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OCTOBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 562 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
JALONNEMENT
TEMPOREL GRÂCE AUX DÉCOUVERTES DE TRÉSORS MONÉTAIRES
Les
Proto-Bulgares, nom arbitraire désignant les anciens Bulgares pour
les distinguer des Bulgares actuels, sont un ancien peuple d'origine
Turque d'Asie Centrale, ils parlent une langue oghour. Peuple des
steppes, rattaché sur le plan ethno-linguistique aux peuples Turcs
lequel entre dans l'histoire en s'établissant dans la région
Danubienne, aux frontières de l'Empire Romain d'Orient vers le VIe
siècle de notre ère. Dans cette région, les Bulgares fondent un
empire éphémère et s'assimilent aux Slaves, dominants sur le plan
démographique. Ils entrent dans l’Histoire dans l’Antiquité
tardive, avec d'autres peuples migrateurs, en s'établissant dans les
années 530 entre le Dniepr et le Don, sur le territoire de
l'actuelle Ukraine, alors sous domination des Khazars. Affranchis de
ceux-ci, ils y créent ensuite la Vieille Grande Bulgarie (Η παλαιά
μεγάλη Βουλγαρία d'après les chroniques (Byzantines)
sous le khan (kynez) Koubrat, avant de se séparer au VIe siècle
en deux groupes, les Bulgares Orientaux et les Bulgares Occidentaux.
Les Bulgares Occidentaux sont à l'origine de l'État de Bulgarie.
Ils ont laissé leur nom au peuple actuel des Bulgares, qui tire son
origine du mélange de populations proto-Bulgares, Slaves, Thraces et
Byzantines.
Les
Bulgares Orientaux fondent au Moyen Âge la Bulgarie de la Volga, sur
le territoire de l'actuelle Russie.
Paradoxalement,
l'histoire des Bulgares Orientaux, établis sur la haute Volga, est
peu connue, bien qu'ils aient probablement continué durant plusieurs
siècles à constituer un peuplement localement dominant.
Réunis
sous l'autorité d'un khan (kanas), ils constituent un second empire
Bulgare : le Khanat Bulgare de la Volga, dans l'actuelle
république autonome du Tatarstan.
Ils
se dotent d'une capitale, nommée Bolgar ou Bulgar et ont un « État »
indépendant jusqu'en 1236–1238, date à laquelle leur capitale est
détruite par la Horde d'Or.
Jusqu'à
cette date, les Bulgares de la Volga demeurent unis, sans doute mêlés
à des populations Slaves et Finno-Ougriennes. Ils ont des contacts
avec quelques tribus Turques et avec le califat Omeyyade. Certains
d'entre eux peuvent alors être chrétiens, musulmans ou païens.
Néanmoins,
en 922, leur khan Almuch (ou Almos) se convertit à l'islam et prend
le nom de Jaffar. À cette occasion, une ambassade arabe a lieu :
L'un
de ses membres, Ahmad Ibn Fadlan, a laissé dans son récit Voyage
chez les Bulgares de la Volga un des rares témoignages écrits sur
ce peuple.
Lors
du voyage de l'ambassade arabe, un certain nombre de peuples Turcs
sont rencontrés et décrits, mais à aucun moment Ibn Fadlan ne les
rattache aux Bulgares et ne fait même pas allusion à des liens de
parenté, ni ne fait remarquer une similitude de langage... Il
n'appelle jamais les Bulgares des Turcs et pourtant il semble bien
les connaître, ce qui n'a rien d'étonnant vu son rôle d'agent
secret au sein de l'ambassade.
Contrôlant
cet axe de commerce nord-sud et entre l'orient et l'occident, les
Bulgares paraissent alors être devenus de riches commerçants.
En
969 ils se heurtent aux Russes : Le prince Svyatoslav, met à
sac leur capitale.
Enfin,
au XIIIe siècle, ils sont probablement intégrés au Khanat de
la Horde d'Or : Aucune trace postérieure de leur empire ne
subsiste.
Les
Bulgares Occidentaux entrent en scène en s'établissant dans le
bassin du bas-Danube, là où des Proto-Slaves avaient pu entrer à
la faveur d'invasions des Avars au VIe siècle.
Au
nord des monts Haemus, ils fondent un premier royaume au VIIe siècle,
sous le règne du khan Asparoukh ou Asparouch (Ispor rex).
En
échange de son concours contre l'Empereur Byzantin Constantin IV qui
les écrase d'impôts, Asparoukh fait reconnaître son autorité aux
populations d'un Empire Romain d’Orient déjà affaibli par
d'autres invasions : Thraces et surtout Slaves (de langue
slavonne et majoritaires).
Après
sa victoire, en 681, Asparoukh se trouve donc à la tête d'un
puissant état, dont la population lui est fidèle. Cette fidélité
ne se démentira pas dans les siècles suivants.
À
l'origine, l'aristocratie guerrière Bulgare règne en s'appuyant sur
les chefs (cnèzes) des populations locales, et met en place les
structures d'un pouvoir central dont on ignore à peu près tout.
Cependant, les Bulgares du Danube finissent par fusionner avec les
Slaves, adoptent leur langue, leurs prénoms, et se convertissent au
Christianisme, au IXe siècle, à l'époque de Boris Ier
(852–888), qui est proclamé Tzar (« César »).
À
son apogée, l'État des Bulgares du Danube couvre les territoires
des actuelles Bulgarie, Serbie Orientale, Macédoine, Grèce
Septentrionale, Roumanie, Moldavie et Ukraine du sud-ouest. C'est le
principal rival de la puissance Byzantine en Europe.
Aujourd'hui,
si la Bulgarie et les Bulgares actuels doivent leur nom à un peuple
d'Asie Centrale, la langue Bulgare actuelle est une langue Slave, et
seul un nombre relativement faible de mots provient de la langue des
premiers khans Bulgares. D'autres termes proviennent des lexiques
Thrace, Latin, Grec ou Turc, témoignant d'influences multiples et
d'une histoire liée à celle des autres peuples Balkaniques et des
empires voisins, Byzantin, puis Ottoman.
En
premier lieu, on constate que les percées Koutrigoures de 539-540 et
de 544 en Illyricum ont ouvert une nouvelle voie de pénétration
vers l'intérieur des Balkans, suivie très probablement par les
Sklavènes en 548 et peut-être en 550-55.
Quoiqu'elle
n'est pas la seule, cette voie mène, d'une part, par l'Oescus et le
Strymon, ou la Pcinja et la Bregalnica, vers Thessalonique, et
d'autre part, par l'Oescus et la Nisava vers Naïssus, Prima
Justiniana (probablement le site de Tsaritchin Grad), Ulpiana et le
littoral adriatique.
Par
ailleurs, tout cela suggère qu'une importante étape de
l'implantation Slave dans les régions Carpatiques est déjà
achevée, et qu'elle s'est produite dans le sillage des percées
Koutrigoures.
A
l'appui de ce point de vue, le fait que les Sklavènes sont
maintenant capables d'assiéger et de prendre des villes, ce qui peut
signifier soit une association avec les Koutrigours, soit l'existence
de contacts plus étroits établis par les Sklavènes avec le monde
Byzantin.
Nous
disposons pour cette période mouvementée d'une série de trésors
de monnaies provenant de Serbie, de Macédoine et surtout de
Bulgarie. Sur 30 trésors au total.
Compte
tenu des préparatifs de Germanus à Sardica pendant la 3e attaque
Slave (550-551) et du fait que les Slaves ne seront renseignés sur
ces préparatifs qu'au moment où ils sont déjà devant Naïssus, on
pourrait supposer une ou plusieurs autres voies à l'ouest de
l'Oescus (l'Augusta ou le Timacus). Le fait qu'en 551 les Sklavènes
traversent le Danube avec l'aide des Gépides révèle peut-être les
craintes qu'ils ont à prendre le même chemin pour le retour.
On
note que le trésor de Sadovik se trouve justement sur la voie
Oescus-Strymon, dans l'Est de l'Illyricum, de même que 4 autres
trésors non datés (Osikovo, Kaïlaski Dol, Dolno Kobilje et
Komakovci). Il est possible que le grand trésor encore inédit de
Prahovo, sur le Danube (Serbie de l'Est), contenant plus de 600
monnaies de bronze, dont les plus récentes datent de 527-538,
reflète le même événement.
Les
autres trésors datés sont tous postérieurs à l'invasion de 539 ou
540.
5
d'entre eux, de Trud (543/4) de Simitli (544/5) et de Katun-ci
(542/3), sur l'Hèbre et le Strymon, de Klinovac (543/4) et de Dobra
(544/5), en Serbie du Sud et du Nord, peuvent être mis en rapport
avec l'attaque Koutrigoure de 544, tandis que 4 autres lui sont
postérieurs :
Zlatosel
(545/6), Crânca (545/6) et Cvetino (549/50), dans la vallée de
l'Hèbre, et Selce (551/2), en Macédoine. Il est plausible de les
assigner aux grandes invasions Sklavènes des années 545 ou 546 et
548-551 qui ravagent la Thrace et l'Illyricum.
En
Serbie : Trésor inédit de Dobra, sur le Danube, trésor de
Klinovac, près de Vranje, publié par D. Gaj-Popovic. Trésor de
monnaies d'or trouvé dans la forteresse Byzantine de Hajducka, de
Vodenica.
En
Macédoine : Trésor de Selce, près de Prilep, publié par A.
Keramiciev, et en Macédoine Yougoslave : à Kratovo, Berovo, KiCevo
et Kavadarci (renseignements de M. I. Mikulcic).
En
réalité les trésors de Simitli et de Dobra, en Illyricum, dont les
dernières monnaies sont de 544/545, se situent entre la percée
Koutrigoure de 544
vallée
de l'Hèbre, du littoral Pontique, de Macédoine.
Dans
l'ensemble, le nombre restreint de trésors datés ne permet pas pour
l'instant d'apporter de conclusions plus nuancées. Comme la plupart
de ces trésors ont été trouvés dans la plaine, ils ont été mis
en rapport avec les domaines ruraux.
Il
est caractéristique que les trésors provenant de l'époque
suivante, surtout nombreux au temps de Justin II et de Maurice,
proviennent pratiquement tous de forteresses ou sites fortifiés
placés en des lieux élevés et plus ou moins à l'écart des
grandes voies de communication.
On
a pu conclure de là que les désastreuses invasions Sklavènes du
milieu du VIe siècle marquent le terme de l'activité agricole dans
les vallées des grandes rivières du Nord Balkanique.
La
paix ne dure que quelques années. En automne 558, le khan
Koutrigoure ou Bulgare, Zabergan, parvient jusqu'aux rives du Danube.
Il
traverse le fleuve gelé et par la Mésie Seconde et la Scythie
Mineure arrive en Thrace, où, en mars 559, il divise ses hordes en 3
détachements.
Le
premier pénétre en Macédoine et en Grèce, mais ne passe pas les
Thermopyles.
Le
second se dirige vers le Chersonèse Thrace.
Le
troisième, conduit par Zabergan en personne, a pour but la capitale
de l'Empire.
Ayant
été vaincu, Zabergan et ses cavaliers quittent en automne de la
même année le sol Byzantin. Aucun document archéologique sûr
n'atteste cette nouvelle campagne Koutrigoure, si ce n'est l'incendie
qui ravage la cité de Dinogetia, dans une île Danubienne, destinée
à surveiller l'extrémité septentrionale de la Scythie Mineure.
Cette
conclusion découle du fait que les dernières monnaies trouvées
dans l'épaisse couche d'incendie ont été frappées en 557/8, après
quoi les exemplaires émis sous Justinien Ier disparaissent
définitivement du site. Par ailleurs, il est surprenant de voir
qu'aucun trésor monétaire en Bulgarie n'illustre cette catastrophe.
Les
Koutrigours reparaîtront en Thrace en 562, mais cette date semble
bien marquer le début de leur décadence et de leur dépendance aux
Avars.
En
effet, la descente de 10 000 Koutrigours en province et la vague
Sklavène de 545/546.
Comme
cette dernière se situe en Thrace, on rattache les 2 trésors plutôt
aux événements de 544.
A
moins qu'il n'y en ait parmi les trésors non datés de l'époque de
Justinien I, mentionnés plus haut. Un groupe de 3 monnaies, dont la
plus récente est de 556 /557, a été trouvé dans une couche
d'incendie à Malo Golubinje, sur le limes du Djerdap de Dalmatie,
probablement en 568, est effectuée sur l'ordre de Baïan, le khagan
Avare. P. Lemerle, Revue historique, 211, 1954, p. 286.
L'arrivée
des Avars sur le bas Danube en 562 marque un tournant dans l'histoire
des provinces Balkaniques. Avec leur installation en Pannonie,
commence une période d'une quinzaine d'années, pendant laquelle les
manœuvres militaires et diplomatiques se déroulent sur le moyen
Danube, autour de Sirmium et de Singidunum.
Les
sources écrites restent muettes sur d'éventuelles invasions
dirigées vers l'intérieur de la Thrace et de l'Illyricum.
Cependant,
nous disposons de documents numismatiques encore inédits,
susceptibles de démontrer que ce silence des sources historiques est
trompeur.
A
une première série appartiennent 2 petits lots de monnaies, l'un de
Naïssus, l'autre de Tsaritchin Grad, dont les derniers exemplaires
ont été frappés à Thessaloniqueà partir de 563.
L'autre
série, plus importante, consiste en 2 petits trésors trouvés à
Pirot (Turres), dans la vallée de la Nisava, et à Tsaritchin Grad,
et un lot de monnaies dégagé auprès du mur nord de la basilique à
transept de ce dernier site.
Le
trésor de Pirot comprend 11 folles de Justin II et Sophie, tous
frappés 570 dans les officines A et F de l'atelier de
Constantinople. Le trésor de Tsaritchin Grad a été trouvé dans
une fosse d'habitation à foyer auprès des thermes extérieurs et il
est constitué en 7 demi-folles de Justinien Ier et de Justin II et
Sophie, frappés à Thessalonique, dont le dernier est de l'année
569.
Quant
au lot de monnaies, comprenant 22 pièces, la plus récente a été
émise aussi en 569. La découverte de tous ces trésors et lots
monétaires dans les régions centrales de l'Illyricum du Nord, et
tout particulièrement de celui de Pirot, sur la Nisava, suggère une
pénétration Sklavène dans le Ménandre. La date proposée varie
entre 566 et 568. Cf. F. BariSic, ibid., p. 88, n. 10. 42.
Avec
les événements de 562 peuvent être mis en rapport un trésor
monétaire de Topalu, en Dobroudja, dont la dernière monnaie a été
frappée à Nicomédie en 561/562. Cf. I. Dimian, SCN, 1, 1957, p.
191. 43.
Le
lot de Naïssus au musée de Nis a été trouvé auprès de la porte
de la ville et ses exemplaires portent des traces d'incendie :
Anastase, Justin Ier et Justinien Ier.
Dernière
monnaie : Le lot de Taritchin Grad provient de l'atrium du triconque
extérieur : La dernière monnaie est identique à l'exemplaire de
Naïssus. Deux monnaies de Justinien Ier. Toutes les monnaies de
Justin II et Sophie sont des demi-folles frappés à Thessalonique.
Suivant
la voie ouverte par les percées antérieures, Koutrigoures et
Sklavènes. Une invasion éventuelle vers 563/4 ou peu après,
s'explique facilement par l'affaiblissement de la défense Byzantine,
en Dacie Ripuaire et en Mésie Seconde, au moment des hostilités
Germaniques en Pannonie et de l'arrivée des Avars à ses confins.
Quant au second événement, dont l'absence de toute mention dans les
sources écrites est peut-être due à l'état fragmentaire dans
lequel l'œuvre de Ménandre nous est parvenue, il se situe plutôt
en 571 qu'en 570.
Cette
invasion, attestée uniquement par les trouvailles numismatiques
mentionnées plus haut, semble même d'une telle ampleur qu'elle
peut, si notre interprétation est exacte, marqué le commencement de
la désorganisation et la déruralisation des grandes villes de
l'Illyricum du Nord, comme c'est le cas, semble-t-il, à Tsaritchin
Grad.
Un
aperçu de la circulation monétaire est susceptible d'appuyer les
résultats auxquels on parvient à l'aide des sources écrites et de
l'étude des trésors de monnaies.
Malheureusement,
nous ne disposons aujourd'hui que d'informations provenant des sites
paléobyzantins de Serbie, tandis que les publications relatives aux
trouvailles de monnaies isolées en Macédoine et en Bulgarie font
presque complètement défaut.
Pour
être complète, une étude sur la circulation monétaire dans une
région donnée devrait tenir compte de nombreuses comparaisons, ce
qui dépasse de loin les limites de la présente communication...
Pour le règne de Justinien Ier après 538, quand apparaissent les
premières émissions datées, nous n'avons pu enregistrer, dans les
musées de Serbie, que 67 monnaies dont la date et la provenance sont
connues.
De
ce nombre sont exclues les monnaies des trésors, et celles de
Sirmium et de sa région, la Pannonie Seconde, la plus grande partie
étant jusqu'à 567 aux mains des Gépides.
L'ensemble
des trouvailles est réparti en deux groupes : monnaies du limes, de
la Macva jusqu'à la région de Prahovo, y compris Gamzigrad et
quelques sites sur le Timacus, monnaies provenant de l'intérieur du
pays, en premier lieu de Tsaritchin Grad et de Naïssus.
Tout
particulièrement pour les années comprises entre 569 et 578. Cette
date est suggérée par le fait que le règne de Justin II commence
le 15 novembre 565. Comme toutes les monnaies du trésor de Pirot ont
été frappées entre le 15 novembre 570 et le 15 novembre 571, il
est beaucoup plus probable que l'invasion supposée a eu lieu en 571.
La date limite d'émission des dernières pièces du petit trésor et
du lot de monnaies de Tsaritchin Grad est le 15 novembre 570.
Sur
ce phénomène, (V. Kondic et V. Popovié, op. cit., p. 374). A
l'appui de cette thèse va la trouvaille d'une monnaie de 573/4 (DOC,
I, 1966, p. 236, n° 122c-d), dans un mur en pierres liées à
l'argile dans les thermes extérieurs, non loin de la fosse ayant
livré le petit trésor.
En
dépit du nombre restreint de monnaies disponibles, leur étude
montre clairement que la concentration monétaire résultant de la
perte des monnaies est la plus forte au moment de la grande invasion
Koutrigoure en 539 ou plus probablement en 540.
Elle
n'est pas négligeable non plus pendant la période 540-544, avec son
point culminant sur le limes en 543/4, date qui coïncide avec
l'enfouissement des trésors de Klinovac (543/4), en Serbie du Sud,
et de Dobra (544/5), sur le Danube, et s'accorde avec la présence
des Koutrigours dans l'Illyricum en 544.
Apparemment,
les grandes invasions Slaves des années 548-551 ont moins affecté
les cités et les forteresses de l'Illyricum du Nord. Une légère
recrudescence des pertes est notée en 556-558. Elle devient plus
sensible à l'intérieur du pays en 563/4 et coïncide avec les
petits trésors de Tsaritchin Grad et de Naïssus.
Pour
la période du règne de Justin II (565-578) nous avons enregistré
dans les musées de Serbie 184 monnaies isolées, de date et de
provenance connues. Elles sont réparties sur 3 aires géographiques
:
Sirmium
et sa région, à partir de 567 aux mains des Byzantins.
Le
limes. L'intérieur du pays.
Avec
les monnaies des trésors et des trouvailles collectives, ce chiffre
est nettement plus élevé. On n'estime pas qu'il soit nécessaire de
répéter en cet endroit ce qui a été déjà dit sur la circulation
monétaire à l'époque de Maurice Tibère (ibid., p. 460- 462 et
tableau à la p. 459). Cependant, ajoutons qu'il est beaucoup plus
difficile d'apporter des conclusions sûres, sur la base des
statistiques, pour la période après 578, les ateliers monétaires
travaillant de façon plus irrégulière.
The
Project Gutenberg EBook of Histoire d'Attila et de ses ...
eremita.di.uminho.pt/gutenberg/3/6/2/0/36207/36207-0.txt
2
mars 2014 - Ce fut en l'année 374 que la masse des Huns occidentaux
...... presque d'année en année, sous les noms d'Outigours,
Koutrigours, Avars, Bulgares, ...... de bagages qui accompagnait une
armée nomade en campagne[562].
Ivstiniana
Prima - Caričin Grad, Beograd 2003; Leskovac ...
www.academia.edu/.../Ivstiniana_Prima_-_Caričin_Gr...
Traduire
cette page
Par
ailleurs, tous sont déjà présents depuis plusieurs années sur le
site de ...... Les raids des Goths et des Huns au Ve siècle Cet
Illyricum protobyzantin fut, .... apparus sur le Danube en 562,
avaient soumis les Koutrigours puis s'étaient ...
16
- Site de encyclopedie-historique !
encyclopedie-historique.jimdo.com/16/
La
paix est signée avec les Sassanides en 562 et Justinien doit leurs
verser un tribut annuel. ... et le grec devient langue officielle la
même année. ...... les rives du Don ou émerge deux entité : les
Outigours à l'Est et les Koutrigours à l'Ouest. ...... La conquête
de la vallée du Gange est tentée v 510 par les Huns, mais ils
sont ...
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