mercredi 25 novembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 544

16 NOVEMBRE 2015...


Cette page concerne l'année 544 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UN ONCLE ASSASSIN DE SON PRINCE

Le Prince Mylor de Cornouaille, connu comme Méloir, ou Mélar (dit Saint Méloir ou Saint Mélar) (524, † 544) est le fils de la Reine Haurille (Aureliae de Broerec, fille du roi de Domnonée) et de Saint Miliau (Meliaw ou Milliaw de Cornouaille), Roi de Bretagne. Il est fêté le 1er octobre
Sa vie est racontée dans la Vita Saint Melori, écrite probablement par Omnès, évêque du Léon dans la seconde moitié du XIe siècle, découverte à Meaux par Dom Plaine et provenant de l'abbaye Notre-Dame de Châge.

En 531, alors qu'il est âgé de 7 ans, son père est tué par son oncle Rivod. Une tentative d'empoisonnement par certains de ses gouverneurs, alliés à Rivod, est un échec, en effet Mélar, très pieux, fait le signe de la Croix sur les mets servis, ce qui aurait éradiqué le poison.
Sur ce fait, les conspirateurs avouent, à genoux, et sont pardonnés par le prince.
Plus tard, Rivod fait envoyer une troupe pour tuer Mélar. Le capitaine, voyant la reine Haurille prête à tout pour la survie de son fils, fait couper la main droite et le pied gauche du jeune prince, ceci afin qu'il ne puisse plus guerroyer et que cette mutilation fasse de Rivod le roi légitime du royaume. Par cet acte, Rivod est décrit comme étant un ignoble tyran, mais il réussit à se faire reconnaître roi en faisant exécuter les soldats impliqués.

Rivod demande la garde de son neveu, mais l'action est rejetée par « l'assemblée nationale de Cornouaille » Mélar est alors confié à l'évêque Corisopitum et emmené dans un monastère fondé par Saint Corentin. Le Gouverneur Kerialtant (dit Kyoltant-Kioltanus), devient son précepteur.
On dit qu'après sa guérison, les amis de son défunt père lui font adapter une main d'argent et un pied d'airain, lesquels se meuvent comme des membres à part entière, ce qui lui vaut une certaine habileté.

Rivod, sachant cela, fait un pacte avec Kérialtant : La mort du jeune prince contre des terres. Rarisis, la femme de Kerialtant, approuvant le funeste projet, est prise de remords et emmène l'enfant en Domnomée, chez son oncle le prince Conomor.
Mécontent de cette trahison, Kerialtant part en Domnomée, suivi de son fils Justan, et se justifie d'avoir agi sous la contrainte de Rivod.
Mélar, heureux de les revoir accepte de se promener avec eux. À Lanmeur (Lan Meur-Melaer), ils prennent un repas dans une hôtellerie.
Mélar y est assassiné et décapité par Justan (544), selon la tradition au lieu-dit Douvezou Sant Mélar en Locquénolé...

La tradition rapporte qu'un jour, saint Mélar, cheminant sur la route allant de Carhaix à Lanmeur (ancienne voie romaine) près de la ferme de Guerlavrec entre Botsorhel et Plouigneau, non loin de la chapelle Saint-Éloy, aperçoit deux cavaliers ennemis qui le poursuivent. Le saint se recommande aux soins de la Providence et se couche par terre, au bord du chemin : Miracle, la terre s'enfonce sous lui, formant une fosse proportionnelle à sa taille, les herbes et les fleurs se rejoignent par-dessus de sorte que les assassins passent sans le voir. Cet endroit est appelé Guélé Sant-Mélar (« Le lit de saint Mélar ») est situé dans l'enceinte de la chapelle.

Curia Monialum (« la cour des moniales »), endroit où s'arrête Rivod, l'assassin de Saint Mélar, d'après la « Vie de Saint Mélar », récit hagiographique, et où une source jaillit à l'endroit où Rivod, fatigué, plante son bâton, est probablement à Lannéanou la source du ruisseau de Tromorgant, dénommé dans un texte de 1485 Dour Melar (« eau de Saint Mélar »).

Lors de leur fuite Justan fait une chute mortelle. Kerialtant apporte la tête de Mélar à Rivod, qui tient sa parole, c'est alors que Kieraltant se rend sur le mont Scoci pour y voir son royaume, il ferme les yeux et, lorsqu'il les rouvre, ne voit rien : Il devient subitement aveugle puis meurt. Rivod épouvanté par les remords décède peu de temps après.
Après le trépas du jeune saint, son meurtrier porte la tête de la victime en Cornouaille où l'évêque de Quimper la fait mettre comme relique dans sa cathédrale.
« Mais les habitants de la Domnonée ne cessant de la réclamer, on finit par convenir que Cornouaillais et Domnonéens, nu pieds, se rendront sur la montagne d'Arez (Monts d'Arrée), à la limite des deux provinces, les uns avec le corps, les autres avec la tête, afin de mettre en face ces deux parties vénérables (....).
À la vue de tous, la tête se met en mouvement d'elle-même et va rejoindre le corps ».

Son oncle, le prince Conomor, fait alors embaumer le corps de Saint Mélar et le conduit près de ses ancêtres à Léxobie (non loin de Lannion, mais depuis détruite par les Normands).
Malgré toutes les tentatives pour les faire aller au bon endroit les chevaux tirant le char funéraire se dirigent vers Lanmeur. Sur la grande place le chariot se brise, dans l'impossibilité de déplacer le défunt, on dit que Dieu a décidé qu'il serait inhumé en ces lieux. Saint Samson, évêque de Dol, le fait donc inhumer à l'endroit même de l'incident.
Les moines de Saint Samson édifient un monument dédié à Mélar, c'est sur cette crypte qu'est édifiée une église dédiée à Saint Méloir et Saint Samson. Par la suite il sera consacré Saint Martyr... La crypte subsiste toujours, jusqu'en 1902, les restes de l'ancienne église y sont présents, puis en 1905 est terminée la nouvelle église Saint-Méloir.
Ses reliques ont été conservées à l'Abbaye de Redon.
A Lomener (Locmelar au XIIe siècle), une fontaine lui est dédiée à l'Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé (détruite à la Révolution), celle-ci a été rénovée et est toujours sur place.
Des reliques de Saint Méloir ont été apportées dans l'Eglise de Sainte-Marie - Saint-Mélor à Amesbury (Wiltshire, Angleterre).
Certains disent que Saint Méloir ne serait pas le fils de Miliau mais d'un missionnaire du Ve ou VIe siècle.

Légende et histoire
Lorsque l’on aborde Saint Mélar il est difficile de savoir quand on quitte l’histoire pour entrer dans la légende .
La présentation qui suit, inspirée par les nombreux textes existant sur le sujet ne contient aucune improvisation.

Certains auteurs font vivre Mélar au VI siècle .
Les premiers écrits connus qui le concernent datent du XIIe siècle, c’est dire si le temps de la tradition orale a permis à l’imagination d’enjoliver l’histoire à partir de faits réels.
La vie de Saint Mélar tirée du bréviaire de Saint Malo a été écrite en 1537, un autre ouvrage de référence : « La vie des Saints de la Bretagne » a été rédigée au XVIIe siècle par un moine Morlaisien ( Albert Le Grand ) , mais le livre tiré de son manuscrit n'est imprimé qu’ en 1835.
Par quels canaux les informations du VIe siècle ont-elles été véhiculées jusqu’au XIIe siècle et aux suivants ?... L’énigme demeure en partie .

Yann Reith , le premier ancêtre connu de Mélar est venu de Bretagne ( l’actuelle Grande Bretagne ) à la fin du Ve siècle , poussé à l’exil par les envahisseurs Saxons .
Successeur du fameux roi Gradlon, mais apparemment sans lien de parenté avec lui, Yann Reith eut en descendance directe un fils Daniel, un petit-fils Budic et un arrière-petit-fils Méliau...
Nous y sommes : C’est ce Méliau qui est le père de notre Mélar. Méliau est à l’époque (530-537) le seigneur « roi » d’une terre dont les contours approximatifs sont ceux de notre Trégor et de notre Léon d’aujourd’hui.
Mélar est donc naturellement appelé à succéder à son père. C’était sans compter l’ambition qu’avait un certain Rivod, roi de Cornouailles, d’étendre son royaume.
Ce Rivod n’est autre que le frère de Méliau... Dans un premier temps, Rivod fait assassiner son frère. Il faut se souvenir qu’à cette époque (le VIe siècle) les Mérovingiens commencent d’asseoir leur règne et que les mœurs sont souvent violentes et le respect de la vie très approximatif !
Devenu le tuteur légal de Mélar (531-544) alors âgé de 7 ans, Rivod se rend compte rapidement qu’il a là un concurrent potentiel à la domination du royaume. Il prend donc le parti de l’éliminer à son tour et, pour ce faire, soudoie ses précepteurs pour qu’ils l’empoisonnent... Cet épisode de la vie de Mélar, comme ceux qui vont suivre ont été illustrés par des panneaux sculptés visibles encore aujourd’hui sur la chaire de l’église de Lanmeur.

A l’occasion d’un repas Mélar fait un signe de croix au-dessus des mets pour s’en remettre à Dieu.
Un premier miracle s’accomplit, faisant apparaître aux yeux de tous le poison versé sur les plats. Les coupables se confondent en excuses et implorent le pardon de Mélar qui, magnanime, le leur accorde.
L’assemblée des tiers décida alors de mettre l’enfant sous la protection de l’évêque de Quimper qui lui-même le confie pour sa formation au comte Kérialtan qui en devient dès lors responsable.
Rivod ne désarme pas pour autant et monte un nouveau projet d’assassinat en demandant aux exécutants pressentis de décapiter Mélar.
A peine ceux-ci sont-ils mis en sa présence que touchés par la grâce ils renoncent à leur forfait et implorent la clémence de Rivod. Celui-ci feint de se laisser fléchir mais décide plutôt d’amputer Mélar de sa main droite et de son pied gauche, l’empêchant ainsi de manier l’épée et de monter à cheval ce qui lui barrait définitivement (pensait-il) la route du pouvoir.

C’est sans compter sur une nouvelle manifestation de la puissance divine...
Lorsque ses blessures sont cicatrisées on lui confectionne une main d’argent et un pied d’airain qui miraculeusement grandissent en même temps que son corps lui permettant de compléter sa formation de chevalier... Mélar, toujours sous la protection de l’évêque de Cornouailles reçoit du comte Kerialtan l’éducation qui sied à un prince.
La détermination de Rivod, informé de la situation, ne s’en trouve nullement ébranlée.Toujours rongé par l’ambition et la jalousie, il réussit à corrompre Kérialtan pour qu’il assassine Mélar en le décapitant et en lui rapportant sa tête avant de toucher la récompense convenue.
Ce projet est déjoué grâce à l’intervention de Rarisia l’épouse de Kérialtan, qui informe Mélar des risques qu’il encourt.

Celui-ci décide alors de s’enfuir, de franchir les Monts d'Arrhées et de se réfugier chez son oncle Conomor seigneur du château de Beuzit/La Boissière à Lanmeur, ( aujourd’hui le lieu dit Ru-Peulven sur la route de Plouezoc'h à quelques centaines de mètres de la ville).
Kérialtan accompagné de son fils Justin réussit à retrouver la trace de Mélar qui, prévenu de l’arrivée des visiteurs, les reçoit volontiers.
Saisi de joie à la vue de son précepteur, Mélar accepte de l’accompagner pour lui faire découvrir la région, sans se douter du traquenard qui l’attend.
Kérialtan l’invite à dîner dans l’hostellerie de la ville que la légende situe à l’emplacement de l’actuelle banque en face de l’église sur la place de la ville.
Au moment de se séparer, Justin, sur un signe de son père assène un grand coup d’épée sur la tête de Mélar avant de le décapiter et de s’enfuir après avoir mis la tête dans un sac.

Une autre version prétend que c’est pendant son sommeil que Mélar a été décapité dans cette même hostellerie... Quoiqu’il en soit, Kerialtan et Justin, une fois leur forfait accompli, s’empressent de prendre la fuite. Justin se tue en sautant par la fenêtre.
Kerialtan réussit à regagner Quimper ou il meurt rapidement après être devenu aveugle et donc sans avoir bénéficié des terres promises par Rivod qui lui-même succombe 3 jours plus tard frappé par la justice divine.
C’est ainsi que Mélar est sanctifié par la mémoire et la tradition populaire et devient Saint Mélar comme l'est d’ailleurs son père Méliau (ou encore Milliau).

La chapelle Saint-Melar en Plusquellec, lorsque l'Assemblée Nationale décide le 2 novembre 1789 que tous les biens ecclésiastiques sont à la disposition de la Nation... Elle suscite un immense espoir dans les campagnes. Cette confiscation des biens immobiliers appartenant au clergé, et par la suite ceux appartenant aux nobles émigrés, permet de rembourser les emprunts contractés par l’état. Chez les nobles le sentiment est tout autre à l'image de cette lettre écrite par l'ancien propriétaire de la chapelle.
On percevra dans celle-ci toute l'impuissance et la détresse de cette noblesse.
Cette missive est retranscrite en intégralité et copie conforme à l'originale conservée aux archives départementales de Saint-Brieuc.

A Lanloup le 1er juillet 1796,

Il est dur, monsieur et cher parent, de se départir de l'héritage de ses pères surtout d'une façon aussi peu honnête que celle qui me fait perdre ma chapelle Saint-Melar, et j'avais toujours pensé que la voie de prescription devrait être étrangère à toute personne qui se piquât de quelques sentiments de probité, pour moi il me semble que j'en agirais autrement.
Il faut cependant se résoudre puisque c'est la loi du prince sous laquelle il faut plier, j'obéirai en conséquence en même temps je me vengerai si il est possible de la mauvaise foi de mes antagonistes et je ne négligerai rien pour donner à cette chapelle les limites les plus étroites en cas que le recteur et corps politique de Plusquellec ne se rende point aux offres que je vais leur faire.

Lesquelles consisteront à laisser le testament dans toute son intégrité,
à renoncer à toute propriété de leur part et à donner par supplément au prêtre desservant la moitié des offrandes qui tomberont dans ma chapelle. Je ne ferai pas un pas de plus puisque je ne peux être entièrement maître de la dite chapelle, en cas de refus veuillez m'aider de vos conseils dans ce qui suit.
La dite chapelle est bâtie dans une issue assez spacieuse garnie de quelques arbres. Le surplus des arbres ont été vendus par mes frères, cette issue aurait été le même sort que la dite chapelle, et la prescription pourrait-elle m'en priver, cependant l'an dernier je fis dans cette issue inculte de propriété qui consistait à faire payer un défrichement qu'on y avait fait sans ma participation cela ne suffirait-il pas pour m'en conserver la propriété, dans ce
cas ne puis-je pas clore de murailles, fossés ou talus la dite issue pour isoler de quelque façon la dite chapelle de mon terrain et lui donner les bornes les plus étroites ma cernure jusqu'à un pied de distance de la dite Chapelle.

Le recteur de la dite paroisse est-il en droit de prendre un tiers des offrandes et les ornements de la dite chapelle et sont-ils aussi prescrits pour moi de façon à ne pouvoir m'en saisir ?
Mon fermier ancien fabrique de la dite chapelle a fait mettre sans ma participation un tronc d'arbre dans la dite issue, cet acte privé serait-il contraire à ma prétention de propriété de la dite issue qui d'ailleurs est dans mon fief et environné de mon terrain voilà sur quoi je vous prie de me donner votre avis que j'attendrai avant d'en parler au recteur de Plusquellec.

J'ai mûrement réfléchi sur mon affaire avec le Sieur Guiot dont je n'entends plus parler non plus de ce qui se passe à Carhaix à ce sujet et je vois que ce sera une affaire de longue haleine et qui me met dans le cas de chicaner
longtemps ce que je voudrais éviter ne me souciant pas de passer ma vie à chicaner.

J'aimerais autant perdre tout et bien vite que d'être réduit à ce point. N'y aurait-il point quelque moyen d'accélérer ce jugement, perte en gain j'aime autant que l'un ou l'autre arrive par jugement d'avocat que par nos seigneurs, peut-être que le Sieur Guiot se rendrait à ce moyen car je le crois aussi blasé que moi de la chicane quoiqu'il fasse preuve du contraire, je me souviens que mon procureur à Callac m'avait dit que le Sieur Guiot accepterait volontiers un arbitrage que vous pourriez lui proposer comme venant de vous même lorsque vous le jugerez à propos, je vous demande la dessus votre sentiment.

Je crains beaucoup d'être comme une dame de ce pays qui a un procès au parlement dont elle ne peut voir la fin, ce qui me fait croire que les procès sont interminables au parlement pour quitter un pareil inconvénient je consentirai
volontiers à payer tous les frais qui ont été fait jusqu'ici légitimement pourvu qu'on me passa mes articles.
Tel est mon aversion pour le procès, je vous prie de décider si ce que je vous propose est faisable et de m'aider à finir cette affaire le plus tôt possible, je crois que jugement pour jugement il m'importe par qui et je pense que vous avec d'autres avocats pourrez juger aussi solidement que nos présidents et conseillers, ce parti serait assez de mon goût comme étant plus prompt, est-il
proposable.

Veuillez me le mander et croire qu'il n'est personne au monde qui vous soit
plus dévoué que votre affectionné serviteur De Lanloup.

Mes hommages si vous le voulez bien à Madame de Kergrez.

Dans la deuxième partie de la lettre, Monsieur De Lanloup retrace l'historique de la chapelle d'après plusieurs documents qu'il a en sa possession.
En 1643 lorsque la terre de la boessière est vendue, la chapelle de Saint-Melar est ruinée ainsi que le prouve le contrat d'acquêt passée cette année et pour preuve que cette chapelle est vraiment domestique c'est qu'en 1650 un La
Boessière Seigneur de la terre du nom transfère la dite chapelle dans un bout de sa maison ce je prouve par une supplique présentée à l'évêque de Quimper bien et dûment garantie du dit évêque, par le dit De La Boessière afin qu'il commis un prêtre pour bénir la dite chapelle afin d'y faire célébrer l'office ce qui lui est accordé, cet appartement du château de La Boessière qui sert de
chapelle subsiste encore mais dans un très mauvais ordre, se fut sans doute en 1691 époque du testament que la chapelle ruinée de Saint-Mélar fut rebâtie et dotée par mes auteurs ce qui est cause que l'on discontinua le service dans
la chapelle bâtie dans le château et qui à ce moyen tomba dans le discrédit, d'ailleurs Guillaume De La Boessière fils de la testatrice n'a jamais demeuré au château de La Boessière et depuis lui cette ancienne maison n'a été habité que par des fermiers.

J'ignore par qui la chapelle de Saint-Mélar a été bâtie n'en trouvant aucun nommant dans mes archives mais il est probable que c'est par mes auteurs qui la trouvant ruinée lorsqu'ils acquirent la dite terre la transportèrent peu après
dans le château même, dont ils l'ont de nouveau remise dans sa place première et dotée, voilà je crois une preuve complète de la domesticité de la dite chapelle que mes auteurs ont fait aller et venir à leur gré. Je suis muni de la supplique dont je viens de parler, si l'on ne prescrit pas contre les chapelles
véritablement domestiques la chapelle de Saint-Mélar étant marquée à ce jour ne devrait point être soumise à cette forme, la différence des
lieux dépendant du Seigneur ne devrait point favoriser la prescription.

Méloir — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Méloir
Le Prince Mylor de Cornouaille, connu comme Méloir, ou Mélar (dit saint Méloir ... Mélar y fut assassiné et décapité par Justan (544), selon la tradition au lieu-dit ... 505, mais en 531, il devient roi à l'âge de 7 ans, année du décès de son père.

Chapelle Saint-Melar en Plusquellec - Ty Ar Caouën
tyarcaouen.free.fr/.../Chapelle%20Saint-Melar%20en%20Plusquellec.pdf
Il faut cependant se résoudre puisque c'est la loi du prince sous laquelle il ... ainsi que le prouve le contrat d'acquêt passée cette année et pour preuve ... Méloir dit Saint-Méloir (524, † 544) est le fils de la reine Haurille(Aurélie de ... garde de son neveu, mais l'action fut rejetée par « l'assemblée nationale de Cornouailles »;.

Sur les pas de Saint Mélar .... - Ville de Lanmeur
www.lanmeur.fr/index.php/...a.../220-sur-les-pas-de-saint-melar-onglets
Devenu le tuteur légal de Mélar ( 531-544 ) alors âgé de 7 ans , Rivod se rendit compte ... de Cornouailles reçoit du comte Kerialtan l'éducation qui sied à un prince . ..... une épingle dans le bassin étaient assurées de se marier dans l'année si tant est .... (1) D.B. Degremont « Recherches sur Saint Mélar , Méloir ou Mélor ...









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