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JANVIER 2017...
Cette
page concerne l'année 119 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE DÉSERT DE LA MORT.
Ce
désert très ancien, qui se situe dans le gigantesque bassin du
Tarim, présente une importante subsidence entre la dépression de
Tourfan et les monts Kunlun et Karakorum, vraisemblablement formée
au cours de l'oligocène. L'ensemble reposant sur d'épaisses couches
sédimentaires, pouvant atteindre jusqu'à 3 300 mètres,
formées au pliocène et au pléistocène.
Cet
affaissement important a permis la formation du fleuve Tarim, long de
2 000 km et qui se perd dans le Lop Nor.
D'autres
cours d'eau, comme la Keriya, descendent de la chaîne des Pamirs, à
l'ouest, ou des Kunlun, au sud-ouest. Il y a 15 000 ans, à
la fin de la dernière glaciation, la Keriya traverse le désert
jusqu'au Nord.
Cette
phase d'écoulement s'est produite jusque vers 4 000 av. J.-C.,
puis le débit a diminué et les eaux se sont perdues dans les
sables...
Les
anciens cours sont signalés par les troncs d'arbres morts
grossièrement alignés entre les dunes. Les explorateurs y ont
trouvé d'anciennes cités, comme celle qui a été appelée Jumbulak
Kum (Les Sables ronds), sur un ancien cours de la Keriya...
Datée
de l'an 500 av. J.-C., elle est située très en profondeur dans
le désert. Aujourd'hui, seule la rivière de Khotan, située plus à
l'ouest, parvient à traverser le désert.
Ses
dunes, de natures différentes, atteignent des hauteurs allant de
80 m à 200 m. Elles ont achevé leur formation il y a
70 000 ans. Bien que principalement sablonneux et constitués
d'ergs, on y trouve également des plaines argileuses et des regs.
Le
climat du Taklamakan est continental. Il se caractérise par des
précipitations extrêmement faibles, allant de 38 mm par an à
l'Ouest à seulement 10 mm par an à l'Est.
Cette
aridité provient notamment du fait que lors de l'élévation du
plateau tibétain durant le Miocène, les modifications majeures de
la circulation atmosphérique ont profondément transformé les
paramètres de la mousson et rendu le bassin particulièrement sec.
Les
températures estivales sont élevées, à l'extrémité Est du
désert. Les hivers y sont assez froids.
Les
vents de Nord et de Nord-Ouest, prédominants en été dans les
régions de l'Ouest du désert, forment une circulation complexe des
masses d'air à leur point de convergence, près du centre, à
proximité de la Keriya, ce qui influence fortement la topographie
des dunes de sables.
Au
printemps, de forts courants ascendants se forment en raison du
réchauffement des sols, ce qui engendre des vents de Nord-Est
pouvant s'avérer très puissants. Pendant cette période, ces
derniers, mêlés aux vents provenant d'autres directions, génèrent
de fréquentes tempêtes de sable qui remplissent l'atmosphère de
poussière et ce, jusqu'à 4 000 mètres d'altitude.
Presque
intégralement composé de sable en mouvement, le désert n'abrite
pratiquement aucune végétation. Lorsque le mouvement du sable
ralentit, les dunes peuvent être colonisées par certaines espèces
végétales telles que Alhagi sparsifolia, Scorzonera divaricata ou
Karelina caspica.
Dans
les régions périphériques dont le substrat est plus stable, la
végétation peut couvrir jusqu'à 5 % du sol. Les principaux
arbustes sont Ephedra przewalskii et Nitraria sphaerocarpus.
Les
arbres qui poussent le long des cours d'eau sont des peupliers de
l'Euphrate. Les sables peuvent porter des arbrisseaux du genre
tamarix ou des graminées.
En
raison de son
inhospitalité
pour
l'homme, le désert du Taklamakan abrite encore de petites
populations d'animaux ayant disparu du reste de la Chine, comme le
chameau de Bactriane et l'âne sauvage d'Asie...
Le
Lob Nor, où l'on pratique la pêche à la pirogue, abrite, selon les
saisons, une grande quantité d'oiseaux aquatiques : mouettes,
sternes, cygnes, canards, hérons, etc.
Le
désert du Taklamakan est bordé au nord et au sud par une série de
villes-oasis qui constituent les branches nord et sud de la Route de
la soie entre les chaînes de montagnes environnantes et le corridor
du Gansu à l'est.
Depuis
le IXe siècle, la population est constituée de Ouïgours
Turcophones. Depuis quelques dizaines d'années, la région connaît
une forte immigration de Chinois Han.
Antérieurement,
la région est habitée par une population de langue indo-européenne,
les Tokhariens. Les traces archéologiques (en particulier les momies
du Tarim) indiquent que cette population indo-européenne originelle
est sans doute présente depuis le début du IIe millénaire avant
notre ère.
Xiongnu
(chinois: 匈奴
Hiong-nu)
est une confédération venue de l'actuelle Mongolie nomadisant dans
les steppes entre le lac Baïkal et la Chine du Nord.
Peut-être
les ancêtres des Göktürk.
La
question de l'identité des Xiongnu n'est pas résolue. Le sinologue
Français Paul Pelliot (1878 — 1945) considère les Xiongnu comme
des Proto-Turcs.
L'historien
Japonais Kurakichi Shiratori, (1865 — 1942) les a considérés
tantôt comme des Turcs, tantôt comme des Mongols.
Pour
le linguiste Hongrois Louis Ligeti, ils ont pu être paléoasiatiques
ou iénisséiens. Dans le dernier cas, ils peuvent être apparentés
aux Khantys (Ostiaks), qui vivent en Sibérie occidentale et parlent
une langue finno-ougrienne.
Enfin,
le sinologue Américain Edwin G. Pulleyblank (1922 — 2013) a
défendu une thèse selon laquelle ils sont les ancêtres des Kets,
un peuple Sibérien parlant une langue isolée.
De
nombreux peuples se sont appelés « les Hommes ». Il en
serait de même des Xiongnu et ceci fournit un argument pour les
considérer comme des Turco-Mongols. On sait aussi qu'ils pratiquent
le tengrisme, que leur désignation du ciel est apparentée au turc
tängri et au mongol tengeree.
De
nombreux historiens ont émis l'hypothèse que les Huns d'Attila,
apparus au IVe siècle en Europe, descendent des Xiongnu, c'est
ce que suggère la ressemblance des noms. Elle n'est cependant pas
certaine, puisqu'il est possible que les Huns aient pris leur nom aux
Xiongnu sans avoir de lien de parenté avec eux.
O.
Maenchen-Helfen notamment a sévèrement critiqué la thèse de
l'identité Huns-Xiongnu. Les derniers résultats de la recherche
laissent cependant penser que ce lien est non seulement nominal, et
donc politique, mais aussi culturel.
Différentes
visions de l'appartenance aux différents peuples turco-mongols
s'opposent.
Quelques
sources disent que les classes dominantes sont des proto-turques
tandis-que d'autres suggèrent des proto-Hunniques.
Venus
des steppe Mongoles, les Xiongnu entrent dans l'histoire en -245, à
l'occasion d'un affrontement contre le royaume de Zhao. La Chine est
alors divisée en royaumes en conflit permanent.
L'unification
est l'œuvre du roi de Qin, qui prend en -221 le nom de Qin Shi
Huang.
Ce
nom propre est apparenté au turco-mongol tümen « dix
mille » : C'est à l'origine un titre militaire (général
d'une armée de 10 000 hommes) interprété comme un nom propre par
les Chinois de l'époque. Les attaques que Touman lance contre la
Chine motivent la construction de la Grande Muraille.
Mais
les Chinois adoptent également contre eux une stratégie offensive :
Les Xiongnu sont vaincus par le général Meng Tian en -214.
Selon
une histoire peut-être en partie légendaire, Modu a été envoyé
en otage chez eux sous le règne de Touman. La victoire de Modu
pousse les Yuezhi à émigrer vers le Tian Shan (monts Célestes),
dans l'actuel Kirghizistan, et permet aux Xiongnu de contrôler 39
États de l'Asie centrale. La plupart d'entre eux sont situés sur la
Route de la soie.
Plus
tard, 2 frères se proclament shanyu et entrent en lutte.
L'un
d’eux, Huhanye, se soumet aux Chinois en -53 et forme une sorte
d'État tampon au sud de la Mongolie.
Il
peut occuper le nord de ce pays en -48 et il meurt dans la région
d'Oulan-Bator après avoir épousé en -33 la princesse chinoise Wang
Zhaojun.
Après
la mort de Huhanye, les Xiongnu se scindent en 2 factions et celle du
Sud, constituée de 8 tribus, fait définitivement allégeance aux
Chinois.
Elle
s'installe dans l'actuelle Mongolie-Intérieure.
Dès
lors, les Xiongnu commencent à devenir moins redoutables pour les
Chinois.
En
89 et en 90, ils effectuent encore quelques incursions en Chine, mais
les troupes impériales les repoussent. Ils sont écrasés en 91, le
shanyu s'enfuit et toute sa famille est capturée et emmenée en
Chine.
LE TAKLAMAKAN |
En
155, un chef du peuple Xianbei (鮮卑),
appelé Tanshihuai par les Chinois, fonde en Mongolie un puissant
État et 100 000 familles Xiongnu se rallient à lui.
Les
Xianbei fondent par la suite la dynastie Wei du Nord (北魏)
qui domine pendant plus d'un siècle l'ensemble de la Chine du Nord.
Les
Xiongnu sont des pasteurs semi-nomades, éleveurs de chevaux et de
bœufs. Ils utilisent probablement déjà la yourte, habitation
toujours en usage chez les nomades de l'Asie Centrale. Ils
construisent des habitations semi-troglodytiques, pratiquent des
chasses collectives et utilisent des faucons.
La
terre est cultivée par les prisonniers de guerre : Des Chinois
ou des hommes originaires des oasis de l'Asie Centrale. Ces captifs
effectuent également des travaux artisanaux.
D'après
les sources Chinoises, les Xiongnu sont divisés en 24 tribus,
elles-mêmes subdivisées en clans et familles patrilinéaires.
Les
principaux clans sont : Huyan, Xubu et Luandi. La société est
divisée en classes, comprenant des aristocrates, divisés en une
noblesse de sang apparentée au shanyu et une noblesse de talent, et
des hommes du peuple. Autour du shanyu, au pouvoir héréditaire mais
non absolu, gravitent des princes répartis en différents grades.
Le
souverain ne peut prendre son épouse que dans un nombre limité de
clans. Les Xiongnu pratiquent la polygamie et le lévirat.
Plusieurs
peuples étrangers ont été intégrés dans l'empire des Xiongnu.
C'est peut-être le cas des Huns, s'ils ne sont pas identiques aux
Xiongnu, et cela peut expliquer qu'ils aient porté le nom de leurs
anciens maîtres.
Il
en est probablement de même des Hephthalites, considérés comme des
« Huns blancs » alors qu'ils ne sont certainement pas
apparentés aux Xiongnu ou aux Huns.
LA RIVIÈRE TARIM |
L'anthropologue
russe Yu. D. Tal’ko Gryntsevitch est le premier, entre 1896 et
1902, à mener des fouilles sur les tombes des Xiongnu.
En
1924 et 1925, l’expédition mongolo-tibétaine du capitaine
soviétique Piotr Kouzmitch Kozlov met au jour d'importants vestige,
en Mongolie Septentrionale, en fouillant 12 kourganes de la nécropole
de Noïn Ula. Les soieries et laques Han, parmi lesquelles une coupe
datée de la kourgane n°6 font penser qu'il s'agit d'une tombe
princière.
Les
deux sites de Egiin Gol, dans le Nord de la Mongolie, puis la
nécropole aristocratique Xiongnu découverte à Gol Mod, dans le
Nord de l'aïmag d'Arkhangaï, près de la rivière Khunnu ont permis
dans les années 1990 et 2000 d'avancer dans la compréhension de ces
peuples.
Sur
ces sites, le sol est sableux et herbeux, on peut y trouver bouleau
et mélèzes, daims, cerfs, chevreuils, élans, loups.
Le
Lob Nor (Du mongol, mongol cyrillique : Лоп
Нуур Lop Nuur, littéralement,
lac Lop, débouché du fleuve Tarim à l'est du désert du
Taklamakan, est un immense marécage salé dont la superficie diminue
au fil des siècles. Il est situé au sud de Tourfan et au nord de
l'ancienne ville de Miran, dans la préfecture autonome mongole de
Bayin'gholin de la région autonome chinoise du Xinjiang. Les
anglophones l'appellent Lop Nur et l'on rencontre aussi le nom de Lop
Nor en français...
Le
Lop Nor est le site des essais nucléaires Chinois : 45
explosions atomiques y ont été effectuées entre 1964 et 1996, dont
23 dans l'atmosphère, la dernière ayant eu lieu en 1980, et 22 sous
terre, la dernière en 1996.
Le
premier essai nucléaire de la République populaire de Chine,
répondant au nom de code 596, eut lieu le 16 octobre 1964 sur le
site.
Le
choix de la zone d'essais est établi en octobre 1959, sur les
conseils d'experts Russes.
Le
quartier général des opérations est situé dans la cité
scientifique de Malan, également résidence du personnel
scientifique et technique, qui a été construite à une centaine de
kilomètres au nord de la zone d'essai, près du lac Bosten.
Selon
le Research Center for Turkestan and Azerbaijan (SOTA), une
organisation ayant son siège aux Pays-Bas : Au début des
activités, les habitants des localités voisines ne sont pas évacués
et c'est seulement dans les années 1970 qu'ils ont commencé à être
déplacés pour quelques jours au moment des essais avant d'être
autorisés à revenir sur place.
Une
augmentation des cancers et des malformations à la naissance a été
constatée parmi la population locale, le chiffre de 200 000
décès liés aux essais nucléaires ayant même été avancé par
des opposants ouïghours...
Pourtant,
le Lop Nor, depuis les alentours 1920 où les peuplades Ouïghoures
fuient le bassin à la suite d'une peste qui les décime, n'a plus
connu de peuplement permanent.
Les
journaux principaux affirment qu'au moins 210 000 personnes sont
mortes d'irradiation.
Certains
militants Ouïghours parlent d'un demi-million de morts. Un nombre
important de personnes sont affectées de fentes palatines et
d'autres anomalies de naissance, ainsi que par un taux d'incidence de
cancer plus élevé. Vers 1990, les taux des cancers près du Lop Nor
sont plus de 35 % plus élevés que ceux de la moyenne nationale
en Chine.
Selon
le Research Center for Turkestan and Azerbaijan, la présence du
centre a entraîné des manifestations de mécontentement des
populations Ouïghoures locales, notamment en mars 1993, où l'armée
populaire de libération a tiré sur un millier de manifestants
Ouïghours qui se sont réunis devant le site, entraînant une
violente émeute, des dégâts matériels importants à l'intérieur
du site, ainsi que de nombreuses victimes.
Selon
la même source, on estime dans les années 1990 à environ 85 000
le nombre de personnes qui vivent encore à proximité immédiate des
anciennes zones d'essais, soumises par là même à un niveau de
pollution radioactive dangereusement élevé.
Le
livre The Nuclear Express : Affirme que la Chine a secrètement
permis l'accès au site d'essai atomique de Lop Nor au Pakistan, et à
la France.
Selon
l'organisation américaine Nuclear Threat Initiative, depuis son
ultime essai atmosphérique le 11 octobre 1980, la Chine se conforme
dans les faits au traité d'interdiction partielle des essais
nucléaires et a officiellement annoncé l'arrêt définitif des dits
essais le 21 mars 1986.
De
plus, elle a annoncé un moratoire sur les essais souterrains à
partir du 30 juillet 1996 puis a signé le traité d'interdiction
complète des essais nucléaires le 24 septembre de la même année.
Le
Taklamakan est un désert continental d'Asie Centrale, dont la grande
majorité de la surface se trouve dans la région autonome Ouïgoure
du Xinjiang en République Populaire de Chine.
Il
est surnommé la « Mer de la mort ».
L'étymologie
du mot Taklamakan est incertaine, les 2 hypothèses les plus
vraisemblables étant soit un emprunt à l'arabo-persan (« endroit
délaissé, à l'abandon ») soit une expression strictement
ouïghoure taqlar makan, signifiant « lieu des ruines ».
De
forme ovoïde, ce désert occupe une vaste cuvette géologique bordée
par le massif du Pamir et ceux des Tian Shan au nord et à l'ouest,
par l
LE LOP NOR |
a Cordillère du Kunlun puis le plateau du Tibet au sud.
Il
se situe à l'ouest du désert de Gobi.
Avec
1 000 km d'ouest en est et 500 km du nord au sud et
une surface de 270 000 km², il s'agit du 18e désert
le plus vaste, bien que ce classement varie selon les sources.
Chanyu
- Unionpédia
fr.unionpedia.org/i/Chanyu
Hu
Hanye ou Hu Hanxie fut un chanyu des Xiongnu de -58 à -31. Neuf!:
Chanyu et .... Cette page concerne l'année 119 du calendrier julien
proleptique. Neuf!:
Chine
100-149 - Krononations Asie Ocanie - asie-oceanie
krononationsasieoceanie.weebly.com/chine-100-149.html
119.
Les Chinois rétablissent dans le Tarim la colonie militaire de Hami
afin de faire face aux ... La garnison chinoise sera cependant
massacrée peu après par le chanyu des Xiongnu septentrionaux. ...
Victorieux dans la vallée de Yihe du roi Yili des Xiongnu, le
général Ban Yong peut ... Première année de l'ère Yongjian.
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