mardi 7 octobre 2014

953... EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 953 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES VICISSITUDES DES MONUMENTS ECCLÉSIASTIQUES



Le monastère de Saint-Michel-de-Cuxa, situé près de Prades, dans les Pyrénées-Orientales, est l'un des plus importants monastères de la Catalogne au Moyen-Âge. Ses ruines évoquent mal son ancienne grandeur : Le cloître du XIIIe siècle, dont les sculptures formait un des chaînons essentiels dans la série des cloîtres Catalans, a été vendu et transporté en Amérique, une porte, faite de pièces et de morceaux, rassemble quelques belles sculptures de provenance et de date probablement diverses, les ruines de l'église, dans un état lamentable, ne parlent pas à l'imagination du voyageur qui y cherche en vain une émotion artistique, mais elles ont, pour l'archéologue qui les étudie, un intérêt considérable et dont l'importance ne fait que s'accroître au fur et à mesure que se développent nos connaissances sur l'époque encore obscure qui a précédé l'art roman...

La première étude sérieuse qui lui est consacrée, après quelques examens rapides suivis d'hypothèses fragiles, comme ceux de Tolra et de Ramé, est l'étude de Brutails, parue dans son volume de Notes sobre l'Art Religieux en Rossellô (Barcelone, 1901) et complétée par le Guide du Congrès Archéologique tenu à Carcassonne et à Perpignan en 1906

Cette étude de Brutails, bien que contenant, comme toutes celles qu'il a écrites, des vues pénétrantes et très fermes, est encore, sur bien des points, imparfaite elle est rectifiée avec beaucoup de sûreté par M. Puig i Cadafalch dans le second volume de « V Arquitectura Románica a Catalunya (Barcelone, 1911) » et l'on peut considérer cette étude de M. Puig i Cadafalch comme définitive dans l'ensemble.

Tout récemment, un architecte Cordouan, M. Félix Hernández, dans une étude parue h YArchivo Español de Arte y Arqueología (Madrid,
1932, n° XXIII), reprend les conclusions générales de M. Puig, après avoir fait de l'église en question un examen archéologique très minutieux et très précis, de plus, M. Hernández, en spécialiste de l'art du Califat, appelle notre attention sur les influences musulmanes très importantes qui se voient dans l'architecture de cette église et en font un des exemples les plus significatifs du cycle mozarabe Catalan.

Rappelons d'abord l'histoire du monastère, nous la trouvons intimement liée à celle du clergé et de la noblesse des comtés Catalans du Sud des Pyrénées. C'est d'abord l'évêque d'Urgel, a qui est due la fondation, faite au milieu du IXe siècle par des moines de son diocèse. Ensuite les comtes de Cerdagne favorisent de leurs bienfaits le monastère de Saint- Michel et y construisent successivement dans la seconde moitié du Xe siècle deux églises, dont la seconde est en partie parvenue jusqu'à nous.
Enfin le grand abbé de Ripoll, plus tard évêque de Vich, fils du comte de Cerdagne et comte lui- même, Oliva, l'un des personnages les plus remarquables de l'histoire de Catalogne, devient, au début du XIe siècle, abbé de Saint-Michel-de-Cuxa et embellit l'église qu'y ont élevée à la fin du Xe siècle son oncle Seniofred et son père Oliva Cabreta. Mentionnons enfin un fait qui n'a probablement pas eu d'influence directe sur l'architecture de l'église, mais qui n'en reste pas moins singulièrement évocateur de l'histoire du monastère : à la fin du Xe siècle, le doge de Venise Saint Pierre Orséolo, constructeur de Saint-Marc, séjourne pendant 19 ans à Cuxa, en compagnie de Saint Romuald et de l'abbé du monastère, Guarin.

Trois textes exceptionnellement précis et détaillés nous renseignent sur les constructions du Xe et XIe siècle nous permettant, joints à l'examen des ruines, de nous faire une idée des constructions de ces époques.

Le premier est l'acte de consécration de 953, il concerne la première église consacrée à Saint Michel par le comte de Cerdagne Seniofred, sur l'emplacement d'une mauvaise construction de terre consacrée à Saint Germain... Les moines, venus d'Urgel au milieu du IXe siècle, se sont, en effet, d'abord installés en un autre endroit, à Eixalada, où ils ont élevé un monastère consacré à Saint André... Chassés d'Eixalada par une inondation en 874, ils s'installent quelques années après à Cuxa, où se trouve déjà une « celia d'Eixalada » et une petite chapelle dédiée à Saint Germain, cette installation rudimentaire et cette chapelle construite grossièrement « de boue et de pierres » leur suffisent tant bien que mal jusqu'à la venue du comte de Cerdagne Seniofred, au milieu du Xe siècle. Celui-ci démolit l'église de Saint Germain, pour construire à la place : « admirablement, en chaux et en pierre et en bois travaillé » une église consacrée à Saint Michel... La consécration de 953 se rapporte à un édifice qu'on vient de construire et non pas, comme l'a supposé un des premiers historiens de Cuxa, à l'emplacement sur lequel on allait le construire : En effet, le texte dit : « post œdificationem sancti istius templi ». Cependant à peine venait-on de construire cette église de Saint Michel, qu'on va en construire une nouvelle au sujet de laquelle nous renseigne l'acte de consécration de 974.

L'église de 953 est encore modeste et simple, elle n'a qu'un autel... Peu de temps après la consécration, Seniofred décide d'en élever une autre plus considérable. La petite église n'est pas démolie tout de suite, elle continue à être utilisée pour les offices du culte pendant les travaux de construction de la grande. Seniofred meurt avant l'achèvement de l'œuvre, qui est achevée par ses frères et successeurs :
Le comte Oliva Cabreta et l'évêque de Girone Miron.
Le monastère est alors régi par l'abbé Guarin.
L'église est consacrée, en 974, par 7 évêques... Il y a donc 7 autels, c'est une magnifique église, à 7 absides. C'est ce monument qui est partiellement parvenu jusqu'à nous...

En effet, le grand abbé du XIe siècle Oliva, bien qu'il se soit montré partout ailleurs grand bâtisseur, bien qu'il ait reconstruit l'église de Ripoll, comme Cuxa, œuvre de son père Oliva Cabreta (l'église de Ripoll est alors reconstruite par chaque génération des descendants du fondateur de la dynastie, Guifre le Poilu), l'abbé Oliva donc, soit en raison de la vénération particulière qu'il portait à son prédécesseur à Cuxa, l'abbé Guarin, soit que l'église de Cuxa soit exceptionnellement bien construite, respecte l'église du Xe siècle.

Il se borne à l'embellir et peut-être à l'agrandir :
Sur les embellissements et en particulier sur un magnifique ciborium que fait construire Oliva, nous sommes renseignés par une lettre célèbre écrite par le moine Garcia à l'abbé, en 1040.
En même temps, Garcia donne quelques détails très précieux sur la construction de l'église, qui date du siècle précédent.
Malheureusement, bien qu'il ait pu connaître, par une tradition orale récente, l'œuvre de Guarin et se rendre compte par lui-même des embellissements apportés par Oliva, le moine Garcia n'est pas toujours très précis, son latin n'est parfois pas facile à interpréter, il commet une erreur de date, en prétendant que l'église qu'il a sous les yeux est ancienne de 97 ans en 1040, donc en 953, or nous savons que l'église consacrée en 974 est un édifice indépendant de celui de 953, il est assez difficile d'admettre que l'on ait commencé le nouvel édifice l'année même de la consécration de l'ancien, il est plus vraisemblable que le commencement des travaux date d'un peu plus tard, sans qu'on puisse en donner une date précise... Peu importe d'ailleurs à quelques années près la date à laquelle on a commencé à construire cet édifice, dont nous savons de façon certaine qu'il est consacré en 974.

Le moine Garcia nous dit que les fondements sont faits de matériaux vulgaires sur lesquels reposent des pierres de taille usuelles, détail infiniment précieux dans sa précision, car il nous permet, de reconnaître les parties qui datent sûrement du Xe siècle.

Garcia nous donne aussi la largeur de l'église, qui correspond exactement à la largeur actuelle, 40 « palmes », qui, selon le calcul précis fait à l'aide de cette unité particulière, font 9 m. 40, le moine dit « pene in quadraginta palmos » et la largeur exacte est de 9 m. 35. Par contre, la mesure de la longueur qu'il donne, 33 « coudées », c'est-à-dire 15 m. 57, ce qui ferait un plan à peu près carré, ne correspond pas à la longueur actuelle, qui est de 43 mètres.

Garcia parle de constructions qui existent encore, au pied de l'église, et le mur de la façade occidentale est du Xe siècle, on ne peut expliquer cette différence de mesure dans la longueur par un allongement postérieur de la nef... Il faut admettre que le moine s'est trompé dans ses chiffres.

Guarin, lance des arcs, puis construit des murs et couvre le tout par des poutres... D'un travail admirable... Enfin il nous fait connaître les additions apportées par Oliva à l'église de Guarin. Deux passages fort confus de sa lettre ne peuvent se rapporter qu'aux constructions existant encore aujourd'hui à l'Ouest de l'église : Une sorte de crypte comprenant deux parties, l'une ronde et couverte d'un berceau annulaire autour d'un gros pilier était consacrée à la Nativité et nommée la Crèche, l'autre quadrangulaire était dédiée à la Trinité.
L'examen des ruines va maintenant nous permettre d'ajouter quelques précisions à ce qu'ils nous ont appris. De l'église consacrée en 974 sous l'abbatiat de Guarin subsistent en partie la nef et le transept avec ses chapelles, ces parties qui subsistent sont suffisantes pour nous permettre de reconstituer à coup sûr l'ensemble de la nef et du transept...

Guarin est non seulement abbé de Saint Michel de Cuxa mais également de 3 autres abbayes et 2 prieurés situés en bas Languedoc. Son importance est telle que les rois Carolingiens lui demandent d'aller visiter les monastères bénédictins en Terre Sainte. Ce rayonnement apporte à  l'abbaye de nombreuses personnes... Du coup l'église abbatiale est trop petite.

Il faut dire qu'à cette époque ce comte, Séniofred, cherche à savoir quel œuvre il peut faire pour arriver au royaume des cieux. L'idée lui est donc insufflée de faire agrandir cette église « pour le repos du comte Miron et afin que sa mère Ava, son frère Oliba et lui-même comte de Cerdagne jouissent d'une bonne santé, obtiennent la rémission de leurs péchés et soient un jour assis dans la gloire du royaume des cieux » (acte de consécration de la nouvelle église, dédié à Saint Michel).
Ce jour là les évêques d'Elne, Vich, Gérone, Urgel, Couserans, Carcassonne et de Toulouse sont présents... C'est dire l'importance de Guarin !

Durant la première moitié du XIe siècle l'abbé est un certain Oliba. Fils du comte de Cerdagne, Oliba a hérité de son père le Conflent. Nouveau comte, il est donc aussi abbé. Ses vœux monacaux sont prononcés à Sainte Marie de Ripoll en 1002. Il y reste le temps nécessaire à sa formation sur les Saintes Ecritures, puis en 1008 il est nommé abbé de Sainte Marie de Ripoll et de Saint Michel de Cuxa, qu'il conserve jusqu'à sa mort.
En plus en 1018 il sera nommé évêque de Vich.

Oliba fait modifier les bâtiments, ajouter 2 tours (dont une seule existe toujours), orne l'église et surtout fait construire l'étonnante église souterraine Notre Dame de la Crèche... Mais la principale œuvre d'Oliba est le synode de Toulouges, dont les effets sont bénéfiques pour les guerres intestines.

Les Seigneuries dépendantes de Saint Michel, l'abbaye s'est rapidement doté de nombreuses seigneuries grâce à la générosité des comtes de Cerdagne. Ces seigneuries ont pour taches de fournir à la communauté de moines tout ce dont ils ont besoin pour survivre. En échange les moines leurs apportent la reconnaissance spirituelle et la sécurité.
Les possessions de l'abbaye durant le XIe siècle sont gigantesque :

En Cerdagne, elle dirige les paroisses des Angles, de la Llagonne, de Prats-Balaguer, de Saint Pierre del Forcats.

Dans le Conflent : Fuilla, Baillestavy, Serdinya, Campoussy, Vernet, Ria, Sirach, Sahorre, Py.

En Roussillon, Saint Féliu, Millas, Thuir, Ille sur Têt, Baho.

Elle a également la paroisse de Valmanya, qui reste une de ses possessions jusqu'à la Révolution Française (D'ailleurs le blason de Valmanya arbore la crosse abbatiale)... Le cloître de Saint Michel
L'Abbaye à l'épreuve du temps :

En 1009 Selva, un moine, est choisi pour diriger les travaux d'une autre abbaye, Saint Martin du Canigou, dont il devient le premier abbé.

Au XIIe siècle le monastère se dote d'un cloître, créé par l'abbé Grégoire.

Le 15 mai 1252 un acte passé devant notaire indique que l'abbaye possède sur ses terres un hôpital, lieu d'asile pour les malades.

Lors de l'épisode de la reprise du royaume de Majorque, Pierre IV le Cérémonieux, roi d'Aragon, écrit « Nous vînmes en ce jour au monastère de Saint Michel de Cuxa, à une demi-lieue de Villefranche de Conflent et nous y séjournâmes quatorze jours. Nous fîmes démolir les remparts et les tours que jacques de Montpellier (jacques II de Majorque) avait établis là. Nous fîmes également abattre les fortifications de Codalet, Prades et Marquixanes ».
5 ans après, l'abbé Raymond relève la tour de défense de l'abbaye et les murailles de Codalet.

En 1382 Galcerand de Descatllar est abbé. Il eu a faire face à une fronde de la population provoqué par le viguier de Villefranche de Conflent dont l'origine semble remonter à une division au sein même de la communauté monastique. l'abbé se plaint au roi que les portes de l'église ont été forcé par une foule nombreuse conduite par Arnald de Banyuls, le viguier. L'abbé et plusieurs religieux sont arrêtés et emprisonnés à Villefranche.

Jean 1er d'Aragon prend fait et cause pour l'abbé et écrit à Arnald. « Ma démarche contre vous est profondément justifiée car les motifs dont vous vous êtes servi pour incriminer l'abbé sont injustifiés et de pure invention. L'abbé était parfaitement dans son droit lorsqu'il a infligé des peines méritées à tel ou tel de ses religieux. Un contrat signé de part et d'autre l'autorise, le cas échéant, à faire exécuter ses peines. »
La suite du texte ordonne la libération des prisonniers et un avertissement contre Arnald pour le cas où cet événement se reproduirait... Moins de 100 ans plus tard le siège de l'abbé est resté vacant pendant 5 ans. On songe même à unir Saint Martin du Canigou, pourtant issu de Saint Michel, à l'abbaye.
En 1561 Louis de Cagarriga est abbé de Saint Michel de Cuxa. Le monastère possède à cette époque une relique de la Sainte Croix de 10cm, ce qui en fait un morceau trop gros pour ne pas être suspect... Vu que l'on est en plein protestantisme et que les adeptes de ce courant religieux suppriment le culte des reliques, l'abbé impose que l'on brûle la relique... La légende raconte que le morceau de bois est retrouvé intact au milieu des cendres.
Le successeur de Louis de Cagarriga est un religieux qui n'a que le titre de prieur claustral, puis c'est Bernard de Cardonna, l'évêque de Vich. Il s'attache à embellir l'église auquel il ajoute en particulier un autel fait en marbre de Villefranche qui reste à sa place jusqu'à la révolution... Son successeur Dom Pierre Puigmari y Fumez, administre tranquillement la vie monastique et civile de Codalet.
A la signature du traité des Pyrénées en 1659, le Roussillon devient Français. L'abbaye de Saint Michel change d'abbé en la personne de Joseph de Trobat, fidèle du roi de France ayant participé activement à la rédaction du traité, avec son frère Raymond de Trobat, intendant du Roussillon et membre du conseil souverain. Autant dire qu'à eux deux, ils détiennent le pouvoir temporel et spirituel de la région.
Mais Joseph n'est pas un ecclésiastique. Il se fait élire abbé en moins d'une heure, la cérémonie lui permettant de postuler à l'habit bénédictin, de commencer et terminer son noviciat puis de recevoir la bénédiction abbatiale... Ce qu'un moine met des années à accomplir !

Vu comme ça, la vie monastique n'a plus de sens. L'abbé s'en désintéresse et bientôt on voit les moines s'isoler dans des bâtiments à part, chacun ayant une vie autonome n'ayant plus aucun rapport avec le but premier de l'abbaye.
La chute vient en 1768. Un édit royal et une bulle du pape Clément XIV ordonnent l'abolition des bénéfices dans l'ordre bénédictins en même temps que le retour à la vie communautaire... Mais les moines sont trop habitués à leur confort personnel... L'abbé tente de faire appliquer cette décision mais il ne peut venir à bout des réticences.

Le 4 août 1789 l'Assemblée Nationale décrète l'abolition de tous les privilèges et bénéfices... La plupart des moines de Saint Michel ne veulent pas revenir à la vie monacale, ils s'éparpillent dans la vie civile.

Le 23 février 1790 l'Assemblée supprime les ordres monastiques. Autour de l'abbé, il n'y a plus que 7 religieux.
Le 29 avril les officiers municipaux de Codalet viennent faire l'inventaire des biens et meubles de l'abbaye. Tout ce qui est recensé sera dispersé, y compris les précieuses archives et disparaîtront définitivement.
Quelques mois plus tard, l'abbé décède, il est remplacé par un parent de Trobat, Dom Joseph de Trobat, un vrai moine et noble de surcroît. Il résiste tant bien que mal à la dispersion des biens de son abbaye, mais quand les révolutionnaires forcent les portes le 27 janvier 1793, il est seul, les derniers moines étant partis définitivement. Chassé, ce sera le premier jour depuis 1000 ans sans prière dans l'abbaye.
Peu à peu les édifices, abandonnées, tombent en ruine. seule l'église et la maison abbatiale restent encore debout. De nombreuses pièces architecturales sont amenées ailleurs (chapiteau de colonnes à Prades, la grande vasque de marbre qui est au centre du cloître est maintenant à Eze, près de Nice, et les plus belles pièces sont aux musées des cloîtres, à New-York.
En 1830 la foudre s'abat sur une des deux tours qui s'écroule. La voûte de l'église s'effondre, l'église souterraine se remplit de gravats.

Au début du XXe siècle, l'évêque de Perpignan monseigneur Carsalade du Pont décide de faire revivre l'abbaye. Il y parvient à force de tenter de convaincre les habitants, les ordres religieux mais surtout les autorités locales.
En 1907 une partie du cloître est acheté par un riche Américain, George Grey Barnard. Le Métropolitan Museum de New-York le récupère et fait ériger le cloître sur les berges de l'Hudson.

Le 7 mai 1919 des moines originaires d'Espagne arrivent à Cuxa pour faire revivre la communauté religieuse. Ce sont des Cisterciens, ils y sont toujours de nos jours... L'abbaye a été prise en charge par les Monuments historiques après la guerre.

Abbaye St Michel de Cuxa - L'histoire du Roussillon
pyreneescatalanes.free.fr/Thematiques/.../AbbayeStMichelDeCuxa.php
L'abbaye St Michel de Cuxa se trouve à Codalet, au Sud de Prades. ... reconstruite et consacrée en 953, l'oratoire consacré à saint Michel qui donna finalement …

Persée : Note sur l'église de Saint-Michel-de-Cuxa
www.persee.fr/web/revues/.../hispa_0007-4640_1933_num_35_2_2574
de G Gaillard - ‎1933
Le monastère de Saint-Michel-de-Cuxa, situé près de Pra- des, dans les ... de consécration de 953; il concerne la première église consacrée h saint Michel ..... qui eurent leur origine à Cuxa et par l'intervention de la grande abbaye dans la vie ...


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