mardi 6 janvier 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 876

23 DECEMBRE 2014...

Cette page concerne l'année 876 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES TRIBULATIONS DES COUSINS GERMAINS !

LOUIS II LE GERMANIQUE
Louis II dit le Germanique ou de Bavière, né vers 806, mort le 28 août 876, c'est un des petit-fils de Charlemagne qui procèdent au partage de l'empire en 843. Duc de Bavière sous le règne de Louis le Pieux, il est roi de Francie Orientale de 843 à sa mort, et tire son surnom du fait qu'il hérite de la partie Est de l'empire de son père.

Fils de Louis Ier dit le Pieux et d'Ermengarde de Hesbaye. Ses premières années ont été en partie passées à la cour de son grand-père, Charlemagne, dont il a gagné l'affection. En juillet 817, du vivant de son père, il reçoit le duché de Bavière lors du premier partage de l'Empire Carolingien, à la suite de la promulgation du capitulaire Ordinatio Imperii, il commence à gouverner lors de l'année 825, car il est impliqué dans les guerres contre les populations à l'Est de son duché.

La naissance en 823 du prince Charles remet en cause le partage de l'empire décidé en 817 en faveur de ses 3 fils nés d'Ermengarde : Lothaire, Pépin et Louis.
Mais l’empereur veut revenir sur les avantages qu’il avait faits à ses premiers enfants, s’étant marié depuis et ayant eu en 823 de ce second mariage un fils connu sous le nom de Charles le Chauve. Il souhaite en effet former un royaume pour ce dernier fils, ce qui produit une révolte générale.
On aurait peine à concevoir comment on donne le titre de Pieux à Louis, qui prit plusieurs fois les armes contre son père et qui hâte sa mort en s’emparant, en 840, de la Saxe, de la Thuringe, de tout le pays au delà du Rhin, si l’on ignore qu’à cette époque les plus saints personnages sont eux-mêmes entraînés par l’esprit de parti, parce que tout est parti dans l’empire

Afin de se concilier au moins un de ses beau-fils et de favoriser l'influence de sa famille, Judith organise en 827 le mariage de Louis et de sa sœur Emma, projet d'autant plus approprié que Louis doit hériter du duché de Bavière, ce mariage lui permet donc de s'allier aux Welfs, importante famille de son futur royaume. Judith, étant la mère de Charles, le futur Charles le Chauve.

Lors de la première guerre civile entre ses frères Pépin et Lothaire contre leur père Louis, il n'est que peu impliqué mais Louis ne tarde pas à s'immiscer dans les querelles qui découlent des efforts de Judith pour assurer un royaume pour son fils Charles (plus tard connu sous le nom de Charles le Chauve) et des luttes qui en découlent de ses frères avec leur père.

Ce mariage n'empêche pas Louis Le Germanique de participer avec Lothaire à la révolte de 833 contre Louis le Pieux.En effet, Louis II le Germanique voit la seconde femme de son père se rapprocher de Lothaire, dont l’ambition est généralement connue, et il ne peut douter que ce rapprochement entre 2 ennemis mortels n’a pour but que de l’exclure de l’héritage de Louis le Débonnaire.
Il se saisit donc de ce qui doit lui revenir, afin que plus tard on ne lui objectât pas les prétendues dispositions que l’empereur aurait faites à sa mort, et c’est ainsi qu’il se créa lui-même roi de Germanie.
D’accord avec Charles le Chauve, il combat son frère Lothaire en 841 et gagne la bataille de Fontenoy, bataille mémorable qui affaiblit le pouvoir qu’ont eu jusqu’alors les rois de Francie Occidentale, les nobles, las de mourir pour les querelles des héritiers de Louis Ier, ayant fait passer en loi qu’ils ne sont obligés de les assister que contre les ennemis de l’État, ce qui les rend bientôt arbitres de l’obéissance et des secours qu’ils doivent à leur souverain.

CHARLES LE CHAUVE
Lors de la deuxième guerre civile, ses frères l'incitent à conquérir l'Alémanie, territoire donné à Charles par leur père, en échange de la promesse d'un nouveau partage de l'empire. Son père, apprenant la nouvelle, le déshérite, mais ses frères capturent Louis Ier (leur père) et le déposent. Sous l'impulsion de Lothaire, l'empereur déchu remonte sur le trône et fait finalement la paix avec son fils Louis II à qui il redonne la Bavière en héritage en 836.

Malgré cela, Louis II lance la troisième guerre civile en 839, sous prétexte que son père a attribué un peu de son royaume à Charles... Il envahit l'Alémanie une nouvelle fois mais, ce coup-ci, l'empereur prend le dessus et oblige Louis à reculer jusqu'aux frontières de son royaume. La paix est imposée par les armes.

À la mort de Louis le Pieux en 840, Louis le Germanique s'allie avec Charles pour combattre Pépin II d'Aquitaine, fils de Pépin Ier, et Lothaire leur frère aîné, qui veut les exclure du partage de l'empire Carolingien.

Après la victoire éclatante de Fontenoy des 2 frères sur le Roi d'Aquitaine en 841, ils se concentrent leurs efforts dans la lutte contre Lothaire.

En 842, cette alliance est renforcée par les serments de Strasbourg, que Louis II prononce en langue tudesque et Charles le Chauve en langue romane.

Après l'avoir battu à Fontenoy-en-Puisaye, ils lui imposent le traité de Verdun (août 843), par lequel, entre autres, Louis II devient roi de Germanie :
Il établit la mainmise de Louis II sur la Francie Orientale, appelée aussi royaume de Germanie, sur laquelle il règne jusqu'à sa mort, tandis que Charles le Chauve obtient la Francie Occidentale et Lothaire, reconnu comme empereur, les territoires intermédiaires, de l'embouchure du Rhin à l'Italie...

Le traité de Prüm (855) : l’Empereur rédige alors le traité de Prüm, prévoyant un partage de son héritage entre ses 3 fils : Louis II, l’aîné, recevait la dignité impériale et le royaume d’Italie, Lothaire II eut la Lotharingie (ou Lorraine), territoire reliant les Pays-Bas aux Vosges, enfin, le benjamin, Charles, obtient la Provence et la moitié sud de la Bourgogne.

MANUSCRIT DE STRASBOURG
Lothaire II meurt peu de temps après, en septembre 855, la partie nord de son territoire, de la Suisse à la Frise. Ce dernier domaine s’appelle désormais « Lotharii Regnum », la Lotharingie. Avant de mourir Lothaire I comble richement les abbayes Alsaciennes de Murbach, Lièpvre, Erstein, Saint Étienne de Strasbourg et Munster.

Louis II montre beaucoup de modération après la victoire, il sait maintenir ses peuples dans le devoir et éloigner la guerre de ses États, bonheur qu’on ne connaît plus en Francie Occidentale.
Ses fils s’étant révoltés contre lui, il se souvient qu’il s’est lui-même révolté contre son père, et les ramène à l’obéissance sans employer la rigueur.

Son courage, son talent pour gouverner, ont fait regretter que, dans le partage de l’empire la Francie Occidentale ne soit pas tombée sous sa domination : Car des héritiers de Charlemagne, il est le seul capable de contenir les factions, de se former un grand parti, tant par la douceur et la fermeté de son caractère que par les grâces de sa personne et l’enjouement de son humeur.

Il meurt à Francfort le 28 août 876, à l’âge de 70 ans, laissant 3 fils : Carloman, Louis, connu sous le nom de Louis III le Jeune, roi de Francie Orientale, Charles, connu sous le nom de Charles III le Gros.

Ces 3 princes se partagent la Germanie, qui forme alors un immense royaume, puisque, outre l’ancienne Francie au delà du Rhin, elle comprend la Saxe, la Thuringe, la Bavière, la Pannonie, le pays des Grisons, la Lorraine et quelques provinces en deçà du Rhin.

Or Louis III de Germanie réclame désormais toute la Lotharingie, c'est-à-dire le territoire à l’ouest de la Moselle et s’apprête à entrer en campagne contre ses cousins. Ceux-ci ont de gros soucis : d’une part, les Vikings reprennent leurs raids dévastateurs sur le royaume, et d’autre part Boson, un noble, ancien homme de confiance de leur grand père Charles le Chauve se proclame roi de Bourgogne avec le soutien de la Papauté.

Afin de contrer ces différentes menaces, les rois cousins décident de mettre de côté leurs différends et de faire front commun. Ils se rencontrent à Ribemont. En échange de la neutralité de Louis le Jeune, les rois de France lui abandonnent la partie de la Lotharingie qu'ils possédaient depuis le traité de Meersen...

Charles, installé en Provence, est un adolescent de nature fragile (né vers 840, il souffre vraisemblablement d’épilepsie).
Ce dernier est contraint de faire face aux invasions des Normands, qui dévastent la vallée du Rhône, mais aussi aux attaques de son oncle Charles le Chauve, qui souhaite annexer la Provence (ce dernier est vaincu en 861).
A la mort de Charles de Provence, décédé sans héritiers en janvier 863, la Provence est divisée entre ses frères : Louis II récupère les comtés d’Arles et d’Aix (la moitié sud), Lothaire II les comtés de Lyon et de Vienne (la moitié nord).

Charles le Chauve meurt en 863. Son domaine est partagé entre ses deux frères.

le règne de Lothaire II est marqué par les déboires conjugaux de ce souverain.
En effet, ce dernier a épousé Theutberge en 855, fille de Boson l’Ancien, comte d’Arles. Toutefois, la jeune femme étant stérile, Lothaire II commence à fréquenter une maîtresse, Waldrade.
FOURREAU DE L’ÉPÉE IMPÉRIALE
Pendant toute la durée de son règne, le roi de Lotharingie tente de faire casser son premier mariage, afin d’épouser sa maîtresse (mais aussi de légitimer les enfants né de cette union). Toutefois, le Saint Siège ne l’entend pas de cette oreille : Le pape Nicolas Ier refuse de dissoudre le mariage, son successeur, Adrien II, excommunie Waldrade en 866.

En août 869, Lothaire II meurt sans avoir réussi à faire reconnaître Hugues, fils qu’il a eut avec sa maîtresse. Ainsi, son royaume est partagé entre ses oncles.

Louis II, frère du défunt, étant occupé dans le Bénévent par sa lutte contre les musulmans, Charles décide d’agir rapidement. En septembre 869, le roi de Francie Occidentale  se rend à Metz, où il est sacré roi de Lotharingie. Puis, il se dirige vers Aix-la-Chapelle, capitale impériale. Louis le Germanique se plaint dès janvier 870 de la perfidie de son demi-frère. Charles, plutôt que de prendre les armes, décide d’entamer des pourparlers. Les deux hommes, se rencontrant à Meersen, près de Maastricht, en août 870. Louis II n’étant pas revenus d’Italie, Charles le Chauve et Louis le Germanique partagent entre eux l’héritage de Lothaire II... Ainsi, Charles reçoit la moitié Ouest de la Lotharingie, un territoire reliant la Meuse au Rhône. Son frère a quant à lui la moitié est de la Lotharingie, de la Frise à la Moselle, prenant possession d’Aix-la-Chapelle, ancienne capitale impériale.

L’occasion est trop belle pour ses 2 oncles, Charles le Chauve et Louis le Germanique. la Moselle devient la nouvelle frontière entre les 2 états qui désormais se touchent. L’Alsace reste à la Germanie. Louis II perd en plus la rive droite du Rhône, conserve Provence et Italie et n’arrive pas à récupérer son bien malgré le soutient du pape.

Du fait de l'affaiblissement de Lothaire et de sa Lotharingie, royaume compressé entre la Francie Orientale de Louis le Germanique et la Francie Occidentale de Charles le Chauve, il parait inévitable que la Lotharingie disparaisse. A la mort de Lothaire II, le royaume est partagé entre ses deux fils qui eux-mêmes, meurent sans héritier mâles.
La lotharingie est d'abord prise par Charles le Chauve, profitant de l'impuissance de Louis de Germanie, gravement malade, et de l'absence de son armée, qui combat les Moraves aux frontières Est du Royaume. Mais le souverain se remet de son état calamiteux et parvient à obtenir le partage de la Lotharingie en deux.

La mort de Louis II roi d'Italie, Charles le Chauve Empereur (875) : malgré les protestations de Louis II, soutenu par le pape Adrien II, le partage de Meerssen n'est pas renégocié. Le roi d’Italie, ayant réussi à remporter plusieurs batailles contre les musulmans dans le sud de l’Italie, meurt près de Brescia en août 875. Comme le défunt n’a pas d’héritiers, la couronne impériale et le royaume d’Italie sont offerts à Charles le Chauve par le pape Jean VIII...
A noter néanmoins que les États du défunt doivent revenir à Carloman, fils de Louis le Germanique, désigné par Louis II comme son héritier (toutefois, le roi de Francie Orientale ne peut intervenir, car il meurt en 876). Charles, acceptant la proposition de Jean VIII, traverse les Alpes afin de se rendre à Rome. Il est alors couronné par le pape le 25 décembre 875, soit 75 années après le sacre de Charlemagne.

La mort de Louis le Germanique déclenche conformément à la vieille coutume Franque, la division de son royaume entre ses fils : Carloman, l’aîné, nommé roi de Bavière, reçoit la Bavière, la Carinthie, la Bohême et la Moravie, Louis le Jeune, roi de Saxe, a la Saxe, la Thuringe et la Franconie, Charles le Gros, possédant la dignité de roi de Francie Orientale, est nommé roi d’Alémanie, régnant sur l’Alsace et la Souabe.

En 875, Louis le Germanique ne peut s'opposer au couronnement de son frère comme Empereur à la suite de la mort de Louis II d'Italie, Louis encourage son fils, Louis le jeune, a prendre le trône d'Aquitaine mais sera vite contré par son frère Charles.

Le dernier acte à lieu à Ribemont en Aisne en 880 :
Charles le Chauve en profite immédiatement pour envahir la Lotharingie Orientale et porter les frontières du royaume de Francie Occidentale sur le Rhin. Mal lui en prend, Louis III lui inflige une sévère défaite à Andernach près de Coblence en octobre.

L’année suivant c’est au tour de Charles le Chauve de trépasser, laissant le royaume à son fils Louis II « le Bègue » qui ne règne que 2 ans :
L’héritage passe en 879 à ses 2 fils aînés, Louis III (879-882) et Carloman II (879-884), le plus jeune, le futur Charles III « Le simple », n’étant pas encore né…

Emma épouse de Louis le Germanique meurt le 31 janvier 876, elle est inhumée dans l'abbaye bénédictine de Kleinelfdorf fondée par Saint Emmeran à Ratisbonne. Son mari lui survit 7 mois jusqu'au 28 août 876. Il est enterré dans l'église de Lorsch, dans le Palatinat.
En étudiant l'ascendance de plusieurs princesses Bourguignonnes du nom de Willa (ou Guille) :
  • Willa de Vienne (fille de Boson de Provence et d'Ermengarde) ;
  • sa fille, Willa, femme de Boson d'Arles ;
  • PSAUTIER DE LOUIS
    sa petite-fille Willa (par Willa), femme de Bérenger II, roi d'Italie ;
  • son autre petite-fille Willa (par Waldrade), femme d'Hubert de Spolète,
Le généalogiste Jean-Noël Mathieu a proposé de voir en Engelberge, femme de Louis II et mère d'Ermengarde, femme de Boson de Provence, une fille d'Emma de Bavière et d'un premier mari, issu des Guilhelmides, qui serait Thierry III d'Autun, mort en 826 et fils de Guillaume de Gellone. Cette Engelberge est qualifiée de soror (sœur) dans deux diplômes, un de Carloman et l'autre de Charles le Gros.

Louis le Germanique meurt en 876, laissant le royaume à ses fils Louis et Charles et le royaume de Bavière à Carloman. Il peut être considéré comme le premier souverain Allemand.
Louis II et Emma de Bavière (cf. Welf). ont 7 enfants :
  • Hildegarde (828-† 856), abbesse de Münsterschwarzach
  • Carloman de Bavière (v. 830-† 880), roi de Bavière (876-882)*
  • Ermengarde (?-† 886), abbesse de Chiemsee
  • Gisèle (?-?)
  • Louis dit le Jeune (835-† 882), roi de Germanie (876-882), ép. Liutgarde de Saxe (cf. Liudolfides)
  • Berthe, abbesse de Münsterschwarzach et de Felix et Régula à Zurich
  • Charles dit le Gros (839-† 888), empereur d'Occident (881-887), régent de Francie Occidentale (885-887), 1) ép. Richarde, 2) ép. X

On prête à Emma de Bavière de grandes qualités : Elle a l’occasion de déployer un courage et des talents peu communs, conduisant notamment en personne une armée contre Adalgise, duc de Bénévent, révolté contre Louis le Germanique, on dit qu’effrayé à l’arrivée de la princesse, le traître fuit et monte sur une barque pour chercher asile en Corse. Les Annales de Saint-Bertin reprochent cependant à Emma une hauteur qui déplaît aux peuples d’Italie...
Le Psautier dit de Louis le Germanique est un psautier enluminé entre 850 et 875 à l'abbaye Saint-Bertin dans le nord de la France. Il peut avoir été exécuté pour le roi Louis le Germanique dans le style de l'enluminure Carolingienne. Après avoir été conservé un temps à l'abbaye de Fulda, il se trouve désormais à la Bibliothèque d'État de Berlin (Theol. lat. fol. 58).

Le manuscrit est dédicacé à un roi dénommé Louis. Le manuscrit étant daté, par son écriture et ses décorations, du second tiers voire du troisième quart du IXe siècle, il s'agit peut-être de Louis le Germanique, petit-fils de Charlemagne et roi de Francie Orientale de 843 à 876, même si cette identification demeure incertaine. Par comparaison avec d'autres manuscrits conservés dans d'autres bibliothèques, son style le rapproche de celui du scriptorium de l'abbaye Saint-Bertin, monastère Carolingien proche de Saint-Omer (Pas-de-Calais).

Au folio 120, se trouve une scène de crucifixion au pied de laquelle est représenté un personnage s'agenouillant et saisissant la croix. Ce personnage a été ajouté a posteriori, à la fin du IXe siècle. À cette période, le manuscrit se trouve sans doute à l'abbaye de Lorsch et le personnage a peut-être été identifié, à l'aide d'une inscription biffée, à Arnulf de Carinthie, petit-fils de Louis le Germanique et élu roi de Germanie en 887.

Par la suite, le manuscrit est en possession d'un pasteur de Rellinghausen à Essen vers 1536.

Au début du XVIIIe siècle, le manuscrit appartient à la bibliothèque du roi de Prusse.
Le manuscrit contient les psaumes (f.2-105), puis des cantiques, hymnes et autres prières (f.105-118), les litanies incomplètes (f.118), puis une prière à la Sainte Croix (f.119) s'achevant par une miniature en pleine page représentant la crucifixion (f.120r). Sur le verso du premier feuillet, un extrait de la Consolation de la philosophie de Boèce a été ajouté.
LOUIS II LE GERMANIQUE
L'incipit du livre des psaumes commence en lettres capitales dorées sur fond vert sur une pleine page. L'incipit du psaume 1 en vis-à-vis est inscrit sur une autre pleine page. Le manuscrit est décoré par ailleurs de 162 lettrines ornées d'entrelacs au début de chaque psaume, chacune des pages (du f.2 à 117) étant décorées de cadres ornés. Cette décoration abstraite et foisonnante, où dominent le bistre, le vert et le rouge avec l'or, est typique du style Franc-Saxon qui a cours dans les scriptorium du nord de la Gaule à cette période, mélangeant l'influence insulaire à l'enluminure Carolingienne.

Histoire reines de France, impératrices, épouses royales ...
www.france-pittoresque.com/spip.php?rubrique706
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Louis II de Germanie — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Louis_II_de_Germanie
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Précis de géographie historique universelle
https://books.google.fr/books?id=x6TmrqEMT50C
Charles Barberet - 1841
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