21 JANVIER 2015...
Cette
page concerne l'année 848 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol
RAMIRO
Ier ET PATERNA MÉCÈNES DE L'ARCHITECTURE PRE-ROMANE EN CASTILLE.
Paterna
de Castille est née dans le comté de Bardulia, aux limites des
provinces de Burgos et de Cantabrie, au début du IXe siècle,
morte en 848, certainement dans son palais de Naranco. Elle est
inhumée dans le panthéon des rois des Asturies, à Oviedo. Le
panthéon royal de style baroque, où sont ensevelis les rois des
Asturies, se trouve dans la chapelle du roi Casto, de la cathédrale
de cette ville...
Les
sources écrites ne sont pas claires sur ses ascendants, sa
descendance et même sa biographie, mais on peut émettre des
hypothèses et certains faits semblent eux clairement établis.
Rodrigo
Sánchez de Arévalo écrit 600 ans après son mariage que la femme
de Ramiro se prénomme Urraca.
Don
Luis de Salazar (1658 – 1734), le grand généalogiste Espagnol,
lui donne le nom de Urraca Paterna.
D’autres
historiens parleront de deux femmes Paterna et Urraca, mais « El
Chronicon de Sebastian », évêque et historien de Salamanque,
nous dit qu’elle se prénomme Paterna.
Paterna
est de la Terre de Burgos et l’unique héritière du comte de
Bardulia, Diego Rodríguez.
C’est
la thèse de Luis de Salazar y Castro, que confirme Rodrigo Sánchez
de Arévalo qui donne une liste des premiers comtes de Castille, en
se servant de documents trouvés dans l’église de Auca.
Parmi
ceux-ci, Rodrigo Frolaz, fils de Fruela, roi des Asturies (757-768),
lui-même fils d'Alphonse Ier, roi des Asturies, et d'Ermesinde,
fille de Pélage. Sa mère est peut-être Paterna de Porcelos, ce qui
explique son prénom et le surnom de son petit-fils Diego Porcelos.
Ramire
Ier d'Oviedo a certainement été mariée avec une Galicienne,
peut-être prénommée Gontroda, et mère de Ordoño, roi des
Asturies et d’autres enfants.
Quand
Ramire Ier se remarie avec Paterna de Castille en 842, l’on peut
être surpris. Pourtant c’est à la mort d’Alphonse II le Chaste
et nous savons qu’il s’agit bien de la famille de sa seconde
femme, Paterna de Castille, dans le comté de Bardulia.
Or
Rodrigo de Castille, leur fils, ne peut-être né en 842. Son
demi-frère, le roi, lui confie des responsabilités dès la mort de
leur père en 850 ou peu après. Soit ils ne sont pas mariés avant
842 et elle est concubine ce qui est courant chez les rois
Germaniques, soit Rodrigo de Castille n’est pas son fils. Il né
d’une première, ou d’une deuxième épouse peut-être prénommée
Urraca de Aurea ? En tous les cas, Paterna est citée sur de
nombreux documents aux côtés de son époux Rodrigo de Castille.
Selon
différentes sources, elle règne effectivement avec son mari et
pendant qu’il gagne des batailles, elle fait construire de
nombreuses églises et donne beaucoup de dons à celles qui existent.
Selon
certaines sources, elle ne serait pas morte en 848, mais en 861 à
Oviedo.
Rodrigue
est né vers 825 dans le royaume des Asturies et mort le 4 octobre
873 en Castille. c'est le premier comte de Castille de 860 à sa mort
en 873. Il cumule ce titre avec le titre de comte d'Alava à partir
de 868.
Gouverneur
d’une marche à l’est du royaume des Asturies, il réussit à
devenir l’un des plus puissants seigneurs chrétiens et peut être
considéré comme le fondateur de la Castille.
Ordoño
Ier met à profit la domination militaire Asturienne croissante ainsi
que les problèmes internes de l'Émirat pour établir et fortifier
des places stratégiques dans le bassin du Douro. Rodrigue, fait
premier comte de Castille par Ordoño Ier, repeuple la Peña d'Amaya,
ce qui assure la présence Asturienne sur la rive droite de l'Èbre.
Rodrigue
de Castille fils de Ramire Ier (791 - 850), roi des Asturies (842-
850), demi-frère d’Ordoño Ier d'Oviedo (821 - 866), roi des
Asturies (850 – 866).
Jusqu'à
l'avènement de Ramire Ier la succession au trône n'est pas
patrilinéaire et les filles des rois jouent un rôle considérable.
Il est donc très important que la mère de Rodrigue, Paterna de
Castille, très certainement arrière-petite-fille de Fruela Ier des
Asturies, fille de Diego Rodriguez, comte en Castille et d’une
Paterna Porcelos, qui descend des Balthes (Wisigoths).
Ses
origines Wisigothes contribuent à faire du premier comte de
Castille, un personnage important de l’Espagne chrétienne.
Le
nouveau roi Ordoño délègue le gouvernement de ses territoires
frontaliers à des membres de sa famille proche.
Ceux-ci
auront une grande liberté d'action en échange de leur fidélité :
Son frère Gatón (Gaston) devient comte du Bierzo et son demi-frère
Rodrigue, comte de Castille. Au départ, Rodrigue n’est qu'une
sorte de gouverneur des possessions Asturiennes sur la rive droite de
l'Èbre qui atteignent l’ancien limes. Formant une région
difficile à défendre, elle est défendue par des châteaux,
(castillos), ce qui lui vaut d’être appelée Castille vers l'an
800.
L'arrivée
d'Ordoño Ier d'Oviedo en 850 au trône coïncide avec une nouvelle
rébellion du chef des Banu Qasi, Musa II, qui contrôle la vallée
de l’Èbre, entre La Rioja et Saragosse.
Musa
II, est allié avec son demi-frère Eneko Arista, roi de Pampelune et
il cherche à créer un royaume musulman indépendant de Cordoue.
En
852 les troupes Asturiennes et Gasconnes font face aux Basques et aux
troupes de Banu Qasi dans la première bataille d’Albelda.
Les
musulmans et leurs alliés gagnent la bataille.
Musa
II contrôle presque la totalité de La Rioja.
Pendant
ce temps Abd al-Rahman II meurt en 852 et son fils Muhammad Ier est
nommé émir. Dans un premier temps, son règne est tranquille mais
après avoir nommé vizir Hashim ben 'Abd al-Aziz, le mécontentement
s’étend des Mozarabes aux muladíes.
Et
c’est Tolède qui va devenir le centre de la résistance au pouvoir
de l'émir. Les mozarabes, dirigés par Eugenio, contestent le
gouverneur musulman et conquièrent la forteresse de Calatrava, en
demandant l'aide militaire d'Ordoño. Celui-ci envoie le comte Gatón
du Bierzo, qui met en échec les partisans de l’émir en Andújar
en 853, bien qu’en 854 les troupes Asturiennes soient battues lors
de la bataille de Guadalacete, au sud-ouest de Tolède. Toutefois, le
soulèvement se reproduit en 858. Par la suite les soulèvements se
multiplieront dans Al-Andalus...
Son
demi-frère, le roi Ordoño Ier d'Oviedo combat souvent aux côtés
de Rodrigue. En continuelle rébellion contre Cordoue, Musà II
essaye de s’emparer de la vallée de l'Èbre et de La Rioja. En
855, il effectue une razzia contre l'Alava et Al-Qilá et après il
restaure et fortifie la forteresse d'Albelda de Iregua, dans La
Rioja.
En
voyant la menace que cette forteresse suppose sur les territoires
orientaux du royaume Asturien, Ordoño Ier lance une offensive contre
Albelda de Iregua. Après une lutte acharnée, Ordoño prend la
forteresse et il la rase en 857.
Cette
bataille est à l’origine la légende de la bataille de Clavijo,
écrite au XIIe siècle...
Cette
période correspond aux règnes de Ramiro I et Ordoño I...
Le
premier, fils de Vermudo I, réussi la prise en charge d'un royaume
en pleine expansion à la mort d'Alfonso II mort sans descendance.
Il
est décrit par les chroniqueurs comme Virga justitiae parce qu'il
doit faire face à deux rébellions internes par les nobles et en
raison de son enthousiasme à traquer la magie, très répandue dans
les Asturies à l'époque. Il a également combattu les Normands avec
succès, les battant à Gijón et La Corogne. Paradoxalement, il
jouit d'une période de paix avec ses ennemis traditionnels, les
musulmans, qui, d'un point de vue artistique lui a permis de
renouveler sensiblement l'architecture pré romane et le style
décoratif, donnant naissance au style dite Ramirian.
Ramiro
I est suivi par son fils Ordoño I, qui a hérité d'un royaume très
charpenté d'un point de vue militaire, une condition qui le laisser
utiliser les sujets du royaume des Asturies qui à nouveau peuplent
villes abandonnées de l'autre côté des montagnes, comme Tui,
Astorga et León. Il a éprouvé sa force militaire contre les Arabes
avec des résultats variables, dans la bataille de Clavijo il les a
battus facilement, mais 6 ans plus tard, à Hoz de la Morcuera, son
armée, dirigée par un de ses généraux, a subi une défaite.
La
première des œuvres de cette période, le Palais de Santa María
del Naranco, implique une stylistique significative, morphologique,
constructive et la rénovation décoratif pré romane, l'ajout de
nouveautés, de ressources innovantes, représentant un bond en avant
par rapport à des périodes immédiatement précédentes .
Construit
comme un palais de loisirs, il est situé sur le côté sud du Monte
Naranco face à la ville, et est à l'origine partie d'une série de
bâtiments royaux situés dans la périphérie. Son caractère a été
modifié au XIIe siècle, pour le convertir en église dédiée à
Sainte-Marie.
Les
innovations de ce palais surprennent les chroniqueurs, qui le
mentionnent à plusieurs reprises au fil du temps :
Un
exemple en est la Crónica Silense, écrite autour de l'an 1015,
environ 300 ans après sa construction, sur la biographie de Ramiro
I, il est stipulé qu'il a construit de nombreux bâtiments, à 2
miles d'Oviedo, en grès et en marbre. Il a également construit un
palais sans bois, de construction admirable.
émerveillant
les chroniqueurs pendant tant de siècles par ses proportions et ses
formes élancées, sa riche, décoration variée et l'introduction de
voûtes élancées en berceau grâce aux arcs transversaux,
permettant le soutien et l'élimination des plafonds en bois.
Cette
solution, timidement avancé dans la Chambre Sainte, arrive à
maturité à Santa Maria del Naranco.
La
riche décoration est concentrée dans le hall et les miradors de
l'étage supérieur, où il est particulièrement intéressant de
noter les cubes décorés de reliefs encadrés par des cordons de
décorations, à l'intérieur duquel il y a des animaux et les
humains sculptés.
Ce
type de motif est répété sur les médaillons centraux situés
au-dessus des intersections des arcs aveugles. Les 32 médaillons
répartis autour du bâtiment sont similaires en taille et en forme,
en variant les motifs décoratifs et les chiffres d'intérieur, un
style hérité de l'époque Wisigothique, descendant à son tour de
la tradition Byzantine.
Les
médaillons ont des bandes décoratives aux-dessus d'eux, à nouveau
encadrés par la fonderie, la corde à l'intérieur duquel 4 chiffres
sont sculptés et disposés symétriquement, les deux supérieurs
portent des charges sur la tête et les deux soldats inférieurs
représentés à cheval et avec des épées.
Ces
chiffres semblent avoir une sorte de signification sociale
symbolique, les guerriers qui défendent et soutiennent les hommes de
prière, ou encore, les ordres royaux et ecclésiastiques se
complétant mutuellement...
Santa
María del Naranco montre d'autres d'importants éléments
sculpturaux, tout aussi beaux et importants. Pour la première fois,
une croix grecque semble sculptée comme emblème de la monarchie
Asturienne, en même temps la protection du bâtiment de tout dommage
est quelque chose qui va devenir habituelle dans l'architecture
populaire des villes et des villages.
Autres
éléments sculpturaux, comme les capitales de Corinthe sur les 3
fenêtres cintrées des miradors ou de la pierre de l'autel dans le
mirador de l'Est, font de ce palais la construction la plus
distinctive pré romane, une singularité souligné en étant le seul
complexe de palais ayant perduré jusqu'à ce jour à la fois
Wisigothique et Carolingienne.
L'église
de San Miguel de Lillo a été consacrée par Ramiro I et son épouse
Paterna dans l'année 848, dédiée initialement à Sainte Marie
jusqu'à ce que, ce culte passe au palais à proximité du XIIe
siècle, laissant cette église dédiée à Saint Michel....
La
dernière des églises de cette période est Santa Cristina de Lena,
situé dans le quartier Lena, à environ 25 km au sud d'Oviedo, sur
une ancienne voie romaine qui relie les terres du plateau avec les
Asturies.
L'église
a un plan au sol différent des basiliques pré romanes
traditionnelles. C'est un espace rectangulaire avec une voûte en
berceau, et 4 structures adjacentes situées dans le centre de chaque
façade. La première de ces annexes est typique des vestibules
autrichiens pré roman, avec une tribune royale sur la partie
supérieure, accessible par un escalier posé contre l'un des murs. À
l'est, l'enceinte avec l'autel, et une abside unique, qui précède
l'abside pré romane traditionnelle Asturienne triple. Respectivement
au nord et au sud, il y a deux autres enceintes aux arcs en plein
cintre et aux voûtes en berceau, dont l'utilisation a été associée
à la liturgie Wisigothique pratiqué en Espagne jusqu'au XIe
siècle.
Un
des éléments les plus particuliers de Santa Cristina de Lena est
l'existence du presbytère élevée au-dessus du niveau du sol dans
la dernière section de la nef centrale, séparée de la zone
destinée à la congrégation par 3 arcs sur des colonnes de marbre.
Cette séparation, qui apparaît dans d'autres églises Asturiennes,
n'est pas répétée.
A
l'extérieur de l'église, il convient de noter le grand nombre de
contreforts qui semblent dans certains cas n'avoir qu'une simple
fonction esthétique.
Paterna
de Castille — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Paterna_de_Castille
Paterna
de Castille est née dans le comté de Bardulia, aux limites des
provinces de Burgos et de Cantabrie, au début du IX siècle, et
morte en 848, ...
Rodrigue
de Castille — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Rodrigue_de_Castille
Il
est donc très important que la mère de Rodrigue, Paterna de
Castille, très ... 850). Paterna de Castille († 848). Ordoño I
roi d'Oviedo († 866). Rodrigue ..... Le comte au début de l'année
867 doit retourner à Castille, pour faire face à de …
Art
asturien, introduction historique, pré romane que l ...
monindependancefinanciere.com/lenciclopedie/seccion.../art-asturien.ph...
Pré
architecture romane dans les Asturies est encadrée entre les années
711 et ..... de Lillo a été consacrée par Ramiro I et son épouse
Paterna dans l'année 848. ... de fractionnement en trois parties,
les Asturies, la Galice et la Castille-León, ...
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