1
NOVEMBRE 2015
Cette
page concerne l'année 560 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
SAINT
CLOUD PETIT FILS DE CLOVIS
Clodoald
ou Clodoaldus, plus connu sous le nom de saint Cloud (né en 522 -
mort le 7 septembre 560), prince Mérovingien du VIe siècle,
petit-fils de Clovis Ier, qui préfère renoncer à la royauté et
devient ermite et moine. Sa vie exemplaire lui vaut d'être reconnu
par l'Église comme un saint, et d'être le premier prince Franc
qu'elle ait honoré d'un culte public... Clodoald est l'un des 3 fils
de Clodomir, roi d'Orléans, et de Gondioque une de ses épouses.
En
523-524, à l'instigation de Clotilde, Clodomir et ses frères,
Childebert et Clothaire qui se sont partagés, avec leur demi frère
Thierry, le royaume de leur père Clovis à la mort de celui-ci en
511 se joignent dans une expédition contre les Burgondes du roi
Sigismond.
Après
l'arrestation de celui-ci et de sa famille, Clodomir rentre à
Orléans. Mais le frère de Sigismond, Godomar III revient triomphant
en Burgondie à la tête des troupes envoyées par son allié et
parent, le roi Ostrogoth Théodoric le Grand.
Là,
il fait massacrer la garnison que les Francs ont laissée. En
représailles, Clodomir fait alors assassiner Sigismond et les fils
de ce dernier : Gisald et Gondebaud, le 1er mai 524, puis,
il se lance dans une seconde expédition contre les Burgondes. Il est
tué lors de la bataille de Vézeronce le 25 juin de la même année.
Après
la mort de Clodomir, ses fils Thibault, Gonthaire et Clodoald sont
recueillis par Sainte Clotilde, leur grand-mère, qui les élève
chrétiennement, en attendant qu'ils puissent se partager les États
de leur père, gouvernés pendant ce temps par des lieutenants.
Mais
Childebert Ier, roi de Paris, et son frère Clotaire Ier, roi de
Soissons, qui convoitent le royaume d'Orléans, leur héritage,
cherchent le moyen de parvenir à leurs fins.
Clotaire
épouse Gondioque, la veuve de Clodomir. Mais cela ne suffit pas pour
que ce dernier obtienne le territoire de son défunt frère : La
loi salique impose le partage du royaume entre les fils de
Clodomir...
Pour
contourner le problème, Clotaire s'allie à son frère Childebert,
qui partage le même dessein que lui, pour organiser l'assassinat des
jeunes héritiers (525)...
Une
version veut que Childebert et Clotaire font demander à leur mère
Clotilde, de leur envoyer les enfants de Clodomir pour les proclamer
successeurs de leur père. La sainte femme revêt Clodoald, qui n’a
que deux ans, et ses deux frères de leurs plus beaux habits et les
envoie avec confiance, ne se doutant pas de ce qui attend ses
petits-enfants... Les 2 oncles font alors massacrer les enfants de
Clodomir.
Certains
prétendent même que ces oncles barbares ont égorgé de leurs
propres mains les 2 aînés, Thibault et Gonthaire, âgés de 10 et 7
ans, au grand désespoir de Sainte Clotilde, qui voit ses petits
enfants tués par ses propres fils assassins.
Seul
le plus jeune, Clodoald, âgé de seulement 2 ans, est
miraculeusement sauvé du massacre, par le dévouement de quelques
fidèles. On le cache dans un monastère, et il peut ainsi échapper
à toutes les recherches de ses oncles.
Une
autre version veut que Childebert et Clotaire ait envisagé de couper
les cheveux des enfants, car les cheveux étant source de puissance
dans la culture Franque, leur absence empêcherait les jeunes
héritiers de revendiquer le partage du royaume de feu leur père...
Mais les cheveux repoussant fatalement, ils demandent à Clotilde
(car la culture familiale Franque était empreinte de Germanisme,
donc matriarcale) ce qu'ils doivent faire.
Celle-ci
répond qu'elle les préférait voir morts que tondus... (synonyme
de déchéance et d'entrée dans un couvent)
Ne
se le faisant pas dire deux fois, les oncles félons choisissent de
tuer leurs jeunes neveux. Se chargeant de cette peu honorable
besogne, ils tuent d'abord Gonthaire, avant que Thibault ne se jette
à leurs pieds pour les implorer de le laisser en vie. Alors,
Childebert hésite, et son frère lui rappelle que c'est son idée.
C'est donc ainsi que prend fin la courte vie des descendants de
Clodomir, du moins 2 des 3 puisque Clodoald a pu s'échapper.
Dans
son Histoire des Francs, Grégoire de Tours raconte les luttes pour
le pouvoir entre les enfants de Clovis, et après avoir évoqué
l'assassinat de ses deux frères, consacre quelques lignes à
Clodoald :
« Ils
ne peuvent prendre le troisième, Clodoald, qui est sauvé par le
secours de braves guerriers, dédaignant un royaume terrestre, il se
consacre à Dieu, et, s’étant coupé les cheveux de sa propre
main, il est fait clerc. Il persiste dans les bonnes œuvres, et
meurt prêtre. »
Quelques
années plus tard, il se coupe lui-même les cheveux au cours d'une
cérémonie par laquelle il déclare qu'il renonce à la royauté,
ayant préféré sacrifier sa chevelure, symbole de la royauté
Franque. Et même s'il a plusieurs occasions de recouvrer les États
de son père, il ne veut point en profiter. Il préfère une vie
humble et tranquille dans les rigueurs de la solitude, à une vie
éclatante, mais périlleuse dans un palais royal, au milieu d'une
foule de courtisans. Il se consacre entièrement au service de Dieu.
Après
avoir distribué aux églises et aux pauvres les biens que ses oncles
n'ont pu lui ravir, il se retire auprès d'un saint religieux, nommé
Séverin, qui mène une vie solitaire et contemplative dans un
ermitage aux portes de Paris (à l'emplacement de l'actuelle Église
Saint-Séverin dans le Ve arrondissement).
Le
jeune prince devient son disciple et reçoit de ses mains l'habit
religieux. Il demeure quelque temps en sa compagnie, pour s'y former
à toutes les vertus monastiques. Childebert et Clotaire n'ignorent
pas son identité, mais, comme ils le voient sans prétention, ils le
laissent en liberté et lui donnent même quelques héritages pour
vivre plus commodément dans le lieu de sa retraite.
Cependant,
ne se croyant pas assez solitaire, ou pour quelques raisons qui nous
sont inconnues, (n'avait-il pas un peu peur de
la proximité de ses chers tontons) il quitte les environs de
Paris et se retire secrètement en Provence, loin de toutes les
personnes de sa connaissance. Alors qu'il est en train de construire,
de ses propres mains, une petite cellule, un pauvre se présente
devant lui et lui demande l'aumône. Il est lui-même si pauvre,
qu'il n'a ni or, ni argent, ni provisions qu'il puisse lui donner,
mais il se dépouille généreusement de sa propre cuculle et lui en
fait présent. Cet acte de charité est si agréable à Dieu, que,
pour en découvrir le mérite, il rend la nuit suivante cette cuculle
toute lumineuse entre les mains du pauvre qui l'a reçue. Les
habitants des environs sont témoins de ce miracle, et reconnaissent
par là que Clodoald est un excellent serviteur du Christ. Ils
viennent donc le trouver pour honorer sa sainteté et pour recevoir
ses instructions, mais leurs trop grandes déférences leur font
perdre un si précieux trésor : Car Saint Cloud, voyant qu'il
n'est pas plus caché en Provence qu'à Paris, s'en retourna dans son
premier ermitage...
À
peine est-il revenu qu'Eusèbe, alors évêque de Paris, l'ordonne
prêtre vers l'an 551, malgré les protestations de son humilité, à
la sollicitation du peuple, qui ne peut souffrir de voir un si Saint
homme dans un Ordre inférieur. Clodoald est le premier des princes
de France à consacrer sa vie à la religion.
Il
accomplit pendant quelque temps les fonctions de son ministère dans
l'église de Paris.
Les
vertus qu'il y fait paraître le font encore plus respecter
qu'auparavant. On admire en lui le pouvoir de la grâce, qui, d'un
prince, ou pour mieux dire d'un roi légitime, a fait un humble
serviteur de la maison de Dieu. On loue son humilité, sa modestie,
son détachement des choses du monde, son amour pour la pénitence et
sa charité incomparable.
Ce
grand homme ne peut souffrir longtemps ces honneurs, et, pour les
éviter, il se retire sur une colline, le long de la Seine, à 2
lieues au-dessous de Paris, en un lieu que l'on appelle Novigentum
(l'actuelle commune de Saint-Cloud). Ayant trouvé refuge dans ces
lieux retirés, il y mène une vie de solitude et de prière.
Après
y avoir vécu quelque temps solitaire, Clodoald, voit accourir de
toutes parts des disciples, dès qu’on sait le lieu de la retraite
du serviteur de Dieu, pour se mettre sous sa direction.
Quelques
cellules sont d’abord bâties, bientôt un monastère devient
nécessaire.
D'après
la tradition, Clodoald a fait construire un monastère avec chapelle
qu'il dote des biens que les rois, ses oncles, lui donnent. Il fait
cet endroit dépendant, avec tous ses revenus, de l'église
cathédrale de Paris, dont il est le prêtre. Clodoald y vit 7 ans au
milieu de ses frères, leur donnant l’exemple de toutes les vertus.
Il y meurt saintement le 7 septembre 560.
Sa
mort, qu'il a prédite avant qu'elle arrive, est, selon la légende,
suivie de plusieurs miracles... Qui se sont produits près de son
tombeau.
Clodoald
est alors canonisé et le hameau se transforme rapidement en un lieu
de pèlerinage, qui voit accourir des foules immenses.
Novigentum
change alors de nom pour devenir « Sanctus Clodoaldus »
(Saint-Cloud).
Cette
chapelle, agrandie ou reconstruite, notamment par le roi Dagobert
Ier, devient collégiale au VIIIe siècle.
En
1376, on transfère les reliques du saint de la crypte dans le chœur
de l'église haute reconstruite une nouvelle fois.
À
cette occasion, Aimery de Magnac, alors évêque de Paris, fait don à
sa famille d'un bras entier du saint, conservé au domaine familial
du Châtelard (près de Saint-Junien en Haute-Vienne), le bras est
porté le 5 juillet 1405 par dame Perennelle de Magnac, nièce de
l'évêque de Paris et veuve de Clément de Reilhac, seigneur de
Brigueil, pieds nus, du Châtelard jusqu'à l'église de
Saint-Junien, qui a l'obligation d'organiser chaque année, « à
perpétuité », une procession en l'honneur de cette relique.
(Plus tard cependant, cette relique de Saint Cloud ne semble pas
concernée par les « ostentions » de Saint-Junien, et au
moment de la Révolution, elle est de retour en l'église Saint
Clodoald)
La
collégiale de Saint-Cloud connaît son heure de gloire en 1589,
lorsque les funérailles du roi Henri III, assassiné par le moine
Jacques Clément, y sont célébrées.
À
partir de 1635, la collégiale sert d'église paroissiale.
Vers
1750, l'église fortement délabrée est rasée en 1778.
N'en
subsistent alors que les soubassements du chœur et du transept,
l'abside de la crypte et la dernière travée à chevet plat du
bas-côté nord.
On
peut encore voir ces vestiges, de nos jours, rue de la Faïencerie, à
Saint-Cloud. La première pierre d'une nouvelle église - l'actuelle
église Saint-Clodoald de Saint-Cloud - est posée le 22 mai de la
même année par la reine Marie-Antoinette. Mais à peine les murs
commencent-ils à s'élever que la Révolution éclate... Il faut
interrompre les travaux qui ne reprendront qu'en 1819.
Le
25 août 1820, l'église est enfin consacrée. Les reliques du saint
ont été détruites par les révolutionnaires, à l'exception du
fameux bras, conservé dans un reliquaire d'argent, qui est sauvé
par une institutrice, Mme Pottée.
Le
12 juin 1848, cette vénérable relique est solennellement restituée
à l'église paroissiale ainsi qu'une vertèbre dorsale, sauvée par
un porte-châsse, qui effectue son retour dans l'église en 1863.
En
août 1861, le prince impérial, âgé de 5 ans, pose la première
pierre de la nouvelle église qui est consacrée en 1878, dans un
style néo-gothique.
En
1929, le peintre et maître-verrier Maurice Tastemain, réalise deux
vitraux sur la vie du saint dans cette église.
Clodoald
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Clodoald
Clodoald
ou Clodoaldus, plus connu sous le nom de saint Cloud (né en 522 -
mort le 7 septembre 560 ), était un prince ... Il est tué lors de
la bataille de Vézeronce le 25 juin de la même année. .... Il y
mourut saintement le 7 septembre 560 .
Saint
Cloud (Clodoald), Prince, Moine et Prêtre (522-560 ...
reflexionchretienne.e-monsite.com/.../saint-cloud-clodoald-prince-moine-et...
Saint
Cloud (Clodoald). Les Saints du 06 Septembre. Saint Zacharie ..... ce
qui est bon. Loi d'Amour et de Liberté. La Vérité. Une année
Jubilaire Mariale.
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