5
NOVEMBRE 2015
Cette
page concerne l'année 556 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
PATRICK Ier LE PERDANT PETIT FILS DE GUENIÈVRE
Ascendances
Wotanique et Arthurienne des rois Anglais : Durant le haut Moyen
Âge, immédiatement après l’installation des Angles, des Jutes et
des Saxons sur le sol de l’ancienne Britannia Romaine, l’Angleterre
actuelle est une « heptarchie » de sept royaumes
Germaniques.
Cette
heptarchie est présidée par le Bretwalda (l’organisateur de la
Britannia), un de ces rois, que l’on choisi à tour de rôle, selon
une tournante... Ces rois, non chrétiens, se réclament d’une
ascendance divine, Wotanique en l’occurrence.
L’office
du Bretwalda est marqué par cette référence Wotanique. La fonction
de chef de la heptarchie est entourée d’une aura de mystère, très
probablement liée aux cultes du dieu borgne à la lance magique.
Le
Bretwalda doit avoir des contacts sur le continent, pour lier sa
fonction religieuse à une tradition antérieure, transmise par les
Germains de la terre ferme à leurs cousins devenus Britanniques
après la chute de l’Empire Romain. En Britannia toutefois, les
Saxons, les Angles et les Jutes se mêlent aux Celtes Britanniques...
Ainsi Cerdic, fondateur de la dynastie Ouest-Saxonne (Wessex),
affirme une ascendance Wotanique, mais son nom indique aussi des
origines Celtiques. Cerdic est donc un Celto-Saxon, incarnation de la
fusion à l’œuvre en Britannia.
Les
ancêtres païens des rois d’Angleterre procèdent donc d’une
double filiation, à la fois Germanique et Celtique, plongeant leurs
origines dans les 2 héritages mythologiques.
On
n’a sélectionné que quelques thèmes du riche et volumineux
ouvrage d’Ashe. Son œuvre, rappelons-le, embrasse l’ensemble de
la mythologie Britannique, dans toute sa complexité et tous ses
aspects.
Le
roi Arthur, ou Arthur Pendragon, est un personnage important de la
mythologie Bretonne. Il est le personnage central de la matière de
Bretagne. Il n’est pas sûr qu’il ait réellement existé, ce qui
est toutefois sûr c’est que l’on retrouve plusieurs rois
prénommés Arzur, Arthus, Artus, Arthur dont le synchrétisme a
probablement conduit au mythe du roi Arthur Pendragon.
De
plus, les textes médiévaux en gallois ne lui donnent jamais le
titre de roi, mais l’appellent amerauder (« empereur »).
Le
nom lui-même viendrait de la racine Celtique Arz signifiant
« ours », symbole de force, de stabilité et de
protection, caractères bien présents dans sa légende : C'est
un homme réputé fort, posé, et en tant que roi, garant de la
sécurité de ses sujets. Dans la civilisation Celtique, l’ours est
avant tout l’animal emblématique de la royauté. On rapproche son
nom avec celui de la déesse ourse Artio.
Le
terme « Pendragon » lui vient de son père Uther
Pendragon et signifie « tête de dragon ».
Certains
pensent qu’il a vécu au VIe siècle au Pays de Galles, ou de
l’ouest de l’Angleterre, mais l’emplacement exact de sa cour,
connue sous le nom de Camelot, reste un mystère.
Il
a combattu les Saxons. Il est parfois assimilé à un chef nommé
Ambrosius Aurelianus, « King of the Brettones ».
Malheureusement, nous ne connaissons que peu de choses de ce chef, et
les spécialistes ne savent pas si les « Brettones »
désignent les habitants des Îles Britanniques, ou ceux de Bretagne.
Il
est néanmoins assez probable que le terme désigne les peuples
insulaires, le mot « Bretagne » à l’époque ne
désignant aucune terre sur le continent. Les historiens anglophones
parlent de Britto-Romains (romano british en anglais), qui décrivent
l’ensemble des populations Celtiques romanisées de
Grande-Bretagne, à l’exception des Scots et des Pictes de
Calédonie.
Concernant
Arthur lui-même, une thèse intéressante en fait un grand
propriétaire terrien romanisé ayant constitué, comme c’est alors
courant à l’époque, sa propre troupe de bucellaires (mercenaires
à la solde d’une personne riche et payés en nourriture, d’où
leur nom (bucellus = biscuit), et ayant prêté main-forte aux rois
Brittons contre les Saxons.
En
effet, la chronique de Nennius (IXe siècle) le désigne comme un dux
bellorum (chef de guerre) combattant « avec les rois Bretons ».
En outre, dès le IVe siècle, les corps de bucellaires sont
constitués majoritairement de cavaliers... La légende d’un corps
de cavaliers d’élites servant Arthur n’est pas loin...
Kemp
Molone pense avoir retrouvé le vrai Arthur dans le personnage de
Lucius Artorius Castus.
La
parenté de nom est en effet assez troublante. Ce préfet romain,
installé à York, a commandé (l’épigraphie l’atteste) la VIe
Légion Victrix, chargée de combattre les Calédoniens (peuple de
l’actuelle Écosse) au-delà du mur d’Hadrien. Il a remporté
contre eux (et non contre les Saxons) une suite de victoires entre
183 et 185. Ensuite, il est envoyé en Armorique mater une rébellion.
À
l’occasion de cette expédition, il porte le titre de dux, ce qui
n’est pas sans rappeler le titre de dux bellorum rapporté par la
chronique de Nennius.
Selon
Geoffrey Ashe, le légendaire Arthur est inspiré du personnage réel
de Riothamus, « roi des Bretons » qui débarque en Gaule
en 468 pour prêter main forte aux Romains contre le roi des
Wisigoths Euric et les Saxons.
Plus
récemment, C. Scott Littleton et Linda A. Malcor ont repris ces deux
dernières hypothèses et affirment que le Arthur de Camelot est la
synthèse du romain Lucius Artorius Castus et du Britannique
Riothamus. Pour ces deux chercheurs, le nom d’Arthur est la
« celticisation » de Artorius.
D’autres
pensent qu’Arthur est un demi-dieu Celte incarné, tel que le dieu
de la mer Lir (supposé incarné par le Roi Lear), ou même un
personnage fictif comme Beowulf. Cette théorie est renforcée par le
fait que d’autres Britanniques de cette période, comme Ambrosius
Aurelianus, ont combattu les Saxons à la bataille du Mont Badonicus.
Selon
la légende, l’Empire Arthurien a englobé, outre l’Angleterre
actuelle, l’Écosse, l’Irlande, l’Islande, le Danemark, la
Norvège et la Gaule... Certaines chroniques relatent même la
victoire remportée par Arthur sur les légions Romaines en Burgondie
(Bourgogne), au cours d’une expédition qui l’a mené jusqu’à
Rome...
Il
faut noter enfin que ce nom peut être courant à l’époque
Celtique et a pu désigner plusieurs chefs, dont les vies ont servi à
constituer celle du personnage mythologique. Le patronyme Arthur peut
alors correspondre à un statut de chef de guerre pouvant être porté
par divers personnages en même temps. Il est intéressant de
constater que ce nom connaît une vogue très importantes dans
l’aristocratie Celtique dans les années qui suivent la Bataille de
Camlann, où serait mort Arthur, entre 537 et 542.
En
1191, des moines de l’abbaye de Glastonbury annoncent avoir
découvert la tombe d’Arthur et de Guenièvre... Ces tombes ont été
visitées par beaucoup de personnes, et déplacées vers une nouvelle
sépulture en 1278. Celle-ci a été détruite pendant la Réforme
protestante du XVIe siècle.
L’antiquaire
John Leland rapporte qu’il en a trouvé la croix parmi les débris,
et traduit son inscription :
« Hic
jacet sepultus inclutvs rex arturius in insula avalonia, Ici git le
célèbre roi Arthur en son île d’Avalon. »
Le
Roi Arthur apparaît pour la première fois dans la littérature
Galloise. Dans le premier poème Gallois retrouvé, le Gododdin,
Aneirin (vers 575-600) écrit au sujet d’un de ses personnages
qu’« il nourrit des corbeaux noirs sur les remparts, alors
qu’il n’est pas Arthur » (« he fed black ravens on
the ramparts, although he was not Arthur », en gallois :
« Gochorai brain du fur caer/ Cyn ni bai ef Arthur. »).
Mais ce poème peut être interprété de bien des manières.
Une
autre ancienne référence au roi Arthur est dans l’Historia
Brittonum attribuée au moine Gallois Nennius, qui a écrit cette
Histoire Galloise vers 830. Le roi Arthur est décrit comme un « chef
de guerre » plutôt que comme un roi.
Le
roi Arthur apparaît aussi dans l’histoire Galloise Culhwch and
Olwen, habituellement associé avec les Mabinogion.
Les
dernières parties de Trioedd Ynys Prydein font mention d’Arthur et
situent sa cour à Celliwig en Cornouailles. Celliwig serait
l’actuelle Callington ou Kelly Rounds, une colline fortifiée près
d’Egloshayle.
Le
roi Arthur est aussi parfois décrit comme le chef des Wild Hunt (un
groupe de chasseurs mythiques), non seulement dans les Îles
Britanniques, mais aussi en Bretagne, en France , en Allemagne et en
Grèce...
En
1133, Geoffroy de Monmouth écrit son Historia Regum Britanniae. Ce
livre est l’équivalent d’un best seller médiéval, et attire
l’attention d’autres écrivains, tels que Robert Wace et Layamon,
sur ces histoires. Ces écrivains en profitent pour améliorer les
histoires du roi Arthur.
Même
si de nombreux érudits s’accordent sur le fait que Geoffroy a
suscité l’intérêt médiéval pour le Roi Arthur, une autre
hypothèse existe.
Les
histoires concernant Arthur peuvent venir des traditions orales
Bretonnes, disséminées dans les cours royales et de la noblesse
d’Europe grâce aux jongleurs professionnels.
L’écrivain
médiéval Français Chrétien de Troyes raconte des histoires
provenant de cette mythologie à la moitié du XIIe siècle, de même
que Marie de France dans ses lais, des poèmes narratifs. Les
histoires provenant de ces écrivains et de beaucoup d’autres
seraient indépendantes de Geoffroy de Monmouth.
Ces
histoires, réunies sous le vocable de matière de Bretagne,
deviennent populaires à partir du XIIe siècle.
Dans
ces histoires, Arthur rassemble les Chevaliers de la Table Ronde (en
particulier Lancelot, Gauvain et Galaad). Cette assemblée est en
général située à Camelot dans les derniers récits. Le magicien
Merlin, dit « l’Enchanteur », y participe de temps en
temps. Ces Chevaliers participent à des quêtes mythiques, comme
celle du Saint Graal. D’autres histoires du monde Celtique
s’associent à la légende d’Arthur, telle que la légende de
Tristan et Iseult. Dans les dernières légendes, la romance entre le
champion d’Arthur, Lancelot, et la reine Guenièvre devient la
cause principale de la chute du monde Arthurien.
Robert
de Boron écrit dans son Merlin qu’Arthur obtient son trône en
tirant une épée d’un rocher et d’une enclume.
Cet
acte ne peut être effectué que par le Vrai Roi, ce qui signifie le
roi choisi par (les) Dieu(x), ou l’héritier d’Uther Pendragon.
Cette épée est dans certaines versions la célèbre Excalibur. Dans
d’autres récits, Excalibur sort d’un lac portée par une main,
et est remise à Arthur peu de temps après le début de son règne
par Viviane, la Dame du Lac, une demoiselle sorcière. Cette épée
peut trancher n’importe quoi, et sa gaine rend son porteur
invincible...
Le
dernier combat d’Arthur, la Bataille de Camlann, contre les forces
de Mordred voit sa perte. Des histoires montrent que Mordred est un
Chevalier de la Table Ronde et le fils incestueux d’Arthur et de sa
sœur Morgane ou bien de sa demi-sœur Morgause. Le Roi Arthur est
mortellement blessé lors de cette bataille, et emmené à Avalon.
Là, ses mains sont soignées ou son corps enterré dans une
chapelle. D’autres textes disent qu’il n’est pas mort, mais
qu’il s’est retiré dans Avalon, monde souterrain enchanté créé
par Merlin. Le roi Arthur est en dormition et reviendra un jour... De
nombreux lieux sont revendiqués comme étant l’Avalon dont parle
la légende : Glastonbury (dans le Somerset, en Angleterre),
l’île d’Aval (un îlot sur la commune de Pleumeur-Bodou en Côtes
d’Armor)... Mais il faut préciser que les peuples Celtiques
transportent leurs légendes et les transposent au fur et à mesure
de leurs émigrations. Ceci explique donc qu’il y ait plusieurs
forêts de Brocéliande, plusieurs Cornouailles...
La
légende du roi Arthur s’est répandue dans toute l’Europe. Des
images d’Arthur ont été retrouvées à de nombreux endroits. En
particulier, dans la cathédrale de Modène en Italie, une gravure
datée entre 1099 et 1120 représente Arthur et ses chevaliers
attaquant un château.
Une
mosaïque de 1165 dans la cathédrale d’Otrante, près de Bari, en
Italie contient la représentation curieuse d’Arturus Rex portant
un sceptre et chevauchant une chèvre. Des marchands du XVe siècle
ont baptisé un Hall Arthurien à Gdańsk, en Pologne. De nombreux
lieux évoquent le roi Arthur en Bretagne, notamment la forêt de
Brocéliande ou la Grotte Artus en forêt de Huelgoat.
Le
roi unique et incontesté n’a jamais existé dans la civilisation
Celtique. On se souvient des divisions tribales (chefs de clans
vassaux de rois des provinces eux-mêmes vassaux d’un roi suprême)
qui ont permis à Jules César de prendre le contrôle de la Gaule...
En contrepartie, l’imaginaire populaire s’est emparé d’un roi,
plus ou moins attesté, paré des atouts les plus nobles de sa
charge : Un homme fort, bon guerrier mais sage, fédérateur et
bien conseillé. Même après sa disparition, il porte encore les
espoirs d’un peuple : Sa dormition n’est que temporaire, et
il reviendra unir les « deux Bretagnes » et sauver les
Bretons.
De
quels périls ?
On
pense aux invasions des Angles et des Saxons, puis à la domination
Normande en Grande-Bretagne.
En
1066, Guillaume le Bâtard devient Guillaume le Conquérant et
s’impose en maître de l’Angleterre... Mais comment faire
accepter un Normand comme roi, alors qu’il est issu d’un peuple
minoritaire ? En s’appuyant sur la légende arthurienne et sur
Arthur, sa figure de proue, unificateur de la grande Bretagne et du
peuple breton. Car sur le continent se trouvent les descendants de
Bretons partis de l’île quelques siècles plus tôt. Pour monter
son armée, Guillaume a utilisé les services d’un certain nombre
de nobles descendants de ces Bretons émigrants. En favorisant la
diffusion du mythe de la survivance d’Arthur, de sa dormition dans
l’île d’Avalon et de son retour prochain, Guillaume rend
populaire sa lutte contre les Angles et les Saxons et compte bien se
rallier les Gallois. C'est le début de « l’espoir Breton ».
De
même, Henri II Plantagenêt se sert du mythe Arthurien pour asseoir
son pouvoir, maintenir son autorité et unifier l’île de Bretagne.
Couronné en 1154 après moult difficultés (petit fils d’Henri
Ier, désigné comme successeur mais écarté du trône par le neveu
du roi défunt), il confisque la légende à son profit.
Afin
d’estomper les origines non-Anglaises de la dynastie des
Plantagenêt, Henri II préfère s’appuyer sur la civilisation
Bretonne en se présentant comme le digne successeur d’Arthur, bel
et bien mort lors de l’ultime bataille. Car le monarque doit
affirmer son autorité : Vassal du roi de France pour le duché
de Normandie, il a besoin du soutien Breton contre les revendications
Saxonnes qui ont du mal à accepter la domination Normande sur
l’Angleterre.
Afin
de renforcer cette analogie, il tente même sans succès de conquérir
l’Irlande et l’Écosse afin de réunir sous sa bannière
l’ensemble du royaume supposé d’Arthur...
Arthur
a aussi beaucoup servi pendant la Seconde Guerre mondiale chez les
Britanniques pour vitaliser les efforts de la population face au
risque d’invasion de l’Allemagne nazie.
Dans
l’imaginaire en Bretagne continentale, il représente l’unité du
peuple Breton, puisqu’il est roi des deux Bretagnes. Les auteurs du
Moyen Âge l’ont actualisé selon les canons courtois de leur
époque en en faisant un modèle de noblesse et de vertu chrétienne.
Arthur
est le fils d’Uther Pendragon, roi des Bretons et d’Ygraine (ou
Ygerne), veuve de Marc De Tintagel, duc de Cornouailles.
Et
le frère d’Anna, épouse du roi Budic d’Armorique.
Il
épouse Guenièvre, reine d’Irlande et fille de Léodagan, roi de
Carmélide ou de Patrick dit Le Menteur roi d’Irlande de 522 à
536, la reine Guenièvre devenu veuve a un fils dont on ne connaît
pas le père. Ce fils a également un fils, Patrick 1er Le
Perdant, roi d’Irlande de 556 à 601.
Roi
Arthur - Histoire du Monde
www.histoiredumonde.net
› Moyen-Age › La Table Ronde
1
mai 2007 - ... les années qui suivent la Bataille de Camlann, où
serait mort Arthur, entre 537 et 542. ... Dans ces histoires, Arthur
rassembla les Chevaliers de la Table ... Couronné en 1154 après
moult difficultés (petit fils d'Henri Ier, ... Ce fils aura
également un fils, Patrick 1er Le Perdant, roi d'Irlande de 556 à
601.
Liste
des rois d'Irlande — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Liste_Des_Rois_D'Irlande
Cet
article donne la liste des rois d'Irlande, mêlant légende
fondatrice et ... de 522 à 556, fille de Patrick le
menteur; Patrick I le perdant roi de 556 à 601,
petit-fils de ... roide 1102 à 1149; Beatrix Ière la
Parfaite, sa fille, reine de 1149 à 1165 ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire