Cette
page concerne l'année 569 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES BERBÈRES PRE-ISLAMIQUES
Antalas
(en tifinagh) chef berbère Chaoui de la première moitié du Ve
siècle . À la fin de la période vandale en Ifriqya, il devient le
chef de l'armée Berbère de la dorsale Tunisienne, faisant de
fréquentes incursions dans le royaume Vandale de Carthage alors en
décadence.
En
523, peu de temps après l'avènement du vieux et faible roi Vandale
Hildéric, impopulaire et peu attiré par la guerre, il bat
sévèrement l'armée de ce dernier dans la région de Gafsa. Après
la reconquête Byzantine de 533-534, il s'allie au peuple des nomades
Luwata, venus de la Cyrénaïque, pour combattre les Byzantins
devenus les nouveaux maîtres de l'Afrique qu'il réussit à vaincre
en bataille rangée en Byzacène, avant d'être lui-même vaincu en
547 (ou 548) par le Byzantin Jean Troglita, lieutenant du général
Bélisaire, vainqueur des Vandales. Son armée tue Solomon le général
byzantin. Il est également à la tête de l'armée qui conquiert
Carthage. Antalas semble être tombé au combat lors de cette
défaite.
Garmul
(Gasmulem en latin) est un chef Berbère de la seconde moitié du
VIe siècle.
Garmul,
prince Amazigh né au plus tard dans les années 530, se soumet
d'abord aux Byzantins, conquérants du royaume Vandale en 533/34 et
nouveaux maîtres de l'Afrique du Nord, avant de se rebeller contre
eux et d'entrer en résistance après les divers succès des révoltes
Berbères, commencées notamment avec le chef Antalas dans les années
530/40.
Garmul
parvient même à fonder un royaume indépendant au début des années
550 avec la cité d'Altava comme capitale (située aujourd'hui à
Ouled Mimoun, en actuelle Algérie). Sous le règne de l'empereur
Byzantin Justin II (565/78), le rex (roi en latin) Garmul parvient à
battre et à tuer successivement 3 généraux Byzantins de la
Tingitane... Il est finalement battu par le général Byzantin
Gennadius, et meurt au combat (578).
Les
Berbères (en berbère Imazighen, et au singulier Amazigh, ) sont un
ensemble d'ethnies autochtones d'Afrique du Nord. Ils occupent, à
une certaine époque, un large territoire qui va de l'Ouest de la
vallée du Nil jusqu'à l'Atlantique et l'ensemble du Sahara et y
fondent de puissants royaumes, formés de tribus confédérées.
Connus dans l'Antiquité sous les noms de Libyens, Maures, Gétules,
Garamantes ou encore Numides, ils connaissent ensuite la conquête
Romaine, la christianisation, l'invasion Vandale, la conquête arabe
et la conversion à l'islam.
ENCENSOIR BERBÈRE |
Plus
réduites, les zones berbérophones d'aujourd'hui sont inégalement
réparties, majoritairement au Maroc et en Algérie ainsi que dans
une moindre mesure en Libye, Tunisie et Égypte. Les langues berbères
forment une branche de la famille des langues Afro-Asiatiques.
Autrefois, leur alphabet était le tifinagh, encore utilisé par les
Touaregs. Les Berbères constituent donc une mosaïque de peuples de
l'Égypte au Maroc, se caractérisant par des relations
linguistiques, culturelles et ethniques.
La période de tolérance a pris fin après les premières années du règne du roi Thrasamund (496-523). Lorsque la direction ecclésiastique dans la province de Byzacène a commencé au tournant du siècle pour donner de nouveaux évêques, autant que possible, aux communautés orphelines, dans l'opposition, bien sûr, à un édit royal, un nouveau décret a envoyé deux consecrators. Encore une fois une partie des évêques a dû fuir ou chercher une cachette, les conversions à nouveau à l'arianisme ont été enregistrées.
Parmi
les déportés est le nouvel évêque de Ruspe, Fulgence, dont la
science théologique fait bientôt de lui le leader intellectuel de
l'épiscopat Africain. Grâce à sa vaste correspondance, qu'il
envoie de la Sardaigne, en partie comme « secrétaire »
des évêques exilés, à travers son activité en tant que supérieur
du monastère fondé par lui à Cagliari, à travers sa prédication
et son cours magistral, il est devenu un facteur incontournable dans
la politique ecclésiastiques d'une tel importance que le roi Vandale
ne peut neutraliser par simple bannissement.
Lorsqu'en
515 Thrasamund à Carthage lui donne son avis en ce qui concerne les
objections des clergés ariens contre la doctrine catholique de la
Trinité, il semble avoir eu l'espoir d'une dispute menée par écrit
avec Fulgence seul plutôt que d'un discussion religieuse sur le
modèle de 484.
Le
compilateur Arien transcrit les objections, que le roi a présentés
à Fulgence, celui-ci répond au roi par 2 ouvrages, qui à par leurs
rédactions correspondent à l'étiquette, mais représentent le
point de vue catholique, sans aucun compromis...
La
deuxième lettre adressée directement à Thrasamund exige de lui
qu'il accepte les principes catholiques.
Depuis
Fulgence une relative liberté est accordé à Carthage pour une
activité fructueuse entre les catholiques et les ariens, sous la
pression du clergé Vandale, il doit cependant retourner en exil en
Sardaigne en 517.
Un
psaume civilisateur de sa plume, orienté sur le modèle Augustinien
et fortement anti-Arien, exhorte les catholiques à rester fidèles à
la foi, appartient à cette période...
Ainsi
se termine par un échec la tentative du roi Thrasamund de faire
entrer l'Église catholique en Afrique du Nord dans le royaume
Vandale, d'abord par des représailles, puis par d'autres procédures.
C'est le roi Hilderic (523-530), bienveillant envers les catholiques
par ses années à Constantinople, considéré lui-même comme un
membre de la famille impériale étant le fils d'Eudoxie et le
petit-fils de Valentinien III.
Ses
premières mesures, sans doute menées en accord avec l'empereur
Justin est d'annuler le décret d'exil pour les évêques, le retour
des églises aliénés, le retour de la liberté de culte et de la
prédication de l'Église, ont permis le la reconstruction d'une vie
ecclésiastique très profondément perturbé.
Deux
ans plus tard, le nouvel évêque de Carthage, Boniface, a convoqué
un conseil général, mais seulement 60 évêques sont venus.
La
politique ecclésiastique d'Hilderic de convivialité provoque une
opposition croissante entre les Vandales, à la tête desquels se
trouve Gélimer, un petit-fils de Genséric.
Puis,
quand les troupes d'Hilderic subissent plusieurs défaites dans la
bataille contre les Berbères rebelles, Gélimer l'emprisonne et se
proclame roi des Vandales en 530.
La
décroissance de plus en plus claire de la puissance Vandale
encourage l'empereur Justinien I, malgré les difficultés techniques
de l'entreprise, à ramener les provinces d'Afrique du Nord sous
l'entière autorité de l'Empire par une intervention militaire....
En un an et demi, 533 Septembre à Mars 534, le corps expéditionnaire
Byzantin commandé par Bélisaire, soutenu par la population
indigène, réussi à briser la résistance des Vandales... Dans le
cortège triomphal du vainqueur emmené à Constantinople on peut
voir Gélimer leur dernier roi.
Le
clergé catholique a immédiatement organisé un Synode général
sous l'évêque Reparatus de Carthage en 534, dans lequel, 220
évêques ont pu participer, et décider la restauration de leur
Église si gravement blessée.
3
problèmes sont à traiter :
Le
rapatriement de tous les clercs Africains qui sont encore exiles dans
les autres régions de l'empire.
La
récupération des catholiques qui, par la force ou la séduction
sont passés à l'arianisme, et parmi lesquels se trouvent de
nombreux clercs.
Le
rétablissant de l’Église catholique dans ses droits antérieurs,
qui comprend à la fois le retour de ses anciennes possessions et la
reconnaissance de la situation particulière de la dénomination
catholique.
Pour
les deux premières questions, le Conseil a demandé la confirmation
de ses décrets par Rome. Selon ceux-ci, seuls les clercs de
l'étranger qui peuvent montrer par écrit une commission spéciale
de l'évêque, pourront rentrer.
En
outre, tous les religieux Ariens prêt à rentrer seront reçu comme
laïcs... Mais pour la troisième question l’Église doit attendre
un décret impérial que Justinien délivre en Août 535, il ordonne
le retour de tous les bâtiments de l’Église et des vases
liturgiques puis confirme les droits métropolitains de l'évêque de
Carthage.
Extrêmement
sévères sont les mesures prévues par le décret contre les Ariens,
Juifs et Païens : Ils doivent fermer leurs églises et arrêter
tout acte cultuel, tout rassemblement leur est interdit.
MASQUE DE CHOUETTE |
Mais
on a l'impression que l'épiscopat, d'autre part, n'a pas de plan de
reconstruction complet ; esquissé sur un large plan, bien que
parfois les synodes aient lieu, plus préoccupés par les droits
spéciaux de leur province ecclésiastique.
Ajoutez
à cela le fardeau supplémentaire de la controverse sur les Trois
Chapitres, dans lequel l'épiscopat Africain a pris une part active.
Par ses deux porte-parole d'abord apparu Facundus de Hermiane et le
diacre Ferrandus de Carthage, qui ont tous deux répudié la
théologie de Justinien ou appelé à opposition.
En
550 le Synode de Carthage a même retiré la communion du pape Vigile
parce qu'il a annulé son Judicatum et formellement protesté auprès
de l'empereur contre la condamnation des Trois Chapitres.
Un
second groupe de 8 évêques, qui ont probablement été choisis
comme délégués pour le Conseil de 553 par le successeur de
Reparatus, Primosus de Carthage, parce qu'ils sont fidèles à
l'Empereur, même n'a pas causé de difficultés.
Après
le Primasius Conseil de Hadrumète acceptant, la condamnation des
Trois Chapitres, en échange de quoi Justinien le récompense avec la
dignité de Primat de Byzacène.
Mais,
à leur retour en Afrique, ces évêques ont subi la répudiation de
leurs collègues, parmi les réfractaires est Victor de Tunnuna, qui,
comme un exilé doit mener une vie sans cesse itinérante, finalement
limitée à un monastère de Constantinople.
Avec
la nomination de Justin II (565-578) cette lutte théologique à
progressivement disparu, mais les revendications autoritaires de
l'empereur Byzantin ont laissé leur marque sur l'épiscopat
Africain. L'exarque de Carthage a constamment le représentant du
pouvoir impérial à proximité, soi-disant pour favoriser la vraie
foi, bien sûr, mais en même temps, il a compris que cette
commission de contrôle sur l’Église est aussi un droit
d'interférer dans ses affaires. Ainsi de plus en plus il se répand
parmi les évêques une certaine résignation, d'augmenter de moins
en moins le nombre de ceux qui se dévouent pour la restauration de
la vie religieuse. En outre, un développement pacifique favorable à
cela a été maintes et maintes fois mis en péril par des luttes
fastidieuses avec les chefs de tribus rebelles, tels que le roi
Garmul, qui ne prend fin que sous l'empereur Maurice.
En
face des empiétements fréquents d'une bureaucratie souvent
corrompue l’Église Africaine demande l'aide du pape Romain, mais
seulement des hommes comme Grégoire le Grand accorde
occasionnellement des recours.
Sa
correspondance avec son légat, Hilary, avec quelques évêques
fiables, et avec les représentants de l'État décrivent aussi dans
le haut clergé des atteintes graves, qui ne peuvent être
considérées que comme des signes d'une évolution négative...
Inlassablement, le pape Grégoire a cherché à secouer les évêques
de leur léthargie, mais puisque l'empereur Maurice a assoupli les
décrets stricts de Justinien, inertie destructive naît.
Suite
à la conversion des Garamantes dans le quartier du Fezzan au
sud-ouest de la Libye.
Dans
le sud de Byzacène le christianisme trouve une entrée parmi les
tribus de l'oasis de Girba et dans le versant sud des Aurès.
Dans
l'extrême ouest de Maurétanie Césarienne de nombreux chrétiens
vivent sous le règne du roi Masuna, et leurs évêques ont pris part
aux synodes à Carthage.
Même
les auteurs arabes attestent que les troupes islamiques dans leur
conquête ont rencontré beaucoup de tribus indigènes professant le
christianisme. Les représentants de cette activité de la mission ne
sont pas connus en tant qu'individus. Toutefois, le résultat de
leurs efforts n'est pas durable, le suivi de l'évangélisation exige
des années, pour assurer une conversion en profondeur.
Ouled
Mimoun, appelée autrefois Altava puis Lamoricière, est une
commune de la wilaya de Tlemcen. Située entre Tlemcen et
Sidi-Bel-Abbès, cette petite ville se distingue par sa
vocation agricole et plus particulièrement les agrumes, il y a
également des cerisiers très appréciés au niveau national, des
oliviers ainsi que du vignoble.
SQUELETTE PLIE DE CAPSIEN |
Le
mot roi (en ancien français : « roy ») est un terme qui est formé
sur le radical Indo-Européen rig que l'on retrouve par exemple en
latin (rex), en celtique (rix) ou en germanique (rik) dérivant des
précédents puisque le terme proto-germanique est kuninggaz, et qui
désigne la personne qui exerce la royauté. Il s'agit généralement
d'un rôle social de pacification, associant les fonctions de premier
juge, de chef de guerre et de garant de la cohésion d’une société.
Le
roi est extérieur aux ordres, aux partis ou aux classes sociales
qu'il a pour fonction de maintenir en équilibre. Ainsi, en France,
le roi n'appartient ni au clergé, ni à la noblesse, ni aux intérêts
économiques, et ne représente spécifiquement aucune de ces forces.
Si dans la plupart des cas en Europe, le roi est désigné de manière
héréditaire dans une dynastie, il peut aussi être désigné par
une élection. La notion de roi associe des pouvoirs politiques et
sacrés, mais pas les pouvoirs religieux (qui restent du domaine de
prêtres, de mages ou de sorciers), ni le pouvoir de faire ou de
changer la loi et les coutumes.
MOSAÏQUE DE VOLUBILIS |
pays
mon amour
abdou3105.e-monsite.com/
Garmul,
prince amazigh né au plus tard dans les années 530, se soumet
d'abord aux Byzantins, conquérants du royaume vandale en 533/34 et
nouveaux ...
Garmul
fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/689152
...
du VIe siècle. Garmul, prince amazigh né au plus tard dans les
années 530, se soumet d abord aux Byzantins, conquérants du royaume
vandale en 533/34 et…
North
African Christianity from the Beginning of Vandal Rule to
www.krotov.info/library/02_b/au/s_02_07.htm
Traduire
cette page
...
such as King Garmul, which only came to an end under the Emperor
Maurice. ... In the next years, the Muslim troops broke the
resistance of the Berber tribes in ..... The conversion of the Arian
Burgundian Prince Sigismund of Geneva to ...
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