30 DÉCEMBRE 2016...
AU
IIe SIÈCLE MODIFICATION DE LA VOIE CASSIA.

La
Via Cassia fut une importante voie consulaire romaine joignant tout
d'abord Rome à Florence avant d'être prolongée jusqu'à la via
Aurelia en passant par Lucques.
La
via Cassia démarrait près du pont Milvius dans le voisinage
immédiat de Rome et passait non loin de Véies. En traversant
l'Étrurie elle passait par Baccanae, Sutrium, Vulsinii, Clusium,
Arretium, Florentia, Pise Pistoia et Lucques puis rejoignait la Via
Aurelia à Luna.
Elle
désigne encore aujourd'hui communément la route principale SR2 qui
arrive notamment à Sienne par le sud, depuis Acquapendente en
traversant le Val d'Orcia.

En
123 Rome trouve que cette route n'est pas suffisamment exploitable,
et décide d'entreprendre les travaux d'un nouveaux tronçon de la
Cassia Vetus.
A
partir de Chiusi,Tuoro sul Trasimeno, Cortona, Camucia, Castiglion
Fiorentino, Arezzo, Quarata, pont Buriano, et d'ici l'itinéraire
correspond plus ou moins à celle de Via Setteponti d'aujourd'hui
jusqu'à Cascia Reggello et Pontassieve, pour terminer à Fiesole...
Il
convient de noter que l'ancienne voie est souvent plus en aval et
plus droite que celle de la Via Setteponti. En effet, au cours du
temps, le sol et le ruisseaux se sont élargi forçant à dévier la
route en amont et d'aménager la construction de courbes.
A
l'époque romaine, les routes à la gauche du fleuve Arno, présentent
un carrefour important, la vallée est traversé par la Via Cassia
Adrianea, le nouveau tronçon ouvert par l'empereur Hadrien pour
raccourcir la distance entre Chiusi et Florence.

Mais
où passe le chemin de la Via Cassia Nova ? Personne ne le sait
vraiment. Cette voie mesure exactement 3, 9m de large et commence au
Forum Romain traverse le Tibre à Ponte Milvio. De là, toutes les
grandes artères bifurquent vers l’Étrurie Méridionale et
représentent un voyage de 3 jours.... Les scientifiques acceptent la
nécessité de raccourcir la distance imposée par des modifications
du tracé de la route. Exigences qui demanderont à la via Cassia de
se déplace plus loin d'Arezzo sur la rive gauche.

Cependant,
il y a des hypothèses qui peuvent aider.
Celle
de Mario Lopez Pegna, qui a découvert un chemin de Cassia dans la
vallée de l'Arno.
Alvaro
Tracchi, qui propose plutôt un chemin de haut plateau sur la rive
gauche.
La
première variante importante de la via Cassia a été construite à
l'époque républicaine. Abandonné sur le côté Est du Val di
Chiana on lui préfère le côté Ouest plus facile.
Le
nouveau tronçon va jusqu'à la vallée de Foiano à Alberolo à
partir de là, il continue par Viciomaggio, Rimaggio (dans la
municipalité de Pergine Valdarno), Montozzi, traverse l'Arno sur le
Ponte Romito, dont on peut encore admirer les vestiges. La route
continue à San Giustino Valdarno où il croise le chemin du Vetus
(Setteponti).
Mais
même cette piste présente, après plusieurs décennies, un besoin
de raccourcis et d'entretien. Les anciens Romains, pour gérer un
empire si vaste, préfèrent diminuer les distances et rendre les
chemins et routes rectilignes. Il suffit de penser à Via Appia
Antica, la « route royale » (regina viarum), qui à
partir de la Porta San Sebastiano va dans la direction de Brindisi
avec une trajectoire rectiligne longue de 90 kilomètres, jusqu'à
Terracina.
Dans
l'hypothèse fascinante proposée par Alvaro Tracchi, la Cassia
Nova, passant de Sinalunga, Monte San Savino, Ciggiano, traverse le
val d'Elsa et entre dans le Val d'Ambro au croisement de San
Pancrazio.
Puis
vers Capannole, qui montre des preuves de l'époque Romaine région
et traversé de l'Ambro sur un pont dont il y a quelques restes.
Mais
selon Targioni Tozzetti, la via Cassia franchit le splendide pont
médiéval de Pogi dont les fondations sont de l'époque Romaine et
sont encore visibles aujourd'hui. Mais pour revenir à l'hypothèse
Tracchi, une fois que nous avons traversé l'Ambro, la route monte
vers Panzano, Tontenano et l'Hospitale San Marci de Sietrena) fondée
depuis le XIIIe siècle.
Cassia
Nova passe par Galatrona et Mercatale, puis a continué à Rendola,
Cocoioni et Caserottole, puis Fontebussi Cavriglia qui peut être
l'ancien Bituriha.

On
suppose qu'un tronçon de la via Cassia passe sous l'église de San
Pancrazio, à Castelnuovo dei Sabbioni et Pianfranzese. De là, la
route a atteint le Pont Gaville, à Stolli puis à Florence, dans un
premier temps par l'intermédiaire de Rignano puis la via Cintoia et
le Val d'Ema.
La
plupart des études actuelles accréditent également un itinéraire
différent de Sinalunga partant du torrent le Foenna, et atteignant
l'église paroissiale de San Stefano, puis Svoltava vers Modanella,
Poggio, Santa Cecilia vers Chianti.
La
découverte récente d'un Xenodochio, hospice pour les pèlerins et
les voyageurs, au nord de Poggio San Cecilia, peut également
confirmer une nouvelle hypothèse sur l'existence d'un itinéraire
alternatif qui monte vers Palazzuolo San Pancrazio puis rejoint sur
un chemin de crêtes l'ancienne route de la ville actuelle (Bucine).
La
possibilité d'une route partant de l'armurerie de la via Cassia pour
pointer vers Chianti, peut-être en partie confondue avec l'ancienne
« Chiantigena ».

Le
système routier romain entre Bolsena et Chiusi est pour plusieurs
raisons d'un intérêt particulier.
Il
a été influencée de façon décisive par les changements dans le
mode de peuplement, devenant le théâtre d'un ambitieux projet
d'ingénierie sous Trajan, et, couvre 3 types différents de pays,
les collines de tuf du nord de Lazio, les argiles et les crêtes de
calcaire au nord de la rivière Paglia et enfin la plaine
d'inondation du haut Val di Chiana.

Cette
identification, qui remonte à K.O. Müller, a été relatée par R.
Bloch dans une série d'articles sur l'archéologie de Bolsena. Elle
est toutefois appuyée par la preuve des 2 sites : Les
découvertes à Orvieto, notamment des groupes de riches tombeaux du
VIe et du Ve siècle récemment retrouvés par Bizzarri dans le
cimetière de Crocefisso del Tufo, marqués en particulier par les
aménagements hydrauliques et la construction du nouveau forum et de
l'amphithéâtre, se poursuivent au Ier, IIe et début du IIIe
siècle, mais ils s'expliquent plutôt alors par une vocation de
villégiature, dans un lieu au « charme désuet », avant
que le site ne subisse un « bouleversement profond »,
caractérisé par des traces de destruction et d'abandon à la fin du
IIIe siècle.
Enfin,
la ville connaît une dernière phase édilitaire, très limitée, au
IVe siècle, avant l'abandon définitif.

Enfin,
on peut tirer quelques informations sporadiques sur l'identification
de certains espaces révélés par les fouilles de l'École Française
dans le tissu urbain, qu'il s'agisse de bâtiments voués au commerce
ou aux échanges, comme les boutiques, voire les supposés « horrea »
voisins du forum, ou d'espaces à vocation artisanale, comme ces
aménagements hydrauliques au sud-ouest de la « maison aux
peintures » : La destination de cet ensemble de bassins de
décantation, reliés à un réseau de canalisation, demeure peu
clair.

Commençons
par une découverte fortuite, à un endroit qui répond au joli nom
de Cappuccetto Rosso, au sud-ouest du site urbain dont il est séparé
par un profond vallon, à proximité immédiate d'un monument, où on
trouve un huilerie antique
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ITINERARI STORICI: LA VIA CASSIA NOVA TRA LA VA...
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Non
ci sono dubbi che la valle fosse attraversata dalla via Cassia
Adrianea, il nuovo tronco aperto nel 123 d.C. dall'imperatore Adriano
per accorciare le ...
Termes
manquants : année
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