13
JANVIER 2017...
Cette
page concerne l'année 109 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UNE ANNÉE PROLIXE EN INAUGURATION.
24
juin : Inauguration de l'Aqueduc de l'Aqua Trajana à Rome.
11
novembre : Trajan inaugure sa nouvelle naumachie.
24
novembre : Fin des Jeux célébrant les victoires de Trajan en
Dacie par des spectacles de gladiateurs.
Qui
n’a jamais entendu les expressions populaires « un vrai travail de
Romain » ? A propos de prouesses architecturales …. Ou «
tous les chemins mènent à Rome » en égard aux réseaux
routiers créés par les Romains aux fins de faciliter le cheminement
pour la sécurité mais aussi pour le ravitaillement au travers de ce
vaste Empire …
Construire des monuments, des ponts qui, malgré tous les affres du temps, des guerres, des facéties de la nature et des démolitions humaines ont su résister jusqu’ aujourd’hui, prouvent que les Romains étaient de sacrés bâtisseurs… Et nous ne pouvons être qu’admiratifs devant tant de beauté ….
- Multiples et reconnaissables, les Arcs de Triomphe dont le rôle, comme le nom l’indique, est de commémorer les victoires militaires.
- Les Dômes et les Coupoles, dont la plus célèbre est celle du Panthéon à Rome : sa taille n’a jamais été égalée par aucune autre !
- Les Aqueducs et les Ponts qui témoignent du génie urbain des Romains en matière de travaux hydrauliques, d’une part, mais aussi du rôle indispensable que jouent les voies de communication dans l’expansion et le gouvernement de l’Empire. Pensons aussi aux fameuses Voies impériales : la Via Appia, la Via Aurelia, la Voie Domitienne, Via Traiane
- Les Théâtres, les Amphithéâtres, les Temples …
Ils exploitent surtout cet élément caractéristique de l’architecture romaine qui est l’arche capable de supporter des masses plus lourdes que les colonnes dont usaient les Grecs.
Construire des monuments, des ponts qui, malgré tous les affres du temps, des guerres, des facéties de la nature et des démolitions humaines ont su résister jusqu’ aujourd’hui, prouvent que les Romains étaient de sacrés bâtisseurs… Et nous ne pouvons être qu’admiratifs devant tant de beauté ….
- Multiples et reconnaissables, les Arcs de Triomphe dont le rôle, comme le nom l’indique, est de commémorer les victoires militaires.
- Les Dômes et les Coupoles, dont la plus célèbre est celle du Panthéon à Rome : sa taille n’a jamais été égalée par aucune autre !
- Les Aqueducs et les Ponts qui témoignent du génie urbain des Romains en matière de travaux hydrauliques, d’une part, mais aussi du rôle indispensable que jouent les voies de communication dans l’expansion et le gouvernement de l’Empire. Pensons aussi aux fameuses Voies impériales : la Via Appia, la Via Aurelia, la Voie Domitienne, Via Traiane
- Les Théâtres, les Amphithéâtres, les Temples …
Ils exploitent surtout cet élément caractéristique de l’architecture romaine qui est l’arche capable de supporter des masses plus lourdes que les colonnes dont usaient les Grecs.
Ces
derniers ont néanmoins transmis aux Romains l’héritage des 3
ordres classiques : le dorique, l’ionique et le corinthien.
Les temples sont agencés suivant un ordre similaire : Généralement construits en position dominante, ils comprennent un péristyle de colonnes, coiffé d’un fronton triangulaire.
Le mot naumachia vient du grec ναυμαχια qui désigne le combat naval. En latin, il est employé à partir du règne de Tibère pour parler du spectacle naval, là où les textes antérieurs utilisent des expressions comme proelium navalis ou pugna navalis (voire spectaculum preolii navalis). La naumachie est donc avant tout un spectacle reproduisant la guerre sur mer.
Les temples sont agencés suivant un ordre similaire : Généralement construits en position dominante, ils comprennent un péristyle de colonnes, coiffé d’un fronton triangulaire.
Le mot naumachia vient du grec ναυμαχια qui désigne le combat naval. En latin, il est employé à partir du règne de Tibère pour parler du spectacle naval, là où les textes antérieurs utilisent des expressions comme proelium navalis ou pugna navalis (voire spectaculum preolii navalis). La naumachie est donc avant tout un spectacle reproduisant la guerre sur mer.
Mais avec son passage dans la langue latine, le mot naumachia sert aussi à désigner l’édifice où se déroulent ces combats. Comme si le spectacle et son lieu de représentation sont indissociables, alors même que des naumachies ont pu avoir lieu dans des édifices de spectacle non spécifiques et que les grandes naumachies romaines, comme celle d’Auguste dans le Transtévère, ont pu accueillir des spectacles habituellement réservés à l’amphithéâtre
A
cette confusion lexicale, encore présente en français, vient
s’ajouter un deuxième point brouillant l’étude de la
naumachie : Nous n’avons pratiquement aucune trace
archéologique de ces édifices de spectacle pourtant monumentaux et
nous ne pouvons donc les connaître qu’à travers les sources
écrites et quelques représentations iconographiques.
Ces
spectacles grandioses recréant en pleine ville un combat naval ont
en effet beaucoup marqué les contemporains qui montrent dans
certaines de leurs œuvres toute leur admiration pour cette prouesse
technique.
Il
faut d’ailleurs noter que les seules naumachies, en tant
qu’édifices de spectacle, connues se trouvent à Rome, peut-être
du fait des problèmes techniques et du coût que doivent représenter
la transposition en milieu urbain d’un combat naval.
De
là également le rapport étroit que l’on peut établir entre le
spectacle de la naumachie et son éditeur : Les premières
éditions naumachiques que nous connaissions, celle de Jules César
en 46 av. J.-C.
Plusieurs
périodes se dégagent ainsi dans l’histoire de la naumachie,
marquées par des utilisations différentes du symbole qu’elle
représente à la fois comme spectacle et comme édifice monumental
s’inscrivant dans la trame urbaine de l’Urbs, et par la place
qu’elle prend dans le munus romain.
Anne
Berlan-Bajard montre en effet que le spectacle naumachique passe de
combat d’escadre qu’il était au milieu du Ier siècle av. J.-C.
à une « gladiature navale » au milieu du IIe siècle.
s’insérant parfaitement dans les munera impériaux.
A
partir de Néron, la représentation navale quitte les lieux
spécifiquement faits pour elle (que ce soit les bassins naumachiques
de Rome ou des lieux naturels aménagés pour l’occasion) pour
gagner l’arène des nouveaux édifices de spectacle que sont les
amphithéâtres. Ce changement du lieu de la représentation
correspond également à un changement de statut du spectacle naval :
Si jusqu’alors les éditions naumachiques sont données en marge
des grands munera, elles en font maintenant partie intégrante et
représentent le plus souvent un moment fort du bouquet final des
jeux.
C’est
Néron qui, le premier, fait représenter un spectacle naval dans une
arène prévue pour accueillir des spectacles terrestres.
Suétone
raconte en effet que lors des jeux inaugurant son amphithéâtre de
bois en 57, l’Empereur donne un munus complet avec des combats de
gladiateurs, des chasses, un pyrrhique mais aussi une naumachie qui,
associée à une pézomachie, doit constituer le bouquet final.
L’arène de l’amphithéâtre est inondée pour l’occasion, ce
qui permet, selon Gerald Cariou, de faire entrer 2 bateaux longs
(sûrement de type birème) dans l’édifice.
Il
renouvelle l’expérience lors des jeux de 64, juste avant le grand
incendie durant lequel l’amphithéâtre de bois est entièrement
détruit. Nous connaissons bien mieux le système d’inondation de
l’amphithéâtre Flavien.
Des
fouilles récentes ont en effet dégagé différentes phases
d’aménagement des sous-sols du Colisée. Durant la première
phase, allant de la construction de l’édifice jusqu’à la
réorganisation des souterrains par Domitien et qui correspond donc
aux éditions naumachiques, les sous-sols construits en dur
n’existent pas, excepté le mur périmétral, fait d’un parement
en brique recouvert d’un enduit hydraulique (opus signinum).
Gerald
Cariou pense donc que l’ensemble des sous-sols a été inondé, ce
qui est confirmé par la présence de 4 « collecteurs »
et de grands canaux. L’inondation atteint alors le niveau du
plancher de l’arène et le recouvre. Quant à la mise en place de
vaisseaux aussi gros que des trirèmes dans l’amphithéâtre, il
faut penser qu’ils sont introduits démontés, puis assemblés sur
place. Ils ont alors pu monter jusqu’au niveau du sol de l’arène
en même temps que l’eau par une ouverture pratiquée dans le
plancher.
Il
faut penser qu’en plus de ces bateaux longs, de plus petites
embarcations de type chaloupes participent au combat.
Le
système hydraulique mis en place, relié à l’Aqua Claudia, est
lui aussi très abouti : L'enjeu de l’introduction de la
naumachie dans l’amphithéâtre est en effet de permettre la
succession rapide des spectacles terrestres et maritimes.
PLAN DES THERMES DE TRAJAN |
Toujours
lors des 100 jours de jeux donnés par Titus en 80 pour
l’inauguration de l’amphithéâtre Flavien, la naumachie du bois
des Césars (construite par Auguste) est réutilisée pour des
spectacles particuliers constituant très certainement le bouquet
final du munus. L’empereur y donne en effet une seconde naumachie
couplée cette fois-ci avec des courses de chars, une chasse (avec
des chevaux et des bœufs éduqués spécialement), des combats de
gladiateurs et une pézomachie. Pour cela, il a fait aménager une
plate-forme faisant le tour du bassin, juste sous la surface de
l’eau.
Le
bouquet final du bois des Césars montre bien que la naumachie entre
parfaitement dans le munus puisque même quand elle se déroule dans
un lieu spécialement conçu pour elle, elle est accompagnée des
jeux habituels (ou les accompagne).
C’est
d’ailleurs un moment de grande popularité de la naumachie qui, de
spectacle extraordinaire, est devenue partie intégrante du munus :
La représentation du combat naval devient alors un thème
iconographique largement exploité, notamment à Pompéi avec des
fresques appartenant pour la plupart au IVe style et datées entre le
règne de Néron et celui de Titus.
Que
l’on parle, en suivant Anne Berlan-Bajard, de « banalisation »
de la naumachie à partir du milieu du Ier siècle ou que l’on
défende le prestige de ce genre de spectacle qui n’a lieu sur
cette période que tous les 10 ans (contre une moyenne de 50 ans
jusqu’à Néron) et qui appartient systématiquement au bouquet
final du munus comme le fait remarquer Gerald Cariou, il est clair
que cette période a marqué une évolution forte dans ce spectacle
et dans sa représentation et a brouillé la distinction entre
spectacle aquatique, naumachie et pézomachie.
Cependant,
la diffusion de la naumachie n’est pas seulement due à la hausse
de sa fréquence mais aussi à son expatriation : Si tous les
spectacles (à l’exception de celui de Sextus Pompée) ont
jusqu’ici eu lieu à Rome ou à proximité, à partir du règne de
Néron des amphithéâtres de province sont équipés de bassins
permettant la mise en scène de navires, et une série de monnaies en
bronze émise entre 160 et 161. par la cité Syrienne de Gadara
atteste une édition naumachique en milieu naturel (sûrement sur un
lac ou un fleuve de la région).
Il
n’est toutefois pas simple de différencier un simple bassin
servant à réceptionner les eaux pluviales, des pièces de service
souterraines, et un vrai bassin pouvant servir à l’édition de
spectacles aquatiques.
La
construction par l’Empereur Trajan de la dernière grande naumachie
romaine, inaugurée en 109. dans le quartier du Vatican, loin de
remettre en cause l’évolution du spectacle naumachique et sa perte
d’autonomie, témoigne de la prise en compte dans l’agencement de
l’édifice des nouvelles contraintes du spectacle.
BIBLIOTHÈQUE DES THERMES DE TRAJAN. |
Nous
avons peu de documentation sur la naumachie vaticane et les
spectacles qui y ont été donnés alors que, paradoxalement, c’est
le seul édifice dont nous ayons des traces archéologiques.
Il
a même été partiellement fouillé au XVIIIe siècle, ce qui nous
permet d’avoir une idée de sa forme, beaucoup plus allongée (et
donc étroite) que les naumachies précédentes ce qui la rapproche
des cirques et a parfois entraîné des confusions.
On
sait également qu’elle dispose de gradins en dur contrairement aux
autres naumachies dont les gradins, en bois, ne sont pas faits pour
rester en place en dehors des éditions de spectacles.
L’édifice
est donc conçu pour que les spectateurs aient une vue plus précise
des combats, voire des actions individuelles des naumachiarii. En
effet, le rétrécissement du bassin rapproche le spectateur du lieu
où se déroulent les combats tandis que la forme allongée est,
d’après Jean-Claude Golvin la mieux adaptée à la vue humaine et
à sa perception des nombreux combats se déroulant en même temps.
D’un
autre côté, les dimensions réduites de cet édifice naumachique
(il ferait entre 300 et 435 mètres de long pour 140 mètres de
large) corrobore l’idée que l’intérêt du spectacle ne réside
plus dans l’affrontement de 2 flottes manœuvrant comme en pleine
mer et pouvant même s’éperonner, mais dans la démonstration de
techniques militaires et gladiatoriennes spécifiques (et donc
exotiques) :
Trajan
a alors opéré la fusion entre le spectacle de gladiateurs et celui
du combat naval commencées au milieu du Ier siècle.
Les
marchés de Trajan : Un ensemble de constructions, un complexe
de rues, de boutiques et de bureaux sur le Quirinal, (on les a
souvent comparés aux centres commerciaux de notre époque).
L'architecte,
toujours Appolodore de Damas a une vision grandiose de la tâche qui
lui est confié, il se sert de la coupure artificielle qu'il a
pratiquée dans le flanc sud-ouest du Quirinal pour niveler la place
occupée par le forum, il bâtit un ensemble immense accroché à la
colline qui domine ainsi cette place. On peut les dater entre 109 et
113.
Ces
marchés sont contrôlés par des fonctionnaires impériaux dépendant
du Préfet de la Ville.
Tous
les bâtiments sont faits de briques, s'élevant sur 5 niveaux, c'est
la parfaite illustration de la maîtrise Romaine sur cet élément
qui peut devenir un objet décoratif.
Le
rez de chaussée est de plein pied avec le forum, avec 2 grandes
salles circulaires à ses extrémités. Il y a jusqu'à 150
boutiques, à leur sommet, on trouve une terrasse et un ensemble de
magasins.
Il
y a des tavernes et des boutiques proposant des plats à consommer
sur place ou à emporter.
Les
archéologues ont trouvé au 5e niveau un grenier à céréales qui
permet une distribution gratuite aux plus pauvres...
En
mars 2006, l'archéologue Lucrezia Ungaro est arrivé à la
conclusion qu'il ne s'agit pas de « marchés », terme
donné seulement en 1930, mais d'un lieu culturel.
Peu
de temps après le début de son règne, Trajan se lance dans un
vaste programme d’urbanisation pour embellir la capitale, pour le
bénéfice du peuple et pour sa propre gloire et postérité.
Il
consacre beaucoup d’attention à l’entretien et à la
réhabilitation, des infrastructures civiles. Par exemple, il fait
rénover et agrandir le système d’approvisionnement en eau. L’Aqua
Traiana, aqueduc achevé en 109, fait près de 60 km de
long et conduit l’eau depuis la région du lac de Bracciano au nord
de Rome jusqu’au quartier de la rive droite du Tibre à Rome.
Toujours
en l’an 109, il fait bâtir des thermes aux dimensions longtemps
inégalées, près du Colisée, du Ludus Magnus
et des thermes de Titus qui sont 4 fois plus petits. Ces thermes sont
construits en grande partie sur les ruines de la Domus
Aurea de Néron.
Trajan
restitue ainsi à l’intérêt public des bâtiments privés et
renforce par opposition au « mauvais » empereur Néron
son image d’Optimus Princeps.
Pour
l’inauguration des thermes en 112, 117 jours de jeux sont organisés
durant lesquels combattent 8 000 gladiateurs et se
produisent 10 000 animaux sauvages, des jeux démesurés
qui rappellent les naumachies au temps d’Auguste.
Le
plus grand complexe monumental dont il entreprend la construction
reste cependant le forum de Trajan, construit entre 107 et 113 sous
la direction de l’architecte Apollodore de Damas. Ce forum dépasse
tous les autres par ses dimensions : 300 mètres de long et
185 mètres de large. Contrairement aux autres fora
Romains, la place centrale du forum n’est pas dédiée à un dieu
vengeur ou protecteur.
Les
sujets évoqués dans les reliefs et statuaires concernent le Sénat
et l’armée, considérés comme les deux principaux piliers de
l’Empire, ainsi que les préoccupations du peuple.
La
prédominance sur les peuples Barbares est quant à elle représentée
par la colonne Trajane qui, sur une frise de près de 200 mètres,
décrit au travers de scènes détaillées réparties en 2 grandes
sections les 2 guerres Daces. Le forum est lié aux marchés de
Trajan, quartier de négoce autonome, qui demeure le plus grand
bâtiment romain civil encore debout.
Après
un nouvel incendie du Circus Maximus sous
le règne de Domitien, l'empereur Trajan fait reconstruire l'édifice
et agrandit les gradins ainsi que la loge impériale.
Il
porte le nombre de spectateurs, grâce à des travaux
d’agrandissement et l'ajout de 5 000 places, à près de
150 ou 250 000 spectateurs.
Trajan
recrute une garde à cheval attachée à l'empereur, les Equites
Singulares Augusti.
Auguste
a déjà créé une unité similaire, connue sous le nom de Batavi
(ou Germani Corporis Custodes), mais l'a
dissoute après le désastre de Varus. Elle a été reconstituée par
Tibère en 14 et à nouveau dissoute par Galba en 68. Ils sont
recrutés à partir de la cavalerie auxiliaire des provinces. Ils
doivent dans un premier temps 27 à 29 ans de service. Ils sont
organisés et équipés, une unité de cavalerie régulière,
constituant un numerus de 500 hommes, et
sont logés dans leur propre camp sur le Caelius.
Leur
commandement est assuré par un tribun, lui-même sous l'autorité du
préfet du prétoire. L'unité est divisée en turmes, probablement
forte d'environ 30 hommes, chacune dirigée par un décurion avec un
duplicarius et un sesquiplicarius
comme adjoints, le décurion senior est désigné decurio
princeps
Les
Thermes de Trajan construits vers 104, sur les ruines de la Domus
Aurea et inaugurés le 22 juin 109.
De conception symétrique, ces grands thermes de l'époque impériale ont servi de modèle aux Thermes de Caracalla.
L’architecte Apollodore de Damas oriente ces thermes pour obtenir la meilleure position par rapport au soleil, comme c’est le cas d’ailleurs pour tous les thermes Romains.
L’ensemble, beaucoup plus grand que les Thermes de Titus, mesure 330m sur 315m (environ 10 hectares) et la partie centrale 212m sur 190m, à laquelle il faut ajouter la grande exèdre située au sud.
On pénètre dans les thermes par un porche situé au nord qui donne sur la natatio (piscine d’environ 53,3 m sur 50 m).
De conception symétrique, ces grands thermes de l'époque impériale ont servi de modèle aux Thermes de Caracalla.
L’architecte Apollodore de Damas oriente ces thermes pour obtenir la meilleure position par rapport au soleil, comme c’est le cas d’ailleurs pour tous les thermes Romains.
L’ensemble, beaucoup plus grand que les Thermes de Titus, mesure 330m sur 315m (environ 10 hectares) et la partie centrale 212m sur 190m, à laquelle il faut ajouter la grande exèdre située au sud.
On pénètre dans les thermes par un porche situé au nord qui donne sur la natatio (piscine d’environ 53,3 m sur 50 m).
On
trouve ensuite symétriquement, soit à droite, soit à gauche, une
salle ronde et une palestre (gymnase).
A
l’extrémité sud se trouve le caldarium (bain chaud), salle
rectangulaire avec 3 absides.
Au
centre de l’ensemble prend place le frigidarium (bain froid).
En
général, le Romain parcourt les thermes suivant le sens suivant :
après le gymnase, il se dirige vers le caldarium, puis vers le
tepidarium (bain tiède) pour finir par le frigidarium. Le portique
du pourtour comprend différentes salles dont 2 bibliothèques.
A l’est des thermes, adossée à la colline, une grande citerne-réservoir, appelée aujourd’hui la « Sette Sale », devait servir à l’alimentation en eau de la Domus Aurea, puis ensuite à celle des thermes.
Il subsiste quelques vestiges des Thermes de Trajan : La grande exèdre, les 2 exèdres servant de bibliothèque et l’abside d’une salle du côté sud.
A l’est des thermes, adossée à la colline, une grande citerne-réservoir, appelée aujourd’hui la « Sette Sale », devait servir à l’alimentation en eau de la Domus Aurea, puis ensuite à celle des thermes.
Il subsiste quelques vestiges des Thermes de Trajan : La grande exèdre, les 2 exèdres servant de bibliothèque et l’abside d’une salle du côté sud.
Les
thermes de Trajan, fruit de Rabirius et d’Apollodore de Damas,
respectivement architectes des empereurs Domitien et Trajan, sont
inaugurés en 109.
Comme
souvent dans les bibliothèques Romaines, la séparation de la
bibliothèque en 2 salles distinctes de structure analogue laisse à
penser que l’une contient des ouvrages latins tandis que l’autre
accueille des livres en langue Grecque. Chacune de ces deux exèdres
a une aire d’environ 353 m², soit une superficie totale de la
bibliothèque de 706 m².
L'aqueduc de l'Aqua Trajana ou aqueduc de Trajan (en latin : Aqua Traiana), 10e aqueduc de Rome, est inauguré en 109, sous le règne de Trajan.
L'aqueduc de l'Aqua Trajana ou aqueduc de Trajan (en latin : Aqua Traiana), 10e aqueduc de Rome, est inauguré en 109, sous le règne de Trajan.
Comme
c'est l'un des deux aqueducs construits après la publication du
traité de Frontin, il nous reste peu d'information sur sa
construction et son fonctionnement.
Reconstruit
au XVIIe siècle, il est rebaptisé Acqua Paola.
Il
relie Rome aux sources proches du lac de Bracciano, 40 kilomètres
au nord-ouest de la ville. Avant sa destruction, il permettait
notamment le fonctionnement de moulins à eau construits
parallèlement à son conduit sur le Janicule.
La
construction de l'aqueduc commence vers 104. L'empereur Trajan
acquiert une longue bande de terrain de quinze pieds de large de part
et d'autre du tracé du futur aqueduc, respectant ainsi un ancien
sénatus-consulte datant de 11 av. J.-C. que Frontin a rappelé
dans son traité
L'ouvrage
est inauguré en 109, date fournie par une inscription figurant sur
un cippe retrouvé à Véies et mentionnant la titulature de Trajan,
permettant une datation précise a peut-être deux jours près
l'inauguration des thermes de Trajan, le 22 juin, et 2 mois environ
avant l'inauguration de la Naumachia Traiani sur la plaine vaticane.
De
nouvelles interventions ont lieu durant le règne du pape Honorius
Ier, au VIIe siècle. Il subit de nouveaux dommages au passage
des Lombards d'Aistolf en 752 et des Sarrasins, puis est de nouveau
restauré entre le VIIIe siècle et le IXe siècle,
notamment par les papes Adrien Ier en 772 et Grégoire V en 846,
avant de tomber progressivement en ruine.
Lors
de son accession au trône de Saint Pierre en 1605, le pape Paul V
entreprend la construction d'un grand aqueduc pour résoudre les
problèmes d'approvisionnement en eau des quartiers Romains de la
rive droite du Tibre, incluant le Vatican. Il parvient à convaincre
la municipalité de financer les travaux qui commencent en 1609 sous
la supervision de Giovanni Fontana.
Les
sources qui ont captées du temps des Romains, voire du temps des
Étrusques, sont toujours exploitables mais ne sont plus complètement
disponibles, déjà mises à contribution pour alimenter, par
exemple, les moulins et les industries de la ville de Bracciano,
notamment par la famille Orsini.
Giovanni
Fontana et ses ingénieurs commencent par localiser les sources
laissées à l'abandon et rachètent les terrains correspondant.
Les
sources sont reliées par des canaux à l'aqueduc principal.
Selon
le pape, dans une déclaration publique, Fontana entreprend la
construction d'un nouveau canal qui prend appui ou réutilise en
partie les canaux antiques.
Il
s'avère que seules quelques sections de l'aqueduc antique sont
véritablement incorporées dans le nouvel ouvrage, surtout à
proximité des sources. Le nouvel aqueduc, achevé en 1612, est
d'abord baptisé Acqua Sabbatina, puis Acqua Bracciano. Il prend
finalement le nom d'Acqua Paola en hommage au pape Paul V.
La
longueur totale de l'aqueduc, difficile à estimer en l'absence de
sources officielles, est comprise entre 57 et 59,2 kilomètres.
Il a une capacité journalière de 2 848 quinaires, soit
118 200 mètres cubes par jour (1 367 litres par
seconde).
Le
conduit est large de 1 à 1,30 mètre et haut de 1,78 à
2,30 mètres. Son parcours est essentiellement souterrain, comme
en témoignent les nombreux regards facilitant les opérations de
maintenance encore visibles aujourd'hui. Sa pente moyenne est de
2,67 mètres par kilomètre...
L'aqueduc
antique présente une architecture typique du IIe siècle avec
des murs en béton recouvert de briques ou de pierres en opus
reticulatum. La portion de l'aqueduc retrouvée en 1912 sous
l'American Academy, sur la Via Angelo Masina, montre une structure en
opus mixtum.
Le
conduit, qu'il soit souterrain ou aérien, est voûté et construit
en béton recouvert sur sa partie basse par un enduit imperméable en
opus signinum.
La
présence de moulins produisant de la farine à proximité du tracé
de l'aqueduc sur le Janicule est attestée depuis au moins le
VIe siècle. La force de l'eau du conduit, qu'on doit faire
chuter sur plusieurs niveaux, permet alors d'actionner le mécanisme
des moulins.
L'aqueduc
puise l'eau dans les sources des monts Sabatins, sur les rives du lac
Sabatinus (aujourd’hui connu sous le nom de lac de Bracciano), au
nord-ouest de Rome.
L'aqueduc
capte toute une série de sources des collines autour du lac
volcanique de Bracciano. Certaines d'entre elles ont été aménagées
de manière monumentale et mises au jour récemment. D'après une
liste établie par les archéologues Italiens A. Cassio et R.
Lanciani, on dénombre :
7
sources de la zone dite Fosso di Grotta dont les eaux sont récupérées
dans 3 citernes.
Les
sources Matrice, Carestia et Fiora de la zone dite Fosso di Fiora
près de Manziana, sur la rive occidentale du lac,
Les
sources de Vicarello,
Une
source proche de l'actuel Acqua delle Donne Restaurant,
Les
7 citernes dites Sette Botti,
GRAVURE DE PIRANESI |
Quelques
sources au nord du Monte Rocca Romana et le long du Fosso della
Calandrina.
Les
sources Aquarelli, au nord-est du lac,
Les
sources de l'Acqua d'Impolline, à l'est du lac.
Une
de ces sources, baptisée Fiora, a été aménagée par les
ingénieurs Romains en une sorte de grotte artificielle.
Durant
le XIIIe siècle, une petite église Santa Maria della Fiora est
construite sur la maçonnerie antique, utilisant l'aménagement
souterrain comme annexe. La « grotte » est divisée en 3
chambres voûtées de tailles diverses dont seule celle au centre
s'ouvre sur l'extérieur.
La
chambre de droite est reliée directement au conduit de l'aqueduc de
l'Aqua Traiana. Le plafond voûté est décoré par des fresques de
couleur bleu-ciel et une niche placée à l'extrémité de la chambre
centrale doit abriter une statue. Au-dessus de la niche antique, une
plaque de stuc placée au Moyen Âge arbore une fleur à 5 pétales,
symbole de la famille Orsini.
La
statue antique a du être remplacée par une image de la Madonna
della Fiora à qui est dédiée l'église établie au-dessus.
La
maçonnerie change le long du tunnel de communication avec l'aqueduc
principal passant de la brique à un opus reticulatum.
Le
début du conduit (caput aquae) commence sur la rive septentrionale
du lac de Bracciano, entre les villes modernes de Vicarello et de
Trevignano Romano, et le contourne sur le côté Est, en partie sous
terre et en partie sur des arches, réceptionnant les eaux des
différentes sources.
Après
la ville d'Anguillara Sabazia, l'aqueduc suit sur sa rive gauche le
cours de la rivière Arrone, seule rivière issue du lac.
L'aqueduc
s'éloigne ensuite de la rivière et partage un long tronçon commun
sur arches avec l'aqueduc de l'Aqua Alsietina. Il se sépare ensuite
de ce dernier et redevient souterrain le long de la via Clodia
jusqu'à la localité de La Giustiniana. À partir de ce point,
l'aqueduc suit à peu près le tracé des voies modernes della Pineta
Sachetti et di San Pio V, pour ensuite réapparaître à la surface
sur un aqueduc à arches le long de la via Aurelia.
L'aqueduc
alimente en eau le quartier Transtiberim, seul quartier de Rome qui
n'est pas encore doté d'un tel dispositif. En effet, l'eau de
l'aqueduc d'Auguste, construit un siècle plus tôt pour alimenter la
Naumachia Augusti sur la rive droite du Tibre, n'est pas potable.
D'après
les Fasti Ostienses, il est indiqué que l'eau acheminée par
l'aqueduc est destinée à l'ensemble de la ville (tota urbe
salientem), c'est-à-dire que l'aqueduc doit aussi alimenter tout un
réseau de fontaines présentes à travers toute la ville.
Son
parcours final, dans Rome, n'est pas connu avec précision. Selon une
hypothèse émise par Rabun Taylor, professeur de l'Université du
Texas, qui s'appuie sur le Gran Pianta di Roma de Giambatta Nolli
(1748) et sur le plan de Leonardo Buffalini (1551) sur lesquels
figurent ce qui peut être identifié comme les vestiges des piles
d'un pont sur le Tibre, l'aqueduc traverse le Tibre sur un haut pont
dans la zone de l'Emporium puis s'incurve vers l'Aventin avant de se
diriger vers la colline de l'Oppius sur laquelle se dressent les
thermes de Trajan.
Les
dates rapprochées des inaugurations de ces deux édifices laissent
en effet penser que l'aqueduc est en partie utilisé pour alimenter
les thermes.
Cette
hypothèse est confortée par la découverte en 1935 d'un fragment de
tuyau en plomb (fistula aquaria) long de 18 mètres sur le mont
Oppius sur lequel on peut lire : THERM(AE) TRAIAN(I) ET AQ(VA)
TR(AIANA).
Thermes
de Trajan — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Thermes_de_Trajan
Aller
à Construction et inauguration - Au début du I siècle, les bains
publics ouverts à Rome ... La construction des thermes de Trajan
débute après 104, année durant laquelle un ... et sont inaugurés
le 22 juin 109, dates confirmées par ...
Forum
de Trajan - roma-quadrata
www.roma-quadrata.com/trajan.html
Son
inauguration date de 112 après J.C. et il n'était pas encore
achevé. ... de Trajan ainsi que la basilique Ulpia) dut entailler
profondément le Quirinal, il lui ... Ce monument fut construit par
le Sénat en 116 après J.C., l'année du décès de ... On peut les
dater entre 109 et 113 après J.C. Ces marchés étaient contrôlés
par ...
La
bibliothèque des thermes de Trajan - Plan de Rome
https://www.unicaen.fr/cireve/rome/pdr_maquette.php?fichier=visite_bib...trajan
Les
thermes de Trajan, fruit de Rabirius et d'Apollodore de Damas,
respectivement architectes des empereurs Domitien et Trajan, furent
inaugurés en 109 ap.
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