétrarque (gouverneur) de Galilée Hérode
Antipas, qui le fait mettre à mort tandis que, selon les Évangiles,
cette exécution a eu lieu parce que Jean Baptiste reproche au
tétrarque d'avoir enfreint la loi juive... Quand la traduction
d'Arnauld d'Andilly eut facilité l'accès à l'œuvre de Flavius
Josèphe, quelques savants abbés Français commencèrent donc à se
montrer fort sévères pour un auteur qui répond si mal à l'attente
des hommes de foi.
Au
XVIIIe siècle, l'autorité de Flavius Josèphe, déjà vacillante
chez les catholiques, est aussi bafouée par les ennemis de l'Église.
Tout en se réjouissant que l'historien contredise sur certains
points les Évangiles (car il voit dans ces contradictions une preuve
de la « fausseté » des textes sacrés), Voltaire prend volontiers
pour cible un auteur qui a le double tort d'être un Juif fidèle à
sa tradition et une source importante pour l'histoire du
christianisme primitif.
Josèphe
évoque-t-il l'indépendance de la Judée retrouvée au temps des
frères Maccabées (IIe siècle av. J.-C.) et l'instauration de la
dynastie hasmonéenne ? Voltaire ridiculise cette fable nationaliste
contraire à la «vraisemblance historique »... A force de
pourfendre « l'exagérateur », « ivre de l'ivresse
de sa patrie, comme le sont tous les citoyens des petites républiques
», le philosophe met en doute la crédibilité d'un historien sans
doute « profane » mais soupçonné d'être un apologiste.
Cette
attitude fait école au XIXe siècle dans les cercles érudits.
Josèphe a désormais bien du mal à se défaire de ce soupçon. Son
œuvre souffre à la fois de la suspicion qu'éveille chez les
scientistes positivistes toute littérature sacrée et de nouveaux
préjugés anti-juifs qui se substituent à ceux des théologiens
chrétiens. Ces préjugés sont particulièrement développés au
XIXe siècle en Allemagne. Le pays qui donne alors le ton aux études
philologiques. A cette époque, les érudits Allemands se refusent,
par exemple, à admettre l'authenticité des documents romains cités
par Josèphe au livre XIV des Antiquités, textes évoquant les
privilèges accordés aux Juifs pour l'exercice de leur culte et le
respect de leurs coutumes nationales, et témoignant de l'énergie
avec laquelle le pouvoir Romain réagit vis-à-vis de quiconque porte
atteinte à ces droits.
De
nombreux historiens du XIXe siècle traitent ces sources avec dédain
: « On croit qu 'un peuple si méconnu n'a pas obtenu toute
l'attention dont il se vante .» L'historien Allemand Theodor Mommsen
(1817-1903) finit par leur restituer leur respectabilité.
Comment
ceux qui récusent le témoignage de Josèphe sur sa propre histoire
nationale ont-ils eu l'idée de l'interroger sur l'histoire de Rome ?
Tout ce que Josèphe dit de son pays concourt alors à nous faire
mieux connaître la domination de Rome sur l'Orient. Son récit nous
montre Rome tirant profit des querelles de succession en installant
des rois vassaux avant de prendre directement pied dans le pays.
On
y voit défiler des procurateurs qui justifient la réputation
d'avaritia que Rome s'est faite en vivant aux dépens des populations
soumises. Pourquoi l'intervention de Pompée dans la querelle
dynastique qui oppose les 2 frères hasmonéens, Hyrcan et
Aristobule, mériterait-elle moins d'attention que celle de Métellus
et Marius contre Jugurtha dans la guerre de succession de Numidie ?
Pourquoi
négliger le personnage du procurateur Gessius Florus qui, par ses
exactions, est le responsable direct du soulèvement des Juifs en
l'an 66 ?
On
découvre aussi chez Josèphe des aspects ignorés de grands
personnages Romains et de leur politique : Pompée, César, Antoine,
Agrippa, Auguste, Tibère, Néron et, bien entendu, Vespasien, Titus
et Domitien. Citons aussi l'admirable portrait d'Antonia, la mère de
Germanicus et de l'empereur Claude, grand-mère de Caligula, grande
dame vertueuse, avisée et fidèle en amitié, qui, selon Josèphe,
joue un rôle important dans la disgrâce de Séjan, l'homme de
confiance de Tibère (AJ XVIII, 180-182).
On
trouve également chez Josèphe une intéressante évocation de la
politique provinciale de Tibère : Il ne remplace jamais les
gouverneurs qu'il a nommés car il compare ceux-ci à des mouches se
gorgeant du sang d'un blessé, mieux vaut laisser sur le corps
sanglant des mouches rassasiées que d'en faire venir de nouvelles,
affamées... Le bannissement des cultes égyptiens de Rome, qui a
lieu sous le règne de Tibère, n'a droit qu'à une phrase chez
Tacite... Josèphe, quant à lui, nous en rapporte les circonstances
sur 3 pages.
Il
est tout aussi prolixe sur les derniers moments de Tibère et
l'avènement de son successeur : Son récit est même beaucoup plus
détaillé que ceux de Tacite et Suétone réunis (AJ XVIII,
205-237).
Tibère,
dont tous les auteurs s'accordent à dire qu'il ne croit qu'en la
fatalité, a par testament institué héritiers à titre égal, son
petit-fils Tibère, fils de Drusus, et Caius fils de son fils adoptif
Germanicus. Comme on lui a prédit que son héritier serait celui qui
arrivera le premier auprès de lui le lendemain, il envoi chercher le
jeune Tibère par son précepteur, mais celui-ci rencontre Caius
devant le palais et le fait entrer...
Le
règne de Caligula, le complot de Cherea contre lui, l'avènement de
Claude font enfin l'objet de 4 chapitres entiers des Antiquités ils
sont d'autant plus précieux que cette période est couverte par les
livres VII, VIII, IX et X des Annales de Tacite, aujourd'hui perdus.
FLAVUS JOSEPHE |
La
longueur de cet épisode, qui interrompt le récit des événements
de Judée, est en soi étonnante. Josèphe dispose ici d'informations
que nul autre historien de Rome n'est en mesure de fournir.
En
effet, un témoin discret de toute cette période apparaît
fugitivement chez Josèphe qui le traite avec une attention excessive
eu égard au rang et au rôle politique du personnage : Il s'agit de
Thaumaste, un ancien esclave de Caligula auquel Agrippa I, prisonnier
de Tibère, a promis la liberté s'il lui donne à boire. « Il tient
parole et le paie de retour comme il le dit, plus tard en effet
devenu roi, il affranchit avec éclat Thaumaste que lui a donné
Caius devenu empereur et le nomme intendant de sa fortune...
Josèphe
ne peut pas dire plus clairement qu'il a bien connu Thaumaste puisque
ce dernier « meurt âgé ». Il est clair que c'est de sa bouche
qu'il tient toutes les anecdotes concernant l'emprisonnement et la
libération d'Agrippa I, ainsi que bien d'autres récits encore sur
cette période, puisque le jeune esclave vit alors dans l'intimité
de la cour impériale... Il est facile à Josèphe d'interroger un
affranchi grec, à Rome, où ils se retrouvent tous deux après 70,
Josèphe peut recueillir ainsi les souvenirs de jeunesse de
Thaumaste. Dépositaire d'informations inédites dont il sait évaluer
le prix, il croit bon de les livrer au public dans son œuvre.
Il
y a mieux encore à puiser dans l'œuvre de Josèphe. Il a en effet
été le témoin d'un événement capital pour l'empire : L'élection
de Vespasien. On sait la place que cet événement occupe dans la vie
de l'historien : C'est parce qu'il a prédit l'empire à Vespasien en
67 qu'il a eu la vie sauve, c'est parce que sa prédiction s'est
réalisée 2 ans plus tard qu'il a été affranchi par le nouvel
empereur et qu'il s'est mis à écrire.
Considérons
maintenant le récit de Josèphe, publié du vivant du nouvel
empereur. Quelle vie ! Quelle profusion de détails ! Vespasien
apprend avec indignation l'élection de Vitellius, le 3e successeur
de Néron en quelques mois, mais n'ose cependant s'embarquer pour
Rome, ses soldats partagent son irritation et comparent les mérites
de leur chef à ceux de Vitellius, cruel et débauché, ils adjurent
Vespasien de sauver l'empire... Celui-ci, prudent, hésite, finit par
refuser, « mais les officiers le pressent plus instamment et les
soldats s'étant répandus en foule autour de lui, glaive au poing,
menacent de le tuer s'il refuse de vivre d'une manière digne de lui
». Il accepte enfin. Avant de partir pour Rome, il veut toutefois
s'assurer de l’Égypte, grenier à blé de l'Empire, il écrit au
préfet Tibère Alexandre qui fait prêter un serment d'allégeance à
ses troupes. Les légions de Mésie et de Pannonie, hostiles à
Vitellius, accueillent la nouvelle avec joie.
On
doit à la tradition chrétienne la conservation et la transmission
de toute l’œuvre de Josèphe. « S'il n'avait tenu qu'à la
tradition juive, il est probable que son œuvre ne serait jamais
parvenue à la postérité. » « Si le christianisme,
celui de la « Grande Église » en particulier, a conservé
et transmis l’œuvre de Josèphe, c'est qu'il y a vu le complément
indispensable de ses « Écritures Saintes », et plus
particulièrement du Nouveau Testament.
FLAVIUS
JOSÈPHE
bcs.fltr.ucl.ac.be/ENCYC-1/FlaviusJosephe.htm
La
vie de Josèphe est assez bien connue, du moins les années qu'il a
passées .... de Flavius Josèphe ou le roman d'une vie, dans RBPh,
77, 1999, p.105-130.
Flavius
Josèphe, le Juif de Rome | lhistoire.fr
www.lhistoire.fr/flavius-josèphe-le-juif-de-rome
Faut-il
considérer Flavius Josèphe comme un historien de Rome ? .... fait
après le suicide de Néron pendant l'année écoulée, élirent
Vespasien et « inscrivirent ...
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