dimanche 5 mars 2017

EN REMONTANT LE TEMPS... 123

30 DÉCEMBRE 2016...

Cette page concerne l'année 123 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

AU IIe SIÈCLE MODIFICATION DE LA VOIE CASSIA.

En Toscane, comme dans le reste de l'Italie, il n'est pas rare qu'une route puisse avoir des origines très anciennes, tout au début de Rome... Romain, Étrusques etc.

La Via Cassia fut une importante voie consulaire romaine joignant tout d'abord Rome à Florence avant d'être prolongée jusqu'à la via Aurelia en passant par Lucques.
La via Cassia démarrait près du pont Milvius dans le voisinage immédiat de Rome et passait non loin de Véies. En traversant l'Étrurie elle passait par Baccanae, Sutrium, Vulsinii, Clusium, Arretium, Florentia, Pise Pistoia et Lucques puis rejoignait la Via Aurelia à Luna.
Elle désigne encore aujourd'hui communément la route principale SR2 qui arrive notamment à Sienne par le sud, depuis Acquapendente en traversant le Val d'Orcia.

Le Val d'Arno supérieur, comme la vallée de Chiana, sont des zones géographiques couvertes par des routes principales. Le parcours de la Via Cassia a subi de nombreux changements au cours des siècles. Alors que le tracé de la Via Cassia Vetus est encore très reconnaissable et identifiable, malgré quelques ajustements et des mouvements, beaucoup plus problématique est l'identification de la voie Cassia Nova de Chiusi à Florence...

En 123 Rome trouve que cette route n'est pas suffisamment exploitable, et décide d'entreprendre les travaux d'un nouveaux tronçon de la Cassia Vetus.
A partir de Chiusi,Tuoro sul Trasimeno, Cortona, Camucia, Castiglion Fiorentino, Arezzo, Quarata, pont Buriano, et d'ici l'itinéraire correspond plus ou moins à celle de Via Setteponti d'aujourd'hui jusqu'à Cascia Reggello et Pontassieve, pour terminer à Fiesole...

Il convient de noter que l'ancienne voie est souvent plus en aval et plus droite que celle de la Via Setteponti. En effet, au cours du temps, le sol et le ruisseaux se sont élargi forçant à dévier la route en amont et d'aménager la construction de courbes.

A l'époque romaine, les routes à la gauche du fleuve Arno, présentent un carrefour important, la vallée est traversé par la Via Cassia Adrianea, le nouveau tronçon ouvert par l'empereur Hadrien pour raccourcir la distance entre Chiusi et Florence.

Toute la région est riche en vestiges archéologiques et toponymiques démontrant l'implantation humaine intense du territoire déjà à l'époque Étrusque. De nombreux artefacts trouvés par Alvaro Tracchi atteste une continuité de la colonisation de la période étrusquo-romaine au Moyen-Âge.
Mais où passe le chemin de la Via Cassia Nova ? Personne ne le sait vraiment. Cette voie mesure exactement 3, 9m de large et commence au Forum Romain traverse le Tibre à Ponte Milvio. De là, toutes les grandes artères bifurquent vers l’Étrurie Méridionale et représentent un voyage de 3 jours.... Les scientifiques acceptent la nécessité de raccourcir la distance imposée par des modifications du tracé de la route. Exigences qui demanderont à la via Cassia de se déplace plus loin d'Arezzo sur la rive gauche.
L'utilisation généralisée du pavage des routes en Toscane par les monastères et les municipalités, ainsi que l'instabilité de la vallée de l'Arno ont modifié les anciennes voies romaines les rendant presque méconnaissables.

Cependant, il y a des hypothèses qui peuvent aider.
Celle de Mario Lopez Pegna, qui a découvert un chemin de Cassia dans la vallée de l'Arno.
Alvaro Tracchi, qui propose plutôt un chemin de haut plateau sur la rive gauche.

La première variante importante de la via Cassia a été construite à l'époque républicaine. Abandonné sur le côté Est du Val di Chiana on lui préfère le côté Ouest plus facile.
Le nouveau tronçon va jusqu'à la vallée de Foiano à Alberolo à partir de là, il continue par Viciomaggio, Rimaggio (dans la municipalité de Pergine Valdarno), Montozzi, traverse l'Arno sur le Ponte Romito, dont on peut encore admirer les vestiges. La route continue à San Giustino Valdarno où il croise le chemin du Vetus (Setteponti).
Mais même cette piste présente, après plusieurs décennies, un besoin de raccourcis et d'entretien. Les anciens Romains, pour gérer un empire si vaste, préfèrent diminuer les distances et rendre les chemins et routes rectilignes. Il suffit de penser à Via Appia Antica, la « route royale » (regina viarum), qui à partir de la Porta San Sebastiano va dans la direction de Brindisi avec une trajectoire rectiligne longue de 90 kilomètres, jusqu'à Terracina.

Dans l'hypothèse fascinante proposée par Alvaro Tracchi, la Cassia Nova, passant de Sinalunga, Monte San Savino, Ciggiano, traverse le val d'Elsa et entre dans le Val d'Ambro au croisement de San Pancrazio.
Puis vers Capannole, qui montre des preuves de l'époque Romaine région et traversé de l'Ambro sur un pont dont il y a quelques restes.

Mais selon Targioni Tozzetti, la via Cassia franchit le splendide pont médiéval de Pogi dont les fondations sont de l'époque Romaine et sont encore visibles aujourd'hui. Mais pour revenir à l'hypothèse Tracchi, une fois que nous avons traversé l'Ambro, la route monte vers Panzano, Tontenano et l'Hospitale San Marci de Sietrena) fondée depuis le XIIIe siècle.
Cassia Nova passe par Galatrona et Mercatale, puis a continué à Rendola, Cocoioni et Caserottole, puis Fontebussi Cavriglia qui peut être l'ancien Bituriha.
Au nord de Cavriglia la route est difficile à identifier en raison de la dévastation environnementale provenant de fouilles minières...

On suppose qu'un tronçon de la via Cassia passe sous l'église de San Pancrazio, à Castelnuovo dei Sabbioni et Pianfranzese. De là, la route a atteint le Pont Gaville, à Stolli puis à Florence, dans un premier temps par l'intermédiaire de Rignano puis la via Cintoia et le Val d'Ema.

La plupart des études actuelles accréditent également un itinéraire différent de Sinalunga partant du torrent le Foenna, et atteignant l'église paroissiale de San Stefano, puis Svoltava vers Modanella, Poggio, Santa Cecilia vers Chianti.

La découverte récente d'un Xenodochio, hospice pour les pèlerins et les voyageurs, au nord de Poggio San Cecilia, peut également confirmer une nouvelle hypothèse sur l'existence d'un itinéraire alternatif qui monte vers Palazzuolo San Pancrazio puis rejoint sur un chemin de crêtes l'ancienne route de la ville actuelle (Bucine).
La possibilité d'une route partant de l'armurerie de la via Cassia pour pointer vers Chianti, peut-être en partie confondue avec l'ancienne « Chiantigena ».

Par conséquent, laissons aux chercheurs la tâche de poursuivre la recherche difficile, sur l'itinéraire exact de la via Cassia Nova, certains de ces endroits sont vraiment merveilleux ils sont a recommander aux amateurs d'histoire et d'archéologie, mais aussi aux amateurs de randonnée qui veulent plonger dans la verdure et admirer un magnifique paysage de collines et de bois.

Le système routier romain entre Bolsena et Chiusi est pour plusieurs raisons d'un intérêt particulier.
Il a été influencée de façon décisive par les changements dans le mode de peuplement, devenant le théâtre d'un ambitieux projet d'ingénierie sous Trajan, et, couvre 3 types différents de pays, les collines de tuf du nord de Lazio, les argiles et les crêtes de calcaire au nord de la rivière Paglia et enfin la plaine d'inondation du haut Val di Chiana.
Au IIIe siècle avant JC, l'importance de la ville étrusque sur le site d'Orvieto a fortement diminué et Bolsena est devenu la ville principale de la région. Orvieto est probablement le site Étrusque de Volsinii.
Cette identification, qui remonte à K.O. Müller, a été relatée par R. Bloch dans une série d'articles sur l'archéologie de Bolsena. Elle est toutefois appuyée par la preuve des 2 sites : Les découvertes à Orvieto, notamment des groupes de riches tombeaux du VIe et du Ve siècle récemment retrouvés par Bizzarri dans le cimetière de Crocefisso del Tufo, marqués en particulier par les aménagements hydrauliques et la construction du nouveau forum et de l'amphithéâtre, se poursuivent au Ier, IIe et début du IIIe siècle, mais ils s'expliquent plutôt alors par une vocation de villégiature, dans un lieu au « charme désuet », avant que le site ne subisse un « bouleversement profond », caractérisé par des traces de destruction et d'abandon à la fin du IIIe siècle.
Enfin, la ville connaît une dernière phase édilitaire, très limitée, au IVe siècle, avant l'abandon définitif.

Par ailleurs, depuis plus d'un siècle, le mobilier récolté montre, à diverses époques, l'existence d'activités artisanales, textiles (pesons de tisserands, peigne à carder), tabletterie, matériaux de construction, sans oublier la découverte en 1962 du monument funéraire de L. Annius Rufus, signalé par G. Colonna, et dont le décor se rapporte à la profession d'un meunier. Le problème est de savoir lesquelles de ces différentes activités sont liées à la vie normale et quotidienne commune à toutes les villes d'Italie centrale et lesquelles sont propres à Bolsena, et destinées alors à une exportation en dehors du territoire de la cité.
Enfin, on peut tirer quelques informations sporadiques sur l'identification de certains espaces révélés par les fouilles de l'École Française dans le tissu urbain, qu'il s'agisse de bâtiments voués au commerce ou aux échanges, comme les boutiques, voire les supposés « horrea » voisins du forum, ou d'espaces à vocation artisanale, comme ces aménagements hydrauliques au sud-ouest de la « maison aux peintures » : La destination de cet ensemble de bassins de décantation, reliés à un réseau de canalisation, demeure peu clair.
Comme on le voit, le bilan d'ensemble reste plutôt maigre, mais il vient de s'augmenter de quelques découvertes intéressantes.

Commençons par une découverte fortuite, à un endroit qui répond au joli nom de Cappuccetto Rosso, au sud-ouest du site urbain dont il est séparé par un profond vallon, à proximité immédiate d'un monument, où on trouve un huilerie antique


NEWS: ITINERARI STORICI: LA VIA CASSIA NOVA TRA LA VA...
www.antikitera.net › Archeologia › News
Traduire cette page
Non ci sono dubbi che la valle fosse attraversata dalla via Cassia Adrianea, il nuovo tronco aperto nel 123 d.C. dall'imperatore Adriano per accorciare le ...
Termes manquants : année

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire