jeudi 12 novembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 569


23 OCTOBRE 2015...


Cette page concerne l'année 569 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES BERBÈRES PRE-ISLAMIQUES

Antalas (en tifinagh) chef berbère Chaoui de la première moitié du Ve siècle . À la fin de la période vandale en Ifriqya, il devient le chef de l'armée Berbère de la dorsale Tunisienne, faisant de fréquentes incursions dans le royaume Vandale de Carthage alors en décadence.

En 523, peu de temps après l'avènement du vieux et faible roi Vandale Hildéric, impopulaire et peu attiré par la guerre, il bat sévèrement l'armée de ce dernier dans la région de Gafsa. Après la reconquête Byzantine de 533-534, il s'allie au peuple des nomades Luwata, venus de la Cyrénaïque, pour combattre les Byzantins devenus les nouveaux maîtres de l'Afrique qu'il réussit à vaincre en bataille rangée en Byzacène, avant d'être lui-même vaincu en 547 (ou 548) par le Byzantin Jean Troglita, lieutenant du général Bélisaire, vainqueur des Vandales. Son armée tue Solomon le général byzantin. Il est également à la tête de l'armée qui conquiert Carthage. Antalas semble être tombé au combat lors de cette défaite.

Garmul (Gasmulem en latin) est un chef Berbère de la seconde moitié du VIe siècle.
Garmul, prince Amazigh né au plus tard dans les années 530, se soumet d'abord aux Byzantins, conquérants du royaume Vandale en 533/34 et nouveaux maîtres de l'Afrique du Nord, avant de se rebeller contre eux et d'entrer en résistance après les divers succès des révoltes Berbères, commencées notamment avec le chef Antalas dans les années 530/40.

Garmul parvient même à fonder un royaume indépendant au début des années 550 avec la cité d'Altava comme capitale (située aujourd'hui à Ouled Mimoun, en actuelle Algérie). Sous le règne de l'empereur Byzantin Justin II (565/78), le rex (roi en latin) Garmul parvient à battre et à tuer successivement 3 généraux Byzantins de la Tingitane... Il est finalement battu par le général Byzantin Gennadius, et meurt au combat (578).

Les Berbères (en berbère Imazighen, et au singulier Amazigh, ) sont un ensemble d'ethnies autochtones d'Afrique du Nord. Ils occupent, à une certaine époque, un large territoire qui va de l'Ouest de la vallée du Nil jusqu'à l'Atlantique et l'ensemble du Sahara et y fondent de puissants royaumes, formés de tribus confédérées. Connus dans l'Antiquité sous les noms de Libyens, Maures, Gétules, Garamantes ou encore Numides, ils connaissent ensuite la conquête Romaine, la christianisation, l'invasion Vandale, la conquête arabe et la conversion à l'islam.
ENCENSOIR BERBÈRE
Le plus connu des royaumes berbères est la Numidie avec ses rois tels que Gaïa, Syphax et Massinissa. On peut aussi parler de l'ancienne Libye ainsi que des tribus connues tels que les Libus, et les certaines dynasties Égyptiennes, qui en sont issues. Il y a aussi des expansions Berbères à travers le Sud du Sahara, la plus récente étant celle des Touaregs et la plus ancienne celle des Capsiens.
Plus réduites, les zones berbérophones d'aujourd'hui sont inégalement réparties, majoritairement au Maroc et en Algérie ainsi que dans une moindre mesure en Libye, Tunisie et Égypte. Les langues berbères forment une branche de la famille des langues Afro-Asiatiques. Autrefois, leur alphabet était le tifinagh, encore utilisé par les Touaregs. Les Berbères constituent donc une mosaïque de peuples de l'Égypte au Maroc, se caractérisant par des relations linguistiques, culturelles et ethniques.

La période de tolérance a pris fin après les premières années du règne du roi Thrasamund (496-523). Lorsque la direction ecclésiastique dans la province de Byzacène a commencé au tournant du siècle pour donner de nouveaux évêques, autant que possible, aux communautés orphelines, dans l'opposition, bien sûr, à un édit royal, un nouveau décret a envoyé deux consecrators. Encore une fois une partie des évêques a dû fuir ou chercher une cachette, les conversions à nouveau à l'arianisme ont été enregistrées.
Parmi les déportés est le nouvel évêque de Ruspe, Fulgence, dont la science théologique fait bientôt de lui le leader intellectuel de l'épiscopat Africain. Grâce à sa vaste correspondance, qu'il envoie de la Sardaigne, en partie comme « secrétaire » des évêques exilés, à travers son activité en tant que supérieur du monastère fondé par lui à Cagliari, à travers sa prédication et son cours magistral, il est devenu un facteur incontournable dans la politique ecclésiastiques d'une tel importance que le roi Vandale ne peut neutraliser par simple bannissement.

Lorsqu'en 515 Thrasamund à Carthage lui donne son avis en ce qui concerne les objections des clergés ariens contre la doctrine catholique de la Trinité, il semble avoir eu l'espoir d'une dispute menée par écrit avec Fulgence seul plutôt que d'un discussion religieuse sur le modèle de 484.
Le compilateur Arien transcrit les objections, que le roi a présentés à Fulgence, celui-ci répond au roi par 2 ouvrages, qui à par leurs rédactions correspondent à l'étiquette, mais représentent le point de vue catholique, sans aucun compromis...
La deuxième lettre adressée directement à Thrasamund exige de lui qu'il accepte les principes catholiques.

Depuis Fulgence une relative liberté est accordé à Carthage pour une activité fructueuse entre les catholiques et les ariens, sous la pression du clergé Vandale, il doit cependant retourner en exil en Sardaigne en 517.
Un psaume civilisateur de sa plume, orienté sur le modèle Augustinien et fortement anti-Arien, exhorte les catholiques à rester fidèles à la foi, appartient à cette période...

Ainsi se termine par un échec la tentative du roi Thrasamund de faire entrer l'Église catholique en Afrique du Nord dans le royaume Vandale, d'abord par des représailles, puis par d'autres procédures. C'est le roi Hilderic (523-530), bienveillant envers les catholiques par ses années à Constantinople, considéré lui-même comme un membre de la famille impériale étant le fils d'Eudoxie et le petit-fils de Valentinien III.
Ses premières mesures, sans doute menées en accord avec l'empereur Justin est d'annuler le décret d'exil pour les évêques, le retour des églises aliénés, le retour de la liberté de culte et de la prédication de l'Église, ont permis le la reconstruction d'une vie ecclésiastique très profondément perturbé.

Deux ans plus tard, le nouvel évêque de Carthage, Boniface, a convoqué un conseil général, mais seulement 60 évêques sont venus.
La politique ecclésiastique d'Hilderic de convivialité provoque une opposition croissante entre les Vandales, à la tête desquels se trouve Gélimer, un petit-fils de Genséric.
Puis, quand les troupes d'Hilderic subissent plusieurs défaites dans la bataille contre les Berbères rebelles, Gélimer l'emprisonne et se proclame roi des Vandales en 530.
La décroissance de plus en plus claire de la puissance Vandale encourage l'empereur Justinien I, malgré les difficultés techniques de l'entreprise, à ramener les provinces d'Afrique du Nord sous l'entière autorité de l'Empire par une intervention militaire.... En un an et demi, 533 Septembre à Mars 534, le corps expéditionnaire Byzantin commandé par Bélisaire, soutenu par la population indigène, réussi à briser la résistance des Vandales... Dans le cortège triomphal du vainqueur emmené à Constantinople on peut voir Gélimer leur dernier roi.

Le clergé catholique a immédiatement organisé un Synode général sous l'évêque Reparatus de Carthage en 534, dans lequel, 220 évêques ont pu participer, et décider la restauration de leur Église si gravement blessée.
3 problèmes sont à traiter :
Le rapatriement de tous les clercs Africains qui sont encore exiles dans les autres régions de l'empire.
La récupération des catholiques qui, par la force ou la séduction sont passés à l'arianisme, et parmi lesquels se trouvent de nombreux clercs.
Le rétablissant de l’Église catholique dans ses droits antérieurs, qui comprend à la fois le retour de ses anciennes possessions et la reconnaissance de la situation particulière de la dénomination catholique.

Pour les deux premières questions, le Conseil a demandé la confirmation de ses décrets par Rome. Selon ceux-ci, seuls les clercs de l'étranger qui peuvent montrer par écrit une commission spéciale de l'évêque, pourront rentrer.
En outre, tous les religieux Ariens prêt à rentrer seront reçu comme laïcs... Mais pour la troisième question l’Église doit attendre un décret impérial que Justinien délivre en Août 535, il ordonne le retour de tous les bâtiments de l’Église et des vases liturgiques puis confirme les droits métropolitains de l'évêque de Carthage.
Extrêmement sévères sont les mesures prévues par le décret contre les Ariens, Juifs et Païens : Ils doivent fermer leurs églises et arrêter tout acte cultuel, tout rassemblement leur est interdit.

MASQUE DE CHOUETTE
Lorsque, peu après le retour de Bélisaire à Constantinople, le ressentiment des tribus indigènes dans le sud et l'ouest des provinces centrales ont augmenté contre le nouveau régime, les Ariens et clergé donatiste soutenu par les rebelles, dans leur guerre, qui a duré plus de 15 ans ont fait que la reconstruction de l’Église catholique devienne impossible.
Mais on a l'impression que l'épiscopat, d'autre part, n'a pas de plan de reconstruction complet ; esquissé sur un large plan, bien que parfois les synodes aient lieu, plus préoccupés par les droits spéciaux de leur province ecclésiastique.

Ajoutez à cela le fardeau supplémentaire de la controverse sur les Trois Chapitres, dans lequel l'épiscopat Africain a pris une part active. Par ses deux porte-parole d'abord apparu Facundus de Hermiane et le diacre Ferrandus de Carthage, qui ont tous deux répudié la théologie de Justinien ou appelé à opposition.

En 550 le Synode de Carthage a même retiré la communion du pape Vigile parce qu'il a annulé son Judicatum et formellement protesté auprès de l'empereur contre la condamnation des Trois Chapitres.
Parmi les chefs des provinces ecclésiastiques Africains appelés à Constantinople, il est avéré que le primat de Numidie est soumis à la volonté impériale, tandis que le prélat Reparatus de la république de Carthage a dû payer son refus du bannissement à Pontus, où il meurt en 563 .

Un second groupe de 8 évêques, qui ont probablement été choisis comme délégués pour le Conseil de 553 par le successeur de Reparatus, Primosus de Carthage, parce qu'ils sont fidèles à l'Empereur, même n'a pas causé de difficultés.
Après le Primasius Conseil de Hadrumète acceptant, la condamnation des Trois Chapitres, en échange de quoi Justinien le récompense avec la dignité de Primat de Byzacène.
Mais, à leur retour en Afrique, ces évêques ont subi la répudiation de leurs collègues, parmi les réfractaires est Victor de Tunnuna, qui, comme un exilé doit mener une vie sans cesse itinérante, finalement limitée à un monastère de Constantinople.

Avec la nomination de Justin II (565-578) cette lutte théologique à progressivement disparu, mais les revendications autoritaires de l'empereur Byzantin ont laissé leur marque sur l'épiscopat Africain. L'exarque de Carthage a constamment le représentant du pouvoir impérial à proximité, soi-disant pour favoriser la vraie foi, bien sûr, mais en même temps, il a compris que cette commission de contrôle sur l’Église est aussi un droit d'interférer dans ses affaires. Ainsi de plus en plus il se répand parmi les évêques une certaine résignation, d'augmenter de moins en moins le nombre de ceux qui se dévouent pour la restauration de la vie religieuse. En outre, un développement pacifique favorable à cela a été maintes et maintes fois mis en péril par des luttes fastidieuses avec les chefs de tribus rebelles, tels que le roi Garmul, qui ne prend fin que sous l'empereur Maurice.
En face des empiétements fréquents d'une bureaucratie souvent corrompue l’Église Africaine demande l'aide du pape Romain, mais seulement des hommes comme Grégoire le Grand accorde occasionnellement des recours.
Sa correspondance avec son légat, Hilary, avec quelques évêques fiables, et avec les représentants de l'État décrivent aussi dans le haut clergé des atteintes graves, qui ne peuvent être considérées que comme des signes d'une évolution négative... Inlassablement, le pape Grégoire a cherché à secouer les évêques de leur léthargie, mais puisque l'empereur Maurice a assoupli les décrets stricts de Justinien, inertie destructive naît.

Suite à la conversion des Garamantes dans le quartier du Fezzan au sud-ouest de la Libye.
Dans le sud de Byzacène le christianisme trouve une entrée parmi les tribus de l'oasis de Girba et dans le versant sud des Aurès.
Dans l'extrême ouest de Maurétanie Césarienne de nombreux chrétiens vivent sous le règne du roi Masuna, et leurs évêques ont pris part aux synodes à Carthage.
Même les auteurs arabes attestent que les troupes islamiques dans leur conquête ont rencontré beaucoup de tribus indigènes professant le christianisme. Les représentants de cette activité de la mission ne sont pas connus en tant qu'individus. Toutefois, le résultat de leurs efforts n'est pas durable, le suivi de l'évangélisation exige des années, pour assurer une conversion en profondeur.

Ouled Mimoun, appelée autrefois  Altava puis Lamoricière, est une commune de la wilaya de Tlemcen. Située entre Tlemcen et Sidi-Bel-Abbès,  cette petite ville se distingue par sa vocation  agricole et plus particulièrement les agrumes, il y a également des cerisiers très appréciés au niveau national, des oliviers ainsi que du vignoble.
SQUELETTE PLIE DE CAPSIEN
Ouled Mimoun abrite aussi de belles grottes ainsi que d’énormes réserves d’eau venant des sources qui coulent régulièrement arrivant jusqu’à la ville embellie par de grands platanes qui ornent ses principaux boulevards. Sidi Zouaoui, Sidi Abderahmane, constituent les principaux quartiers de Ouled Mimoun  Altava est située sur la voie romaine stratégique allant de Théveste à Numerus Syrorum (Maghnia). Après l'invasion Vandale (429) , puis la reconquête Justinienne (533), qui n'ont ni l'une ni l'autre atteint durablement l'ouest de la Maurétanie Césarienne, une entité politique indépendante s'y met en place du V au VII siècle: Les archéologues la nomment car c'est d'Altava que provient une dédicace en latin datée de 508, et mentionnant : L'extension de ce pays est mal connue, mais des traits civilisationnels communs laissent penser que les 13 sépultures monumentales de la région de Frenda nommées jidâr, construites pendant près de 2 siècles à partir du Ve siècle appartienn à la même entité. Siège d'un évêché antique disparu, son nom est utilisé comme siège titulaire d'un évêque catholique sans diocèse.
Le mot roi (en ancien français : « roy ») est un terme qui est formé sur le radical Indo-Européen rig que l'on retrouve par exemple en latin (rex), en celtique (rix) ou en germanique (rik) dérivant des précédents puisque le terme proto-germanique est kuninggaz, et qui désigne la personne qui exerce la royauté. Il s'agit généralement d'un rôle social de pacification, associant les fonctions de premier juge, de chef de guerre et de garant de la cohésion d’une société.
Le roi est extérieur aux ordres, aux partis ou aux classes sociales qu'il a pour fonction de maintenir en équilibre. Ainsi, en France, le roi n'appartient ni au clergé, ni à la noblesse, ni aux intérêts économiques, et ne représente spécifiquement aucune de ces forces. Si dans la plupart des cas en Europe, le roi est désigné de manière héréditaire dans une dynastie, il peut aussi être désigné par une élection. La notion de roi associe des pouvoirs politiques et sacrés, mais pas les pouvoirs religieux (qui restent du domaine de prêtres, de mages ou de sorciers), ni le pouvoir de faire ou de changer la loi et les coutumes.
MOSAÏQUE DE VOLUBILIS
En sciences politiques, le terme générique qui est utilisé pour désigner le premier magistrat d'un État est plutôt prince, qu'il soit roi ou président élu. Le rôle de roi n'est pas nécessairement associé à un pouvoir monarchique : Il peut y avoir des rois particuliers. Dans ce cas, les Romains et les Gaulois ont deux termes : rex et regulus, correspondant aux grands rois et aux rois locaux.

pays mon amour
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Garmul, prince amazigh né au plus tard dans les années 530, se soumet d'abord aux Byzantins, conquérants du royaume vandale en 533/34 et nouveaux ...

Garmul
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... du VIe siècle. Garmul, prince amazigh né au plus tard dans les années 530, se soumet d abord aux Byzantins, conquérants du royaume vandale en 533/34 et…

North African Christianity from the Beginning of Vandal Rule to
www.krotov.info/library/02_b/au/s_02_07.htm
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... such as King Garmul, which only came to an end under the Emperor Maurice. ... In the next years, the Muslim troops broke the resistance of the Berber tribes in ..... The conversion of the Arian Burgundian Prince Sigismund of Geneva to ...

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