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DECEMBRE 2014...
Cette
page concerne l'année 876 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
TRIBULATIONS DES COUSINS GERMAINS !
LOUIS II LE GERMANIQUE |
Louis
II dit le Germanique ou de Bavière, né vers 806, mort le 28 août
876, c'est un des petit-fils de Charlemagne qui procèdent au partage
de l'empire en 843. Duc de Bavière sous le règne de Louis le Pieux,
il est roi de Francie Orientale de 843 à sa mort, et tire son surnom
du fait qu'il hérite de la partie Est de l'empire de son père.
Fils
de Louis Ier dit le Pieux et d'Ermengarde de Hesbaye. Ses premières
années ont été en partie passées à la cour de son grand-père,
Charlemagne, dont il a gagné l'affection. En juillet 817, du vivant
de son père, il reçoit le duché de Bavière lors du premier
partage de l'Empire Carolingien, à la suite de la promulgation du
capitulaire Ordinatio Imperii, il commence à gouverner lors de
l'année 825, car il est impliqué dans les guerres contre les
populations à l'Est de son duché.
La
naissance en 823 du prince Charles remet en cause le partage de
l'empire décidé en 817 en faveur de ses 3 fils nés d'Ermengarde :
Lothaire, Pépin et Louis.
Mais
l’empereur veut revenir sur les avantages qu’il avait faits à
ses premiers enfants, s’étant marié depuis et ayant eu en 823 de
ce second mariage un fils connu sous le nom de Charles le Chauve. Il
souhaite en effet former un royaume pour ce dernier fils, ce qui
produit une révolte générale.
On
aurait peine à concevoir comment on donne le titre de Pieux à
Louis, qui prit plusieurs fois les armes contre son père et qui hâte
sa mort en s’emparant, en 840, de la Saxe, de la Thuringe, de tout
le pays au delà du Rhin, si l’on ignore qu’à cette époque les
plus saints personnages sont eux-mêmes entraînés par l’esprit de
parti, parce que tout est parti dans l’empire
Afin
de se concilier au moins un de ses beau-fils et de favoriser
l'influence de sa famille, Judith organise en 827 le mariage de Louis
et de sa sœur Emma, projet d'autant plus approprié que Louis doit
hériter du duché de Bavière, ce mariage lui permet donc de
s'allier aux Welfs, importante famille de son futur royaume. Judith,
étant la mère de Charles, le futur Charles le Chauve.
Lors
de la première guerre civile entre ses frères Pépin et Lothaire
contre leur père Louis, il n'est que peu impliqué mais Louis ne
tarde pas à s'immiscer dans les querelles qui découlent des efforts
de Judith pour assurer un royaume pour son fils Charles (plus tard
connu sous le nom de Charles le Chauve) et des luttes qui en
découlent de ses frères avec leur père.
Ce
mariage n'empêche pas Louis Le Germanique de participer avec
Lothaire à la révolte de 833 contre Louis le Pieux.En effet, Louis
II le Germanique voit la seconde femme de son père se rapprocher de
Lothaire, dont l’ambition est généralement connue, et il ne peut
douter que ce rapprochement entre 2 ennemis mortels n’a pour but
que de l’exclure de l’héritage de Louis le Débonnaire.
Il
se saisit donc de ce qui doit lui revenir, afin que plus tard on ne
lui objectât pas les prétendues dispositions que l’empereur
aurait faites à sa mort, et c’est ainsi qu’il se créa lui-même
roi de Germanie.
D’accord
avec Charles le Chauve, il combat son frère Lothaire en 841 et gagne
la bataille de Fontenoy, bataille mémorable qui affaiblit le pouvoir
qu’ont eu jusqu’alors les rois de Francie Occidentale, les
nobles, las de mourir pour les querelles des héritiers de Louis Ier,
ayant fait passer en loi qu’ils ne sont obligés de les assister
que contre les ennemis de l’État, ce qui les rend bientôt
arbitres de l’obéissance et des secours qu’ils doivent à leur
souverain.
CHARLES LE CHAUVE |
Lors
de la deuxième guerre civile, ses frères l'incitent à conquérir
l'Alémanie, territoire donné à Charles par leur père, en échange
de la promesse d'un nouveau partage de l'empire. Son père, apprenant
la nouvelle, le déshérite, mais ses frères capturent Louis Ier
(leur père) et le déposent. Sous l'impulsion de Lothaire,
l'empereur déchu remonte sur le trône et fait finalement la paix
avec son fils Louis II à qui il redonne la Bavière en héritage en
836.
Malgré
cela, Louis II lance la troisième guerre civile en 839, sous
prétexte que son père a attribué un peu de son royaume à
Charles... Il envahit l'Alémanie une nouvelle fois mais, ce coup-ci,
l'empereur prend le dessus et oblige Louis à reculer jusqu'aux
frontières de son royaume. La paix est imposée par les armes.
À
la mort de Louis le Pieux en 840, Louis le Germanique s'allie avec
Charles pour combattre Pépin II d'Aquitaine, fils de Pépin Ier, et
Lothaire leur frère aîné, qui veut les exclure du partage de
l'empire Carolingien.
Après
la victoire éclatante de Fontenoy des 2 frères sur le Roi
d'Aquitaine en 841, ils se concentrent leurs efforts dans la lutte
contre Lothaire.
En
842, cette alliance est renforcée par les serments de Strasbourg,
que Louis II prononce en langue tudesque et Charles le Chauve en
langue romane.
Après
l'avoir battu à Fontenoy-en-Puisaye, ils lui imposent le traité de
Verdun (août 843), par lequel, entre autres, Louis II devient roi de
Germanie :
Il
établit la mainmise de Louis II sur la Francie Orientale, appelée
aussi royaume de Germanie, sur laquelle il règne jusqu'à sa mort,
tandis que Charles le Chauve obtient la Francie Occidentale et
Lothaire, reconnu comme empereur, les territoires intermédiaires, de
l'embouchure du Rhin à l'Italie...
Le
traité de Prüm (855) : l’Empereur rédige alors le traité
de Prüm, prévoyant un partage de son héritage entre ses 3 fils :
Louis II, l’aîné, recevait la dignité impériale et le royaume
d’Italie, Lothaire II eut la Lotharingie (ou Lorraine), territoire
reliant les Pays-Bas aux Vosges, enfin, le benjamin, Charles, obtient
la Provence et la moitié sud de la Bourgogne.
MANUSCRIT DE STRASBOURG |
Lothaire
II meurt peu de temps après, en septembre 855, la partie nord de son
territoire, de la Suisse à la Frise. Ce dernier domaine s’appelle
désormais « Lotharii Regnum », la Lotharingie. Avant de
mourir Lothaire I comble richement les abbayes Alsaciennes de
Murbach, Lièpvre, Erstein, Saint Étienne de Strasbourg et Munster.
Louis
II montre beaucoup de modération après la victoire, il sait
maintenir ses peuples dans le devoir et éloigner la guerre de ses
États, bonheur qu’on ne connaît plus en Francie Occidentale.
Ses
fils s’étant révoltés contre lui, il se souvient qu’il s’est
lui-même révolté contre son père, et les ramène à l’obéissance
sans employer la rigueur.
Son
courage, son talent pour gouverner, ont fait regretter que, dans le
partage de l’empire la Francie Occidentale ne soit pas tombée
sous sa domination : Car des héritiers de Charlemagne, il est
le seul capable de contenir les factions, de se former un grand
parti, tant par la douceur et la fermeté de son caractère que par
les grâces de sa personne et l’enjouement de son humeur.
Il
meurt à Francfort le 28 août 876, à l’âge de 70 ans, laissant 3
fils : Carloman, Louis, connu sous le nom de Louis III le
Jeune, roi de Francie Orientale, Charles, connu sous le nom de
Charles III le Gros.
Ces
3 princes se partagent la Germanie, qui forme alors un immense
royaume, puisque, outre l’ancienne Francie au delà du Rhin, elle
comprend la Saxe, la Thuringe, la Bavière, la Pannonie, le pays des
Grisons, la Lorraine et quelques provinces en deçà du Rhin.
Or
Louis III de Germanie réclame désormais toute la Lotharingie,
c'est-à-dire le territoire à l’ouest de la Moselle et s’apprête
à entrer en campagne contre ses cousins. Ceux-ci ont de gros
soucis : d’une part, les Vikings reprennent leurs raids
dévastateurs sur le royaume, et d’autre part Boson, un noble,
ancien homme de confiance de leur grand père Charles le Chauve se
proclame roi de Bourgogne avec le soutien de la Papauté.
Afin
de contrer ces différentes menaces, les rois cousins décident de
mettre de côté leurs différends et de faire front commun. Ils se
rencontrent à Ribemont. En échange de la neutralité de Louis le
Jeune, les rois de France lui abandonnent la partie de la Lotharingie
qu'ils possédaient depuis le traité de Meersen...
Charles,
installé en Provence, est un adolescent de nature fragile (né vers
840, il souffre vraisemblablement d’épilepsie).
Ce
dernier est contraint de faire face aux invasions des Normands, qui
dévastent la vallée du Rhône, mais aussi aux attaques de son oncle
Charles le Chauve, qui souhaite annexer la Provence (ce dernier est
vaincu en 861).
A
la mort de Charles de Provence, décédé sans héritiers en janvier
863, la Provence est divisée entre ses frères : Louis II
récupère les comtés d’Arles et d’Aix (la moitié sud),
Lothaire II les comtés de Lyon et de Vienne (la moitié nord).
Charles
le Chauve meurt en 863. Son domaine est partagé entre ses deux
frères.
le
règne de Lothaire II est marqué par les déboires conjugaux de ce
souverain.
En
effet, ce dernier a épousé Theutberge en 855, fille de Boson
l’Ancien, comte d’Arles. Toutefois, la jeune femme étant
stérile, Lothaire II commence à fréquenter une maîtresse,
Waldrade.
FOURREAU DE L’ÉPÉE IMPÉRIALE |
Pendant
toute la durée de son règne, le roi de Lotharingie tente de faire
casser son premier mariage, afin d’épouser sa maîtresse (mais
aussi de légitimer les enfants né de cette union). Toutefois, le
Saint Siège ne l’entend pas de cette oreille : Le pape
Nicolas Ier refuse de dissoudre le mariage, son successeur, Adrien
II, excommunie Waldrade en 866.
En
août 869, Lothaire II meurt sans avoir réussi à faire reconnaître
Hugues, fils qu’il a eut avec sa maîtresse. Ainsi, son royaume est
partagé entre ses oncles.
Louis
II, frère du défunt, étant occupé dans le Bénévent par sa lutte
contre les musulmans, Charles décide d’agir rapidement. En
septembre 869, le roi de Francie Occidentale se rend à Metz,
où il est sacré roi de Lotharingie. Puis, il se dirige vers
Aix-la-Chapelle, capitale impériale. Louis le Germanique se plaint
dès janvier 870 de la perfidie de son demi-frère. Charles, plutôt
que de prendre les armes, décide d’entamer des pourparlers. Les
deux hommes, se rencontrant à Meersen, près de Maastricht, en août
870. Louis II n’étant pas revenus d’Italie, Charles le Chauve et
Louis le Germanique partagent entre eux l’héritage de Lothaire
II... Ainsi, Charles reçoit la moitié Ouest de la Lotharingie, un
territoire reliant la Meuse au Rhône. Son frère a quant à lui la
moitié est de la Lotharingie, de la Frise à la Moselle, prenant
possession d’Aix-la-Chapelle, ancienne capitale impériale.
L’occasion
est trop belle pour ses 2 oncles, Charles le Chauve et Louis le
Germanique. la Moselle devient la nouvelle frontière entre les 2
états qui désormais se touchent. L’Alsace reste à la Germanie.
Louis II perd en plus la rive droite du Rhône, conserve
Provence et Italie et n’arrive pas à récupérer son bien malgré
le soutient du pape.
Du
fait de l'affaiblissement de Lothaire et de sa Lotharingie, royaume
compressé entre la Francie Orientale de Louis le Germanique et la
Francie Occidentale de Charles le Chauve, il parait inévitable que
la Lotharingie disparaisse. A la mort de Lothaire II, le royaume est
partagé entre ses deux fils qui eux-mêmes, meurent sans héritier
mâles.
La
lotharingie est d'abord prise par Charles le Chauve, profitant de
l'impuissance de Louis de Germanie, gravement malade, et de l'absence
de son armée, qui combat les Moraves aux frontières Est du Royaume.
Mais le souverain se remet de son état calamiteux et parvient à
obtenir le partage de la Lotharingie en deux.
La
mort de Louis II roi d'Italie, Charles le Chauve Empereur (875) :
malgré les protestations de Louis II, soutenu par le pape Adrien II,
le partage de Meerssen n'est pas renégocié. Le roi d’Italie,
ayant réussi à remporter plusieurs batailles contre les musulmans
dans le sud de l’Italie, meurt près de Brescia en août 875. Comme
le défunt n’a pas d’héritiers, la couronne impériale et le
royaume d’Italie sont offerts à Charles le Chauve par le pape Jean
VIII...
A
noter néanmoins que les États du défunt doivent revenir à
Carloman, fils de Louis le Germanique, désigné par Louis II comme
son héritier (toutefois, le roi de Francie Orientale ne peut
intervenir, car il meurt en 876). Charles, acceptant la proposition
de Jean VIII, traverse les Alpes afin de se rendre à Rome. Il est
alors couronné par le pape le 25 décembre 875, soit 75 années
après le sacre de Charlemagne.
La
mort de Louis le Germanique déclenche conformément à la vieille
coutume Franque, la division de son royaume entre ses fils :
Carloman, l’aîné, nommé roi de Bavière, reçoit la Bavière, la
Carinthie, la Bohême et la Moravie, Louis le Jeune, roi de Saxe, a
la Saxe, la Thuringe et la Franconie, Charles le Gros, possédant la
dignité de roi de Francie Orientale, est nommé roi d’Alémanie,
régnant sur l’Alsace et la Souabe.
En
875, Louis le Germanique ne peut s'opposer au couronnement de son
frère comme Empereur à la suite de la mort de Louis II d'Italie,
Louis encourage son fils, Louis le jeune, a prendre le trône
d'Aquitaine mais sera vite contré par son frère Charles.
Le
dernier acte à lieu à Ribemont en Aisne en 880 :
Charles
le Chauve en profite immédiatement pour envahir la Lotharingie
Orientale et porter les frontières du royaume de Francie Occidentale
sur le Rhin. Mal lui en prend, Louis III lui inflige une sévère
défaite à Andernach près de Coblence en octobre.
L’année
suivant c’est au tour de Charles le Chauve de trépasser, laissant
le royaume à son fils Louis II « le Bègue » qui ne
règne que 2 ans :
L’héritage
passe en 879 à ses 2 fils aînés, Louis III (879-882) et
Carloman II (879-884), le plus jeune, le futur Charles III « Le
simple », n’étant pas encore né…
Emma
épouse de Louis le Germanique meurt le 31 janvier 876, elle est
inhumée dans l'abbaye bénédictine de Kleinelfdorf fondée par
Saint Emmeran à Ratisbonne. Son mari lui survit 7 mois jusqu'au 28
août 876. Il est enterré dans l'église de Lorsch, dans le
Palatinat.
En
étudiant l'ascendance de plusieurs princesses Bourguignonnes du nom
de Willa (ou Guille) :
- Willa de Vienne (fille de Boson de Provence et d'Ermengarde) ;
- sa fille, Willa, femme de Boson d'Arles ;
PSAUTIER DE LOUIS sa petite-fille Willa (par Willa), femme de Bérenger II, roi d'Italie ;- son autre petite-fille Willa (par Waldrade), femme d'Hubert de Spolète,
Le
généalogiste Jean-Noël Mathieu a proposé de voir en Engelberge,
femme de Louis II et mère d'Ermengarde, femme de Boson de Provence,
une fille d'Emma de Bavière et d'un premier mari, issu des
Guilhelmides, qui serait Thierry III d'Autun, mort en 826 et fils de
Guillaume de Gellone. Cette Engelberge est qualifiée de soror
(sœur) dans deux diplômes, un de Carloman et l'autre de Charles le
Gros.
Louis
le Germanique meurt en 876, laissant le royaume à ses fils Louis et
Charles et le royaume de Bavière à Carloman. Il peut être
considéré comme le premier souverain Allemand.
Louis
II et Emma de Bavière (cf. Welf). ont 7 enfants :
- Hildegarde (828-† 856), abbesse de Münsterschwarzach
- Carloman de Bavière (v. 830-† 880), roi de Bavière (876-882)*
- Ermengarde (?-† 886), abbesse de Chiemsee
- Gisèle (?-?)
- Louis dit le Jeune (835-† 882), roi de Germanie (876-882), ép. Liutgarde de Saxe (cf. Liudolfides)
- Berthe, abbesse de Münsterschwarzach et de Felix et Régula à Zurich
- Charles dit le Gros (839-† 888), empereur d'Occident (881-887), régent de Francie Occidentale (885-887), 1) ép. Richarde, 2) ép. X
On
prête à Emma de Bavière de grandes qualités : Elle a
l’occasion de déployer un courage et des talents peu communs,
conduisant notamment en personne une armée contre Adalgise, duc de
Bénévent, révolté contre Louis le Germanique, on dit qu’effrayé
à l’arrivée de la princesse, le traître fuit et monte sur une
barque pour chercher asile en Corse. Les Annales de Saint-Bertin
reprochent cependant à Emma une hauteur qui déplaît aux peuples
d’Italie...
Le
Psautier dit de Louis le Germanique est un psautier enluminé entre
850 et 875 à l'abbaye Saint-Bertin dans le nord de la France. Il
peut avoir été exécuté pour le roi Louis le Germanique dans le
style de l'enluminure Carolingienne. Après avoir été conservé un
temps à l'abbaye de Fulda, il se trouve désormais à la
Bibliothèque d'État de Berlin (Theol. lat. fol. 58).
Le
manuscrit est dédicacé à un roi dénommé Louis. Le manuscrit
étant daté, par son écriture et ses décorations, du second tiers
voire du troisième quart du IXe siècle, il s'agit peut-être
de Louis le Germanique, petit-fils de Charlemagne et roi de Francie
Orientale de 843 à 876, même si cette identification demeure
incertaine. Par comparaison avec d'autres manuscrits conservés dans
d'autres bibliothèques, son style le rapproche de celui du
scriptorium de l'abbaye Saint-Bertin, monastère Carolingien proche
de Saint-Omer (Pas-de-Calais).
Au
folio 120, se trouve une scène de crucifixion au pied de laquelle
est représenté un personnage s'agenouillant et saisissant la croix.
Ce personnage a été ajouté a posteriori, à la fin du IXe siècle.
À cette période, le manuscrit se trouve sans doute à l'abbaye de
Lorsch et le personnage a peut-être été identifié, à l'aide
d'une inscription biffée, à Arnulf de Carinthie, petit-fils de
Louis le Germanique et élu roi de Germanie en 887.
Par
la suite, le manuscrit est en possession d'un pasteur de
Rellinghausen à Essen vers 1536.
Au
début du XVIIIe siècle, le manuscrit appartient à la
bibliothèque du roi de Prusse.
Le
manuscrit contient les psaumes (f.2-105), puis des cantiques, hymnes
et autres prières (f.105-118), les litanies incomplètes (f.118),
puis une prière à la Sainte Croix (f.119) s'achevant par une
miniature en pleine page représentant la crucifixion (f.120r). Sur
le verso du premier feuillet, un extrait de la Consolation de la
philosophie de Boèce a été ajouté.
LOUIS II LE GERMANIQUE |
L'incipit
du livre des psaumes commence en lettres capitales dorées sur fond
vert sur une pleine page. L'incipit du psaume 1 en vis-à-vis est
inscrit sur une autre pleine page. Le manuscrit est décoré par
ailleurs de 162 lettrines ornées d'entrelacs au début de chaque
psaume, chacune des pages (du f.2 à 117) étant décorées de cadres
ornés. Cette décoration abstraite et foisonnante, où dominent le
bistre, le vert et le rouge avec l'or, est typique du style
Franc-Saxon qui a cours dans les scriptorium du nord de la Gaule à
cette période, mélangeant l'influence insulaire à l'enluminure
Carolingienne.
Histoire
reines de France, impératrices, épouses royales ...
www.france-pittoresque.com/spip.php?rubrique706
Fille
de Gui Ier, duc de Spolète, et d'Adélaïde d'Italie, elle épousa
Louis II le ... A la mort de son père en 876, Charles hérita de
l'Alamanie (Suisse et Alsace), (...) ... Sœur de l'empereur Othon,
fille de Henri Ier de Germanie et de Mathilde de ... à la fin de
l'année 996, Robert II épousa Suzanne-Rozala de Provence en
988, ...
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Louis
II de Germanie — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Louis_II_de_Germanie
Louis
II dit le Germanique ou de Bavière, né vers 806, mort le 28 août
876, est ... Ordinatio Imperii mais il ne commence qu'à gouverner
lors de l'année 825, car ...
Précis
de géographie historique universelle
https://books.google.fr/books?id=x6TmrqEMT50C
Charles
Barberet - 1841
En
855, Lothaire abdique : Louis II, son fils ainé, a l'Italie avec le
titre d'empereur; ... En 876, Louis de Germanie meurt : Carloman, son
fils aîné, devient roi de ... La même année , Rodolphe Welf se
rend indépendant dans les Alpes où il crée ...
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