jeudi 30 octobre 2014

935... EN REMONTANT LE TEMPS

23 OCTOBRE 2014...

Cette page concerne l'année 935 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol.

UN DUC DE BOURGOGNE ROI DE FRANCIE

COURONNEMENT DE RAOUL Ier
Raoul ou Rodolphe Ier, né vers 890 et mort en 935/936, est duc de Bourgogne (921-923) puis roi des Francs à partir de 923.

Le nom de ce roi :
Les textes originaux latins appellent tous et uniquement le roi Rodulfus, soit Rodolphe. Raoul vient de l'allemand rad (conseil) et wulf (loup), alors que Rodolphe vient de hrod (gloire) et wulf (loup). La similtude phonétique des deux prénoms d'origine Germanique a conduit à les confondre...

Origine familiale :
Fils de Richard II de Bourgogne (Richard le Justicier), duc de Bourgogne et d'Adélaïde de Bourgogne, fille de Conrad II de Bourgogne, et le neveu de Rodolphe Ier de Bourgogne, de Charles II le Chauve et de Boson V de Provence, sa mère est en effet la sœur du roi Rodolphe Ier de Bourgogne, son père est le frère du roi Boson V de Provence et de Richilde d'Ardennes, concubine puis seconde épouse de Charles II le Chauve.

C'est le seul roi de France qui ne se rattache pas directement à l'une des 3 grandes familles royales Franques : les Mérovingiens, les Carolingiens et les Robertiens. Néanmoins, l'hypothèse a été avancée que Raoul peut se rattacher à la lignée de Jérôme (fils de Charles Martel) et donc appartenir à une branche collatérale des Carolingiens. C'est cependant lui, beau-frère du Robertien Hugues le Grand et gendre du roi (Robertien) Robert Ier, qui est élu roi des Francs.

En 921, il succède à son père et devient duc de Bourgogne, comte d’Auxerre, comte d’Autun et d'Avallon, abbé laïc de Saint-Germain d’Auxerre et de Sainte-Colombe de Saint-Denis-lès-Sens.
Il épouse Emma, sœur du duc des Francs Hugues le Grand et fille du roi Robert Ier, qui est aussi la demi-sœur d'Adèle, l'épouse du comte Herbert II de Vermandois... À la mort de Robert Ier, à la bataille de Soissons le 15 juin 923, les grands du royaume, ne voulant pas rendre la couronne à Charles III le Simple, le choisissent pour roi... En effet, son beau-frère Hugues le Grand a refusé le titre de crainte d'abandonner ses comtés et de perdre ainsi son influence sur les grands... Le 13 juillet 923, Raoul est sacré à l’abbaye Saint-Médard de Soissons.
De son mariage avec Emma il a eu un fils nommé Louis, mort en 934...
Le début de son règne est contesté marqué par la lutte contre les envahisseurs Normands (923-929) Raoul Ier, malgré de réelles qualités, rencontre des difficultés pour se faire reconnaître comme roi par les grands vassaux, d'autant que Herbert II de Vermandois dispose d'un moyen de pression précieux dans la mesure où il retient prisonnier Charles le Simple depuis le 17 juillet 923 et fait régulièrement pression sur ses adversaires politiques en menaçant de la libérer.

En 924, il est contraint de combattre sur les bords de l'Oise les Normands de Rollon que Charles III le Simple a appelés à son secours avant qu'Herbert II de Vermandois ne le fasse prisonnier.
Poursuivi jusqu'en Normandie, Rollon demande à négocier la paix, en échange de l'arrêt de ses incursions, il reçoit l’Hiémois et le Bessin.

Alors que le roi Raoul est retenu dans la Francie du nord, le 6 décembre 924 à Chalmont, entre Milly-la-Forêt et Barbizon, les comtes Garnier de Sens, Manassès de Dijon, avec les évêques Josselin de Langres et Ansegise de Troyes, infligent une sévère défaite à Ragenold de Nantes, autre chef Viking qui, après s'être aventuré jusqu'en Bourgogne, se retire vers le nord chargé de butin.

CHÂTEAU THIERRY
Au cours de l’été 925, Raoul réussit à rassembler une grande armée pour combattre les Normands qui ont une nouvelle fois rompu la paix. Avec l’aide d’Herbert II de Vermandois, d'Helgaud de Ponthieu, d’Arnoul Ier de Flandre et de son frère Adalolphe de Boulogne, il obtient à Eu une grande victoire qui fait de nombreuses victimes dans les rangs ennemis.
Mais l'année suivante, les Normands mettent à mal l'ost royal à la bataille de Fauquembergues sur l'Aa, près de Thérouanne, entre Saint-Omer et Montreuil-sur-Mer.
Au cours de cette bataille, tandis que le comte Helgaud de Ponthieu est tué, Raoul est si grièvement blessé qu’il est contraint de fuir les combats et de regagner Laon.
Les vainqueurs ont le champ libre pour piller le pays jusqu’aux frontières de la Lorraine.

Après la mort du comte Roger Ier de Laon survenue en 926, Herbert II de Vermandois revendique le comté Laonnois pour Eudes, son fils aîné. Il s'y établit contre la volonté initiale de Raoul qui finalement cède dans la crainte qu’Herbert II de Vermandois ne libère Charles III le Simple qu’il retient toujours prisonnier à Péronne. Cette crainte disparaît le 7 octobre 929, jour qui voit la mort de l'ex-roi Charles III le Simple après plusieurs années de captivité.

D'après l'auteur de la Chronique de Saint Bénigne de Dijon et Aubry de Trois Fontaines, Raoul a eu un fils appelé Louis. Un diplôme de sa mère Adélaïde, daté de 929, où il est question d'un Louis « son petit-fils » (?), Ludovicas repos, paraît bien venir confirmer ces assertions. En tout cas, cet enfant est mort avant son père, puisque le décès de Raoul amène une restauration Carolingienne, le rappel de Louis d'Outremer fils de Charles le Simple.

Une fin de règne marquée par la consolidation de la royauté et la lutte contre les dernières invasions (930- 935/936)

En 930, Raoul reçoit l'hommage de Guillaume Longue Epée qui a succédé à Rollon, son père. Il doit cependant pour cela lui octroyer le Cotentin. Cette même année, Herbert II de Vermandois s'empare du château de Vitry-en-Perthois appartenant à Boson, frère cadet du roi Raoul.
Ce dernier s’allie alors avec son beau-frère Hugues le Grand pour combattre Herbert II de Vermandois.

En 931, ils pénètrent dans Reims et en chassent l'archevêque Hugues, fils d'Herbert II de Vermandois, lequel est obligé dans un premier temps de rendre Vitry, Laon, Château-Thierry et Soissons, mais recevant de l’aide d’Henri Ier de Germanie, il ravage la région autour de Reims et de Laon... Finalement et en échange de sa soumission, Raoul lui rend ses domaines, sauf Reims, Château-Thierry et Laon.

En 935, il met en déroute d'autres envahisseurs venu de l'Est... les Hongrois qui font leur apparition en Champagne et en Bourgogne. À partir de cette date, le royaume sera temporairement épargné par les invasions.

Les conditions de l'entente des bords de la Chiers (cette rivière est décidément la clé de notre Pays) ne sont pas faciles à réaliser. Hugues refuse, on ne sait pour quelle raison, de restituer Saint-Quentin au comte de Vermandois.

Ce succès a si bien mis en appétit ses alliés (amici) qu'ils parlent maintenant d'attaquer Laon... Il faut l'intervention royale pour les en détourner...Après son épouse, Raoul Ier perd son frère Boson, qui a pris part à l'expédition Lorraine contre Hugues, C'était un précieux auxiliaire de Raoul et un utile représentant des intérêts Francs en Lorraine qui disparaît, à qui le roi avait concédé Domrémy. Il meurt peu après, il est enseveli dans l'abbaye royale de Saint-Rémy de Reims...

Ce dernier en appelle à Henri de Germanie. Plusieurs comtes Lorrains et Saxons viennent, sous prétexte de médiation, rejoindre Herbert II de Vermandois avec une forte armée, et au lieu d'entrer en pourparlers avec Hugues le Grand, ils se jettent sur Saint-Quentin occupé par Herbert II, d'après eux, indûment.
La ville est obligée de se rendre. Herbert II, craignant de n'être pas en mesure de conserver une si difficile conquête, son ancienne capitale, dont il a éprouvé à 2 reprises l'attachement douteux, n'hésite pas à laisser des étrangers raser la forteresse.

Le 15 janvier (le 2 après les ides de janvier) 936, après 13 ans de règne difficile, le roi Raoul, malade depuis l'automne 935, meurt à Auxerre, atteint de pédiculose corporelle, « prolifération de poux, de morpions et de vermines sur tout le corps ».

La paix intérieure, rétablie à grand-peine, faillit être troublée par une nouvelle invasion des Normands de la Loire... Les habitants du Berry et de la Touraine parviennent heureusement à les arrêter. Vers le même temps, Artaud réunit un synode de 7 évêques à Fismes, en l'église Sainte Macre, pour trouver un moyens de faire cesser définitivement les brigandages.

L'ère des luttes féodales semble enfin close... Maintenant le rôle du roi doit être différent.
Après 12 années d'efforts, Raoul déclare dans un diplôme délivré le 13 septembre 935, à Attigny, qu'il entend désormais se vouer à l'administration paisible de son royaume et qu'il compte maintenir ses sujets dans le devoir par la confiance et non par la force des armes...

Ce curieux document renferme en outre une concession du donjon royal d'Uxellodunum, en Quercy, au monastère de Tulle : la forteresse édifiée jadis pour résister aux Normands doit être rasée, afin qu'elle ne puisse dorénavant
servir à des entreprises hostiles, après la pacification définitive du midi.

Il n'est pas donné à Raoul Ier de gouverner en paix ni de jouir bien longtemps du fruit de ses efforts. Il tombe malade en automne, et rentre souffrant dans son duché.

Le 12 décembre, il est à Auxerre où il confirme diverses concessions au comte Geoffroi de Nevers à son évêque Tedalgrinus : il y expire le 14 ou le 15 janvier suivant... On ignore son âge, mais il devait être encore jeune, quoique épuisé par 13 années de luttes presque sans trêve.

Conformément à son désir, on l'inhume à Sainte Colombe de Sens. Comme l'église vient d'être incendiée au cours de troubles récents, ce n'est que le 11 juillet que ses restes sont ensevelis au milieu du chœur, auprès de ceux de son père, qui reposent dans la crypte de Saint-Symphorien, et de ceux du roi Robert, à droite de l'autel, où l'on peut toujours voir dans la crypte son sarcophage vide et abandonné...

N’ayant pas d’enfant en mesure d'hériter, c'est son frère, Hugues le Noir, qui lui succède à la tête du duché de Bourgogne. Pour la même raison, à la mort de Raoul, Hugues le Grand fait appel à l'héritier légitime de la dynastie des Carolingiens, Louis IV d'Outremer...

Le roi Louis d'Outre-Mer, couronné le 19 juin, ayant séjourné à Auxerre le 25 et le 26 juillet, semble avoir dû assister avec Hugues le Grand aux funérailles de son prédécesseur.

Raoul a légué au monastère de Sainte Colombe une partie de sa fortune privée, sa couronne d'or enrichie de pierres précieuses et le superbe mobilier de sa chapelle comprenant des ornements d'autel, des calices, des reliquaires et des manuscrits... Ce trésor sera longtemps l'orgueil de l'abbaye. Cependant la couronne du roi Raoul Ier est emportée en 1147 par l'abbé Thibaud à la seconde Croisade, et comme il meurt en Orient, cette magnifique pièce d'orfèvrerie est irrémédiablement perdue...

Il est assez étrange de noter la persistance avec laquelle, même dans les régions où l'on a le plus longtemps refusé de reconnaître la suzeraineté de Raoul Ier, on continue pendant plusieurs mois à dater les actes en prenant pour point de départ le jour de sa mort... On ignore ainsi volontairement la restauration du jeune rejeton de cette dynastie Carolingienne (Louis d'Outremer), à l'égard de laquelle on a affecté jadis une si inébranlable fidélité, parce que la fiction d'un interrègne semble à présent le meilleur prétexte aux revendications d'indépendance... On conçoit qu'en face d'un tel état d'esprit, conséquence directe du mouvement féodal, et après avoir eu sous les yeux l'exemple des extraordinaires difficultés du règne de Raoul Ier, Hugues le Grand n'ait pas osé briguer la succession du roi défunt et qu'il ait préféré mettre à la tête du parti son neveu par alliance.

Un siècle sépare la première et la dernière usurpation des descendants de Robert le Fort. Durant cette période, la guerre civile, commencée entre Eudes et Charles le Simple pour la possession de la couronne, se renouvelle souvent entre les rois et les vassaux. Le fils posthume de Louis le Bègue eut une destinée déplorable pour un roi, et éprouve tous les genres d'usurpations... Exclu du trône à sa naissance par ses frères, par la suite sous prétexte de sa jeunesse on préfère donner sa place à un seigneur capable de défendre l'État... Eudes meurt en 898 , et le roi légitime règne, mais c'est pour perdre sa plus belle province , et ajouter au nombre de ses vassaux un vassal plus redoutable que tous les autres (912).

Il croit se donner un appui dans le Viking Rollon, mais cet appui lui manque lorsque la faveur d'un favori excite les grands à la révolte, et que leurs suffrages défèrent la couronne à Robert de Francie. Ce prétendant triomphe et meurt à la bataille de Soissons... Charles le simple tombe captif entre les mains de ses vassaux, et voit s'asseoir sur le trône un troisième prince qui n'est pas du sang royal (923).

Ce nouvel usurpateur, c'est Raoul, duc de Bourgogne, qui est élu par le crédit de son beau-frère, Hugues le Grand, duc de Francie . Les grands vassaux du Midi et les ducs de Normandie lui refusent leur hommage jusqu'en 932, et le comte Herbert de Vermandois est sur le point de replacer la couronne sur la tête de Charles le Simple... Mais l'appui du duc de Francie maintient l'usurpateur, et le besoin de s'unir pour repousser les Hongrois réconciliae les vassaux avec le souverain, et fait conclure une ligue entre les rois de Francie, d'Allémagne et de Bourgogne (935).

L'hérédité des bénéfices a ruiné la première dynastie, l'hérédité des gouvernements perd la seconde.

Les Héristals, maires du palais, préparent la chute et recueillent l'héritage des Mérovingiens, les ducs de Francie, comtes du palais, suivent leurs traces et obtiennent le même succès. Les commencements des Carolingiens ont été plus brillants, ceux des Capétiens jettent moins d'éclat, mais leur famille présente l'exemple unique d'une dynastie qui règne encore après plus de 32 générations de rois.

Avant l'élection de Hugues Capet il existe 7 grands fiefs ou pairies relevant directement du roi. La réunion du duché de Francie à la couronne les réduit à 6 , savoir :
1° Le comté de Vermandois, donné, vers l'an 820, à Pépin , fils du roi Bernard, et qui cesse d'être une pairie vers le temps où le comté de Champagne commence (1019).
2° Le comté de Toulouse , détaché , en 850 , de l'ancien duché de Gothie ou de Narbonne, en faveur de Frédelon , à qui succéde son frère Raymond Ier. Peu d'années après, en 864 , le comté de Barcelone est aussi distrait du duché de Gothie par Wifred, et reste sous la mouvance de la France jusqu'en 1258.
3° Le comté de Flandre, dont Baudouin Bras-de-Fer est le premier comte-propriétaire, en 862.
4° Le duché de Bourgogne, que Charles le Chauve donne à son beau-frère Richard le Justicier, en 877. Hugues le Grand le réunit au duché de Francie, créé, en l'an 861, au bénéfice de son aïeul Robert le Fort, et après Hugues le Grand ses deux fils puînés le possèdent successivement.
5° Le duché d'Aquitaine ou de Guyenne, rétabli, au profit de Rainulfe Ier, en 845, mais bénéficiaire jusqu'en 951, où Guillaume Téte-d'Étoupe le rend héréditaire dans sa famille, Guillaume VI y réunit le duché de Gascogne en 1052.
RAOUL Ier
6° Le duché de Normandie, érigé en faveur de Rollon, lequel épouse, dit-on , une fille de Charles III, et se fait chrétien (912). Rollon obtient aussi la suzeraineté de la Bretagne, alors divisée en 4 comtés depuis la mort d'Alain II, en 907.
Le nombre des pairies est porté à 12 par la création de 6 pairies ecclésiastiques, qui sont les archevêchés : de Reims et de Sens, et les évêchés de Noyon, de Beauvais, de Châlons-sur-Marne et de Langres.

Les rois de Germanie et de Bourgogne ont du s’interposer et sont enfin parvenus à réconcilier les deux rivaux dont l’inimitié troublait la moitié de la Gaule (935).

Raoul peut alors se faire reconnaître au midi de la Loire, il entre solennellement à Toulouse et son nom figure dès lors en tête des actes publics...

Titre : Bibliothèque de l'École des Chartes Auteur ...
gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k124164/texteBrut
2 J8 Cependant Robert, frère d'Eudes, et Raoul, duc de Bourgogne, furent élus rois de ..... Ces actes vont de 924 à 935 et de la 2e à la 13e année de Raoul.

Robert Ier et Raoul de Bourgogne rois de France (923-936 ...
www.mediterranee-antique.fr/Auteurs/Fichiers/JKL/Lauer/.../L_7.htm
Après douze années d'efforts, Raoul déclare dans un diplôme délivré le 13 septembre 935, à Attigny, qu'il entend désormais se vouer à l'administration paisible ...
Précis de l'histoire et de la géographie du moyen âge: ...
books.google.fr/books?id=Hvw1AAAAMAAJ
Ovide Chrysanthe Desmichels - 1840 - ‎Middle Ages
Ce nouvel usurpateur était Raoul , duc de Bourgogne , qui fut élu parle crédit de son ... une ligue entre les rois de France , d'Allémagne et de Bourgogne (935).
Higgs : il ne connaît pas Raoul ce mec ! - narkive.com
fr.sci.physique.narkive.com › fr sci physique
Boson Ier dit aussi Boson (895-935) est le fils de Richard II de. Bourgogne dit ... Il est le frère du roi Raoul et du duc de Bourgogne, Hugues le Noir2. Boson est ...
Dernières années des Carolingiens (888 à 987)
www.histoire-fr.com/carolingiens_decadence_4.htm
Raoul, en 921, nommé duc de Bourgogne suite à la mort de son père[7], avait ... à Château-Thierry, Herbert fut finalement contraint de faire soumission (935).
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