samedi 17 janvier 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 861

8 JANVIER 2015...

Cette page concerne l'année 861 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UN PONT DE PARIS ATTEINT DE I000 ANS D'OBSOLESCENCE

Sur les quais de Seine au niveau du pont Alexandre III, un panneau documentaire raconte qu’en 861, afin d’interdire aux Vikings le passage de Paris vers les riches terres de Bourgogne, Charles II le Chauve verrouille la Seine de part et d’autre de l’île de la Cité à l’aide d’un pont aux piles rapprochées... Ce pont efficace contre les envahisseurs a gêné la navigation commerciale jusqu’en 1861, date à laquelle est entreprise sa démolition complète dans le cadre du vaste programme de canalisation de la Seine de Napoléon III...

Ce pont Parisien n’est pas l’unique obstacle stratégique conçu par Charles II dans sa lutte contre les Vikings, en effet un autre pont à arches rapprochées a été construit bien en aval de Paris, au confluent de l’Eure et de la Seine, flanqué de deux forteresses. Cet ouvrage n’a pas empêché 700 navires vikings de se retrouver 15 plus tard au pied des murs de la capitale.

Cependant le pont n’a pas été détruit, l’étroitesse de ses arches constitue un obstacle que les chalands qui remontent le cour du fleuve vers la capitale doivent franchir avec l’aide des habitants de Pont-de-l’Arche qui en tirent leurs subsides. Un jour, las de tirer des navires remplis de blé le ventre vide, ils se révoltent et pillent les cargaisons...
Napoléon qui craint pour l’approvisionnement de la capitale, fait construire en 1813 une écluse pour le contourner. Les bombardements de la seconde guerre mondiale ont définitivement raison de l’ouvrage. Donc, à ceux qui espèrent des réformes, patience ! Cette anecdote enseigne que dans ce beau pays de France, il a fallu mille ans pour se débarrasser d’ouvrages dont la conception particulière n’a été utile qu’une vingtaine d’années et qui, le reste du temps, avait entravé toute forme d’efficacité... L’atavisme de l’inertie !... Fluctuant et merguntur : ils naviguent au gré des flots et finissent par couler !

De 855 à 861, retranchés dans une île appelée Oscelle, d'abord contre les troupes de Charles le Chauve, puis contre leurs Compatriotes, les Vikings leurs ont tenus la dragée haute. Cette île se trouvent dans la Seine, en face des paroisses de Jeufosse et de Bonnières.
La situation de l’île d'Oscelle a fait l'objet de discussions pendant près de 3 siècles. Cette longue incertitude provient, d'un défaut de méthode... On a, le plus souvent, cherché l'identification de l'Oscellus insula avec des lieux modernes, portant approximativement le même nom, sans tenir compte des circonstances de fait, transmises par les chroniqueurs contemporains...
Indiquons d'abord les différentes identifications proposées.

L'île d'Oscelle se trouverait :
Suivant le père Sirmond, à Pitres, près Pont-de-l'Arche.
Suivant Baluze, dans une île, près de Melun.
Suivant D. Toussaint du Plessis, à Oissel, prés Rouen.
Suivant l'abbé Le Beuf, à Charlevanne, près Marly.
Suivant Bonamy, dans une île à l'ouest de Pont-de-l'Arche.
Suivant A. Le Prévost, près de Bougival.
Suivant de Fréville, à Bédanne, non loin d'Oissel.
L'écart entre les points extrêmes, Oissel et Melun, n'est pas
moindre de quarante lieues à vol d'oiseau et de 70 lieues par la Seine.

Rayons d'abord Melun, absolument inadmissible, restreignons le problème entre Oissel et Charlevanne-Marly. Quant aux autres opinions, aucune d'elles, en effet, n'est bonne.

Le siège, ou plutôt les sièges d'Ôscelle ont lieu de 855 à 861, au IXe siècle, dans un temps extrêmement pauvre en chroniqueurs... On en possède cependant 3, qu'on peut considérer comme de premier ordre, tous 3 contemporains et écrivant au jour le jour.

Le premier est un moine de Fontenelle ou de Saint.Wandrille, bien placé pour voir les flottes des pirates entrer dans la Seine, trop bien placé même, puisque son monastère est sous ses yeux pillé par ces envahisseurs.

Le second est Prudent, évêque de Troyes, rédacteur de la première partie des chroniques dites de Saint-Bertin.

Le troisième est Hincmar, archevêque de Reims, continuateur de l’œuvre de Prudent, homme politique considérable, et qui assiste à l'un des sièges d'Oscelle.

A ces renseignements de chroniqueurs, il faut ajouter deux documents officiels savoir, une proclamation de Charles le Chauve et une lettre officielle de Hincmar au Roi.

Enfin, 3 mentions indirectes trouvées dans des histoires de translation de reliques de saints. La date de la rédaction de ces récits, n'est pas aussi certaine que celles des documents précédents, mais, leur sincérité ne saurait être contestée.

Les précédents du siège commencent à l'an 841. 26 ans à peine se sont écoulés depuis la mort de Charlemagne, le puissant empereur qui commande de l'Elbe aux Pyrénées, des Pyrénées à l'Adriatique. De sa main puissante, il a pétri un
colosse, mais la matière est d'argile, et, tout d'un coup, le colosse tombe en poussière. Vérité aussi surprenante qu'incontestable, la bravoure semble
avoir disparu de la terre de France. La guerre civile où, dit-on, les courages se retrempent, n'a produit qu'un effet d'épuisement, et la bataille de Fontenoy apparaît bientôt comme le dernier effort des vétérans des grandes guerres.

Désormais, plus d'attaques de vive force, on emploie la ruse, l'embuscade, on assiège et la famine dispense de l'assaut. Pour décider les hommes à se battre, il leur faut leur intérêt personnel. Autrement chacun discute, raisonne, et,
selon sa fantaisie, marche ou refuse de marcher. Inutile de compter sur l'esprit de dévouement ou de sacrifice, pour défendre un intérêt général.

Le Franc d'entre Loire et Somme et le Franc Aquitain ne se comprennent pas, et, partant, se détestent.
Le Lorrain ne sait auquel se fier.
Le Flamand et le Breton ont l'air d'étrangers dans ce milieu déjà si bigarré, où les uns se réclament de la loi Salique, les autres de la loi Romaine.
Il n'y a d'unité que dans la foi, de hiérarchie que dans le clergé...

Ce sont des hommes égoïstes, sceptiques, mobiles, qui vont se
trouver en présence d'aventuriers audacieux et relativement disciplinés. Ces bandes Normandes ne font pas la guerre au sens moderne de ce mot.
Point de conflit proprement dit entre les Scandinaves et les Francs, ou les Saxons, ou les Anglo-Saxons, ni même entre païens et chrétiens. Ce sont des besogneux qui cherchent fortune.
CHARLES LE CHAUVE

Les autorités de leur pays les désavouent :
En 838, les ambassadeurs du roi de Danemark Oric, viennent déclarer
à l'Empereur que leur maître, pour prouver sa fidélité envers lui,
a fait prendre et mettre à mort les principaux pirates coupables d'incursion sur ses terres... Ces pirates, encouragés et désavoués tour à tour, sont com-
mandés d'abord par des cadets de famille noble, peu désireux de retourner dans leur pays, sous le joug de leur suzerain.
Cette civilisation Romaine, dont ils exploitent les dernières richesses, les
fascine, et ils quitteraient volontiers leurs rudes compagnons pour
prendre rang à la Cour de l'Empereur ou du Roi...

Ce sont, d'ailleurs, des gens fort habiles à se renseigner sur les divisions intestines, et se faire enrôler tantôt par l'un, tantôt par
l'autre.
On verra Charles le Chauve leur défendre de revenir, même comme auxiliaires.
Personnellement, Charles est un homme de 27 ans, qui règne depuis bientôt 10 ans, si l'on peut appeler cela régner...

Il est instruit, brave à ses heures, pusillanime pour ne pas dire plus, en d'autres moments, aussi impressionnable que son peuple.
Il ne s'obstine ni ne se décourage, n'ayant de persévérance que dans ses vues ambitieuses.
Ce roi, sans autorité, veut avoir le titre d'empereur... Il l'aura... En attendant, son frère Louis cherche à le dépouiller de sa royauté.
Si l'un et l'autre font trêve à leurs querelles, c'est pour se réunir contre un troisième frère...
Moins le pouvoir est effectif, plus on se le dispute...

L'endroit où a lieu le combat, Vardes, se trouve sur la rivière d'Epte et les
Normands peuvent aussi bien se jeter dans la forêt de Telles que dans la forêt de Lyons, revenir à l'embouchure de l'Andelle ou à l'embouchure de l'Epte, devant Jeufosse. Le pays, débarrassé en juin 852 de ces hôtes incommodes, ne
reste pas longtemps tranquille.

Dés le 9 octobre suivant, une autre flotte paraît, commandée par 2 chefs, Godefroi et Sydroc. On suppose que Sydroc vient d'Irlande et Godefroi est le fils d'un roi précédemment baptisé, et qui a pour parrain, l'empereur Louis le Débonnaire... Il a abandonné le roi Lothaire, pour rejoindre les païens, ses compatriotes, et se livrer avec eux à la piraterie. Ceux-ci remontent la Seine jusqu'à un lieu que la chronique de Fontenelle appelle Augusindinas. On trouve, dans d'anciens diplômes, une localité de cette contrée nommée Agusta, mais où
est Agusta? (Sans doute Jeufosse).

Charles et Lothaire les assiègent, mais les Normands, protégés par la rivière,
passent l'hiver, (délai à eux accordé), dans le lieu appelé Jeufosse, et au mois de juin reprennent la mer.

On pourrait croire d'abord qu'il s'agit d'une nouvelle bande, entrant en août 856, de sorte qu'on pourrait dire que leurs faits et gestes n'ont rien de commun avec ceux de la bande de Bernon. Il suffit d'un peu d'attention, pour reconnaître que le texte de Prudence doit être rapporté à deux années, 855 et 856... Il est improbable, qu'une troupe arrivée seulement au milieu d'août 856, ait pu, en si peu de temps, ravager monastères et cités, sur les deux rives du fleuve, et au loin, puis s'installer et se fortifier en vue de passer l'hiver à Jeufosse.

Ce serait beaucoup de besogne pour 2 mois. L'arrivée a lieu en août 855, comme elle est d'ailleurs indiquée par l'annaliste de Fontenelle.
Si cette correction au texte de Prudent est adoptée, on y voit que des Normands (piratae) arrivés au 15 août (855), après avoir pillé au loin les deux rives du fleuve, se sont établis à Jeufosse, et y ont passé tranquillement l'hiver de 855 à 856.

Voilà qui devient clair, Bernon, selon l'annaliste de Fontenelle, s'est fortifié en 856, dans l'île où Charles le Chauve l’assiège en 858. Les Normands, selon Prudent, se sont fortifiés à Jeufosse et y ont passé l'hiver... Or, comme nous verrons Prudent et Hincmar appeler Oscelle l'île assiégée, en 858, comme Bernon sera l'un des chefs des bandes Normandes menacées dans cette île, il faut reconnaître, textes en main, l'identité des îles de Jeufosse et de
l'Oscclius ou Oscellunz insula.

Charles le Chauve ne reste pas longtemps à ce poste. En octobre, on le trouve à Verberie, mariant sa fille au roi de Wessex, Ethelwulf. En janvier 857 et à une autre reprise au courant de l'année, les Normands pillent ou rançonnent Paris. Les annales de Prudent, rapportent également, au mois de juin dé cette année, la mort de l'évêque de Chartres, Frébaud, poursuivi par les pirates, et, bien que les documents soient contraires à cette date, j'accepte l'indication des Annales. Il n'y a pas de place en 858 pour une semblable expédition.

Alors Charles le Chauve qui a déjà trouvé beaucoup de réfractaires, se voit en présence d'une abominable trahison. Au moment même où il attaque l'ennemi, ses troupes l'abandonnent, on pousse la perfidie jusqu'à couper les amarres qui rattachent à d'autres barques celle qu'il monte, dans l'espoir de le voir tomber aux mains des Normands... Il échappe par miracle. Toute la flottille Franque est prise par les pirates.

Le roi se décide à lever le siège d'Oscelle et part au devant de l'envahisseur. Là encore, il est délaissé par ce qui lui reste de troupes et obligé de se réfugier en Bourgogne à Auxerre.

A ce moment se place un fait digne d'intérêt... Il n'y a plus d'autorité, plus de roi. Le peuple tente de se défendre par lui-même. Des gens de toutes classes, de la Seine à la Loire, s'accordent et font le serment de résister aux Normands, mais le secret est mal gardé et ils périssent sous des forces supérieures.

Ils ne s'en font pas faute, car on les voit en 859 et 860 attaquer d'un côté Bayeux, de l'autre Noyon, y tuer l'évêque, surprendre dans une villa l'évêque de Beauvais, Ermenfroi. Au même moment, une bande de Scandinaves nouveaux venus ravage les bords de la Somme jusqu'à Amiens. D'Amiens à Beauvais, la distance est courte. Y a-t-il conflit entre les pirates ?

Toujours est-il que vers avril de l'année 860, les Normands de la Somme offrent à Charles le Chauve de le débarrasser des Normands de la Seine en échange d'un subside de 3 000 livres, d'argent...

C'est l'occasion d'une levée d'impôts sur les églises, les propriétaires,
les marchands, même les plus pauvres, mais, la somme ne venant pas assez vite, les Normands prennent des otages et, pour s'occuper, font voile vers l'Angleterre. On les suit entrant dans la rivière de Southampton, pillant cette ville, puis Winchester.

Pendant ce temps-là, les gens d'Oscelle continuent leur commerce. Ils surprennent l'abbaye de Saint-Germain.

« Les Normands, dit-il, demeurant à Oscelle dans une île de la Seine, viennent en expédition navale à Paris, comme il leur plaît. Aussi, tous les monastères des environs se rachètent-ils pour ne pas être incendiés. Ils s'appliquent aussi, montés à cheval, à surprendre des grands seigneurs pour les rançonner. C'est ainsi qu'ils tirent du plus doux des hommes, l'abbé Louis, une grosse somme.

Dans ce cas-là, ils cachent leurs projets, comme s'ils ne devaient aller nulle part, pour éviter qu'on ne prévienne ceux qu'ils doivent assaillir. C'est ainsi qu'ils complotent en secret, l'attaque surprise de Paris et de l'abbaye de Saint-Germain.

On a laissé, à Saint-Germain, une vingtaine de frères pour garder l'abbaye. Le jour de Pâques, au crépuscule, comme ils chantent matines, surviennent les Normands, qui chevauchent depuis le Vendredi-Saint. Cependant, quelques cavaliers des gens de l'abbaye avertissent, quoique un peu tard, de leur arrivée.
On ne veut pas les croire, mais les brigands marchent sur leurs talons
et commencent par les tuer. »

L'abbé Le Beuf, qui, d'habitude, n'a pas de parti pris, semble avoir voulu cette fois, lutter contre l'évidence, il veut que ces Normands aient volontairement employé deux jours de marches et contremarches, pour mieux dépister leurs
adversaires.

Hincmar, non seulement contemporain, mais témoin oculaire des événements. En
856, accompagne Charles le Chauve, à Neaufle-Saint-Martin, lorsque le Roi observe les mouvements des Normands de Jeufosse.

« En 861, les Normands de la Somme, après avoir éprouvé quelque résistance en Angleterre, ont repassé la mer et pris leurs quartiers près de Thérouanne. Ils ont à leur tête un chef appelé Wéland. C'est un nom très célèbre, celui du forgeron Wéland, qui, dans la mythologie scandinave, a forgé l'épée dite Cort.

Sur ces entrefaites, une partie des Danois, avec 60 navires, passe de la Seine dans la rivière de Tellas, et de là, parviennent à ceux qui assiègent le château et opèrent leur jonction avec eux. Les assiégés pris par la faim et par une misère horrible, donnent aux assiégeants 6 000 livres, partie or, partie argent, font la paix avec eux, et ceux-ci redescendent la Seine jusqu'à la mer. »

La seconde partie de l'armée Normande de Weland, dont on conteste que ce dernier et sa troupe, étant venus par la Seine, a au moins bloqué Oscelle en aval du fleuve. Sans cela, les assiégés se seraient échappés vers la mer. Ils les bloquent aussi, mais moins fortement, en amont.

Alors quel peut être le but d'un parti de Welandais, qui, avec 60 barques, remontent de la Seine dans une rivière, affluent de ce fleuve, et de là entrent dans la Seine et rejoignent les assiégeants ? Il faut comprendre, qu'à un moment donné, ils ont tiré leurs barques de l'affluent, quel qu'il soit, qu'ils les ont tirées à bras pendant un certain espace pour rejoindre ensuite un corps de leurs camarades formant le siège d'Oscelle en amont...

Pratiquement, ces sortes d'opérations sont un jeu pour les Normands. Quelques années plus tard, comme on leur interdit la traversée de Paris, ils tirent leurs barques à terre et les traînent pendant 3 kilomètres de Chaillot
à Bercy. On sait que tous ces bateaux possèdent dans leur arme-
ment un lot de rouleaux... Certains de ces bateaux sont assez grands, mais ils en ont aussi de petits.

790-800 : Des Vikings sont repoussés par Charlemagne le long des côtes de la mer du Nord.
820 : première expédition Viking dans l’estuaire de la Seine. Elle est repoussée par les gardes du rivage.
841 : seconde expédition Viking, Jumièges et Rouen sont incendiés. Les Vikings constatent la faiblesse de l’armée Franque qui est divisée entre les successeurs de Charlemagne.
845 : première expédition vers Paris (rééditée presque chaque année par la suite). Premier paiement par le roi du Danegeld (argent payé aux Danois pour qu’ils repartent).
851 : première fois qu’une troupe viking passe un hiver entier dans la basse Seine (réédité en 852 et par la suite).
856-862 : installation d’une « grande armée » Scandinave dans l’estuaire de la Seine. Raids vers l’intérieur du royaume.
860-861 : réaction de Charles le Chauve qui nomme Robert le Fort à la tête d’un grand commandement en Neustrie contre les Normands et les Bretons.
862-869 : construction d’un pont fortifié à Pont-de-l’Arche pour barrer la Seine, l’Eure et l’Andelle aux Normands. Ce pont est entouré de deux forts. Celui de la rive gauche deviendra la ville fortifiée de Pont-de-l’Arche.
876 : arrivée du chef viking Rollon dans l’estuaire de la Seine.
885-886 : le pont fortifié de Pont-de-l’Arche permet de retenir les Normands pendant quelques semaines avant le siège de Paris.
886-890 : Rollon s’empare de Bayeux.
898 : Charles le Simple devient roi de France (fin de règne en 923). Une partie de la future Normandie se vide de ses habitants et d’une large partie de son administration civile et religieuse. Les Vikings s’installent le long de la Seine et le long des côtes du pays de Caux, du Bessin et du Cotentin. Ils détiennent des biens et deviennent, de ce fait, soucieux de leur protection. De nombreux lieux prennent des noms scandinaves : Harfleur, Honfleur, Amfreville, Martot, Criquebeuf, Sotteville, Igoville…
911 : après une défaite militaire, Rollon s’installe à la table des discussions. Charles le Simple lui cède l’équivalent de la Haute-Normandie si Rollon accepte de reconnaître l’autorité royale et de devenir chrétien. C’est ainsi que le traité de Saint-Clair-sur-Epte est signé. Rollon devient le premier duc d’une nouvelle province : la Normandie. Celle-ci n’est plus pillée par d’autres Vikings. La paix est rétablie.

Les Normands dans l'ile d'Oscelle

bibnum.enc.sorbonne.fr/.../48dd4bdfcdc37a170740c4bcb15f43e6.pdf
Suivant le père Sirmond, à Pitres, près Pont-de-l'Arche ... Suivant Bonamy, dans une île à l'ouest de Pont-de-l'Arche; ... l'année 861, P. 63 -de l'éditn Waiiz.

Le pont fortifié de Charles le Chauve (Pont de l'Arche)

www.histoire-pour-tous.fr › Histoire de France
3 févr. 2014 - En juin 861, Charles le Chauve (823, †877) convoque le plaid général ... L'année suivante, Charles le Chauve décide la construction du pont ... Les grandes dates qui expliquent la naissance de la ...
pontdelarche.over-blog.com/article-les-grandes-dates-qui-expliquent-la-...
1 juin 2011 - 860-861 : réaction de Charles le Chauve qui nomme Robert le Fort à la tête d'un ... 862-869 : construction d'un pont fortifié à Pont-de-l'Arche pour barrer la ... français et deviennent cette année-là les égaux des rois de France.










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