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OCTOBRE 2014...
Cette
page concerne l'année 934 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol.
NAISSANCE
DE NOTRE NORMANDIE
En
924, Raoul de France, rompant le pacte de Charles le Simple, franchit
l’Epte.
Le
corps de Rollon est inhumé dans la cathédrale Notre-Dame de Rouen.
Bien que converti au christianisme, Rollon n’en reste pas moins
attaché aux rites et aux croyances de ses ancêtres Vikings. Si l’on
en croit la rumeur populaire, ses dernières volontés ont été de
faire distribuer 100 livres d’or aux églises en hommage à dieu et
de faire décapiter 100 prisonniers chrétiens ... pour satisfaire
Odin.
En
931, il conquiert et annexe le Cotentin et l’Avranchin, territoires
sur lesquels le roi de France, Raoul de Bourgogne, auquel Guillaume
rend hommage en 933, reconnaît officiellement l’autorité du Duc
de Normandie et qui, soit dit en passant, avaient été concédés
aux Bretons quelques années auparavant (868), par Charles le Chauve
pour contrer ... les invasions Viking. C’est de cette manière que
les frontières de la Normandie de Rollon rejoignent les limites que
nous lui connaissons pratiquement aujourd’hui, c’est à dire un
territoire qui s’étend de la Bresle jusqu’à l’ouest du Mont
Saint-Michel, au pied du massif de Saint-Broladre, en lieu et place
de l’ancien lit naturel de la rivière Couesnon.
Désireux
de se rapprocher du royaume Franc, d’accroître sa puissance et de
faire prospérer le duché de Normandie, Guillaume Longue Épée est
rapidement confronté à des problèmes d’intégration liés à la
culture et au mode de vie des populations d’origine Scandinave dont
le nombre ne cesse de croître.
En
934, il fait face à l’opposition farouche de certains chefs
Normands, dont Rioulf, qui, cherchant à préserver leurs croyances
et leurs traditions, lui reprochent la « francisation »
du duché et ses attaches avec l’Église. Désireux d’entretenir
de bonnes relations avec le royaume Franc et de faire prospérer son
duché, Guillaume est confronté à des problèmes... Lui reprochant
ses liens avec le roi Raoul Ier et avec l’église. Homme de poigne,
décidé à passer outre, Guillaume écrase la révolte des barons du
Bessin et du Cotentin dans une lutte fratricide, au Pré de la
Bataille.
Au
cours de la bataille, il parvient à vaincre Rioulf avec les 300
hommes dont il dispose , malgré le nombre considérable de
guerriers dont dispose Rioulf... Cette bataille a lieu dans le pré
qui, encore aujourd’hui, pour cette seule raison, est appelé le
Pré de la bataille.
Une
fois la paix revenue sur le duché, il se marie chrétiennement à
Liutgarde de Vermandois et accueille le prétendant Carolingien au
royaume Franc, Louis d’Outremer.
Dans
le même temps il rétablit, dans son royaume, le roi de France,
Louis IV, que les Français (ceux qui le haïssent) veulent encore
chasser, et emploi sa sagesse à le réconcilier avec le roi Henri
d’outre-Rhin qui veut le soumettre et lui fait obtenir une paix
durable... Il tient sur les fonts baptismaux le fils du roi,
Lothaire... Il accomplit encore bien d’autres actions, comme
l’expose l’histoire de sa vie... vers la fin il se retire dans un
monastère, après avoir rassemblé tous ses barons et leur avoir
confié son fils, Richard... Le nommant seigneur et héritier de la
terre de Normandie...Tous font hommage à l’enfant.
Anslech,
petit-neveu de Rollon, est selon Dudon de Saint-Quentin un des 3
secretarius ducis du jarl des Normands, de 927 à 942, Guillaume
Longue Épée Une source plus tardive, le Roman de Rou, explique
qu'Anslech soutient Guillaume lorsque Rioulf mène une importante
rébellion contre lui.
Il
est le premier baron de Bricquebec, où il remplace Rioulf vaincu...
A l'époque le domaine de Bricquebec englobe alors une partie de
l'île de Guernesey, vivant dans une motte castrale qui est à
l'origine du château de Bricquebec, Anslech jouit en son temps d'une
grande renommée tant pour son courage de guerrier que pour ses
qualités éclairées d'administrateur...
La
légende, qui n'est jamais avare, lui attribue également une force
prodigieuse en rapport avec ses qualités physiques hors du commun.
« Il est d'une taille si élevée que les hommes de son temps
ne lui viennent qu'à la ceinture, et l'on montre dans le château,
un casque et une cuirasse qui lui ont appartenu, et, qui sont de
dimensions telles que, suivant la chronique, « c'était
merveille de les voir » »
Anslech
est l'un des gouverneurs de Richard Ier avec les deux autres
gouverneurs, Bernard le Danois, et le comte Raoul.
Guillaume
de Jumièges nous dit qu'après l'assassinat de Guillaume Longue
Épée, Anslech forme avec Raoul dit Taisson l'Ancien et Bernard le
Danois les gardiens de tout le duché de Normandie. Ils sauvent
l'indépendance de la Normandie menacée par Louis d'Outremer et
Hugues le Grand, pendant la minorité de Richard Ier...
Anslech ou Anslec de Bricquebec, le Lancelot des Chroniques, le Ancel de « Le Roman de Rou et des ducs de Normandie », Anslech, ce qui donne avec des formes latinisées Ansleccus, Anslecus, Ansleicus... est né vers 910 en Normandie (certainement à Rouen). Anslech assiste au couronnement de Richard II en 996. Son nom est encore bien Scandinave, il signifie le jeu des Ases. (Les Ases étant les principales divinités des anciens Scandinaves).
Devenu
trop puissant et suscitant la jalousie de ses voisins Francs,
Guillaume est en conflit avec son voisin Arnoul, comte de Flandre.
Attiré dans un guet-apens en décembre 942, il est assassiné à
Picquigny, dans la Somme.
En
1911, à l’occasion des fêtes du Millénaire de la Normandie, la
ville de Rouen fait réaliser deux copies de la statue en bronze de
Rollon sculptée en 1863 par Arsène Letellier et érigée à Rouen
en 1865. Une réplique sera offerte à la ville d’Alesund en
Norvége, ville natale de Rollon, la seconde à la ville de Fargo,
aux Etats-Unis, dans le Nord Dakota.
Le
château de Champ de Bataille est situé à 5 km du Neubourg,
sur la commune de Sainte-Opportune-du-Bosc, dans le département de
l'Eure.
Il
a été construit dans la plaine du Neubourg, à une heure de route
de Giverny.
Étymologistes,
érudits et historiens se disputent sur l'origine du nom. Plusieurs
hypothèses sont avancées :
- En 935, une grande bataille se serait déroulée sur ces lieux entre deux familles : celle qui régnait sur le Cotentin et dirigée par le comte du Cotentin, contre celle de Guillaume Longue Épée commandée par Bernard le Danois, ancêtre de la famille d'Harcourt. Guillaume Longue Épée l'ayant emporté, l'indépendance de la Normandie s'en trouve confortée. C'est la légende la plus communément invoquée.
- Le nom viendrait de l'appartenance d'un champ à un certain Bataille.
- Le nom ferait allusion à des combats de sangliers qui auraient eu lieu épisodiquement sur le site où fut construit le château.
- La toponymie commémorerait une victoire de la famille d'Harcourt sur sa rivale des Tancarville.
Né
au Danemark au cours du Xe siècle, Osbern est arrivé dans le
Cotentin avec son père, Grani, aux alentours de 934, période où
cette région devient Normande de fait (les Danois et Norvégiens
s’étant installés au fur et à mesure depuis la fin du IXe
siècle).
Son
grand-père a participé au massacre de la population de Saint Lô
(la ville s’appelait Briovère, nom d’origine Gauloise) en 889.
Grani
a débarqué sur un port près de l’actuelle Granville et ses
terres s’étendent sur l’actuelle village de Gratot.
Osbern
décide de se créer son domaine et part en expédition entourés de
sa famille, de ses gardes rapprochés (Hird) et des familles de
ceux-ci... Tout est encore à faire dans le Cotentin et le pouvoir du
Duc n’y est pas encore trop contraignant, Osbern a pu rester païen
par exemple.
il
se déplace à Cheval d’un point à un autre et même jusqu’au
champ de bataille mais il combat exclusivement à pieds, il faut
attendre encore un siècle pour voir se développer la fameuse et
redoutable cavalerie Normande, clef de la victoire à Hastings en
1066.
Il
combat couvert d’une peau de sanglier et c’est de là que lui
vient son surnom de furieux car lors des confrontations martiales, il
entre dans une grande fureur et labour le champ de bataille comme le
sanglier laboure la terre... Cet animal est sur la bannière et le
bouclier d’Osbern. Il orne aussi ses vêtements.
La
tête de sanglier est dessinée à partir d’un modèle sur une
pierre runique du IXe siècle et l’agencement se fait autour d’un
nœud d’Odin. Symbole tellurique, la tête doit s'y retrouver 4
fois.
Il
est équipé de la grande hache danoise dont le manche arrive au
menton. Le fer correspond à un type L dans la classification de
Petersen.
Son
casque est la copie de celui retrouvé dans la tombe de Gjermundbu en
Norvège datée du Xe siècle.
Sa
cotte de maille est rivetée en alternée comme celle trouvée aussi
dans la tombe de Gjermundbu. Les anneaux plats sont faits à
l’emporte pièce et alterné avec des anneau ronds rivetés. Un
anneau riveté attache 4 anneaux plats (maille alternée 4 en 1).
Le
poids de cette cotte de maille reconstituée est d’environ 10kg en
respectant les normes de l’époque.
Pour
les avant-bras et les jambes, les protections sont celles de
Valsgärde trouvées dans la tombe numéro 8 (source datant de la fin
du IXe siècle). Ces protections semblent bien nécessaire
quand on regarde l’archéologie du champ de bataille… la majorité
des morts ont un avant-bras droit ou une jambe gauche coupé (le bras
de l’épée et la jambe en avant)...
Le
grand bouclier est porté dans le dos attaché par une lanière de
cuir. Il mesure 95cm de diamètre, le standard est entre 80cm et 1m.
La
peau de sanglier que l’on retrouve sur la bannière et sur le
bouclier, ajoute une protection et rend les chevaux et les ennemis
nerveux. Pour l’avoir testé personnellement, le cheval met
beaucoup de temps à s’habituer à l’odeur du sanglier.
L’épée
est portée à la ceinture, elle correspond à un modèle de la fin
du IXe siècle trouvée en Islande.
Mais
Osbern porte aussi une tenue civile… Sur sa tunique est brodée le
fameux sanglier entouré de nœuds d’Odin. La tunique descend
largement aux genoux et elle est ornée de lin.
Le
pantalon est basé sur celui de Thorsberg qui est largement
antérieur...
Enfin,
il porte des chaussures en cuir basée sur un modèle historique issu
du site de Carlson.
Pour
commencer, voici pourquoi ce château porte le nom de Champ de
Bataille.
Le
château du Champ-de-Bataille, sis en Haute-Normandie, au Neubourg,
dans l'Eure, a été édifié au XVIIe siècle pour le maréchal
de Créqui.
C’est
une histoire qui remonte au Xe siècle :
En
935, une grande bataille s’est déroulée sur ces lieux même entre
deux familles : celle qui régnait sur le Cotentin, menée par
Guillaume Longue Épée, et celle de Robert le Danois.
La
première famille a gagné, et grâce à cette victoire, la Normandie
a conquis son indépendance. Bien qu’on manque de documents, il est
probable que plusieurs châteaux se soient succédés sur ce site...
Beaucoup
plus tard, en 1651, il s’est produit un événement fondateur :
Alexandre de Créqui, frondeur et ami du prince de Condé, est exilé
par Mazarin, qui gouverne la France pendant la minorité de Louis
XIV... On le condamne aussi à résidence...
Créqui
décide alors de se faire construire un palais magnifique qui lui
rappelle ces fastes de la Cour que jamais plus il ne va connaître.
On
suppose qu’il s’est adressé au meilleur architecte et au
meilleur jardinier, car les seuls documents qui nous sont parvenus
sont deux plans attribués à Lenôtre... Malheureusement, faute de
charge à la Cour et devenu un paria, Créqui meurt ruiné.
C’est
son neveu, le marquis de Mailloc, qui hérite de ses dettes et de son
patrimoine. Champ de Bataille ne l’intéresse sans doute pas, car
il ne s’y est pas installé et n’a pas engagé de travaux.
À
sa mort, il lègue le château à son neveu Anne-François
d’Harcourt, duc de Beuvron et gouverneur de Normandie. Celui-ci, au
contraire, fait de Champ de Bataille sa résidence principale, décidé
à montrer sa puissance et son pouvoir...
À
cette époque, le château est très délabré et les décors du
XVIIe siècle malheureusement irrécupérables. D’Harcourt
entreprend alors d’énormes travaux pour rétablir les fastes
d’antan... Mais la Révolution interrompt cette tâche gigantesque,
qui est restée inachevée.
Comme
beaucoup de maisons nobles à cette époque, le château est pillé,
puis abandonné pendant de longues années.
Au
retour de la monarchie, le domaine est vendu et il passe de main en
main durant tout le XIXe siècle. Personne ne s’est soucié d’y
faire des travaux importants, et le château a été simplement
maintenu dans ce que l’on appelle un état « hors d’eau ».
Il a donc perdu beaucoup de sa magnificence d’autrefois...
C’est
Jacques Garcia, l’actuel propriétaire, qui a repris cette charge
difficile en 1992...
Elle
est maintenant accomplie, et il souhaite aujourd’hui vous faire
partager cette expérience exceptionnelle
Guillaume
Ier Longue-épée - Normandie Héritage
www.normandie-heritage.com/spip.php?article121
Guillaume
Ier de Normandie, dit Guillaume Longue-Epée, fils de Rollon et de
... En 934, il fait face à l'opposition farouche de certains chefs
normands, dont ... décidé à passer outre, Guillaume écrase la
révolte des barons du Bessin et du ...
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Anslech
ou Anslec de Bricquebec - Wiki Guy de Rambaud
fr.guyderambaud.wikia.com/wiki/Anslech_ou_Anslec_de_Bricquebec
Il
est le premier baron de Bricquebec, où il remplace Rioulf vaincu.
.... soutient Guillaume lorsque Rioulf, en 934, mène une importante
rébellion contre lui. ... palais sous prétexte de le faire élever,
ce qui provoque une révolte en Normandie.
Normand
Pure Souche
normand.pure.souche.over-blog.fr/
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OverBlog. ... En 934, il fait face à l'opposition farouche de
certains chefs normands, dont ... décidé à passer outre, Guillaume
écrase la révolte des barons du Bessin et du ...
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