vendredi 27 novembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 542

18 NOVEMBRE 2015...

Cette page concerne l'année 542 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UN FLÉAU BIEN CONNU : LA PESTE !

La peste de Justinien est une pandémie de peste qui a sévi entre 541 et 767 dans tout le bassin méditerranéen, avec un épisode paroxysmique jusqu'en 592. Des analyses menées en 2012 lors de la fouille d'une nécropole en Bavière ont confirmé que l'agent pathogène est « Yersinia pestis ».

Selon Procope de Césarée, l'épidémie débute en Égypte en 541 pour atteindre Byzance au printemps 542 où elle fait plus de 10 000 morts par jour, elle suit les voies de commerce du bassin Méditerranéen, ravage à plusieurs reprises l’Italie, les côtes Méditerranéennes, remonte le Rhône et la Saône, atteint même l’Irlande et la Grande-Bretagne.
Par la suite, elle se propage aussi à l'est, ravageant la Syrie et la Mésopotamie.

Selon Évagre le Scolastique dans son Histoire ecclésiastique, l'épidémie débute en Éthiopie, puis remonte en Égypte, en Palestine, en Syrie pour atteindre Constantinople en 542, lors de la 15e année du règne de Justinien.
Grégoire de Tours en parle plusieurs fois dans son Histoire des Francs. Il la cite à Arles en 549 :
« Cette province est cruellement dépeuplée »,
A Clermont (« Clairmont ») en 567 : « un certain dimanche, on compta 300 cadavres dans la cathédrale ».
Pendant l’hiver de 589, la peste de Justinien frappe lourdement Rome et lorsque le pape Pélage II, atteint à son tour, meurt le 8 février 590, la terreur des Romains est à son comble.

La peste de Justinien a des conséquences majeures pour l'histoire de l'Europe et de la Chrétienté :
L'épidémie surgit à une période cruciale pour l'Empire Byzantin. Celui-ci, à son apogée sous Justinien est en voie de reconquérir l'Italie et la côte Occidentale de la Méditerranée, cela a signifié, en cas de succès, le retour à un Empire Romain unifié, pour la première fois depuis 395.
La peste met un coup d'arrêt aux visées de Justinien en frappant ses troupes, dès lors incapables de se déplacer... Quand l'épidémie s'apaise, ses troupes restent en Italie mais ne peuvent faire mouvement vers le nord.
Justinien parvient à conserver l'Italie mais, après sa mort, celle-ci est perdue pour l’Empire Romain d'Orient qui n'en conserve que la partie méridionale. L'invasion des Lombards au nord de l'Italie inaugure un très long cycle de guerres et de divisions pour la péninsule face aux visées des puissances transalpines, période qui ne s'achève qu'au XIXe siècle avec la réunification de l'Italie.

En affaiblissant durablement l'Empire Byzantin mais aussi l'Empire Sassanide, elle a joué un rôle non négligeable dans la fulgurante expansion de l'islam quelques décennies plus tard, lors des guerres Arabo-Byzantines et de la conquête musulmane de la Perse.

Elle a facilité la conquête par les Anglo-Saxons de la Bretagne insulaire : Alors que les tentatives d'invasion par les Saxons ont été infructueuses jusque-là, elles aboutissent enfin dans les années 550.

Du VIe au VIIIe, du XIVe au XVIIIe, puis du XIXe au XXe siècle… L’humanité a subi 3 grandes vagues mondiales de peste. Chacune a eu des effets dévastateurs en termes démographiques. Mais plusieurs historiens ont souligné qu’elles ont exercé d’autres conséquences : Économiques, militaires, sociales et religieuses.

Quand les empires vacillent :
La première peste historiquement attestée atteint le Moyen-Orient et l’Europe en 541, sous le règne de l’empereur Byzantin Justinien, d’où son nom de peste de Justinien.
Selon le chroniqueur Hellène Évagre d’Épiphanie, la maladie frappe d’abord l’Égypte, puis se propage par les routes commerciales à la Palestine, la Syrie, contaminant Constantinople en 542.
La capitale Byzantine, alors riche d’un demi-million d’habitants, perd en un été, rapporte-t-on, 40 % de sa population.
La même année, la peste gagne les ports d’Europe Occidentale, prend pied en Gaule.

La peste a aussi mis le cap sur l’est : La Perse, ennemie jurée de Byzance, est atteinte. Les deux superpuissances de l’époque vacillent. En Syrie centrale, dans le désert du Néguev, dans la si prospère Lybie qui fournissait autrefois à l’Italie la quasi-totalité de ses céréales, des zones arides conquises par des communautés monastiques et villageoises à grand renfort d’irrigation se vident totalement de leurs habitants.
Le fléau contraint à l’abandon des fermes, il entraîne l’avancée massive du désert, l’effondrement des routes commerciales et le dépeuplement des centres urbains... Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le Maghreb et le Machrek retrouvent leur niveau de population d’avant 540 !!!

Vide démographique, effondrement des recettes fiscales permettant de payer les armées… L’affaiblissement des deux empires sera une des raisons de l’expansion foudroyante de l’islam.
Au siècle suivant, les armées du Prophète abattront la Perse et manqueront de peu de conquérir Byzance, qu’elles amputeront de ses territoires Moyen-0rientaux.

Dès cette première épidémie, on observe clairement divers processus. D’abord, l’affaiblissement des deux empires affectés n’est pas seulement démographique. Il est aussi et tout à la fois administratif, politique, économique, militaire et social.
Quand le tiers d’une population est emportée, certains corps de métiers sont décimés à tel point que des corporations cessent d’exister, des savoir-faire de se transmettre.
Pour peu qu’un seuil critique de membres de l’élite soient morts ou partis se réfugier sous des cieux plus cléments, c’est toute l’administration des villes et des États qui s’effondre, à l’heure où l’organisation devient cruciale.
Car la société entre en guerre contre l’épidémie et son cortège funèbre : famines et troubles sociaux se multiplient.

En 542, alors que Constantinople compte 10 000 morts par jour, l’historien Byzantin Procope de Césarée rapporte que « les domestiques n’ont plus de maîtres et les personnes riches n'ont point de domestiques pour les servir. Dans cette ville affligée, on ne voit que maisons vides, et que magasins et boutiques qu’on n’ouvre plus. Tout commerce pour la subsistance même est anéanti. »
L’empereur Justinien lui-même tombe malade... Il survit.
Il charge son référendaire Théodose de « tirer du Trésor l’argent nécessaire pour distribuer à ceux qui sont dans le besoin ». Il faut mobiliser des armées de fossoyeurs pour nettoyer les rues, évacuer les cadavres des maisons contaminées, creuser de gigantesques fosses communes... On recrute des soldats pour défendre les magasins alors que la famine menace, d’autres pour limiter les activités de pillage des maisons des riches défunts ou en fuite.
La peste frappe indifféremment toutes les couches sociales, mais apparemment plus les hommes que les femmes, à l’exception des femmes enceintes, cibles privilégiées de la maladie.

Pourquoi certaines personnes sont-elles plus affectées que d’autres ? Nul n’en sait rien. Ce n’est qu’une des nombreuses énigmes posées par cette épidémie, qui affecte de préférence, au cours de ses crises, des segments déterminés de l’espèce humaine : Jeunes ou personnes âgées, hommes ou femmes… Reste que les riches semblent plus épargnés que les autres.
Plus tard, une croyance établira un lien entre le fait de porter un diamant et celui d’être épargné par la maladie.
Nul besoin de croire en la magie des pierres pour expliquer la genèse d’une telle croyance. On retrouve là un schèma classique de l’épidémiologie : Meilleure hygiène, capacités financières permettant de se retrancher derrière des murs ou dans une maison de campagne, sollicitation d’avis médicaux de meilleure qualité… En matière d’épidémie comme en d’autres, avoir de l’argent implique de détenir de meilleurs atouts...

Ce n’est pas la première fois qu’une épidémie ravage les sociétés d’Asie Occidentale et d’Europe, et les savants se tournent vers les auteurs qui les ont précédés pour essayer de comprendre la nature de l’adversaire et de connaître les remèdes à lui apporter.
D’abord la Bible, plus précisément le Livre des Rois, qui décrit le fléau qui s’abat sur les Philistins après qu’ils aient dérobé l’arche d’alliance aux Hébreux, ainsi qu’une autre épidémie, qui ravage les troupes du roi Assyrien Sennachérib lorsqu’il assiège Jérusalem et le contraint à la retraite.
Du côté des classiques antiques, Thucydide a narré vers 430 avant l’ère chrétienne le déroulement de la peste d’Athènes (dont on estime aujourd’hui qu’il s’agissait du typhus).
La maladie frappe la puissante cité à son apogée, emportant le quart de la population et tuant notamment Périclès, lors de la guerre contre Sparte.
Elle vaut à Athènes une sévère défaite, bien que les Lacédémoniens, atteints à leur tour par le fléau, aient été obligés de lever le siège.

Ont suivi les « pestes » de Syracuse (en 396 avant l’ère chrétienne, qui décime l’armée Carthaginoise assiégeant Syracuse), et surtout celle d’Antonin : active de 167 à 180 de l’ère chrétienne, cette épidémie a probablement été rapportée de Méditerranée Orientale par les armées victorieuses de Lucius Verus.
Elle connaît une diffusion explosive dans tout l’Empire Romain, véhiculée par les populations de tous les horizons venues assister au triomphe (défilé militaire pharaonique organisé à Rome).
On relève déjà des conséquences militaires : Elle rend plus difficile la lutte de Marc Aurèle contre les Germains et coûte finalement la vie à l’empereur en 180.
Si tous ces épisodes pandémiques sont invariablement qualifiés de peste par les auteurs antiques, ils relèvent probablement d’autres épidémies… Typhus et dysenterie accompagnent souvent les armées en campagne. Rougeole ou scarlatine ne sont pas non plus à exclure.

Les textes font peu état de remèdes. Le seul vraiment utilisable est le conseil donné par Hippocrate : « Pars, vite, et loin. » Que faire ? Du côté chrétien, on applique des réponses élémentaires. Les auteurs antiques rendent les miasmes, des infections aériennes, responsables de la propagation des fléaux. On évacue dans la mesure du possible tout déchet susceptible de véhiculer de tels miasmes, on interdit sporadiquement des activités jugées sales : Boucherie, tannerie… La seule lutte concevable, en l’absence de toute notion de contamination, est de purifier l’environnement des mauvaises odeurs et des gens sales.

Dans le contexte de l’islam naissant, le Coran impose pour sa part aux musulmans de ne pas chercher à se rendre dans une zone contaminée, mais aussi de ne pas fuir la maladie si celle-ci envahit le lieu où ils se trouvent. Ces prescriptions ont peut-être limité la diffusion de la maladie dans l’Empire Oméyyade. Il est très probable qu’elles épargnent à l’Empire Byzantin une défaite prématurée devant les troupes du calife Omar, car la peste ravage Constantinople au moment où les armées arabes s’apprêtent à sauter le Bosphore pour s’en emparer.
Respectant la consigne divine de ne pas se rendre en zone d’épidémie, les armées de la nouvelle religion tournent casaque.

Le cadre mental d’interprétation, dans le christianisme, est formaté par un passage de l’Apocalypse selon Jean qui estime que le règne de l’Antéchrist verra un fléau emporter le tiers de la population. Au VIe comme au XIVe siècle, les chroniqueurs vont en conséquence estimer que le tiers de leurs contemporains a péri… Alors que ces deux flambées ont peut-être emporté davantage de victimes : 30, 40, 50 % de la population… Nul ne saurait aujourd’hui l’estimer.
Ce qui est sûr, c’est que la démographie chute : Aux morts emportés directement par la maladie, s’ajoute le déficit de naissances consécutif au décès massif de reproducteurs potentiels… Sans compter que la maladie refrappe plusieurs siècles durant, à intervalles réguliers, au fil de cycles qui peuvent compter 5, 10, 12 ou 20 ans.
Dans ce contexte s’inscrit la phrase de Procope, qui estime que « L'épidémie détruisit presque tout le genre humain ».
S’y ajoutent aussi des maladies opportunistes, qui exploitent la faiblesse des corps humains et sociaux pour se diffuser à leur tour : A partir de 570, l’Europe connaît ainsi ce que l’on estime être sa première épidémie de variole, qui conjugue ses attaques avec celles de la 3e poussée de la peste de Justinien.

Ces terribles mortalités affectent les mentalités : Dans le christianisme, les calamités sont désormais expliquées par le péché collectif, quand elles sont jusqu’alors imputées à la simple colère divine, ceci en référence à l’épisode biblique où Dieu, afin de punir les Égyptiens de l’esclavage qu’ils exercent sur les Hébreux, frappe l’Empire Pharaonique. Se forge l’image d’un Dieu de colère, se matérialisent des pratiques nouvelles.

En 590, le pape Pélage II décède de la peste. Son successeur, Grégoire le Grand, organise une procession marquée par une vision collective millénariste : l’Ange exterminateur apparaît, rangeant dans son fourreau une épée rouge du sang de l’ennemi pestilentiel.
L’épidémie cesse aussitôt, l’endroit sera appelé le château Saint-Ange. C’est aujourd’hui un musée, surmonté d’une statue commémorative de l’archange Saint Michel.

La pandémie permet aux autorités ecclésiastiques d’affirmer la prééminence des sites chrétiens en organisant des pèlerinages. La procession devient la réponse instituée aux accès de la maladie. Concoctées dans le monastère Bénédictin de Saint-Gall, de nouvelles prières, les Rogations, se diffusent à grande échelle. Dans un contexte marqué par l’attente du Jugement dernier, les manifestations de contrition collective se multiplient.
Elles visent à renforcer la cohésion sociale ébranlée par des prophètes ou des meneurs populaires, qui essaient de fédérer les mécontentements afin de défier les élites. Dans ce contexte apocalyptique, l’Église promeut la notion de pureté chrétienne. Revenir à la foi permet au corps social de surmonter l’épreuve.
Quelque part entre les VIIIe-IXe siècles, la peste disparaît d’Europe et du Moyen-Orient.
Aux alentours de 610, une épidémie similaire a frappé, à l’autre bout de l’Eurasie, la Chine, amputant peut-être sa population d’un tiers. Pour près de 5 siècles, le monde va oublier le fléau, et les populations survivantes perdre l’immunité qu’elles ont si chèrement acquise…


L' humanité a du connaître depuis longtemps un grand nombre d'épidémies, par son contact avec des animaux domestiqués ou non, ou pour d'autres raisons, dans tous les cas il sera difficile de les identifier. Mais il existe cependant deux grandes épidémies historiques très connues pour leur mortalité, pour leur rapidité de diffusion, et bien sur parce qu'elles sont un petit peu documentées, il s'agit de la peste de Justinien qui a frappé le bassin méditerranéen de 541 à 767 et de la Peste Noire qui a touché l'Europe, l'Afrique du Nord, et le Makrech entre 1347 et 1352.

Pour vérifier si les correspondances entre la datation « Anno Domini » et « Urbe Condita » sont pertinentes ou non nous allons observer les points communs et les différences entre ces deux événements, ainsi que d'autres pistes.

Points communs entre la peste de Justinien et la Peste Noire :
Même si les symptômes décrits par les témoins de la peste de Justinien et de la Peste Noire dépassent parfois le champ de ceux que l'on connaît de la peste moderne, toutes deux décrivent des symptômes propres à cette maladie, et surtout, coïncident, comme le décrivent Procope de Césarée témoin en 542 et Boccace en 1349. 

Ces 2 épidémies ont a elles seules décimé entre 30% et 50% de la population touchée. Il existe de part le monde, de nombreux foyers de peste moderne faisant toujours des victimes, cependant les taux de mortalité sont incomparablement plus faibles que les 2 fléaux historiques. Vitesse de propagation hors du commun :
En 664, on a rapporté  que la peste de Justinien s'est répandue de 385 km en 91 jours... la Peste Noire s'est étendue à raison d' 1,5 km par jour à travers la France, alors que la peste moderne se répand à raison de 12-15 km par an. Ainsi, la vitesse de propagation surpasse de très loin la vitesse de propagation de la peste moderne qui est pourtant aidée par les transports modernes.

Le témoin de la peste de Justinien à Constantinople, Procope de Césarée, ainsi que le témoin de la Peste Noire dans la même ville, Kantakouzènos, ont le trait commun de s'être inspiré du même texte pour faire leur description des deux épidémies.
Tous 2 ont tirés leur proses de Thucydide qui décrivait la « peste » d'Athènes, en fait vraisemblablement touchée par le typhus.
Seuls les symptômes diffèrent dans leur textes aux mêmes procédés littéraires que Thucydide.

Différences entre la peste de Justinien et la Peste Noire, la peste de Justinien aurait pour origine selon Procope de Césarée, l’Égypte pour se diffuser à Constantinople et se répandre en Europe et sur les bords de la Méditerranée, tandis que la Peste Noire a été d'abord identifiée à Caffa, sur les bords de la Mer Noire, ville Génoise assiégée par des troupes infectées de la Horde d' Or, la fuite des Génois ont ensuite transmis l'épidémie à Constantinople, l’Égypte et dans le bassin Méditerranéen. Malgré tout, il reste quelques incohérences chronologiques sur la peste de Justinien qui a supposément débuté en 542 en Égypte alors que le premier contact des arabes avec ce fléau, nommé dans ces sources la « peste d'Emmaus », est quand le calife Omar entre en Palestine en 639.

L' épidémie a duré 226 ans pour la peste de Justinien et 20 ans pour la Peste Noire. Cette différence peut être reconsidérée si on constate que la peste, a continué à ravager l'Europe 376 ans après la Peste Noire, qui est elle bien plus mortelle.

Pour la France, dont Grégoire de Tours offre le principal témoignage de l'époque de la peste de Justinien, nous avons de petites différences sur les modalités d'expansion sur ce territoire. la peste de Justinien a d'abord touché Arles et Clermont, selon ce témoin, avant qu'un navire en provenance d'Espagne ne contamine Marseille, ce qui fait une différence avec la Peste Noire et ses navires Génois qui entrent à Marseille pour ce répandre dans l'hexagone.


Peste de Justinien — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Peste_de_Justinien
La peste de Justinien est une pandémie de peste qui a sévi entre 541 et 767 dans ... Constantinople en 542, lors de la quinzième année du règne de Justinien.

Comment la peste affecta l'histoire : première pandémie (6e ...
blogs.histoireglobale.com/comment-la-peste-affecta-l’histoire-premiere-p...
1 nov. 2010 - La même année, la peste gagne les ports d'Europe occidentale, prend pied en Gaule. ... En 542, alors que Constantinople compte 10 000 morts par jour, l'historien byzantin ... L'empereur Justinien lui-même tombe malade.

L' Histoire Démystifiée: La peste et ses mystères
histoiredemystifiee.blogspot.com/2012/07/la-peste-et-ses-mysteres.html
Points communs entre la peste de Justinien et la Peste Noire ... coïncident, comme le décrivent Procope de Césarée témoin en 542 et Boccace en 1349. ... D' autant plus, qu' auparavant, durant la même année, Alan Cooper, de l' Université d' ...

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