samedi 3 janvier 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 881

18 DECEMBRE 2014...

Cette page concerne l'année 881 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UN TEXTE LEGENDAIRE NAÎT D'UNE BATAILLE...

L’histoire est basée sur un fait historique : une incursion des Vikings qui, en février 881, incendièrent l’abbaye de Saint-Riquier, puis furent battus par Louis III six mois plus tard, à la Bataille de Saucourt-en-Vimeu, victoire remportée le 3 août 881 par les troupes Carolingiennes des rois Louis III et Carloman II.

À la suite de la bataille de Thiméon (près de Charleroi) où ils subissent une défaite face à Louis le Jeune, roi de Francie Orientale, les pillards Scandinaves recommencent leurs raids sur le royaume Franc.
En 881, c'est au tour d'Amiens et de Corbie d'être saccagées.
Mais en août 881, le roi Louis III remporte sur l'envahisseur une première grande victoire à Saucourt-en-Vimeu (l'actuel hameau de Saucourt situé entre Valines, Ochancourt et Fressenneville à une quinzaine de km à l'ouest d'Abbeville).

Cette bataille, où près de 8 000 Vikings auraient péri, a un retentissement tel qu'elle est immortalisée par la Chanson de Louis (le Ludwigslied). Elle est également évoquée dans la chanson de geste Gormont et Isembart.
Les retombées politiques de cette bataille ne sont pas immédiates mais ce succès militaire a un retentissement assez grand pour qu'il figure dans plusieurs œuvres littéraires médiévales.

Le Ludwigslied ou Rithmus Teutonicus (en français, « la chanson de Louis ») est un poème écrit en haut-allemand ancien, en l'honneur de la victoire de l'armée Franque de Louis III de Francie sur les Danois. Il est considéré comme l’un des plus anciens témoignages de la langue germanique.
C’est un chant de louange dont la musique est perdue mais dont les 59 vers allitérés nous sont parvenus « clandestinement » sur les derniers feuillets d’un recueil de sermons de Grégoire de Naziance.
Le texte, destiné à l’édification des hôtes « germanophones » de l'Abbaye de
Saint-Amand dont l'abbé Gozlin est alors proche de l'entourage royal.

Le poème est d'inspiration chrétienne. Il présente les raids Vikings comme un châtiment divin : Dieu a fait que les Hommes du Nord traversent les mers pour rappeler aux Francs leurs péchés, et inspire à Louis de se mettre en guerre
pour aider son peuple. Louis prie Dieu avant et après la bataille. Le poème loue la piété du roi. Cependant cela reste un Prieslied (chant germanique en l'honneur d'un guerrier), courant dans la tradition orale des peuples Germaniques.

Il est fait mention de la Bataille de Saucourt-en-Vimeu dans :
Ludwigslied ou « chanson de Louis », poème en vieux haut-allemand probablement écrit peu après la bataille. Pendant que Louis le Germanique et Charles le Chauve, se disputant l'héritage de Lothaire, agitent le midi de l'Europe et lèguent à leurs fils des dissensions funestes, la Francie est ouverte aux courses des Normands qui deviennent toujours plus menaçants. Robert le Fort, leur vaillant adversaire, a péri à la bataille de Briserte, et leurs barques, remontant tous les fleuves, pénètrent dans le cœur du royaume.
L'Escaut, la Somme, la Seine et la Loire sont rougis de sang et chargés de dépouilles, Paris même est menacé, et les attaques subites, les surprises meurtrières se multiplient de toutes parts.
Au milieu de ces péripéties cruelles qui tiennent en éveil toutes les populations, chaque succès remporté sur les envahisseurs excite le plus vif enthousiasme. Quelquefois le cri de délivrance, s'élevant du milieu des cloîtres, revêt une forme poétique pleine d'élan et d'onction religieuse, comme nous le voyons par le chant tudesque composé en l'honneur de Louis III, petit-fils de Charles le Chauve, qui a, en 881, vaincu les Normands à Saucourt. Il est écrit en distiques rimés, dans le style ferme et concis que semble réclamer le sujet, et avec toute l'effusion de la foi jointe à l'amour de la patrie. Le combat n'y est qu'indiqué, l'idée d'une délivrance providentielle est celle qui domine toutes les autres, mais le caractère du roi Louis, collègue généreux de son frère Carloman, n'en ressort pas moins avec noblesse du milieu de ce naïf récit.
Rithmus Teutonicus de piae memoriae
Hluduico rege filio hluduici aeq; regis

« Je connais un souverain, le roi Louis, fidèle au culte de Dieu qui le récompense de sa foi.
« Jeune encore, il perdit son père. Dans ce malheur, Dieu lui-même l'accueillit et voulut devenir son guide.
« Il lui donna pour compagnons des chevaliers intrépides; il lui donna un trône dans le pays des Francs. Puisse-t-il en jouir de longues années !
« Louis partagea le trône avec Carloman, sou frère, par un accord équitable et loyal.
« Après ce pacte, Dieu voulut l'éprouver ; il voulut voir s'il supporterait les peines.
« Il permit que les guerriers païens envahissent ses états, que les Francs devinssent leur esclaves.
« Les uns se perdirent aussitôt, les autres furent vivement tentés ; quiconque s'abstenait du mal était accablé d'outrages.
« Chaque brigand armé, enrichi de rapines, enlevait un château et devenait ainsi noble.
« L'un vivait de mensonge, l'autre d'assassinat, l'autre de défection ; chacun s'en glorifiait.
« Le roi était troublé, le royaume en désordre; Christ étant irrité permettait ces malheurs.
« Mais Dieu eut pitié de nous ; il connaissait notre détresse, il ordonna à Louis de marcher en toute hâte.
« O roi Louis ! secours mon peuple, car les Normands l'oppriment avec dureté.
« Louis répondit alors : Seigneur, je le ferai; la mort ne m'empêchera pas de suivre tes commandements.
« D'après l'ordre de Dieu il leva l'oriflamme, il marcha par la Francie au devant des Normands.
« II rendait grâces à Dieu, en attendant sa venue, il disait : Seigneur, nous voici pour t'attendre.
« Alors l'illustre Louis s'écria d'une voix forte : Courage, guerriers, compagnons de mon sort !
« — Dieu m'a conduit ici ; mais il faut que je sache si c'est d'après vos vœux que je marche au combat.
« — Je m'exposerai à tout, pourvu que je vous sauve. Qu'ils me suivent tous ceux qui sont fidèles à Dieu !
« — Cette vie nous est acquise tant que Christ nous l'accorde ; nos corps sont sous sa garde, c'est lui qui veille sur nous.
« — Quiconque, servant Dieu avec zèle, sortira vivant de cette lutte, aura de moi une récompense ; s'il meurt, ce seront ses enfants.
« Il s'arme à ces mots de l'écu et de la lance, il vole sur son coursier pour punir ses ennemis.
« Il ne fut pas longtemps à trouver les Normands. —Dieu soit loué ! s'écrie-t-il, en voyant ceux qu'il cherche.
« Chevauchant vaillamment, il entonne l'hymne sacré, et tous chantent ensemble : Seigneur, aie pitié de nous !
« L'hymne fut chanté, le combat commencé, le sang baigna le visage des Francs qui jouaient de leurs armes.
« Les chevaliers se vengèrent, mais surtout le roi Louis. Prompt et intrépide, telle était sa coutume.
« Il frappait l'un, il perçait l'autre ; il abreuvait ses ennemis d'amertume, et leurs âmes s'échappaient de leurs corps.
« Bénie soit la puissance de Dieu ! Le roi Louis fut vainqueur. Grâces soient rendues à tous les saints ! A lui fut la victoire.
« Le roi Louis fut heureux ; autant il était prompt, autant aussi il fut ferme dans l'épreuve. Maintiens-le, ô Seigneur, dans toute sa majesté ! » 

Le poème est transcrit dans un manuscrit du IXe siècle du monastère de Saint-Amand, aujourd'hui conservé à la bibliothèque municipale de Valenciennes (Codex 150, f. 141v-143r), sur le même feuillet que la Séquence de Sainte Eulalie.
Il a été rédigé dans l'entourage du roi, peu après la bataille et avant la mort du roi Louis III, le 5 août 882 car, dans le poème, ce dernier est présenté comme encore vivant : « Je connais un roi, nommé le seigneur Louis / Qui sert Dieu volontiers, et que Dieu récompense, je le sais. » Pourtant, l'entête du poème Ritmus teutonicus de piae memoriae Hluduice rege (« chant franc à la mémoire du roi Louis ») laisse à penser qu'il s'agit d'une copie d'un texte plus ancien, postérieure à la mort du roi.

Le texte est découvert en 1672, à l'abbaye de Saint-Amand, par Dom Mabillon, qui en fait une copie imparfaite et qui confie à Johannes Schilter le soin de l'éditer. Celui-ci le publie en 1696, mais le texte original reste inconnu, Schilter n'ayant travaillé que sur la copie de Mabillon.
Ce n'est qu'en 1837 qu'August Heinrich Hoffmann von Fallersleben retrouve le manuscrit à la Bibliothèque de Valenciennes.

La Bataille de Saucourt
En 879, alors que le roi Louis-le-Débonnaire venait de descendre dans la tombe, les Scandinaves et les Danois, qui depuis longtemps attendaient le moment favorable pour lancer une expédition massive, envahissent une fois de plus le territoire des Francs. Le pays en proie aux massacres, incendies et pillage, les Vikings ne laissent derrière eux que larmes, misère et désolation. Le peuple, mal défendu par un gouvernement affaibli et que rien n'a préparé à assumer sa propre défense n'a d'autre choix que souffrir ou fuir devant l'ennemi.

On ne parle des Danois ou des Hommes du Nord que comme les outils de la colère de Dieu, et dans les Litanies des Saints, que chantent les populations épouvantées, on répète avec angoisse cette formule qui reflète bien à elle seule la consternation générale :
A furore Normannorum, libera nos, Domine.
--De la fureur des Normands, délivrez-nous, Seigneur. (Auber, hist. S. Mart. 204.)
Les hommes du Nord sont guidés dans leurs incursions par le Français Isambard, seigneur de la Ferté-lès-Saint-Riquier, devenu traître et apostat suite à ses querelles avec Louis III, roi des Franc (son oncle). Animé d'un désir de vengeance, Isambard a sollicité l'aide de Guaramond, chef des Normands, qui sévit alors sur les cotes et il lui a donne accès à l’intérieur du Pays.

Guaramond ou Guermond, sous la conduite du traître, débarque à Wimereux,en 879, brûle Boulogne, Terrouane, Arras et vient camper près du monastère de Corbie. Fondé en 662 par la reine Bathilde, veuve du roi Clovis II et régente du royaume, ce monastère n'a alors pour toute défense que ses murs d'enceinte... Ces murs sont épais et solides comme la plupart des ouvrages Lombards, mais ils ne suffisent pas à mettre les religieux à l'abri de toute attaque.

Les Normands s'emparèrent facilement de l'abbaye de Corbie, la pillent et la laissent dans un état déplorable. (Caulincourt, Chro.ms. De Corbie.-- Duchesne, tom. II p. 588.-- Mabillon, ann. tom. III, n° 45.)

L'église et l'abbaye de Saint-Riquier ne sont pas mieux traitées elles furent pillées et incendiées par Guaramond qui n'a pu les démolir. (Hariulfe, ms.--Louandre, hist. des comtes de Ponthieu, t. I.)
La Cathédrale d'Amiens partage le même sort elle est ruinée de fond en comble.(Hist. des comtes d'Amiens, liv.VII. Du Cange.)

Saucourt ? un hameau de Nibas dans la Somme qui compte bravement 745 habitants.
Mais Nibas fut célèbre grâce cette bataille  de l' année 881.
Louis III, descendant de Charlemagne règne à ce moment là sur la Francie Occidentale.
Avec son frère Carloman ils combattent les Normands, pilleurs Scandinaves qui saccagent les contrées qu'ils conquièrent.
En 880 ils incendient Cambrai et Arras, puis Amiens et Corbie.

Les voilà , débarquant sur les côtes à bord de leurs snekkards... Une exposition fort intéressante organisée par Edwige Fontaine, avec le soutien de la commune de Nibas, retrace cette épopée souvent méconnue même des acteurs locaux.
Ici une carte de la région : au lieu dit « les grands yeux » sur la hauteur du village,
le roi Louis III attend les Normands.
Les francs, venant de Franleu, attendent les barbares et leur coupent la route.
Le lieu, sur le haut du plateau présente un creux  naturel d'où l'on peut voir et
se « mucher » ( cacher en picard ) sans être vu !

Voici le lieu dit « les grands yeux » en contrebas de « la terre des tombes ».
La bataille dure 4 jours (?) et les francs sont vainqueurs.

Annales de Saint-Bertin :
« Louis son frère est retourné en son pays pour s'opposer aux Normands qui, ravageant tout sur leur route, occupent le monastère de Corbie, la cité d'Amiens et d'autres Saints Lieux. Après en avoir tué une grande partie et mis les autres en fuite, Louis avec son armée tourne lui-même le dos et prend la fuite sans être poursuivi de personne, montrant ainsi, par le jugement de Dieu, que ce qui s'est fait contre les Normands l'a été par la vertu non pas humaine mais divine. »

Chronique de l'abbaye de Saint-Riquier :
« Mais le roi Louis, s'étant rendu dans le Vimeu à la tête de son armée, remporte sur ces barbares une victoire décisive, où leur roi Guaramond perd la vie, et où tous ses soldats sont tués ou obligés de prendre la fuite.

On rapporte que Louis meurt d'une rupture causée par les efforts qu'il fait dans cette bataille en combattant. »
Chronique de Saint Vaast (Cf. gallica, p. 310-311).
Gormont et Isembart ou Gormond et Isembart ou Gormund et Isembard est une chanson de geste de la seconde moitié du XIe siècle ou de la première moitié du XIIe siècle.
Avec La Chanson de Roland et La Chanson de Guillaume, c'est l'une des 3 chansons de geste composées avant 1150 elle peut être légèrement postérieure à La Chanson de Roland, Holmes la datant de 1068. La chanson nous conte l'histoire d'un jeune seigneur Francs rebelle, Isembart, qui s'allie avec un chef Normand, Gormont, abandonne le christianisme et combat le Roi de Francie Occidentale. Elle est parfois regroupée avec la Geste de Doon de Mayence dans le cycle des vassaux rebelles des chansons de geste.

Le seul fragment manuscrit conservé (deux feuilles de parchemin trouvées dans une vieille reliure) comporte 661 octosyllabes (ce qui est inhabituel pour une chanson de geste) en laisses assonancées (conservé à la Bibliothèque royale de Belgique) écrites en un dialecte du centre de la France, datant d'environ 1130, et qui constitue la fin d'un poème plus long. Le texte du poème entier a pu être reconstitué à partir de deux sources :
  • une chronique du XIIIe siècle de Philippe Mousket
  • une adaptation Germanique du XVe siècle, Loher und Maller (1437), d'une version en prose de la fin du XIVe siècle ou du début du XVe siècle, Lohier et Mallart.
La date de la composition du poème se base sur :
  • une mention dans les chroniques (terminées en 1088, révisées en 1104) de Hariulf, un moine de Saint-Riqiuer.
  • Une allusion qui y est faite dans l'Historia Regum Britanniae de Geoffrey de Monmouth.

La partie originale, de 830 à 882, est composée de 3 textes d'auteurs différents mis bout-à-bout. D'abord, la section qui va de 830 à la plus grande part de l'année 835 : Elle est d'un auteur qui n'est pas sûrement identifié, écrivant un latin assez incorrect, chaud partisan de l'empereur Louis le Pieux dans le conflit qui l'oppose depuis 830 à certains de ses fils (cf. l'expression « domnus imperator » employée constamment pour le désigner), et qui écrit depuis la partie occidentale de l'Empire Franc (cf. l'expression « Francos qui citra Carbonariam consistebant »,
« les Francs qui habitent de ce côté-ci de la Forêt Charbonnière », ad a. 834), avant la mort de l'empereur le 20 juin 840 (cf. « sicut ei mos est » au présent en parlant de Louis le Pieux, ad a. 832).
La section qui va de la fin de l'année 835 au début de l'année 861 est due au clerc de la cour, puis évêque de Troyes, Prudence († 6 avril 861) : On le sait par la lettre n°25 d'Hincmar de Reims (qui cite un passage relatif à l'année 859 en l'attribuant aux « annales de nos rois composées par le seigneur Prudence ») et par l'étude stylistique et thématique qui montre l'unité de cette section et l'opposition à ce qui précède et ce qui suit.

Enfin une troisième section (de 861 à 882, commençant d'ailleurs par la mention de la mort de Prudence de Troyes) est certainement à assigner à l'archevêque Hincmar de Reims († 21 décembre 882), auquel le codex a dû être transmis par Charles le Chauve. Pour l'année 849, Hincmar a changé rétrospectivement le passage sur la condamnation de Gottschalk d'Orbais, que l'évêque Prudence avait soutenu contre lui. La fin du texte correspond à la mort de l'archevêque.
Le texte d'Hincmar a été utilisé ponctuellement par Flodoard dans son Histoire de l'Église de Reims. D'autre part, il a existé à l'abbaye Saint-Germain-des-Prés, à partir du XIe siècle, un manuscrit qui contenait la section 869-882, qui est reproduite dans ce qu'on appelle les Chroniques de Saint-Denis (continuation de l'Histoire des Francs d'Aimoin de Fleury, commencée non pas à Saint-Denis, mais à Saint-Germain-des-Prés).

Les Annales de Metz éditées par André Duchesne reproduisent la section 830-838.
Les Annales de Fulda (en latin Annales Fuldenses, nom conventionnel depuis le XVIIe siècle, ou Annales regni Francorum Orientalis) comptent parmi les grands ensembles d'annales de l'époque Carolingienne. Composées dans le royaume de Francie Orientale, elles existent en versions en partie différentes et couvrent au maximum la période allant de 715 à 901. À partir de 830, elles font pendant aux Annales de Saint-Bertin, de Francie Occidentale, et aussi à la Chronique de Réginon de Prüm.


La Cantilène de sainte Eulalie - Valenciennes
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La Cantilène ou séquence de sainte Eulalie est un poème religieux, peut-être un ... la victoire de Louis III sur les Normands à Saucourt-en-Vimeu le 3 août 881.
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le 3 aôut 881: bataille de Saucourt - Le blog de Marie
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24 juil. 2011 - Saucourt ? un hameau de Nibas dans la Somme qui compte bravement 745 habitants.Mais Nibas fut célèbre grâce cette bataille de l' année 881.





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