vendredi 20 novembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 551

9 NOVEMBRE 2015

Cette page concerne l'année 551 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES CATASTROPHES NATURELLES RESPONSABLES DE LA PERTE D'OLYMPIE.

ZEUS CHRYSÉLÉPHANTINE
Olympie (en grec ancien : Ὀλυμπία ; grec moderne : Ολυμπία / Olympía) est un centre religieux de la Grèce, dans le Péloponnèse, plus précisément dans une petite plaine de l’Élide, sur la rive droite de l’Alphée et au pied du Mont Cronion, à proximité de la petite cité moderne d'Olympie, à environ 18 km de la ville de Pyrgos et de la mer Ionienne.

À l’emplacement du site était l’Altis, un bois sacré, et l'Autel de Zeus. Le stade lui-même est au milieu d'un bois d'oliviers sauvages.
Le site d'Olympie a accueilli les Jeux Olympiques durant l'Antiquité, et aujourd'hui encore la flamme olympique y est allumée quelques mois avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques modernes. Toutes les découvertes archéologiques sont regroupées au musée archéologique d'Olympie.

L'autel de Zeus qui s'y trouve est un lieu de culte dédié à Zeus, situé au milieu d'un bois sacré, l'Altis dans le Péloponnèse, à l'emplacement du site d'Olympie. Sur cet autel avait lieu des sacrifices, on faisait des hécatombes, c'est-à-dire qu'on sacrifiait 100 bœufs en une seule fois...
Le temple colossal de Zeus Olympien, de style dorique (64,2 m de long, 24,6 m de large), est érigé entre 470 et 456 av. J.-C. Il subit plusieurs catastrophes, notamment un incendie vers 426 av. J.-C., et un tremblement de terre un siècle plus tard, qui le détruit.
L'ensemble du site a été retrouvé enfoui sous une couche d'alluvions de plusieurs mètres d'épaisseur.
Ce temple est construit grâce au butin rapporté suite à la victoire contre Pise. À l'origine, la ville d'Olympie n'est pas une ville, mais un sanctuaire créé par Pélops et Héraclès. Le sanctuaire est rattaché à la ville Grecque de Pise. Quand il s'en détache, il devient une ville et prend Zeus pour dieu protecteur.

Les deux frontons du temple abritent des scènes mythologiques sculptées en ronde bosse dans le marbre. La plus grande (au centre) mesure 3,15 mètres. Certaines de ces statues ont été évidées pour réduire leur poids... Sur le fronton est représenté la course de chars entre Pélops et Œnomaos. Le fronton ouest représente la Centauromachie (bataille des Lapithes contre les Centaures).
12 métopes situées aux extrémités supérieures des porches intérieurs représentent les douze travaux d'Héraclès/Hercule (fils de Zeus et fondateur des Jeux olympiques).

Les scènes représentées dans le temple sont celles de l'origine du sanctuaire et de la ville d'Olympie.
Le temple de Zeus abrite l'une des 7 anciennes merveilles du monde, la statue chryséléphantine (d'or et d'ivoire) de Zeus, abondamment décrite par Pausanias.
Cette statue a été sculptée par l'atelier de Phidias vers -440 / -430. Elle mesure 12,75 m de haut, le corps est fait d'ivoire, les cheveux, la barbe, les sandales, et la draperie, en or. Le trône est d'ébène et d'ivoire.
Par vénération pour le sculpteur, l'atelier est conservé jusqu'au Ve siècle après J.-C.. Il est ensuite transformé en basilique chrétienne. Le temple est, quant à lui, de style dorique périptère (6 × 13 colonnes), construit avec le calcaire coquillier local et recouvert de stuc blanc. Seul le toit et quelques décors sont en marbre. Le temple de Zeus est dû à l'architecte Eléen Libon.

Le terme « chryséléphantine » vient du grec chrysós (χρυσός) signifiant « or » et elephántinos (ελεφάντινος) signifiant « ivoire », désignant donc les statues réalisées à l'aide de ces deux matériaux.
Selon Pausanias, la statue montre Zeus assis sur son trône, représentation qui remonte à L'Iliade et qui se répand dans l'art Grec à partir du VIe siècle av. J.-C. — il semble au reste que le sculpteur se soit volontairement inspiré d'Homère. Son atelier a été retrouvé et fouillé de 1954 à 1958.
Le dieu est couronné d'un rameau d'olivier. Dans la main droite, il tient une statuette de Niké, personnification de la victoire, elle-même représentée couronnée d'un bandeau et d'une guirlande.
Ses proportions restent ignorées. De la main gauche, Zeus tient un sceptre richement décoré, sur lequel un aigle est perché.
Drapé dans un himation (manteau) brodé de figures animales et de fleurs, le dieu porte des sandales.
Son trône comporte une décoration à la fois sculptée, incrustée (pierres précieuses, ébène) et peinte. Quatre petites Victoires dansantes couronnaient les pieds du trône.
Des plaques d'or (χρυσός / khrusós) et d'ivoire (ελεφαντόδοντο / elephαntόdonto) recouvrent une âme de bois et figurent respectivement, d'une part les cheveux, la barbe, les sandales et la draperie, d'autre part les parties nues (notamment la peau). La statue mesure environ 12 mètres de haut, dont un mètre pour la base et 2 mètres pour le piédestal.
Une inscription kalos sur l'un des doigts, « Pantarkès est beau », permet de dater approximativement la statue : Le dénommé Pantarkès remporte en 436 av. J.-C. l'épreuve de lutte garçons aux Jeux Olympiques.

La statue jouit d'une très grande célébrité dans l'ensemble du monde Grec.. Par la suite, la statue est enlevée du temple et rejoint, à Constantinople, la prodigieuse collection de Lausos, chambellan de Théodose II, qui comprend entre autres l'Aphrodite de Cnide.
Malheureusement, aucune copie en marbre ou en bronze n'est parvenue jusqu'à nous.
En revanche, l'œuvre de Phidias a été identifiée de manière plus ou moins sûre sur une série de monnaies romaines frappées de 98 à 198.

Le site d’Olympie a-t-il, autrefois été détruit par un tremblement de terre ? C’est ce que l’on a longtemps pensé mais il se peut bien qu’il n’en soit rien, si l’on en croit les dernières découvertes. La catastrophe serait tombé une année bissextile, ou plutôt, une année de Jeux Olympiques, mais bien évidement, ce n’est pas le cas. Cela n’enlève cependant rien à son intérêt, bien évidement

Le site d’Olympie n’a pas été détruit par des séismes mais plutôt par des tsunamis selon un groupe de chercheurs Allemands. Les 8 mètres de sédiments recouvrant le site lorsqu’il a été redécouvert il y a environ 250 ans sont bel et bien d’origine marine.

Selon les historiens, les derniers Jeux Olympiques se sont déroulés en 393 après J.-C., peu après l'édit de l’empereur Théodose ordonnant l'abandon des lieux de cultes de la religion grecque.
Une partie des fonctions du mécanisme d'Anticythère ne sert donc plus à rien. Selon les archéologues, le site d’Olympie a ensuite été complètement détruit en 522 et 551 après J.-C. par des tremblements de terre et des tsunamis.
Les siècles suivants, il a été enfoui sous une couche d'alluvions de plusieurs mètres d'épaisseur, déposée par la rivière Kladeos, avant d’être redécouvert en 1766 par Richard Chandler, helléniste et archéologue Britannique. Les fouilles n’y ont commencé réellement qu’en 1829 avec l'expédition de Morée.

Pour Andreas Vött de l'Institut de géographie de l'Université Johannes Gutenberg de Mainz, en Allemagne, la thèse de la destruction par des séismes est fausse. Plus précisément, comme il l’affirme aujourd’hui avec des collègues Allemands, ce sont des tsunamis causés par des séismes qui ont causé tout à la fois la destruction et l’enfouissement du site d’Olympie.
Vött et ses collègues se sont engagés dans un vaste projet d’investigation des traces laissées par des paléo-tsunamis en Méditerranée au cours des derniers 11.000 ans, plus précisément, ceux s’étant produits dans sa partie Est.
9 NOVEMBRE 2015


Ses proportions restent ignorées. De la main gauche, Zeus tient un sceptre richement décoré, sur lequel un aigle est perché.
Drapé dans un himation (manteau) brodé de figures animales et de fleurs, le dieu porte des sandales.
Son trône comporte une décoration à la fois sculptée, incrustée (pierres précieuses, ébène) et peinte. Quatre petites Victoires dansantes couronnaient les pieds du trône.
Des plaques d'or (χρυσός / khrusós) et d'ivoire (ελεφαντόδοντο / elephαntόdonto) recouvrent une âme de bois et figurent respectivement, d'une part les cheveux, la barbe, les sandales et la draperie, d'autre part les parties nues (notamment la peau). La statue mesure environ 12 mètres de haut, dont un mètre pour la base et 2 mètres pour le piédestal.
Une inscription kalos sur l'un des doigts, « Pantarkès est beau », permet de dater approximativement la statue : Le dénommé Pantarkès remporte en 436 av. J.-C. l'épreuve de lutte garçons aux Jeux Olympiques.

La statue jouit d'une très grande célébrité dans l'ensemble du monde Grec.. Par la suite, la statue est enlevée du temple et rejoint, à Constantinople, la prodigieuse collection de Lausos, chambellan de Théodose II, qui comprend entre autres l'Aphrodite de Cnide.
Malheureusement, aucune copie en marbre ou en bronze n'est parvenue jusqu'à nous.
En revanche, l'œuvre de Phidias a été identifiée de manière plus ou moins sûre sur une série de monnaies romaines frappées de 98 à 198.

Le site d’Olympie a-t-il, autrefois été détruit par un tremblement de terre ? C’est ce que l’on a longtemps pensé mais il se peut bien qu’il n’en soit rien, si l’on en croit les dernières découvertes. La catastrophe serait tombé une année bissextile, ou plutôt, une année de Jeux Olympiques, mais bien évidement, ce n’est pas le cas. Cela n’enlève cependant rien à son intérêt, bien évidement

Le site d’Olympie n’a pas été détruit par des séismes mais plutôt par des tsunamis selon un groupe de chercheurs Allemands. Les 8 mètres de sédiments recouvrant le site lorsqu’il a été redécouvert il y a environ 250 ans sont bel et bien d’origine marine.

Selon les historiens, les derniers Jeux Olympiques se sont déroulés en 393 après J.-C., peu après l'édit de l’empereur Théodose ordonnant l'abandon des lieux de cultes de la religion grecque.
Une partie des fonctions du mécanisme d'Anticythère ne sert donc plus à rien. Selon les archéologues, le site d’Olympie a ensuite été complètement détruit en 522 et 551 après J.-C. par des tremblements de terre et des tsunamis.
Les siècles suivants, il a été enfoui sous une couche d'alluvions de plusieurs mètres d'épaisseur, déposée par la rivière Kladeos, avant d’être redécouvert en 1766 par Richard Chandler, helléniste et archéologue Britannique. Les fouilles n’y ont commencé réellement qu’en 1829 avec l'expédition de Morée.

Pour Andreas Vött de l'Institut de géographie de l'Université Johannes Gutenberg de Mainz, en Allemagne, la thèse de la destruction par des séismes est fausse. Plus précisément, comme il l’affirme aujourd’hui avec des collègues Allemands, ce sont des tsunamis causés par des séismes qui ont causé tout à la fois la destruction et l’enfouissement du site d’Olympie.
Vött et ses collègues se sont engagés dans un vaste projet d’investigation des traces laissées par des paléo-tsunamis en Méditerranée au cours des derniers 11.000 ans, plus précisément, ceux s’étant produits dans sa partie Est.
Cela n’est pas étonnant, c’est en fait au niveau de l’arc Hellénique que se produisent de nombreux tremblements de terre puisque c’est un arc tectonique lié à la subduction de la plaque Africaine sous la plaque de la mer Egée.

Les chercheurs ont donc examiné de plus près le site d’Olympie, situé à seulement 22 kilomètres de la mer et à 33 mètres d’altitude. Du temps des Jeux Olympiques, il ne doit être guère à plus de 8 kilomètres de la côte. Leur conclusion quant à la nature des sédiments recouvrant le site a rapidement été la suivante : « Tant par la composition que l'épaisseur des sédiments que nous avons trouvés à Olympie, nous voyons que cela ne cadre pas avec le potentiel hydraulique de la rivière Kladeos et avec l'inventaire géomorphologique de la vallée. Il est hautement improbable que cela ait pu être le travail de ce ruisseau », a déclaré Andreas Vött.

En fait, les forages effectués ont montré la présence de coquilles de mollusques (bivalves et gastéropodes) ainsi que les restes de micro-organismes tels que les foraminifères
(Les foraminifères (du latin foramen, « trou ») forment un embranchement de protozoaires, caractérisés par leur squelette minéral perforé). Ce sont des preuves claires d'une origine marine des sédiments. On y trouve même des tsunamites (Un tsunamite est un « dépôt résultant du remaniement des sédiments causé par les vibrations dues aux ondes de pression du tsunami »... On ne peut donc guère échapper à la thèse d’une destruction causée essentiellement par des tsunamis, d’autant plus que l'analyse des différentes couches de sédiments dans la zone d'Olympie suggère que ce scénario s'est réalisé à plusieurs reprises au cours des 7.000 dernières années.

Il y a d’autres observations qui plaident en la faveur de cette thèse. Les ruines des colonnes du temple de Zeus ne les montrent pas empilées les unes sur les autres, comme ce devrait être le cas si elles étaient tombées suite à un séisme, mais bien étalées comme si elles avaient flotté, emportées par un flot de sédiments.
Des analyses sédimentologiques, géochimiques, géomorphologiques et surtout géochronologiques plus détaillés sont en cours. Elles devraient fournir des datations qui permettront de lever les derniers doutes quant à l’origine de la destruction d’Olympie. Encore un peu de patience...

Jusqu'à ce jour, il est supposé que ce lieu de culte a été détruit par un séisme en 551, et plus tard, recouvert par les dépôts d'inondation de la rivière Kladeos.

Dans ce scénario, cependant, on reste vague sur la façon dont le Kladeos, minuscule, a pu avoir enterré Olympie sous plusieurs mètres de sédiments...
Travaillant en collaboration avec l'Ephorate local pour les antiquités classiques, l'Institut archéologique Allemand, et ses collègues des universités d'Aachen, Darmstadt, Fribourg, Hambourg et Cologne, le professeur Vött et son équipe ont examiné la situation en utilisant des méthodes et techniques géomorphologiques et géoarchéologiques.

Les résultats montrent qu'Olympie a été frappé à plusieurs reprises par des inondations catastrophiques au cours de son histoire, entraînant un enfouissement du site sous d'énormes masses de sédiments.

Le site semble avoir été occupé de manière continue depuis le début du IIIe millénaire av. J. C.. Olympie était un sanctuaire, et non une ville, uniquement habité par le personnel des temples et les prêtres du culte.
Le sanctuaire est dédié à Zeus, sous l'égide duquel se tiennent des Jeux, tous les 4 ans, à partir de 776 avant J. C., date de la paix entre Lycurgue, roi et législateur de Sparte, et le roi Iphitos, en Élide. Au moment de ces Jeux, on estime à plus de 40 000 le nombre de personnes présentes sur le site (athlètes, spectateurs, marchands, artisans, poètes, sculpteurs et architectes)...

À l'origine, le sanctuaire d'Olympie dépend de la cité de Pise, la plus importante de la Triphylie, une des régions de l'Arcadie. Puis les Arcadiens sont chassés au début du VIe siècle av. J.-C. par les Éléens, qui, selon la légende, viennent de la Grèce Centrale.
L’HERMÈS DE PRAXITÈLE
Les Éléens perdent presque à leur tour Olympie à la fin du Ve début du IVe siècle av. J.-C. au profit des premiers occupants et ils doivent finalement remettre la conduite des concours aux Arcadiens en 364 av. J.-C..
Après des luttes sanglantes dans le sanctuaire même, ils reprennent le contrôle du sanctuaire et des concours, qu'ils conservent sans discontinuité jusqu'à la dernière célébration des Jeux en 393 ap. J.-C. Les monuments sont ensuite en partie détruits à la suite d'un édit de Théodose II en 426. Une petite communauté chrétienne s'installe ensuite sur le site, vers 522 et 551 ap. J.-C.,
 
Consacré à Héra, l’Héraion, temple périptère, probablement le premier édifice dorique connu du Péloponnèse, date des environs de 600 av. J.-C. Ses colonnes (6 sur les petits côtés, 16 sur les longs côtés) sont à l'origine toutes en chêne. sont progressivement remplacées par des colonnes de pierre. Pausanias mentionne encore une colonne de bois à son époque. Les chapiteaux sont donc divers, suivant le style alors en usage au moment du remplacement.

Il abrite la table sur laquelle on place les couronnes préparées pour les vainqueurs des jeux. C'est dans ce temple qu'est retrouvé l'Hermès de Praxitèle.

Le stade faisait 192,27m de long. Il existe plusieurs épreuves : La première consiste à faire un tour de piste (le dromos), la seconde deux (le diaulos) et la troisième (le dolichos). Tous les stades ne font pas la même longueur, certains sont plus longs que d'autres.

La palestre remonte au IIIe siècle av. J.-C. Elle a le même plan carré qu'un gymnase, mais elle est plus petite. Les athlètes s'y entraînent aux sports ne nécessitant pas trop de place : Lutte et saut principalement. Autour de l'espace central, les portiques sont organisés en petites pièces où les athlètes se préparent et s'entretiennent avec leur entraîneur.
Les petites pièces des angles est et ouest sont des bains.

C'est l’école de lutte, où tous les compétiteurs sont obligés de s’entraîner un mois avant les jeux. Ils s’exercent aussi à être de bons soldats, capables de défendre leur cité, leur liberté, leur civilisation. (c'est autre chose que certains de nos sportifs)
Les athlètes se dépassent dans l’effort physique en l’honneur des dieux. En outre, l’exercice physique a une place importante dans la civilisation Grecque car, pour les Grecs, la perfection morale et l’excellence physique vont ensemble. Le but est d’obtenir l’équilibre du corps et de l’esprit.

Le gymnase remonte à l'époque Hellénistique. Les athlètes y pratiquent les sports nécessitant de la place dont le javelot, le disque et la course. Il est constitué d'un grand espace rectangulaire central (120 m sur 200 m) bordé de portiques doriques. Le portique fait d'une double colonnade, a la longueur d'un stade et permet donc de s'entraîner à la course, même par mauvais temps. Le portique sud est le mieux conservé.


Cela n’est pas étonnant, c’est en fait au niveau de l’arc Hellénique que se produisent de nombreux tremblements de terre puisque c’est un arc tectonique lié à la subduction de la plaque Africaine sous la plaque de la mer Egée.

Les chercheurs ont donc examiné de plus près le site d’Olympie, situé à seulement 22 kilomètres de la mer et à 33 mètres d’altitude. Du temps des Jeux Olympiques, il ne doit être guère à plus de 8 kilomètres de la côte. Leur conclusion quant à la nature des sédiments recouvrant le site a rapidement été la suivante : « Tant par la composition que l'épaisseur des sédiments que nous avons trouvés à Olympie, nous voyons que cela ne cadre pas avec le potentiel hydraulique de la rivière Kladeos et avec l'inventaire géomorphologique de la vallée. Il est hautement improbable que cela ait pu être le travail de ce ruisseau », a déclaré Andreas Vött.

En fait, les forages effectués ont montré la présence de coquilles de mollusques (bivalves et gastéropodes) ainsi que les restes de micro-organismes tels que les foraminifères
(Les foraminifères (du latin foramen, « trou ») forment un embranchement de protozoaires, caractérisés par leur squelette minéral perforé). Ce sont des preuves claires d'une origine marine des sédiments. On y trouve même des tsunamites (Un tsunamite est un « dépôt résultant du remaniement des sédiments causé par les vibrations dues aux ondes de pression du tsunami »... On ne peut donc guère échapper à la thèse d’une destruction causée essentiellement par des tsunamis, d’autant plus que l'analyse des différentes couches de sédiments dans la zone d'Olympie suggère que ce scénario s'est réalisé à plusieurs reprises au cours des 7.000 dernières années.

Il y a d’autres observations qui plaident en la faveur de cette thèse. Les ruines des colonnes du temple de Zeus ne les montrent pas empilées les unes sur les autres, comme ce devrait être le cas si elles étaient tombées suite à un séisme, mais bien étalées comme si elles avaient flotté, emportées par un flot de sédiments.
Des analyses sédimentologiques, géochimiques, géomorphologiques et surtout géochronologiques plus détaillés sont en cours. Elles devraient fournir des datations qui permettront de lever les derniers doutes quant à l’origine de la destruction d’Olympie. Encore un peu de patience...

Jusqu'à ce jour, il est supposé que ce lieu de culte a été détruit par un séisme en 551, et plus tard, recouvert par les dépôts d'inondation de la rivière Kladeos.
LA DÉESSE NIKE

Dans ce scénario, cependant, on reste vague sur la façon dont le Kladeos, minuscule, a pu avoir enterré Olympie sous plusieurs mètres de sédiments...
Travaillant en collaboration avec l'Ephorate local pour les antiquités classiques, l'Institut archéologique Allemand, et ses collègues des universités d'Aachen, Darmstadt, Fribourg, Hambourg et Cologne, le professeur Vött et son équipe ont examiné la situation en utilisant des méthodes et techniques géomorphologiques et géoarchéologiques.

Les résultats montrent qu'Olympie a été frappé à plusieurs reprises par des inondations catastrophiques au cours de son histoire, entraînant un enfouissement du site sous d'énormes masses de sédiments.

Le site semble avoir été occupé de manière continue depuis le début du IIIe millénaire av. J. C.. Olympie était un sanctuaire, et non une ville, uniquement habité par le personnel des temples et les prêtres du culte.
Le sanctuaire est dédié à Zeus, sous l'égide duquel se tiennent des Jeux, tous les 4 ans, à partir de 776 avant J. C., date de la paix entre Lycurgue, roi et législateur de Sparte, et le roi Iphitos, en Élide. Au moment de ces Jeux, on estime à plus de 40 000 le nombre de personnes présentes sur le site (athlètes, spectateurs, marchands, artisans, poètes, sculpteurs et architectes)...

À l'origine, le sanctuaire d'Olympie dépend de la cité de Pise, la plus importante de la Triphylie, une des régions de l'Arcadie. Puis les Arcadiens sont chassés au début du VIe siècle av. J.-C. par les Éléens, qui, selon la légende, viennent de la Grèce Centrale.
Les Éléens perdent presque à leur tour Olympie à la fin du Ve début du IVe siècle av. J.-C. au profit des premiers occupants et ils doivent finalement remettre la conduite des concours aux Arcadiens en 364 av. J.-C..
Après des luttes sanglantes dans le sanctuaire même, ils reprennent le contrôle du sanctuaire et des concours, qu'ils conservent sans discontinuité jusqu'à la dernière célébration des Jeux en 393 ap. J.-C. Les monuments sont ensuite en partie détruits à la suite d'un édit de Théodose II en 426. Une petite communauté chrétienne s'installe ensuite sur le site, vers 522 et 551 ap. J.-C.,

Consacré à Héra, l’Héraion, temple périptère, probablement le premier édifice dorique connu du Péloponnèse, date des environs de 600 av. J.-C. Ses colonnes (6 sur les petits côtés, 16 sur les longs côtés) sont à l'origine toutes en chêne. sont progressivement remplacées par des colonnes de pierre. Pausanias mentionne encore une colonne de bois à son époque. Les chapiteaux sont donc divers, suivant le style alors en usage au moment du remplacement.

Il abrite la table sur laquelle on place les couronnes préparées pour les vainqueurs des jeux. C'est dans ce temple qu'est retrouvé l'Hermès de Praxitèle.

Le stade faisait 192,27m de long. Il existe plusieurs épreuves : La première consiste à faire un tour de piste (le dromos), la seconde deux (le diaulos) et la troisième (le dolichos). Tous les stades ne font pas la même longueur, certains sont plus longs que d'autres.

La palestre remonte au IIIe siècle av. J.-C. Elle a le même plan carré qu'un gymnase, mais elle est plus petite. Les athlètes s'y entraînent aux sports ne nécessitant pas trop de place : Lutte et saut principalement. Autour de l'espace central, les portiques sont organisés en petites pièces où les athlètes se préparent et s'entretiennent avec leur entraîneur.
Les petites pièces des angles est et ouest sont des bains.

C'est l’école de lutte, où tous les compétiteurs sont obligés de s’entraîner un mois avant les jeux. Ils s’exercent aussi à être de bons soldats, capables de défendre leur cité, leur liberté, leur civilisation. (c'est autre chose que certains de nos sportifs)
Les athlètes se dépassent dans l’effort physique en l’honneur des dieux. En outre, l’exercice physique a une place importante dans la civilisation Grecque car, pour les Grecs, la perfection morale et l’excellence physique vont ensemble. Le but est d’obtenir l’équilibre du corps et de l’esprit.

Le gymnase remonte à l'époque Hellénistique. Les athlètes y pratiquent les sports nécessitant de la place dont le javelot, le disque et la course. Il est constitué d'un grand espace rectangulaire central (120 m sur 200 m) bordé de portiques doriques. Le portique fait d'une double colonnade, a la longueur d'un stade et permet donc de s'entraîner à la course, même par mauvais temps. Le portique sud est le mieux conservé.



Le site d'Olympie en Grèce.... antique ! - L'Histoire 
deessebastet.e-monsite.com/.../l.../le-site-d-olympie-en-grece-antique.htm...
21 mars 2014 - Olympie, le site du célèbre Temple de Zeus et lieu d'origine des Jeux ... des côtes de la Méditerranée orientale au cours des dernières 11000 années. ... que ce lieu de culte avait été détruit par un séisme en 551 après JC, ...

Olympie - Greece, Athens Greece
www.athensgreece.gr/FROlympie.php
J.-C., année de l'interdiction des cultes païens par Théodose. ... On considère généralement qu'en 522 et 551 ap. J.-C., des tremblements ... Articles connexes : Temple de Zeus à Olympie et Frontons du temple de Zeus à Olympie. Temple de …

HéROS ANTéDILUVIENS. A ELIS EN OLYMPE ...
lelivrequivole.e-monsite.com/.../heros-antediluviens.html
Ne pas confondre avec le sanctuaire d'Olympie, situé dans le Péloponnèse. ... L'autel de Zeus à Olympie était un lieu de culte dédié à Zeus. ... On considère généralement qu'en 522 et 551 ap. J.-C., des tremblements de terre contribuèrent à la ruine définitive du site, une ..... ILS PROVOQUENT LA MORT DE LEUR HÔTE?

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