Cette page concerne l'année 942 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !
Famille
et descendance
Parents :
Rollon,
premier jarl des Normands de Rouen
Poppa,
fille de Bérenger II de Neustrie ou de Guy de Senlis
Femmes :
Liégarde,
fille d'Herbert II, comte de Vermandois. Mariage chrétien, sans
descendance. Veuve, elle se remarie avec Thibaud « le
Tricheur », comte de Blois.
En
974, elle lègue Arnouville, Issou, Limay et Mantes-la-Ville à
l'église de Mantes-la-Jolie.
Sprota,
Bretonne épousée More danico (« à la manière danoise »),
mariée ensuite à Esperlenc.
Sœur :
Gerloc
(Adèle), épouse de Guillaume Tête d'Étoupe, comte de Poitou.
Enfants :
Richard
Ier de Normandie
Un
poème écrit peu après la mort de Guillaume Longue-Épée révèle
qu'il est né outre-mer, d'une mère chrétienne et d'un père encore
païen. Ce dernier, Rollon, n'est pas à ce moment le jarl de la
future Normandie. Il n'est encore qu'un chef Viking qui parcoure
les mers à la recherche de quelque terre à piller.
Une
fois Rollon installé par le roi Charles le Simple en Normandie
(911), Guillaume devient l'héritier naturel de ce territoire. Dudon
de Saint-Quentin explique que vers 927 Rollon n'est plus en état de
gouverner. Une assemblée de Normands et de Bretons élit Guillaume à
leur tête. À peine élu, il se recommande au roi Charles le Simple.
C'est
assez difficile de brosser un portrait du nouveau jarl des Normands
de la Seine. En effet, le récit de Dudon de Saint-Quentin, notre
principal informateur, tend parfois à l'hagiographie. Néanmoins, il
est indiscutable que Guillaume soit un vrai chrétien à la
différence de son père.
Après
935, il épouse chrétiennement Liégarde, fille d'Herbert II, comte
de Vermandois. Le jarl fait différentes donations aux chanoines du
Mont-Saint-Michel et restaure l'abbaye de Jumièges et la dote de 12
moines prélevés à l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers.
Le
principat de Guillaume correspond à une consolidation de la jeune
Normandie. Dudon présente le jarl comme un restaurateur de la paix
et de l'ordre.
Beaucoup
plus récemment, Lucien Musset le décrit comme le « principal
artisan de la réussite Normande. C'est à lui qu'on doit attribuer
le succès définitif de la greffe Scandinave sur le tronc
Romano-Franc, qui permet à l'État fondé en 911 de traverser
victorieusement la crise générale que connaît dans les années 940
le monde Scandinave d'Occident ».
Vers
931, la Bretagne, occupée par les Normands de la Loire, traverse une
période délicate. Les Bretons se révoltent contre les occupants...
Guillaume Longue Épée (appuyé par les Normands de la Loire ?)
envahit la Bretagne. Les chefs bretons Alain « Barbe-Torte » et
Juhel Bérenger de Rennes sont battus. Le premier fuit outre-Manche,
l'autre se réconcilie avec le Normand.
Mais
quelles sont les conséquences de la victoire de Guillaume ?
Dudon
de Saint-Quentin répète à l'envi que Guillaume Longue Épée était
« duc des Normands et des Bretons ». D'ailleurs, on a
retrouvé au Mont-Saint-Michel une pièce qui le désigne comme duc
des Bretons... Ces derniers apparaissent à plusieurs reprises dans
l'entourage du jarl. Comme si la Bretagne faisait désormais partie
des terres sous la domination de Guillaume. Plutôt qu'une conquête,
Musset suggère un protectorat de la Normandie sur la Bretagne.
En
933, Guillaume rend hommage au roi Raoul pour « la terre des
Bretons située sur le rivage de la mer ». Il ne s'agit pas de
la Bretagne car le souverain n'a plus aucun droit sur ce territoire.
Les historiens traduisent habituellement cette concession par le roi
Charles le chauve 66 ans plus tôt (traité de Compiègne). En 933,
la Normandie a ainsi quasiment atteint son extension définitive.
Toutefois,
Karl-Ferdinand Werner prévient que nous n'avons aucune preuve que le
deuxième jarl de Rouen maîtrise effectivement ces confins
occidentaux. La concession du roi Raoul, formelle car il ne contrôle
pas lui-même cette partie de la Normandie, invite surtout Guillaume
Longue Épée à soumettre les Bretons du Cotentin et ainsi à les
intégrer à son royaume par l'intermédiaire de l'hommage du jarl.
Vers
934, Guillaume Longue Épée se trouve confronté à une révolte de
Normands commandés par Rioulf (Herjólfr) (l'origine géographique
de la rébellion reste incertaine).
Guillaume
de Jumièges parle de « l'intérieur de la Normandie ».
Le
chroniqueur du XIIe siècle Orderic Vital écrit que Rioulf
venait de l'Évrecin Lucien Musset pense lui, que les Normands
révoltés partent de l'ouest... Ils reprochent au jarl son origine
Franque (par sa mère) et sa politique trop favorable aux Francs.
Rioulf
conduit les révoltés jusque sous les murs de Rouen mais Guillaume
Longue Épée sort de la ville et écrase les adversaires...
L'épisode n'a pas manqué d'être interprété par les historiens.
Ils
y voient la révolte de Vikings établis dans l'ouest ou au milieu de
la Normandie et peu soumis à l'autorité des jarls de Rouen. Bref,
cet événement conforte la thèse d'une Normandie imparfaitement
contrôlée par le descendant de Rollon... Rioulf est l'exemple d'un
de ces chefs de bande Viking, indépendant du pouvoir de Rouen.
Avec
Arnoul de Flandre, Herbert II de Vermandois et Hugues le Grand,
Guillaume fait partie du petit groupe de princes qui joue un rôle
prépondérant dans le nord du royaume. Tantôt alliés, tantôt
ennemis, ils soutiennent ou s'opposent au roi.
En
935, le jarl épouse chrétiennement Liutgarde de Vermandois, fille
d'Herbert II, comte de Vermandois.
GUILLAUME Ier LONGUE ÉPÉE |
En
925, alors que Rollon est encore le jarl des Normands, Arnoul Ier a
pris la forteresse d'Eu mais en 939, Guillaume et lui prêtent
serment ensemble au roi Otton de Germanie contre le roi des Francs.
En
938/939, Herluin, comte de Montreuil, ayant perdu sa ville de
Montreuil, prise par Arnoul Ier, comte de Flandre (et d'Artois), en
appelle à Guillaume Longue-Épée. Les Normands finissent par
intervenir...
Selon
Richer et Dudon de Saint-Quentin, le jarl de Rouen y combat
personnellement. Montreuil est reprise en 939. Ayant récupéré son
bien, Herluin rend hommage de fidélité à Guillaume Longue Épée
pour le Ponthieu.
Les
Normands contrôlent ainsi la Picardie maritime et contrarient de
cette façon l'expansion de la principauté Flamande vers le sud.
L'affaire de Montreuil explique peut-être la fin tragique de
Guillaume « Longue-Épée »
Le
17 décembre 942. Le Normand est invité par Arnoul de Flandre à
une entrevue, manigancée par les principaux princes Francs, hostiles
à la montée en puissance de la Normandie, au prétexte d'un accord,
dans un lieu nommé Picquigny.
À
peine la paix signée par les deux princes, sur une île de la Somme,
il est traîtreusement assassiné, vraisemblablement par le fils du
comte de Cambrai, sur ordre d'Arnoul Ier.
Guillaume
Longue Épée dont la puissance grandissante et les diverses
alliances ont, semble t-il, attisé le courroux de nombreux princes
Francs, est assassiné lors d’un complot fomenté par Baudoin,
fils du Comte de Cambrai. Dans les jours qui suivent, son corps est
rapatrié dans la cité ducale où il est inhumé, face au tombeau de
Rollon, dans la cathédrale Notre-Dame de Rouen..
Ses
fidèles récupèrent son corps :
On
retrouve sur lui une clef... Clef ouvrant un coffre renfermant une
bure... La bure des moines.
C'est
donc le fils de Rollon, Guillaume Longue-Epée, qui recompose le
cadre monastique de la Normandie. Il relève ainsi l'abbaye de
Jumièges en 940, en particulier la façade et les deux travées de
l'abbatiale Saint-Pierre (immédiatement au sud de la grande
abbatiale Notre-Dame). C'est dans cette abbaye que le Duc espère
reposer après sa mort. Les ruines de cette abbatiale Saint-Pierre de
Jumièges sont un des rares témoignages de l'art préroman, voir :
Abbatiale Saint-Pierre de Jumièges...
Cet
évènement est narré dans la « Complainte sur l'assassinat de
Guillaume Longue-Epée », poème inédit du Xe siècle, dans
« Bibliothèque de l’École des Chartes » ( t. cœurI,
1870, p. 389-411). La légende dit que « deux vieux moines
Flamands, Baudouin et Gondouin, viennent à Jumièges et commencent à
relever les ruines... Étant venu chasser en forêt, Guillaume Longue
Epée les rencontre. Mais il refuse le pain qui lui tendent ces deux
fantasques ermites. Poursuivant sa chasse, au lieu dit Saussemare, un
sanglier charge le duc qui voit en cet épisode un reproche de
Dieu... Il s'en retourne vers les moines et partage cette fois leur
repas de misère.
Rentré
à Rouen, Guillaume va leur déléguer ses meilleurs ouvriers. Ainsi
est entrepris la reconstruction du monastère ».
GUILLAUME LONGUE ÉPÉE |
Guillaume
I longue-épée - Douze siècles d'histoire ...
genealogie.demeautis.free.fr/page.php?page=211
Guillaume
I longue-épée (< 910 / 942) fut le fils naturel de Robert I et
de Poppa de Bayeux. Il fut considéré comme le deuxième duc de
Normandie, bien qu'il ne ...
Guillaume
Ier de Normandie — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Ier_de_Normandie
Guillaume
Ier de Normandie (av. 910-942), dit Guillaume « Longue-Épée »,
est le fils naturel de Rollon et de Poppa de Bayeux. Il est considéré
comme étant le ...
Le
successeur de Rollon - Guillaume et les Bretons - La
révolte de Rioulf
Les
Duc de Normandie - Le blog de MarcM
genealogieardennaise.over-blog.org/article-les-duc-de-normandie-98021...
5
nov. 2011 - Guillaume Ier de Normandie (av. 910-942), dit Guillaume «
Longue-Épée »1, est le fils naturel de Rollon et de Poppa de
Bayeux.
Guillaume
Ier Longue-épée - Normandie Héritage
www.normandie-heritage.com/spip.php?article121
Guillaume
Ier de Normandie, dit Guillaume Longue-Epée, fils de Rollon et de
... de nombreux princes francs, est assassiné à Picquigny le 17
décembre 942 lors ...
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