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JANVIER 2015...
Cette
page concerne l'année 861 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UN PONT DE PARIS ATTEINT DE I000 ANS D'OBSOLESCENCE
Sur les quais de Seine au niveau du pont Alexandre III, un panneau documentaire raconte qu’en 861, afin d’interdire aux Vikings le passage de Paris vers les riches terres de Bourgogne, Charles II le Chauve verrouille la Seine de part et d’autre de l’île de la Cité à l’aide d’un pont aux piles rapprochées... Ce pont efficace contre les envahisseurs a gêné la navigation commerciale jusqu’en 1861, date à laquelle est entreprise sa démolition complète dans le cadre du vaste programme de canalisation de la Seine de Napoléon III...
Ce pont Parisien n’est pas l’unique obstacle stratégique conçu par Charles II dans sa lutte contre les Vikings, en effet un autre pont à arches rapprochées a été construit bien en aval de Paris, au confluent de l’Eure et de la Seine, flanqué de deux forteresses. Cet ouvrage n’a pas empêché 700 navires vikings de se retrouver 15 plus tard au pied des murs de la capitale.
Cependant le pont n’a pas été détruit, l’étroitesse de ses arches constitue un obstacle que les chalands qui remontent le cour du fleuve vers la capitale doivent franchir avec l’aide des habitants de Pont-de-l’Arche qui en tirent leurs subsides. Un jour, las de tirer des navires remplis de blé le ventre vide, ils se révoltent et pillent les cargaisons...
Napoléon
qui craint pour l’approvisionnement de la capitale, fait construire
en 1813 une écluse pour le contourner. Les bombardements de la
seconde guerre mondiale ont définitivement raison de l’ouvrage.
Donc, à ceux qui espèrent des réformes, patience ! Cette
anecdote enseigne que dans ce beau pays de France, il a fallu mille
ans pour se débarrasser d’ouvrages dont la conception particulière
n’a été utile qu’une vingtaine d’années et qui, le reste du
temps, avait entravé toute forme d’efficacité... L’atavisme de
l’inertie !... Fluctuant et merguntur : ils naviguent au
gré des flots et finissent par couler !
De
855 à 861, retranchés dans une île appelée Oscelle, d'abord
contre les troupes de Charles le Chauve, puis contre leurs
Compatriotes, les Vikings leurs ont tenus la dragée haute. Cette
île se trouvent dans la Seine, en face des paroisses de Jeufosse et
de Bonnières.
La
situation de l’île d'Oscelle a fait l'objet de discussions pendant
près de 3 siècles. Cette longue incertitude provient, d'un défaut
de méthode... On a, le plus souvent, cherché l'identification de
l'Oscellus insula avec des lieux modernes, portant approximativement
le même nom, sans tenir compte des circonstances de fait, transmises
par les chroniqueurs contemporains...
Indiquons
d'abord les différentes identifications proposées.
L'île
d'Oscelle se trouverait :
Suivant
le père Sirmond, à Pitres, près Pont-de-l'Arche.
Suivant
Baluze, dans une île, près de Melun.
Suivant
D. Toussaint du Plessis, à Oissel, prés Rouen.
Suivant
l'abbé Le Beuf, à Charlevanne, près Marly.
Suivant
Bonamy, dans une île à l'ouest de Pont-de-l'Arche.
Suivant
A. Le Prévost, près de Bougival.
Suivant
de Fréville, à Bédanne, non loin d'Oissel.
L'écart
entre les points extrêmes, Oissel et Melun, n'est pas
moindre
de quarante lieues à vol d'oiseau et de 70 lieues par la Seine.
Rayons
d'abord Melun, absolument inadmissible, restreignons le problème
entre Oissel et Charlevanne-Marly. Quant aux autres opinions, aucune
d'elles, en effet, n'est bonne.
Le
siège, ou plutôt les sièges d'Ôscelle ont lieu de 855 à 861, au
IXe siècle, dans un temps extrêmement pauvre en chroniqueurs... On
en possède cependant 3, qu'on peut considérer comme de premier
ordre, tous 3 contemporains et écrivant au jour le jour.
Le
premier est un moine de Fontenelle ou de Saint.Wandrille, bien placé
pour voir les flottes des pirates entrer dans la Seine, trop bien
placé même, puisque son monastère est sous ses yeux pillé par ces
envahisseurs.
Le
second est Prudent, évêque de Troyes, rédacteur de la première
partie des chroniques dites de Saint-Bertin.
Le
troisième est Hincmar, archevêque de Reims, continuateur de l’œuvre
de Prudent, homme politique considérable, et qui assiste à l'un des
sièges d'Oscelle.
A
ces renseignements de chroniqueurs, il faut ajouter deux documents
officiels savoir, une proclamation de Charles le Chauve et une lettre
officielle de Hincmar au Roi.
Enfin,
3 mentions indirectes trouvées dans des histoires de translation de
reliques de saints. La date de la rédaction de ces récits, n'est
pas aussi certaine que celles des documents précédents, mais, leur
sincérité ne saurait être contestée.
Les
précédents du siège commencent à l'an 841. 26 ans à peine se
sont écoulés depuis la mort de Charlemagne, le puissant empereur
qui commande de l'Elbe aux Pyrénées, des Pyrénées à
l'Adriatique. De sa main puissante, il a pétri un
colosse,
mais la matière est d'argile, et, tout d'un coup, le colosse tombe
en poussière. Vérité aussi surprenante qu'incontestable, la
bravoure semble
avoir
disparu de la terre de France. La guerre civile où, dit-on, les
courages se retrempent, n'a produit qu'un effet d'épuisement, et la
bataille de Fontenoy apparaît bientôt comme le dernier effort des
vétérans des grandes guerres.
Désormais,
plus d'attaques de vive force, on emploie la ruse, l'embuscade, on
assiège et la famine dispense de l'assaut. Pour décider les hommes
à se battre, il leur faut leur intérêt personnel. Autrement chacun
discute, raisonne, et,
selon
sa fantaisie, marche ou refuse de marcher. Inutile de compter sur
l'esprit de dévouement ou de sacrifice, pour défendre un intérêt
général.
Le
Franc d'entre Loire et Somme et le Franc Aquitain ne se comprennent
pas, et, partant, se détestent.
Le
Lorrain ne sait auquel se fier.
Le
Flamand et le Breton ont l'air d'étrangers dans ce milieu déjà si
bigarré, où les uns se réclament de la loi Salique, les autres de
la loi Romaine.
Il
n'y a d'unité que dans la foi, de hiérarchie que dans le clergé...
Ce
sont des hommes égoïstes, sceptiques, mobiles, qui vont se
trouver
en présence d'aventuriers audacieux et relativement disciplinés.
Ces bandes Normandes ne font pas la guerre au sens moderne de ce mot.
Point
de conflit proprement dit entre les Scandinaves et les Francs, ou les
Saxons, ou les Anglo-Saxons, ni même entre païens et chrétiens. Ce
sont des besogneux qui cherchent fortune.
CHARLES LE CHAUVE |
Les
autorités de leur pays les désavouent :
En
838, les ambassadeurs du roi de Danemark Oric, viennent déclarer
à
l'Empereur que leur maître, pour prouver sa fidélité envers lui,
a
fait prendre et mettre à mort les principaux pirates coupables
d'incursion sur ses terres... Ces pirates, encouragés et désavoués
tour à tour, sont com-
mandés
d'abord par des cadets de famille noble, peu désireux de retourner
dans leur pays, sous le joug de leur suzerain.
Cette
civilisation Romaine, dont ils exploitent les dernières richesses,
les
fascine,
et ils quitteraient volontiers leurs rudes compagnons pour
prendre
rang à la Cour de l'Empereur ou du Roi...
Ce
sont, d'ailleurs, des gens fort habiles à se renseigner sur les
divisions intestines, et se faire enrôler tantôt par l'un, tantôt
par
l'autre.
On
verra Charles le Chauve leur défendre de revenir, même comme
auxiliaires.
Personnellement,
Charles est un homme de 27 ans, qui règne depuis bientôt 10 ans, si
l'on peut appeler cela régner...
Il
est instruit, brave à ses heures, pusillanime pour ne pas dire plus,
en d'autres moments, aussi impressionnable que son peuple.
Il
ne s'obstine ni ne se décourage, n'ayant de persévérance que dans
ses vues ambitieuses.
Ce
roi, sans autorité, veut avoir le titre d'empereur... Il l'aura...
En attendant, son frère Louis cherche à le dépouiller de sa
royauté.
Si
l'un et l'autre font trêve à leurs querelles, c'est pour se réunir
contre un troisième frère...
Moins
le pouvoir est effectif, plus on se le dispute...
L'endroit
où a lieu le combat, Vardes, se trouve sur la rivière d'Epte et les
Normands
peuvent aussi bien se jeter dans la forêt de Telles que dans la
forêt de Lyons, revenir à l'embouchure de l'Andelle ou à
l'embouchure de l'Epte, devant Jeufosse. Le pays, débarrassé en
juin 852 de ces hôtes incommodes, ne
reste
pas longtemps tranquille.
Dés
le 9 octobre suivant, une autre flotte paraît, commandée par 2
chefs, Godefroi et Sydroc. On suppose que Sydroc vient d'Irlande et
Godefroi est le fils d'un roi précédemment baptisé, et qui a pour
parrain, l'empereur Louis le Débonnaire... Il a abandonné le roi
Lothaire, pour rejoindre les païens, ses compatriotes, et se livrer
avec eux à la piraterie. Ceux-ci remontent la Seine jusqu'à un lieu
que la chronique de Fontenelle appelle Augusindinas. On trouve, dans
d'anciens diplômes, une localité de cette contrée nommée Agusta,
mais où
est
Agusta? (Sans doute Jeufosse).
Charles
et Lothaire les assiègent, mais les Normands, protégés par la
rivière,
passent
l'hiver, (délai à eux accordé), dans le lieu appelé Jeufosse, et
au mois de juin reprennent la mer.
On
pourrait croire d'abord qu'il s'agit d'une nouvelle bande, entrant en
août 856, de sorte qu'on pourrait dire que leurs faits et gestes
n'ont rien de commun avec ceux de la bande de Bernon. Il suffit d'un
peu d'attention, pour reconnaître que le texte de Prudence doit être
rapporté à deux années, 855 et 856... Il est improbable, qu'une
troupe arrivée seulement au milieu d'août 856, ait pu, en si peu de
temps, ravager monastères et cités, sur les deux rives du fleuve,
et au loin, puis s'installer et se fortifier en vue de passer l'hiver
à Jeufosse.
Ce
serait beaucoup de besogne pour 2 mois. L'arrivée a lieu en août
855, comme elle est d'ailleurs indiquée par l'annaliste de
Fontenelle.
Si
cette correction au texte de Prudent est adoptée, on y voit que des
Normands (piratae) arrivés au 15 août (855), après avoir pillé au
loin les deux rives du fleuve, se sont établis à Jeufosse, et y ont
passé tranquillement l'hiver de 855 à 856.
Voilà
qui devient clair, Bernon, selon l'annaliste de Fontenelle, s'est
fortifié en 856, dans l'île où Charles le Chauve l’assiège en
858. Les Normands, selon Prudent, se sont fortifiés à Jeufosse et y
ont passé l'hiver... Or, comme nous verrons Prudent et Hincmar
appeler Oscelle l'île assiégée, en 858, comme Bernon sera l'un des
chefs des bandes Normandes menacées dans cette île, il faut
reconnaître, textes en main, l'identité des îles de Jeufosse et de
l'Oscclius
ou Oscellunz insula.
Charles
le Chauve ne reste pas longtemps à ce poste. En octobre, on le
trouve à Verberie, mariant sa fille au roi de Wessex, Ethelwulf. En
janvier 857 et à une autre reprise au courant de l'année, les
Normands pillent ou rançonnent Paris. Les annales de Prudent,
rapportent également, au mois de juin dé cette année, la mort de
l'évêque de Chartres, Frébaud, poursuivi par les pirates, et, bien
que les documents soient contraires à cette date, j'accepte
l'indication des Annales. Il n'y a pas de place en 858 pour une
semblable expédition.
Alors
Charles le Chauve qui a déjà trouvé beaucoup de réfractaires, se
voit en présence d'une abominable trahison. Au moment même où il
attaque l'ennemi, ses troupes l'abandonnent, on pousse la perfidie
jusqu'à couper les amarres qui rattachent à d'autres barques celle
qu'il monte, dans l'espoir de le voir tomber aux mains des
Normands... Il échappe par miracle. Toute la flottille Franque est
prise par les pirates.
Le
roi se décide à lever le siège d'Oscelle et part au devant de
l'envahisseur. Là encore, il est délaissé par ce qui lui reste de
troupes et obligé de se réfugier en Bourgogne à Auxerre.
A
ce moment se place un fait digne d'intérêt... Il n'y a plus
d'autorité, plus de roi. Le peuple tente de se défendre par
lui-même. Des gens de toutes classes, de la Seine à la Loire,
s'accordent et font le serment de résister aux Normands, mais le
secret est mal gardé et ils périssent sous des forces supérieures.
Ils
ne s'en font pas faute, car on les voit en 859 et 860 attaquer d'un
côté Bayeux, de l'autre Noyon, y tuer l'évêque, surprendre dans
une villa l'évêque de Beauvais, Ermenfroi. Au même moment, une
bande de Scandinaves nouveaux venus ravage les bords de la Somme
jusqu'à Amiens. D'Amiens à Beauvais, la distance est courte. Y
a-t-il conflit entre les pirates ?
Toujours
est-il que vers avril de l'année 860, les Normands de la Somme
offrent à Charles le Chauve de le débarrasser des Normands de la
Seine en échange d'un subside de 3 000 livres, d'argent...
C'est
l'occasion d'une levée d'impôts sur les églises, les
propriétaires,
les
marchands, même les plus pauvres, mais, la somme ne venant pas assez
vite, les Normands prennent des otages et, pour s'occuper, font voile
vers l'Angleterre. On les suit entrant dans la rivière de
Southampton, pillant cette ville, puis Winchester.
Pendant
ce temps-là, les gens d'Oscelle continuent leur commerce. Ils
surprennent l'abbaye de Saint-Germain.
«
Les Normands, dit-il, demeurant à Oscelle dans une île de la Seine,
viennent en expédition navale à Paris, comme il leur plaît. Aussi,
tous les monastères des environs se rachètent-ils pour ne pas être
incendiés. Ils s'appliquent aussi, montés à cheval, à surprendre
des grands seigneurs pour les rançonner. C'est ainsi qu'ils tirent
du plus doux des hommes, l'abbé Louis, une grosse somme.
Dans
ce cas-là, ils cachent leurs projets, comme s'ils ne devaient aller
nulle part, pour éviter qu'on ne prévienne ceux qu'ils doivent
assaillir. C'est ainsi qu'ils complotent en secret, l'attaque
surprise de Paris et de l'abbaye de Saint-Germain.
On
a laissé, à Saint-Germain, une vingtaine de frères pour garder
l'abbaye. Le jour de Pâques, au crépuscule, comme ils chantent
matines, surviennent les Normands, qui chevauchent depuis le
Vendredi-Saint. Cependant, quelques cavaliers des gens de l'abbaye
avertissent, quoique un peu tard, de leur arrivée.
On
ne veut pas les croire, mais les brigands marchent sur leurs talons
et
commencent par les tuer. »
L'abbé
Le Beuf, qui, d'habitude, n'a pas de parti pris, semble avoir voulu
cette fois, lutter contre l'évidence, il veut que ces Normands aient
volontairement employé deux jours de marches et contremarches, pour
mieux dépister leurs
adversaires.
Hincmar,
non seulement contemporain, mais témoin oculaire des événements.
En
856,
accompagne Charles le Chauve, à Neaufle-Saint-Martin, lorsque le Roi
observe les mouvements des Normands de Jeufosse.
« En
861, les Normands de la Somme, après avoir éprouvé quelque
résistance en Angleterre, ont repassé la mer et pris leurs
quartiers près de Thérouanne. Ils ont à leur tête un chef appelé
Wéland. C'est un nom très célèbre, celui du forgeron Wéland,
qui, dans la mythologie scandinave, a forgé l'épée dite Cort.
Sur
ces entrefaites, une partie des Danois, avec 60 navires, passe de la
Seine dans la rivière de Tellas, et de là, parviennent à ceux qui
assiègent le château et opèrent leur jonction avec eux. Les
assiégés pris par la faim et par une misère horrible, donnent aux
assiégeants 6 000 livres, partie or, partie argent, font la paix
avec eux, et ceux-ci redescendent la Seine jusqu'à la mer. »
La
seconde partie de l'armée Normande de Weland, dont on conteste que
ce dernier et sa troupe, étant venus par la Seine, a au moins bloqué
Oscelle en aval du fleuve. Sans cela, les assiégés se seraient
échappés vers la mer. Ils les bloquent aussi, mais moins fortement,
en amont.
Alors
quel peut être le but d'un parti de Welandais, qui, avec 60 barques,
remontent de la Seine dans une rivière, affluent de ce fleuve, et de
là entrent dans la Seine et rejoignent les assiégeants ? Il faut
comprendre, qu'à un moment donné, ils ont tiré leurs barques de
l'affluent, quel qu'il soit, qu'ils les ont tirées à bras pendant
un certain espace pour rejoindre ensuite un corps de leurs camarades
formant le siège d'Oscelle en amont...
Pratiquement,
ces sortes d'opérations sont un jeu pour les Normands. Quelques
années plus tard, comme on leur interdit la traversée de Paris, ils
tirent leurs barques à terre et les traînent pendant 3 kilomètres
de Chaillot
à
Bercy. On sait que tous ces bateaux possèdent dans leur arme-
ment
un lot de rouleaux... Certains de ces bateaux sont assez grands, mais
ils en ont aussi de petits.
790-800
: Des Vikings sont repoussés par Charlemagne le long des côtes de
la mer du Nord.
820
: première expédition Viking dans l’estuaire de la Seine. Elle
est repoussée par les gardes du rivage.
841 : seconde expédition Viking, Jumièges et Rouen sont incendiés. Les Vikings constatent la faiblesse de l’armée Franque qui est divisée entre les successeurs de Charlemagne.
841 : seconde expédition Viking, Jumièges et Rouen sont incendiés. Les Vikings constatent la faiblesse de l’armée Franque qui est divisée entre les successeurs de Charlemagne.
845
: première expédition vers Paris (rééditée presque chaque année
par la suite). Premier paiement par le roi du Danegeld (argent payé
aux Danois pour qu’ils repartent).
851 : première fois qu’une troupe viking passe un hiver entier dans la basse Seine (réédité en 852 et par la suite).
856-862 : installation d’une « grande armée » Scandinave dans l’estuaire de la Seine. Raids vers l’intérieur du royaume.
860-861 : réaction de Charles le Chauve qui nomme Robert le Fort à la tête d’un grand commandement en Neustrie contre les Normands et les Bretons.
862-869 : construction d’un pont fortifié à Pont-de-l’Arche pour barrer la Seine, l’Eure et l’Andelle aux Normands. Ce pont est entouré de deux forts. Celui de la rive gauche deviendra la ville fortifiée de Pont-de-l’Arche.
851 : première fois qu’une troupe viking passe un hiver entier dans la basse Seine (réédité en 852 et par la suite).
856-862 : installation d’une « grande armée » Scandinave dans l’estuaire de la Seine. Raids vers l’intérieur du royaume.
860-861 : réaction de Charles le Chauve qui nomme Robert le Fort à la tête d’un grand commandement en Neustrie contre les Normands et les Bretons.
862-869 : construction d’un pont fortifié à Pont-de-l’Arche pour barrer la Seine, l’Eure et l’Andelle aux Normands. Ce pont est entouré de deux forts. Celui de la rive gauche deviendra la ville fortifiée de Pont-de-l’Arche.
876
: arrivée du chef viking Rollon dans l’estuaire de la
Seine.
885-886 : le pont fortifié de Pont-de-l’Arche permet de retenir les Normands pendant quelques semaines avant le siège de Paris.
886-890 : Rollon s’empare de Bayeux.
898 : Charles le Simple devient roi de France (fin de règne en 923). Une partie de la future Normandie se vide de ses habitants et d’une large partie de son administration civile et religieuse. Les Vikings s’installent le long de la Seine et le long des côtes du pays de Caux, du Bessin et du Cotentin. Ils détiennent des biens et deviennent, de ce fait, soucieux de leur protection. De nombreux lieux prennent des noms scandinaves : Harfleur, Honfleur, Amfreville, Martot, Criquebeuf, Sotteville, Igoville…
911 : après une défaite militaire, Rollon s’installe à la table des discussions. Charles le Simple lui cède l’équivalent de la Haute-Normandie si Rollon accepte de reconnaître l’autorité royale et de devenir chrétien. C’est ainsi que le traité de Saint-Clair-sur-Epte est signé. Rollon devient le premier duc d’une nouvelle province : la Normandie. Celle-ci n’est plus pillée par d’autres Vikings. La paix est rétablie.
885-886 : le pont fortifié de Pont-de-l’Arche permet de retenir les Normands pendant quelques semaines avant le siège de Paris.
886-890 : Rollon s’empare de Bayeux.
898 : Charles le Simple devient roi de France (fin de règne en 923). Une partie de la future Normandie se vide de ses habitants et d’une large partie de son administration civile et religieuse. Les Vikings s’installent le long de la Seine et le long des côtes du pays de Caux, du Bessin et du Cotentin. Ils détiennent des biens et deviennent, de ce fait, soucieux de leur protection. De nombreux lieux prennent des noms scandinaves : Harfleur, Honfleur, Amfreville, Martot, Criquebeuf, Sotteville, Igoville…
911 : après une défaite militaire, Rollon s’installe à la table des discussions. Charles le Simple lui cède l’équivalent de la Haute-Normandie si Rollon accepte de reconnaître l’autorité royale et de devenir chrétien. C’est ainsi que le traité de Saint-Clair-sur-Epte est signé. Rollon devient le premier duc d’une nouvelle province : la Normandie. Celle-ci n’est plus pillée par d’autres Vikings. La paix est rétablie.
Les Normands dans l'ile d'Oscelle
bibnum.enc.sorbonne.fr/.../48dd4bdfcdc37a170740c4bcb15f43e6.pdf
Suivant le père Sirmond, à Pitres,
près Pont-de-l'Arche ... Suivant Bonamy, dans une île à
l'ouest de Pont-de-l'Arche; ... l'année 861, P. 63
-de l'éditn Waiiz.
Le pont fortifié de Charles le Chauve (Pont de l'Arche)
www.histoire-pour-tous.fr ›
Histoire de France
3 févr. 2014 - En juin 861,
Charles le Chauve (823, †877) convoque le plaid général ...
L'année suivante, Charles le Chauve décide la construction
du pont ... Les
grandes dates qui expliquent la naissance de la ...
pontdelarche.over-blog.com/article-les-grandes-dates-qui-expliquent-la-...
1 juin 2011 - 860-861 :
réaction de Charles le Chauve qui nomme Robert le Fort à la tête
d'un ... 862-869 : construction d'un pont fortifié à
Pont-de-l'Arche pour barrer la ... français et deviennent
cette année-là les égaux des rois de France.
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