mardi 17 novembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 556

5 NOVEMBRE 2015

Cette page concerne l'année 556 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

  PATRICK Ier LE PERDANT PETIT FILS DE GUENIÈVRE



Ascendances Wotanique et Arthurienne des rois Anglais : Durant le haut Moyen Âge, immédiatement après l’installation des Angles, des Jutes et des Saxons sur le sol de l’ancienne Britannia Romaine, l’Angleterre actuelle est une « heptarchie » de sept royaumes Germaniques.
Cette heptarchie est présidée par le Bretwalda (l’organisateur de la Britannia), un de ces rois, que l’on choisi à tour de rôle, selon une tournante... Ces rois, non chrétiens, se réclament d’une ascendance divine, Wotanique en l’occurrence.
L’office du Bretwalda est marqué par cette référence Wotanique. La fonction de chef de la heptarchie est entourée d’une aura de mystère, très probablement liée aux cultes du dieu borgne à la lance magique.
Le Bretwalda doit avoir des contacts sur le continent, pour lier sa fonction religieuse à une tradition antérieure, transmise par les Germains de la terre ferme à leurs cousins devenus Britanniques après la chute de l’Empire Romain. En Britannia toutefois, les Saxons, les Angles et les Jutes se mêlent aux Celtes Britanniques... Ainsi Cerdic, fondateur de la dynastie Ouest-Saxonne (Wessex), affirme une ascendance Wotanique, mais son nom indique aussi des origines Celtiques. Cerdic est donc un Celto-Saxon, incarnation de la fusion à l’œuvre en Britannia.
Les ancêtres païens des rois d’Angleterre procèdent donc d’une double filiation, à la fois Germanique et Celtique, plongeant leurs origines dans les 2 héritages mythologiques.

On n’a sélectionné que quelques thèmes du riche et volumineux ouvrage d’Ashe. Son œuvre, rappelons-le, embrasse l’ensemble de la mythologie Britannique, dans toute sa complexité et tous ses aspects.

Le roi Arthur, ou Arthur Pendragon, est un personnage important de la mythologie Bretonne. Il est le personnage central de la matière de Bretagne. Il n’est pas sûr qu’il ait réellement existé, ce qui est toutefois sûr c’est que l’on retrouve plusieurs rois prénommés Arzur, Arthus, Artus, Arthur dont le synchrétisme a probablement conduit au mythe du roi Arthur Pendragon.
De plus, les textes médiévaux en gallois ne lui donnent jamais le titre de roi, mais l’appellent amerauder (« empereur »).
Le nom lui-même viendrait de la racine Celtique Arz signifiant « ours », symbole de force, de stabilité et de protection, caractères bien présents dans sa légende : C'est un homme réputé fort, posé, et en tant que roi, garant de la sécurité de ses sujets. Dans la civilisation Celtique, l’ours est avant tout l’animal emblématique de la royauté. On rapproche son nom avec celui de la déesse ourse Artio.
Le terme « Pendragon » lui vient de son père Uther Pendragon et signifie « tête de dragon ».

Certains pensent qu’il a vécu au VIe siècle au Pays de Galles, ou de l’ouest de l’Angleterre, mais l’emplacement exact de sa cour, connue sous le nom de Camelot, reste un mystère.
Il a combattu les Saxons. Il est parfois assimilé à un chef nommé Ambrosius Aurelianus, « King of the Brettones ». Malheureusement, nous ne connaissons que peu de choses de ce chef, et les spécialistes ne savent pas si les « Brettones » désignent les habitants des Îles Britanniques, ou ceux de Bretagne.
Il est néanmoins assez probable que le terme désigne les peuples insulaires, le mot « Bretagne » à l’époque ne désignant aucune terre sur le continent. Les historiens anglophones parlent de Britto-Romains (romano british en anglais), qui décrivent l’ensemble des populations Celtiques romanisées de Grande-Bretagne, à l’exception des Scots et des Pictes de Calédonie.
Concernant Arthur lui-même, une thèse intéressante en fait un grand propriétaire terrien romanisé ayant constitué, comme c’est alors courant à l’époque, sa propre troupe de bucellaires (mercenaires à la solde d’une personne riche et payés en nourriture, d’où leur nom (bucellus = biscuit), et ayant prêté main-forte aux rois Brittons contre les Saxons.
En effet, la chronique de Nennius (IXe siècle) le désigne comme un dux bellorum (chef de guerre) combattant « avec les rois Bretons ». En outre, dès le IVe siècle, les corps de bucellaires sont constitués majoritairement de cavaliers... La légende d’un corps de cavaliers d’élites servant Arthur n’est pas loin...

Kemp Molone pense avoir retrouvé le vrai Arthur dans le personnage de Lucius Artorius Castus.
La parenté de nom est en effet assez troublante. Ce préfet romain, installé à York, a commandé (l’épigraphie l’atteste) la VIe Légion Victrix, chargée de combattre les Calédoniens (peuple de l’actuelle Écosse) au-delà du mur d’Hadrien. Il a remporté contre eux (et non contre les Saxons) une suite de victoires entre 183 et 185. Ensuite, il est envoyé en Armorique mater une rébellion.
À l’occasion de cette expédition, il porte le titre de dux, ce qui n’est pas sans rappeler le titre de dux bellorum rapporté par la chronique de Nennius.

Selon Geoffrey Ashe, le légendaire Arthur est inspiré du personnage réel de Riothamus, « roi des Bretons » qui débarque en Gaule en 468 pour prêter main forte aux Romains contre le roi des Wisigoths Euric et les Saxons.
Plus récemment, C. Scott Littleton et Linda A. Malcor ont repris ces deux dernières hypothèses et affirment que le Arthur de Camelot est la synthèse du romain Lucius Artorius Castus et du Britannique Riothamus. Pour ces deux chercheurs, le nom d’Arthur est la « celticisation » de Artorius.

D’autres pensent qu’Arthur est un demi-dieu Celte incarné, tel que le dieu de la mer Lir (supposé incarné par le Roi Lear), ou même un personnage fictif comme Beowulf. Cette théorie est renforcée par le fait que d’autres Britanniques de cette période, comme Ambrosius Aurelianus, ont combattu les Saxons à la bataille du Mont Badonicus.

Selon la légende, l’Empire Arthurien a englobé, outre l’Angleterre actuelle, l’Écosse, l’Irlande, l’Islande, le Danemark, la Norvège et la Gaule... Certaines chroniques relatent même la victoire remportée par Arthur sur les légions Romaines en Burgondie (Bourgogne), au cours d’une expédition qui l’a mené jusqu’à Rome...
Il faut noter enfin que ce nom peut être courant à l’époque Celtique et a pu désigner plusieurs chefs, dont les vies ont servi à constituer celle du personnage mythologique. Le patronyme Arthur peut alors correspondre à un statut de chef de guerre pouvant être porté par divers personnages en même temps. Il est intéressant de constater que ce nom connaît une vogue très importantes dans l’aristocratie Celtique dans les années qui suivent la Bataille de Camlann, où serait mort Arthur, entre 537 et 542.

En 1191, des moines de l’abbaye de Glastonbury annoncent avoir découvert la tombe d’Arthur et de Guenièvre... Ces tombes ont été visitées par beaucoup de personnes, et déplacées vers une nouvelle sépulture en 1278. Celle-ci a été détruite pendant la Réforme protestante du XVIe siècle.
L’antiquaire John Leland rapporte qu’il en a trouvé la croix parmi les débris, et traduit son inscription :
« Hic jacet sepultus inclutvs rex arturius in insula avalonia, Ici git le célèbre roi Arthur en son île d’Avalon. »

Le Roi Arthur apparaît pour la première fois dans la littérature Galloise. Dans le premier poème Gallois retrouvé, le Gododdin, Aneirin (vers 575-600) écrit au sujet d’un de ses personnages qu’« il nourrit des corbeaux noirs sur les remparts, alors qu’il n’est pas Arthur » (« he fed black ravens on the ramparts, although he was not Arthur », en gallois : « Gochorai brain du fur caer/ Cyn ni bai ef Arthur. »). Mais ce poème peut être interprété de bien des manières.
Une autre ancienne référence au roi Arthur est dans l’Historia Brittonum attribuée au moine Gallois Nennius, qui a écrit cette Histoire Galloise vers 830. Le roi Arthur est décrit comme un « chef de guerre » plutôt que comme un roi.

Le roi Arthur apparaît aussi dans l’histoire Galloise Culhwch and Olwen, habituellement associé avec les Mabinogion.
Les dernières parties de Trioedd Ynys Prydein font mention d’Arthur et situent sa cour à Celliwig en Cornouailles. Celliwig serait l’actuelle Callington ou Kelly Rounds, une colline fortifiée près d’Egloshayle.
Le roi Arthur est aussi parfois décrit comme le chef des Wild Hunt (un groupe de chasseurs mythiques), non seulement dans les Îles Britanniques, mais aussi en Bretagne, en France , en Allemagne et en Grèce...

En 1133, Geoffroy de Monmouth écrit son Historia Regum Britanniae. Ce livre est l’équivalent d’un best seller médiéval, et attire l’attention d’autres écrivains, tels que Robert Wace et Layamon, sur ces histoires. Ces écrivains en profitent pour améliorer les histoires du roi Arthur.
Même si de nombreux érudits s’accordent sur le fait que Geoffroy a suscité l’intérêt médiéval pour le Roi Arthur, une autre hypothèse existe.
Les histoires concernant Arthur peuvent venir des traditions orales Bretonnes, disséminées dans les cours royales et de la noblesse d’Europe grâce aux jongleurs professionnels.
L’écrivain médiéval Français Chrétien de Troyes raconte des histoires provenant de cette mythologie à la moitié du XIIe siècle, de même que Marie de France dans ses lais, des poèmes narratifs. Les histoires provenant de ces écrivains et de beaucoup d’autres seraient indépendantes de Geoffroy de Monmouth.
Ces histoires, réunies sous le vocable de matière de Bretagne, deviennent populaires à partir du XIIe siècle.
Dans ces histoires, Arthur rassemble les Chevaliers de la Table Ronde (en particulier Lancelot, Gauvain et Galaad). Cette assemblée est en général située à Camelot dans les derniers récits. Le magicien Merlin, dit « l’Enchanteur », y participe de temps en temps. Ces Chevaliers participent à des quêtes mythiques, comme celle du Saint Graal. D’autres histoires du monde Celtique s’associent à la légende d’Arthur, telle que la légende de Tristan et Iseult. Dans les dernières légendes, la romance entre le champion d’Arthur, Lancelot, et la reine Guenièvre devient la cause principale de la chute du monde Arthurien.

Robert de Boron écrit dans son Merlin qu’Arthur obtient son trône en tirant une épée d’un rocher et d’une enclume.
Cet acte ne peut être effectué que par le Vrai Roi, ce qui signifie le roi choisi par (les) Dieu(x), ou l’héritier d’Uther Pendragon. Cette épée est dans certaines versions la célèbre Excalibur. Dans d’autres récits, Excalibur sort d’un lac portée par une main, et est remise à Arthur peu de temps après le début de son règne par Viviane, la Dame du Lac, une demoiselle sorcière. Cette épée peut trancher n’importe quoi, et sa gaine rend son porteur invincible...

Le dernier combat d’Arthur, la Bataille de Camlann, contre les forces de Mordred voit sa perte. Des histoires montrent que Mordred est un Chevalier de la Table Ronde et le fils incestueux d’Arthur et de sa sœur Morgane ou bien de sa demi-sœur Morgause. Le Roi Arthur est mortellement blessé lors de cette bataille, et emmené à Avalon. Là, ses mains sont soignées ou son corps enterré dans une chapelle. D’autres textes disent qu’il n’est pas mort, mais qu’il s’est retiré dans Avalon, monde souterrain enchanté créé par Merlin. Le roi Arthur est en dormition et reviendra un jour... De nombreux lieux sont revendiqués comme étant l’Avalon dont parle la légende : Glastonbury (dans le Somerset, en Angleterre), l’île d’Aval (un îlot sur la commune de Pleumeur-Bodou en Côtes d’Armor)... Mais il faut préciser que les peuples Celtiques transportent leurs légendes et les transposent au fur et à mesure de leurs émigrations. Ceci explique donc qu’il y ait plusieurs forêts de Brocéliande, plusieurs Cornouailles...

La légende du roi Arthur s’est répandue dans toute l’Europe. Des images d’Arthur ont été retrouvées à de nombreux endroits. En particulier, dans la cathédrale de Modène en Italie, une gravure datée entre 1099 et 1120 représente Arthur et ses chevaliers attaquant un château.
Une mosaïque de 1165 dans la cathédrale d’Otrante, près de Bari, en Italie contient la représentation curieuse d’Arturus Rex portant un sceptre et chevauchant une chèvre. Des marchands du XVe siècle ont baptisé un Hall Arthurien à Gdańsk, en Pologne. De nombreux lieux évoquent le roi Arthur en Bretagne, notamment la forêt de Brocéliande ou la Grotte Artus en forêt de Huelgoat.

Le roi unique et incontesté n’a jamais existé dans la civilisation Celtique. On se souvient des divisions tribales (chefs de clans vassaux de rois des provinces eux-mêmes vassaux d’un roi suprême) qui ont permis à Jules César de prendre le contrôle de la Gaule... En contrepartie, l’imaginaire populaire s’est emparé d’un roi, plus ou moins attesté, paré des atouts les plus nobles de sa charge : Un homme fort, bon guerrier mais sage, fédérateur et bien conseillé. Même après sa disparition, il porte encore les espoirs d’un peuple : Sa dormition n’est que temporaire, et il reviendra unir les « deux Bretagnes » et sauver les Bretons.
De quels périls ?
On pense aux invasions des Angles et des Saxons, puis à la domination Normande en Grande-Bretagne.

En 1066, Guillaume le Bâtard devient Guillaume le Conquérant et s’impose en maître de l’Angleterre... Mais comment faire accepter un Normand comme roi, alors qu’il est issu d’un peuple minoritaire ? En s’appuyant sur la légende arthurienne et sur Arthur, sa figure de proue, unificateur de la grande Bretagne et du peuple breton. Car sur le continent se trouvent les descendants de Bretons partis de l’île quelques siècles plus tôt. Pour monter son armée, Guillaume a utilisé les services d’un certain nombre de nobles descendants de ces Bretons émigrants. En favorisant la diffusion du mythe de la survivance d’Arthur, de sa dormition dans l’île d’Avalon et de son retour prochain, Guillaume rend populaire sa lutte contre les Angles et les Saxons et compte bien se rallier les Gallois. C'est le début de « l’espoir Breton ».

De même, Henri II Plantagenêt se sert du mythe Arthurien pour asseoir son pouvoir, maintenir son autorité et unifier l’île de Bretagne. Couronné en 1154 après moult difficultés (petit fils d’Henri Ier, désigné comme successeur mais écarté du trône par le neveu du roi défunt), il confisque la légende à son profit.
Afin d’estomper les origines non-Anglaises de la dynastie des Plantagenêt, Henri II préfère s’appuyer sur la civilisation Bretonne en se présentant comme le digne successeur d’Arthur, bel et bien mort lors de l’ultime bataille. Car le monarque doit affirmer son autorité : Vassal du roi de France pour le duché de Normandie, il a besoin du soutien Breton contre les revendications Saxonnes qui ont du mal à accepter la domination Normande sur l’Angleterre.
Afin de renforcer cette analogie, il tente même sans succès de conquérir l’Irlande et l’Écosse afin de réunir sous sa bannière l’ensemble du royaume supposé d’Arthur...

Arthur a aussi beaucoup servi pendant la Seconde Guerre mondiale chez les Britanniques pour vitaliser les efforts de la population face au risque d’invasion de l’Allemagne nazie.
Dans l’imaginaire en Bretagne continentale, il représente l’unité du peuple Breton, puisqu’il est roi des deux Bretagnes. Les auteurs du Moyen Âge l’ont actualisé selon les canons courtois de leur époque en en faisant un modèle de noblesse et de vertu chrétienne.

Arthur est le fils d’Uther Pendragon, roi des Bretons et d’Ygraine (ou Ygerne), veuve de Marc De Tintagel, duc de Cornouailles.
Et le frère d’Anna, épouse du roi Budic d’Armorique.
Il épouse Guenièvre, reine d’Irlande et fille de Léodagan, roi de Carmélide ou de Patrick dit Le Menteur roi d’Irlande de 522 à 536, la reine Guenièvre devenu veuve a un fils dont on ne connaît pas le père. Ce fils a également un fils, Patrick 1er Le Perdant, roi d’Irlande de 556 à 601.

Roi Arthur - Histoire du Monde
www.histoiredumonde.net › Moyen-Age › La Table Ronde
1 mai 2007 - ... les années qui suivent la Bataille de Camlann, où serait mort Arthur, entre 537 et 542. ... Dans ces histoires, Arthur rassembla les Chevaliers de la Table ... Couronné en 1154 après moult difficultés (petit fils d'Henri Ier, ... Ce fils aura également un fils, Patrick 1er Le Perdant, roi d'Irlande de 556 à 601.

Liste des rois d'Irlande — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Liste_Des_Rois_D'Irlande
Cet article donne la liste des rois d'Irlande, mêlant légende fondatrice et ... de 522 à 556, fille de Patrick le menteur; Patrick I le perdant roi de 556 à 601, petit-fils de ... roide 1102 à 1149; Beatrix Ière la Parfaite, sa fille, reine de 1149 à 1165 ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire